L’Agence régionale de la santé et les députés de gauche se défendent de vouloir faire des économies en dépit de la santé.
Depuis jeudi, le service d’accueil des urgences de Valognes est fermé en semaine, obligeant les patients à aller jusqu’à Cherbourg. L’ARS rappelle, dans un communiqué, que le CHPC a besoin d’un effectif médical d’urgentistes de 24 équivalents temps plein et qu’en dépit des recherches, l’objectif ne peut être atteint.
« Le centre hospitalier a informé avant l’été les agences d’intérim de son besoin de médecins intérimaires pour conforter l’équipe en place. En dépit des nombreux appels et demandes auprès des différentes agences […] celles-ci n’ont pas été en mesure de répondre à la hauteur des besoins nécessaires au fonctionnement du Centre hospitalier », explique l’ARS.
« Cela ne constitue aucunement une mesure d’économie. L’établissement poursuit activement sa mobilisation auprès des agences d’intérim pour rouvrir les urgences au plus vite ».
Les députés soutiennent l’ARS
Stéphane Travert, député de Valognes-Coutances et Geneviève Gosselin-Fleury, députée de Cherbourg, soutiennent l’ARS dans un communiqué.
"L’ARS cherche des médecins urgentistes allant jusqu’à proposer des conditions salariales très importantes, indiquent-ils. La période des vacances pour de nombreux médecins rend plus difficile encore les recrutements. Cette situation n’est pas nouvelle. […] Dans un courrier daté de fin juillet la Ministre (Marisol Touraine, NDLR) avait rappelé la nécessité absolue de maintenir un SMUR sur notre territoire. […] L’hôpital et nos concitoyens sont au cœur de nos priorités".
Source: ouest-france.fr