Malgré des manifestations coordonnées, du 1er au 7 octobre, en Angleterre, en Belgique, en Crète, en Espagne, en France, en Grèce, en Italie, au Portugal, en Pologne.
Malgré le défilé à Paris, le 6 octobre, de très nombreuses délégations* venues de toute la France à l'appel unitaire d'un large collectif d'organisations.
Malgré différentes demandes de rendez vous avec Matignon, nous n'avons eu pour toute réponse qu'une rue barrée, des cars bien rangés de forces de l'ordre, le refus de recevoir citoyens et citoyennes et les associations qui se battent pour le bien public.
Nous pensions en avoir fini avec le mépris du gouvernement précédent.
Concrètement depuis l'arrivée au pouvoir de François Hollande le changement pourtant indispensable se fait attendre, la Santé n'a pas été inscrite parmi les priorités du gouvernement, la loi HPST s'applique toujours comme à Marie Galante et à Vire, nous ne constatons aucune réelle remise en cause de ce qui rend l'accès aux soins de plus en plus difficile : franchises et forfaits, dépassements d'honoraires, fermetures de structures de soins publiques : la liste est longue ...
Le Projet de Loi sur le Financement de la Sécurité Sociale va bientôt être débattu. Nous n'accepterons pas un budget d'austérité.
Nous appelons à poursuivre dans une démarche unitaire, les mobilisations nécessaires pour obtenir des réponses à la hauteur des enjeux.
Nous appelons les mouvements sociaux, les habitants et habitantes de toute la France, à réagir rapidement, à lutter ensemble pour obtenir le droit à la santé pour toutes et tous, sur tout le territoire.
Nous appelons à interpeller nos élu.es afin qu'ils et elles se saisissent prioritairement du dossier de la santé publique, tant la situation est grave, et qu'ils et elles fassent remonter au Premier Ministre notre demande réitérée d'entrevue !
Nous continuerons à faire signer la pétition :
http://www.petitionenligne.fr/petition/pour-notre-sante-le-changement-c-est-urgent/2931
"Notre Santé en Danger" continue, nous sommes unis, nous n'abandonnerons pas !
Paris - le 10/10/2012
Contact du collectif NSED - collectif.nsed@gmail.com