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13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 13:19

Pétition nationale pour l'ABROGATION de l'ORDRE NATIONAL INFIRMIER imposé à la profession infirmière en décembre 2006. En cas de litige, les tribunaux du peuple suffisent à rendre la justice. Pas besoin des chambres disciplinaires ordinales où tout n'est que magouilles et petits arrangements entre amis. L'ordre infirmier est sur endetté et se retrouve pieds et poings liés au bon vouloir de sa banque qui continue à le soutenir abusivement dans le seul but de récupérer sa mise de départ de ... 19 millions d'euros. Cet ordre est devenu l'enjeu de pouvoirs politiques et financiers qui n'ont rien à voir avec les intérêts de la profession infirmière.

 

 

Pour signer la pétition cliquez sur l'image ci dessous

 

 

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Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:42

La psychiatrie maltraitée, personnels première variable d’ajustement

 

Pas un jour sans une nouvelle attaque sur les établissements de soins en psychiatrie. Personnels et qualité des soins sont mis à mal au nom d’une politique d’austérité qui déshumanise et abêtit.

 

HP-degrade.jpg

 

Attaque contre les accords ARTT (Aménagement et Réduction du Temps de Travail), déqualification de postes, mais aussi réductions d’effectifs, glissements de tâches, travail en 12h, cavalerie au Compte Epargne Temps, logiciels voleurs d’heures supplémentaires... Rien de bien différent du reste du sanitaire, ou du médico-social si ce n’est une spécificité « psy ».

La psychiatrie c’est avant tout des humains (formé-e-s pour cela) qui en soignent d’autres (en souffrance), de fait la part des personnels dans les budgets est de 10% plus importante qu’en Médecine Chirurgie Obstétrique (MCO) et l’impact des économies pèse essentiellement sur la masse salariale.

 

Economies budgétaires de tout poil

 

Paiement des chambres individuelles, paiement des consultations, économies sur la nourriture ou les attributions de linge ou matériel de toilette, mise en surcapacité des unités de soin... Or bien souvent les personnes hospitalisées arrivent démunies et l’accumulation de ces facteurs compromet l’établissement de la relation de soin et les soins. Plus qu’ailleurs l’impact sur la qualité des soins et l’accès aux soins est maximal. Le soin en psychiatrie reposant essentiellement sur la relation, l’animation, la convivialité, bref « l’hospitalité » et l’humain.

 

Je clique donc je soigne

 

Au-delà du carcan budgétaire il s’agit aussi de normer les soins et de fliquer les soignants ! Avec l’apparition des protocoles et le règne de la Haute Autorité de Santé, les pratiques se retrouvent engoncées dans des procédures rigides et bien souvent absurdes. Le comportement humain ne se met pas en protocole ni en conduite à tenir toutes faites. Certain-e-s soignant-e-s se replient derrière l’antienne « Pas d’Initiative Pas de Problème » car à la moindre anicroche, c’est la recherche de responsabilités qui prévaut.

 

Avec l’appauvrissement culturel lié à la disparition de l’internat de psychiatrie, celle de la formation des Infirmier-ère-s de Secteur Psychiatrique, avec la politique sécuritaire des années Sarkozy, on peut dire que depuis les années 90 le secteur de psychiatrie est maltraité et méprisé, et cela s’aggrave de jours en jours.

 

Sommes-nous des exécutant-e-s du mal soigner ?

 

Est-il nécessaire que derrière chacune de nos interventions relevant de notre rôle propre, il existe un protocole, une procédure, une consigne médicale ou pire, administrative ? N’est-ce pas à travers ce que l’on est, au quotidien avec les patient-e-s, que nous leur permettons, ou pas, chaque jour d’éprouver la vie en contact, avec la maladie ? Les soignant-e-s sont enfermé-e-s dans des procédures qui étouffent le soin et installent la peur : si je me permets d’improviser et qu’il y a un problème, c’est rapport circonstancié et grosse fessée déculottée. Alors, j’applique le principe de précaution, PIPP ! (Pas d’Initiative, Pas de Problème).

 

Alors... Je me cantonne au prescrit, Alors les patient-e-s trinquent !

 

Chambre d’Isolement si besoin + contentions si besoin + constantes toutes les 2h + surveillance alimentaire et apports hydriques + normacol si 3 jours sans selles + suivi du poids + surveillance risque de fausse route + surveillance des déplacements dans et hors de l’unité + fouille, éthylotest et bilan toxique au retour de chaque permission + surveillance du risque suicidaire + surveillance de risque de mort accidentelle ! + … beurk ! Où est le soin ? La conséquence principale du sous-effectif en psychiatrie c’est la surveillance au lieu de la relation de soin, c’est l’enfermement, c’est la contention.

 

Surveillance de celles et ceux qui surveillent pour être bien sûr-e-s que le, la patient-e est surveillé-e...

 

Les directions des soins nous ont imposé des logiciels “pour nous aider”, le nom de l’agent et l’heure à laquelle il ou elle s’exécute sont “tracés”, pour nous aider donc...? Ainsi, la fugue ne correspond plus à un signe clinique que le, la patient-e nous adresse, mais à un défaut de surveillance de l’agent en poste à l’heure indiquée. Et une fois le, la patient-e retrouvé-e, on ne cherche pas à savoir ce qu’il ou elle a cherché à nous dire, on l’isole pour éradiquer provisoirement le symptôme et on termine nos rapports circonstanciés pour, chacun-e à notre poste, prouver à notre supérieur-e qu’on a bien fait l’boulot. Et quand le travail est fait selon ces procédures, nous, soignant-e-s, nous savons que le travail est mal fait. Traçabilité peut-être mais pas qualité, sûrement pas !

 

La maltraitance institutionnelle

 

Nous connaissons toutes et tous les conditions d’enfermement et d’isolement à la limite de l’humain. Le sous-effectif chronique dans les services, le manque de temps auprès du patient, l’absence de réflexion sur la nécessaire distance relationnelle et sur les évènements et difficiles inhérents à notre métier (patient-e-s agité-e-s, troubles de la relation liés à la psychose etc...) génèrent de la maltraitance. La pression sur le personnel pour accomplir des actes à la limite de la loi et du droit des patient-e-s, aggravée par la loi d’Aout 2011 qui nous impose l’accompagnement des patients auprès du juge, sans moyens supplémentaires.

La révolte des soignant-e-s est plus que jamais nécessaire.

 

Sud dénonce, cette maltraitance institutionnelle, la côte d’alerte est franchie.

Nous en avons assez de travailler comme on peut, avec des moyens misérables et des personnels débordés, les camisoles de force remplacées par des camisoles médicamenteuses, faute de véritables alternatives, qui se portent désormais en ville, à domicile, dans des solitudes chimiquées, dont on n’a pas idée tant qu’on n’y est pas directement confronté-e-s.

 

Nous en avons assez, que l’on nous confisque nos outils d’appréciation de notre travail, notre façon de soigner :

 

Assez de la dégradation constante de nos conditions de travail. Assez du sous-effectif chronique qui ne nous permet plus d’exercer nos métiers dans des conditions d’accueil décentes pour les patient-e-s.

Assez que notre créativité de soignant soit étouffée par des dispositifs de gestion comptable, avec les conséquences de ce mode de management sur l’éthique soignante. Nous devons nous opposer à une politique sécuritaire du soin, laquelle, au détriment du relationnel, remplace la contenance par la contention. Nous devons retrouver le sens du soin !

Assez que l’on nous confisque nos outils d’appréciation de notre travail, notre savoir-faire, assez qu’on nous impose des normes opposables et opposées à tout travail de créativité.

Assez de la bureaucratie qui règne, de la soumission imposée qui s’étend… de ce management poussé à l’absurde qui va jusqu’à interdire à certains collègues ASH de converser avec les patient-e-s !

 

La révolte de toutes et tous est plus que jamais nécessaire

 

Il est temps de repenser le soin en équipe, de réfléchir à nos pratiques. Nous voulons plus de temps et de moyens pour soigner. Nous voulons d’une politique de soin qui redonne du sens au travail d’équipe et qui permet l’élaboration de projets de soin avec les patient-e-s. Nous voulons redonner de l’attractivité à nos métiers, par la revalorisation de nos carrières, par le salaire, l’autonomie et la responsabilité retrouvée. Nous voulons des moyens pour faire fonctionner un secteur psychiatrique ambitieux et humain.

 

Des hôpitaux résistent, des régions entières se mobilisent.

Il nous faut réussir la coordination d’un mouvement général, afin de ne plus lutter sporadiquement, les un-e-s après les autres, contre les symptômes de la maltraitance que la psychiatrie, le sanitaire, le social et le médico-social subissent de plein fouet. Nous avons besoin de retrouver le chemin du soin et des services dus aux patient-e-s.

 

SUD Santé Sociaux appelle à rejoindre les établissements en lutte,

 

SUD Santé Sociaux appelle à s’inscrire dans la mobilisation de "convergence des hôpitaux en lutte contre l’hôstérité" et à s’engager dans la construction d’un mouvement de l’ensemble du secteur, de nature à renverser la politique qui nous est infligée et qui entraîne la psychiatrie dans une honteuse régression.

 

 

  Pour lire les tract ci dessous, cliquez sur ceux ci

 

Tract-EPSM.PNG

 

 

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 09:32

Les actionnaires de Korian Medica ont opté à 73% pour le paiement en actions des dividendes


 

Publié le 11/08/14 - 14h48 - HOSPIMEDIA


 

Le 31 juillet, le groupe Korian Medica a procédé à la distribution globale de ses dividendes à 0,60€ par action. Les actionnaires avaient la possibilité d'opter pour un paiement en actions à hauteur de 0,30€, indique le groupe dans un communiqué. Le paiement en actions de ce dividende a été calculé sur la base d'un montant de 26,42€ par action. Et d'ajouter que "cette option pour le paiement en actions a remporté un vif succès avec une souscription de plus de 73% et va se traduire par l'émission de 648 650 actions nouvelles".

 

La décision de procéder à la distribution de 0,60€ par action avec option de paiement en actions a été prise en assemblée générale fin juin. Les actionnaires ont donc eu jusqu'au 22 juillet pour opter pour le paiement des dividendes en actions.

 

Au 31 juillet, plus de 79,03 millions (M) de titres Korian Medica étaient en circulation contre 78,38 M avant l'opération de paiement de dividendes en actions. Côté actionnaires, le paiement du dividende en actions leur permet notamment d'étoffer leur portefeuille d'actions à des conditions privilégiées (avec décote et pas de frais d'acquisition sur les nouveaux titres). Cette opération, outre le fait qu'elle rassure l'entreprise sur la confiance de ses actionnaires dans le titre Korian Medica, lui permet aussi de renforcer ses fonds propres à hauteur de 17,1 M d'€. Globalement, le capital de Korian Medica est estimé à un peu plus de 395 M d'€. Par ailleurs le montant du dividende versé en numéraire aux actionnaires - également le 31 juillet - a atteint la somme de 29,8 M d'€.

 


 

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Published by sud-chu-caen
31 juillet 2014 4 31 /07 /juillet /2014 11:54

 

Crise de nerfs et avis de grève au service de neurochirurgie du nouvel hôpital Riquet


 

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Les personnels de l'hospitalisation complète de neurochirurgie B3 du nouvel hôpital PPR (Pierre-Paul Riquet) sont en grève illimitée à partir d'aujourd'hui jeudi 31 juillet, indique le syndicat CGT Santé Hospitaliers. Ils dénoncent dans leur service «un sous-effectif structurel et conjoncturel, des plannings toujours fluctuants, des rappels sur repos, désorganisant leur vie privée, rendant impossible la déconnexion avec le travail, dégradant les conditions de travail et de soins», précise la source syndicale.

 

Danger grave et imminent

 

La CGT ajoute que «le service compte plusieurs agents en arrêts maladie pour épuisement professionnel, et un turnover important : onze agents souhaitent quitter le service. Malgré une enquête du CHSCT (comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) après une procédure de «danger grave et imminent», la direction est toujours dans le déni et refuse de mettre les effectifs supplémentaires au regard de la charge de travail. Soit un effectif supplémentaire de six aides-soignantes et demie et deux infirmières et demie».

 

Le premier d'une série de rassemblements prévus tous les jeudis et appelés «les jeudis noirs du pôle Neurosciences» aura lieu aujourd'hui, de 12heures à 14 heures à l'entrée principale de l'hôpital PPR.

 

Ce diagnostic établi par le syndicat CGT Santé Hospitaliers, la direction de l'établissement de soins ne le partage pas.

 

Directeur général adjoint du CHU de Toulouse, Eric Dupeyron constate que «la CGT a recours, quitte à la galvauder, à la procédure de danger grave et imminent dès que la direction ne partage pas son point de vue. Nous ne partageons pas le même avis sur les effectifs nécessaires dans ce service de neurochirurgie», admet Eric Dupeyron, en précisant qu'à la demande de la direction, la médecine professionnelle et l'encadrement du service ont mission de veiller sur l'état de santé des agents. «A ce jour, aucun signalement d'épuisement professionnel ne nous a été transmis», affirme le directeur général adjoint du CHU.

 

La Dépêche du Midi

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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 19:23

HOSPIMEDIA |

 

"Le Conseil national de l'ordre des infirmiers (Cnoi) a pris la décision de provoquer le regroupement de certains conseils départementaux suite aux résultats des élections du 3 avril dernier", écrit Didier Borniche, président de l'Oni dans un courrier adressé aux responsables ordinaux et daté du 10 juillet. Courrier diffusé le 16 juillet par le syndicat Résilience. Dès le 7 avril, l'ordre évoquait dans un communiqué le cas "des départements n’ayant pas, à l’issue du vote, suffisamment de conseillers élus" et annonçait qu'il procèderait à un "deuxième tour électoral permettant d’optimiser les forces vives mobilisées et assurer ainsi la réalisation des missions ordinales sur tous les territoires". C'est donc la date du 30 octobre qui a été choisie pour organiser ces nouvelles élections, mais à la différence des précédentes celles-ci sont "interdépartementales". Autre information, elles n'annulent pas la totalité des résultats précédents. Le regroupement est une disposition inscrite dans le Code de la santé publique. L'article L4312-7 prévoit en effet que "le conseil national peut, en raison de difficultés de fonctionnement liées à la situation de la démographie de la profession d'infirmier ou à une insuffisance d'élus ordinaux, provoquer le regroupement de conseils départementaux ou interdépartementaux par une délibération en séance plénière". La délibération s'est donc déroulée le 11 avril dernier.

 

Sur les 100 conseils départementaux, 75 sont concernés par un rattachement. Au total ce sont donc 31 conseils interdépartementaux qui vont être mis en place, signale à Hospimedia Yann de Kerguenec, directeur de l'Ordre national des infirmiers. Dans la version initiale présentée le 10 juillet dernier - dans la lettre de Dider Borniche -, 32 conseils interdépartementaux étaient évoqués, mais depuis, le département du Lot-et-Garonne qui devait se rapprocher de la Dordogne a été affilié aux départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. La Dordogne ne fait donc plus partie des interdépartements.

 

Cette nouvelle carte géographique devrait permettre à l'Oni d'avoir des élus sur l'ensemble du territoire et va dans le sens des rapprochements territoriaux qui se multiplient, ajoute Yann de Kerguenec. Dans certaines régions, il n'y aura qu'une seule structure interdépartementale. Mais pour lui, cela ne posera aucun problème dans la mesure où les missions et compétences des conseils régionaux et départementaux de l'Oni sont distinctes. Le Poitou-Charentes, la Basse-Normandie, l'Auvergne, la Picardie, la Franche-Comté ou la Haute-Normandie se retrouvent dans ce cas de figure. Ces élections intermédiaires doivent maintenant être annoncées avant le 30 juillet par annonces légales dans les départements concernés. Les convocations des électeurs seront envoyées avant le 30 août. Par ailleurs, les élections des élus ordinaux des conseils régionaux sont repoussées au 29 janvier.

 

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 11:52

 

Jusqu'en février 2015, il sera possible d'accoucher à Vitry-le-François. Après cette date, les mères devront rallier Saint-Dizier ou Châlons puisque la maternité sera reconvertie en centre périnatal. La moitié des salariés pourrait être touchée par ce changement visant à sauver un hôpital en déficit

 

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Le 3 février 2015, la maternité de Vitry-le-François deviendra un centre de maternité de périnatalité de proximité. L'Agence régionale de santé a rendu sa décision ce mardi matin.

Les raisons invoquées sont doubles. Premièrement, l'hôpital fait face à des dettes qu'il n'arrive pas à éponger. Deuxièment, il y a un manque crucial de personnel médical.

 

Désormais, les maternités les plus proches seront celles de Châlons-en-Champagne, dans la Marne, ou à Saint-Dizier, dans la Haute-Marne. Ce nouveau centre assurera le suivi de la grossesse ainsi que le suivi post-natal.

L'ARS prévoit le redéploiement d'une partie des effectifs vers d'autres centres de santé.

 

 

 

 

VITRY-LE-FRANCOIS (51). Après l’annonce de la disparition de la maternité, la directrice de l’hôpital, Christine Ungerer, évoque le projet médical vitryat, qui sera établi en partenariat avec Châlons ou Saint-Dizier.

 

Les accouchements ne seront plus pratiqués à Vitry en 2015, quelle est l’ambiance à l’hôpital depuis cette annonce ?

 

En général, le personnel s’attendait à cette décision, mais sa première réaction est un sentiment de grande tristesse. Il était très attaché à ce service, que la population appréciait beaucoup. Ensuite, en discutant, on s’aperçoit que sa prise de conscience de la fragilité de la maternité était réelle. Les agents savaient, qu’à un moment, on n’allait plus pouvoir pratiquer d’accouchements à Vitry. Aujourd’hui, on a le sentiment qu’ils sont prêts à se mobiliser sur le nouveau projet d’établissement.

 

Comment s’articule ce nouveau projet médical qui prévoit une coopération avec les hôpitaux de Châlons ou de Saint-Dizier ?

 

On va développer un partenariat privilégié avec l’un de ces deux établissements, qui doit se positionner avant fin septembre, tout en conservant ce qui est établi. Une convention sera fixée, pour le centre périnatal de proximité, avec ce site partenaire qui devra notamment nous aider à réorganiser la chirurgie et développer des spécialités médicales. Les axes les plus forts de ce projet concernent la gériatrie et la nutrition-diabétologie.

 

Ce projet débute réellement en 2015, mais des projets se mettent déjà en place ?

 

Oui, c’est important de montrer qu’on est dans un hôpital en mouvement, pas en régression. On va augmenter le nombre de places en service de soins infirmiers à domicile pour les gens âgés et handicapés, et on va créer une unité de 15 lits pour les personnes âgées handicapées. Ce sera fait en septembre avec une structure médico-sociale. Dans le système de santé, les besoins les plus criants sont liés à la prise en charge du handicap.

 

Vous avez évoqué la chirurgie, qui suscite des inquiétudes aussi…

 

Nous allons la réorganiser, mais nous ne sommes pas encore trop avancés là-dessus. Nous avons sept spécialités (orthopédie traumatologie, chirurgie digestive, urologie, oto-rhino-laryngologie, gynécologie, gastro-entérologie, ophtalmologie) mais cette richesse n’est pas exploitée par manque d’activité. Des praticiens ont aussi quitté l’établissement… On ne sait pas encore si on va recruter ou travailler avec notre partenaire vu que la chirurgie est très coûteuse et que certains services manquent de notoriété, mais on veut garder cette diversité. On doit aussi conforter nos relations avec les médecins de ville.

 

Dans un courrier adressé à mille Vitryats, le maire encourage « les bonnes relations entre la médecine de ville et l’hôpital », quelles sont-elles aujourd’hui ?

 

On s’en occupe beaucoup depuis un an. Sur une cinquantaine de médecins du Vitryat, il m’en reste dix à rencontrer. Je souhaite tous les voir pour être à leur écoute, connaître leur perception de l’hôpital et leur dire quelles sont nos orientations.

 

Comment conforter ces relations ?

 

On a organisé une soirée portes ouvertes à l’hôpital cet hiver. Une quinzaine de médecins sont venus. On a aussi mis en place une gazette pour des échanges ville-hôpital. Le numéro 2 sortira cet automne. On développe des échanges par messagerie sécurisée pour les comptes rendus d’hospitalisation et les résultats d’analyses, les médecins gagnent du temps… On doit désormais améliorer les délais d’envoi des comptes rendus de sortie et passer plus fréquemment des appels ou envoyer des mails pour développer ces relations au quotidien. On attend maintenant qu’ils nous envoient des patients dans tous les domaines, sinon on n’aura plus d’hôpital.

 

Avez-vous finalement un message à faire passer aux parents ?

 

En novembre, on fera une communication très spécifique sur la transformation de la maternité en centre périnatal de proximité via la presse, les médecins traitants, les femmes enceintes… On va expliquer qu’on va continuer à faire l’essentiel. Seuls les trois, quatre jours d’accouchement se feront ailleurs. Un médecin a bien résumé les choses : On va aller de la conception jusqu’aux premières contractions et du retour au domicile jusqu’à l’adolescence.

 

 

SOS Hôpital de Vitry le François : cliquez sur l'image ci dessous

 

SOS-Hopital-de-Vitry-le-Francois.jpg

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23 juillet 2014 3 23 /07 /juillet /2014 11:27

La lettre du directeur général, Philippe El Saïr, aux personnels du CHRU, le 26 juin, laissait présager un plan d'économie. Effectivement, 183 postes ne seront pas remplacés sur deux ans.

 

La direction parle de gel de postes sur deux ans mais, pour les syndicats, il s'agit bien de suppressions de poste. La CGT, qui avait prévu jeudi midi, la distribution de cartes postales, en réponse à la lettre diffusée aux personnels du CHRU de Brest-Carhaix (notre édition de mardi) a informé, hier, par la même occasion, le personnel. « Les propos de l'ARS sont effrayants : " le CHRU de Brest présente des indicateurs de productivité du personnel défavorables... Il est impératif de redéfinir les effectifs, en cohérence avec l'absence de progression de l'activité". C'est un cercle vicieux qui profite au privé en supprimant des postes, en fermant des lits. On ne peut pas préserver la qualité des soins », soulignent Thomas Bourhis et Pierre-Louis Deniel, de la CGT. Sur injonction de l'Agence régionale de santé, la direction du CHRU a décidé, en réunion de directoire, lundi dernier, de geler 183 postes sur deux ans. Il s'agit de 165 postes de personnels non médicaux et de 18 postes médicaux, dont les actes contribuent pourtant à l'activité et, donc, au budget. « C'est une question d'équité, on ne peut pas exonérer une partie de l'hôpital de l'effort », répond le directeur du CHRU, Philippe El Saïr.

 

« Une opportunité d'adaptation »

 

La CFDT, qui se déclare totalement opposée à ces suppressions, estime qu'« elles font porter la totalité du déficit sur le personnel non médical, si on compte les 25 postes déjà supprimés. La direction continue d'embaucher des médecins, alors même que l'ARS avait préconisé le gel de la masse salariale médicale pour 2013. La baisse d'activité est la seule responsable du déficit de l'hôpital. Il faut rechercher des solutions pour inverser la tendance ». Par ailleurs, le syndicat alerte sur l'augmentation inquiétante des risques psychosociaux, touchant toutes les catégories de personnel. Ces gels de postes seront organisés sur deux ans. « Nous allons travailler avec le directoire, les chefs de pôle, les cadres et les syndicats, pour décider comment cela va se décliner. Ce n'est pas quelque chose à quoi on se résout de gaieté de coeur. Il faut travailler sur la réorganisation, pour faire de cette contrainte une opportunité d'adaptation du CHRU », ajoute Philippe El Saïr, qui a écrit sa lettre au personnel « pour que tout le monde en interne soit au même niveau d'information ».

 

Pas de licenciement prévu

 

Aucun licenciement n'est prévu, les suppressions seront décidées au fil des quelque 300 départs à la retraite ou mutations, enregistrés chaque année au CHRU. Cela représente un effectif de 6.500 personnes, dont 600 médecins, ce qui correspond à 5.500 équivalents temps-pleins, dont 500 médecins. « On travaille sur les différentes réorganisations possibles mais aussi, par ailleurs, sur les achats ou l'amélioration des codages. Je vais informer l'Agence régionale de santé de nos hypothèses de travail et, pour fin septembre début octobre, on aura un contrat de retour à l'équilibre avec l'ARS ».

 

Témoignage d'une infirmière sur cet article du télégramme de Brest:

 

bonjour,

concernant l'article sur le CHRU de Brest, où je travaille en tant qu'infirmière, je souligne qu'il y a des économies à faire ailleurs ! il y a beaucoup de gaspillage : matériels non adaptés donc non utilisables, des restructurations dans les services qui ne tiennent pas comptent de notre rôle propre; on a pour supérieurs des économistes qui ne connaissent rien à notre travail ! on nous exploitent sur les horaires, on ne tient pas compte de nos horaires atypiques, on a pas le droit à une vie de famille et on nous reproche de nous absenter sur nos jours de repos parce qu'il faut remplacer les collègues en arrêt de travail ! On nous pond des protocoles, des procédures mais on réduit les moyens. Comment prendre soins des gens dans ces conditions ! Cela va devenir dangereux pour les patients de se faire hospitaliser ici. On ne peut surveiller correctement les gens, les familles nous reprochent notre manque de disponibilité, les médecins sont absents des services....on travaille sans prescriptions ! Nos cadres brassent de l'air ! Ils ne travaillent pas eux les we, à Noël, la nuit ! Personne ne sent rend compte de ce qu'on nous impose et pourtant on continue de se donner à fond pour nos patients. On se moque de nous, personnel soignant ! Les locaux sont insalubres, le matériel non adapté ! et on ne parle jamais de nos conditions de boulot ! L'image des fonctionnaires nantis de la santé publique est bel et bien révolue et cela depuis longtemps ! On est des pions !!!

 

Source: Le Télégramme.

 

Toute resemblance avec un établissement existant n'est pas une coïncidence !

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
19 juillet 2014 6 19 /07 /juillet /2014 08:23

 

 

nouvelle-mobilisation-du-personnel

 

Une trentaine de personnels hospitaliers a manifesté ce matin dans le centre ville d'Alençon. Pour mobiliser encore un peu plus la population.

 

Sur le parvis de la basilique Notre-Dame, les soignants et personnels techniques ont joué une saynète décrivant le climat dans lequel ils travaillent. Ils ont aussi continué à faire signer leur pétition aux passants. Le mouvement, lancé par l'intersyndicale FO, Unsa et CGT, est né après l'annonce de la suppression de 35 postes pour ramener le déficit de l'hôpital (5 millions d'euros pour 2014) à 3 % des recettes. "L'hôpital va-t-il devoir faire la manche pour soigner les patients ?", demandaient les grévistes.

Source: Ouest france

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16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 19:11

Communiqué de soutien aux mouvements de grève dans les hôpitaux.

 

Le collectif des 39 s’est réuni le vendredi 4 juillet, après avoir pris connaissance de la situation en particulier de Paul Guiraud Villejuif, du Bon Sauveur de Caen et de l’Hôpital Sud Francilien. L’état poursuit sa politique d’économies dans le domaine du soin, ce qui se traduit par la suppression de postes et par la réorganisation des amplitudes de travail par les directions de tous les hôpitaux. Nous dénonçons cette attaque des espaces de travail.

Nous soutenons sans réserve le mouvement de grève engagé depuis 5 semaines par le personnel soignant de l’hôpital Paul Guiraud Villejuif. Soutien pour les frais engagés dans les procès que la direction de cet établissement engage contre eux, soutien aux pertes de salaires des salariés acteurs de ce conflit. Ce mouvement lutte contre la volonté de réduire la journée de 8h à 7h36, ce qui aurait pour conséquence de réduire le temps de travail au moment du chevauchement des équipes ou de rendre ce temps de travail – que les équipes continueraient d’assurer – gratuit. Les personnels se défendent contre cette dégradation croissante des conditions de soins et du climat social au sein des établissements, contre le manque de concertation des directions avec les communautés médicales et soignantes, contre l’absence de considération à l’égard des soignants et professionnels, des patients et des familles.


Nous apportons un soutien particulier, à toutes ces luttes à partir de notre question « Quelle hospitalité pour la folie ? »

Paris le 7 juillet 2014

Pour apporter un soutien financier (l’argent sera reversé à l’intersyndicale de PGV) : ci-joint le RIB de l’association, crédit mutuel, notez pour le destinataire » soutien à PGV ». Le virement électronique est à privilégier, sinon vous pouvez adresser votre chèque libellé au nom de l’association :

« Quelle hospitalité pour la folie ? » à l’adresse:

Collectif des 39 – 10 rue Jules Joffrin 94800 Villejuif.

Identifiant national de compte bancaire – RIB

Banque : 10278 Guichet : 06066 N° compte : 00020271801 Clé 69

Identifiant international de compte bancaire IBAN (International Bank Account Number) FR76 1027 8060 6600 0202 7180 169

BIC (Bank Identifier Code)

CMCIFR2A

Titulaire du compte (Account Owner)

QUELLE HOSPITALITE POUR LA FOLIE ? -10 RUE JULES JOFFRIN 94800 VILLEJUIF

 

http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=7248

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15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 19:17

Austérité : le gouvernement s’attaque aux victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles

 

 

 

Le dernier numéro du magazine Santé & travail révèle que la Sécurité sociale a décidé de réduire sa dotation aux centres de consultations de pathologies professionnelles. Le gouvernement a aussi cherché à geler les rentes versées aux victimes d’accidents du travail et aux patients souffrant de maladies professionnelles. Un nouveau cadeau au patronat qui a été rejeté par les députés.

 

Sous le titre « Menace sur les consultations de pathologies professionnelles », le magazineSanté & travail annonce que le directeur de la prévention des risques professionnelles de la Caisse nationale d’assurance maladie a décidé de réduire la dotation versée par la branche accidents du travail-maladies professionnelles (AT-MP) de la Sécurité sociale aux consultations de pathologies professionnelles. Ces consultations de pathologie professionnelles participent pourtant activement à la reconnaissance des maladies professionnelles. Assurées par des médecins spécialisées, elles aident au diagnostic et au traitement des maladies liées aux expositions professionnelles des patients, et sont aussi un lieu d’écoute pour les personnes souffrant de harcèlement moral au travail. Un médecin interrogé par le magazine indique :

 

« C’est le thermomètre qu’on veut casser. Avec ces consultations, nous participons à la reconnaissance des maladies professionnelles. Si elles ferment ou sont moins efficaces, ce sont autant de malades qui seront pris en charge par le régime général, aggravant le déficit de celui-ci. »

 

En effet, si les maladies sont reconnues comme étant d’origine professionnelle, elles sont prises en charge par la branche AT-MP de la Sécurité sociale, financée par les employeurs, et non par le régime général, financé par tous les salariés.

 

La baisse de la dotation aux consultations de pathologies professionnelles sera de 10 % par an pendant quatre ans. Elle s’accompagnera aussi de la suppression d’une dotation de 50 000 euros versés au Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles, qui mène une veille sur les maladies liées au travail et cherche à détecter de nouvelles pathologies professionnelles. Santé & Travail conclut son article en indiquant :

 

« Plusieurs enseignants en médecine du travail craignent que l’objectif de la mesure soit précisément de "réduire une source de reconnaissance de nombreuses maladies professionnelles". »

 

Encore un motif de satisfaction pour le patronat, qui serait ainsi dédouané de son obligation de prendre en charge des maladies contractées par les salariés du fait de leur travail.

 

Dans le même temps, le gouvernement a cherché à geler le montant des rentes versées aux victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. La mesure, inscrite dans l’avant-projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale pour 2014 consistait à suspendre temporairement le mécanisme d’indexation automatique de ces rentes sur l’inflation. Soit une baisse de pouvoir d’achat pour les victimes du travail.

 

La mesure, qui visait à faire 200 millions d’euros d’économies en année pleine, a finalement été retoquée lors du passage du projet devant les députés. Lors de la séance du 8 juillet à l’Assemblée nationale, la député communiste Jacqueline Fraysse s’est exclamée :

 

« Il aura fallu se battre pied à pied pour faire reculer un gouvernement qui se dit de gauche et qui proposait, toute honte bue, de pénaliser (...) les salariés ayant droit à une pension d’invalidité à la suite d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail. »

 

Jean-Paul Bacquet, député du Parti socialiste, lui a répondu : « Nous n’avons pas de sang sur les mains ! » A ce rythme-là, ça ne saurait tarder.

 

Source: La rotative

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