Ce lundi, à l’appel de la CGT et de Sud, une centaine de salariés du CHRU ont débrayé. Ils craignent que des services comme le nettoyage et la sécurité soient externalisés.
Ce matin, à l’appel de la CGT et de Sud, une centaine de salariés de l'hôpital de Brest ont débrayé. À l’origine, le mouvement était prévu le 17 novembre mais il avait été décalé à la suite des attentats de Paris
En particulier, ils refusent le projet de la direction d’instaurer, à l'hôpital Morvan, une équipe dédiée de bio-nettoyage composés d’AHS (agents hospitaliers de service) exerçant habituellement dans les services de soin. À terme, les grévistes craignent une externalisation du nettoyage à une entreprise extérieure.
Les syndicats dénoncent également « le manque de personnel aux services techniques » et le « non-respect de la réglementation en matière de sécurité incendie ». Ils demandent aussi « l'amélioration des conditions de travail dans les Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et l’unité de soins longue durée, et pour tous les services en souffrance par manque de personnel ».
À partir de 7h, des tracts ont été distribués au rond-point de la Cavale-Blanche. Puis, vers 9 h 30, les salariés ont perturbé le comité technique d'établissement (CTE), lequel a finalement été reporté à cet après-midi. Les grévistes défendent le « service public de santé » qu’ils estiment menacés.
Source: ouest-france.fr