Mercredi 25 janvier, les agents de service hospitalier (ASH), affectés au bio-nettoyage ont manifesté contre le transfert de certaines de leurs tâches à une entreprise privée.
Une quarantaine de personnes, agents de service hospitalier ou membres des syndicats Unsa et Sud de l'hôpital, se sont réunis dans la matinée du mercredi 25 janvier, pour faire grève. Un mouvement destiné à contester la privatisation de certaines activités de bio-nettoyage.
Les parties communes du funérarium, des blocs opératoires, de la crèche, de l'imagerie et de la réanimation devraient être nettoyées par une société privée à partir du mois de mars. "Aucun poste ne devrait être supprimé, assure un représentant des ressources humaines de l'établissement, mais les CDD s'achevant fin février ne seront pas reconduits et la moitié des agents devront changer de service."
Ces agents, effectuant du bio-nettoyage, protestent car selon eux "l'entreprise privée n'assurera que du nettoyage, différent de nos protocoles, ce qui n'empêche pas la prolifération des microbes".
Les syndicats Unsa et Sud, du CHU de Caen, contestent également la manière de faire de la direction, regrettant de "ne pas avoir été informés en amont".
Source: ouest-France.fr
A Caen, fronde au CHU contre la privatisation
Ils étaient une centaine mercredi 25 janvier 2017 à répondre à l'appel des syndicats UNSA et SUD du CHU de Caen (Calvados). Le personnel agents de service hospitalier-bio-nettoyage du CHU proteste contre la privatisation de leur service dans cinq secteurs de l'hôpital. Une privatisation qui n'est pas sans conséquence pour les perspectives d'emploi.
Une centaine de salariés du CHU de Caen (Calvados) étaient rassemblés dans le hall d'entrée de l'établissement, mercredi 25 janvier 2017. Ils répondaient à l'appel des syndicats UNSA et SUD pour protester contre la privatisation de la fonction de bio-nettoyage dans cinq services du CHU.
Le bionettoyage privatisé ?
Le bionettoyage est un nettoyage dont l'objectif est de réduire la quantité de micro-organismes présents sur les surfaces, fondamental dans l'aseptisation des surfaces hospitalières. Son principal objectif est donc de limiter les risques de maladies nosocomiales. Les cinq services concernés par la privatisation, effective au 1er mars 2017, sont le funérarium, les blocs opératoires, la crèche, l'imagerie et la réanimation.
Les deux syndicats dénoncent une décision prise sans concertation préalable. Pour Fabrice Gassion, secrétaire général de l'UNSA-Santé, le mécontentement s'explique par la précarité croissante du service de bio-nettoyage.
Source:tendanceouest.com