Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes : Les mesures d’économies repoussées
Mardi 1er juillet : Une première victoire des salariés du CHGR de Rennes
...Plus d’une centaine de salariés sont venus redire leur opposition totale à cette régression sociale, dire qu’ils n’étaient pas responsable des sous financements organisés des hôpitaux, dire qu’ils n’entendaient pas combler les déficits organisés par des pertes de revenus, de jours de repos, d’emplois, dire que le pacte de responsabilité ne passerait pas par eux.
L’avis CTE,comme celui du CHSCT n’a pu être donné. La direction qui a un besoin réglementaire et obligatoire de cet avis ne peut mettre en œuvre ses mesures....
Cinquième semaine de grève sous tension à l’hôpital Paul Guiraud
Parterre de sable, piscine, parasol, table et chaises de buvette en premier plan, banderole « 7h36 c’est la guerre » au second… les agents de l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud de Villejuif ont planté le décor pour signifier leur détermination à tenir le piquet de grève tout l’été.
Entamé le lundi 2 juin, le mouvement social attaque aujourd’hui sa cinquième semaine pour protester contre le futur passage de la journée de travail de 8h à 7h36 en contrepartie d’une réduction de 9,5 jours de RTT (de 27 à 18 jours). « Etant donné que nous sommes dans un hôpital, il y a beaucoup d’assignations à travailler et nous ne sommes donc pas trop pénalisés en termes de revenus. Nous nous relayons au piquet de grève sur nos temps de repos« , explique Joël Volson, délégué Sud Santé. Alors qu’aucune discussion n’a commencé entre direction et syndicats, la direction, appuyée par l’ARS, étant d’accord pour discuter des modalités de mise en oeuvre de la nouvelle organisation mais pas pour remettre en question le nombre de RTT supprimés tandis que les syndicats souhaitent commencer par discuter de la réduction même du nombre de jours de RTT, les actions se sont multipliées en marge de la grève, dont la dernière, ce weekend, a débordé les organisations syndicales.
Alors qu’il avait été voté en Assemblée générale de mener une action dans le système informatique, au sein du logiciel de gestion logistique des patients C’Page, pour marquer virtuellement un certain nombre de patients en sortie provisoire, c’est la majorité des patients qui se sont retrouvés déclarés en sortie définitive, empêchant le traitement informatisé des ordonnances et du suivi des patients pendant tout le weekend. Ce n’est qu’à 22h13 ce dimanche que le service des admissions a finalisé la réintroduction de tous les patients sur le logiciel. Une action qui a conduit à un signalement des faits au Parquet. (Voir article précédent sur cet incident) « Nous avons été débordés par des agents sans doute très en colère mais aucun patient n’a été mis en danger et tous les soins ont été assurés normalement », reprend Joël Volson. « Le fait de marquer des patients en sortie provisoire constitue aussi une entrave à la continuité des soins et dépasse l’exercice légitime du droit de grève », fait remarquer la direction de l’établissement.
L’occupation des bureaux de la direction se poursuit
En parallèle, les locaux de la direction sont toujours occupés et les bureaux qui avaient été récupérés par la direction samedi ont été à nouveau repris par les grévistes ce weekend. « Nous sommes prêts à rendre les bureaux si la direction accepte de discuter de la question du nombre de jours de RTT« , conditionne Joël Volson qui ajoute qu’une nouvelle AG fera le point sur la situation ce lundi 30 juin à 13 heures.
Ce 26 juin, l’intersyndicale Sud, Fo, CGT et Ex-CFDT, a écrit au directeur de l’ARS, Claude Evin, pour réclamer une discussion tripartite avec la direction de l’hôpital et l’agence régionale de santé, pointant « l‘insuffisance des moyens alloués dans le cadre de la dotation annuelle de fonctionnement de l’ARS » comme responsable de la situation. Le 24 juin, les cadres de proximité du groupe hospitalier ont également signé une motion commune pour soutenir le mouvement de grève et regretter un manque de concertation sur cette décision.
C’est donc particulièrement sous tension que s’entame cette cinquième semaine de conflit social au sein du groupe hospitalier qui soigne chaque année 20 000 patients, dont 80% en extra-hospitalier.
Hôpital : Yves Boudan entame une grève de la faim
Yves Boudan, représentant CFTC, a entamé une grève de la faim ce matin devant l'hôpital de Vitré.

Ce matin, à 9h, Yves Boudan, représentant CFTC de l’hôpital de Vitré, s’est installé dans son camping-car devant l’établissement et a démarré une grève de la faim.
En cause : le nouveau plan de retour à l’équilibre qui prévoit la suppression de deux postes en chirurgie A et en endoscopie, d’un demi-temps partiel à l’aumônerie, des postes aménagés en sur effectif et des temps partiels à 80 et 90%. En tout, entre 15 et 20 postes seraient en jeu. Lors du dernier Conseil technique d’établissement du 20 juin, les 10 représentants du personnel ont voté contre le plan, actuellement en attente de validation par l’Agence régionale de santé.
“Un dialogue de sourd”
Yves Boudan “n’a pas trouvé d’autre solution que cette grève de la faim face au dialogue de sourd rencontré de la part de la direction, une huitre qui se ferme”. Il précise que le personnel le soutient dans sa démarche. “Je fais ça pour eux, pas pour moi.” Sa requête : l’ouverture de “vraies négociations”.
Le directeur de l’établissement, Alain Groheux, et la directrice des Ressources humaines, sont venus à sa rencontre ce matin. Cette dernière a montré son inquiétude. “Je suis suivi par un médecin de l’hôpital”, indique Yves Boudan.
Carcassonne: Préavis de grève déposé au nouvel hôpital

Ouvert il y a quelques semaines à peine, le nouvel hôpital semble déjà dans la tourmente sociale. En effet, à l'appel des syndicats F.O. et CGT un préavis de grève illimitée vient d'être déposé auprès de la direction, grève qui sera effective le jeudi 7 juillet à minuit. Les motifs de la grève reposent pour les syndicats ; «sur une insuffisance d'effectif, des situations de violences avérées à l'encontre des personnels et des locaux de travail inadaptés. «Nous vous avons alerté à maintes reprises, y compris devant les instances officielles de l'établissement sur la situation désastreuse des conditions de travail et d'emploi du personnel affecté au service des urgences du centre hospitalier. L'architecture et les difficultés de fonctionnement des urgences dues aux manques de moyens humains favorisent des situations de violence qui se multiplient ces derniers temps», indiquent les deux organisations syndicales.