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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 11:45

 

 

 

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L’hôtel-Dieu est occupé, agents hospitaliers, usagers, syndicats et élus ont fait irruption dans l’hopital de l’APHP (Assistance publique des hopitaux de Paris), le plus vieil hôpital de Paris, situé sur l’île de la Cité.

 

Le comité de défense de l’Hôtel-Dieu, qui se bat contre la fermeture de l’établissement, prévu initialement en novembre prochain, entend mettre la pression sur l’APHP.

L’intersyndicale (SUD Santé et CGT) a annoncé qu’elle comptait y passer la nuit.

 

L'occupation est circonscrite à une salle de l'Hôtel-Dieu. «Nous avons décidé d'occuper la salle Notre-Dame depuis 16h00 dimanche puisque la direction l'AP-HP (Assistance publique-Hôpitaux de Paris) a donné des consignes à partir de mardi de re-router les patients ailleurs, via les pompiers et le Samu», a expliqué à l'AFP Gérald Kierzek, médecin urgentiste à l'Hôtel-Dieu.

 

«La direction va clairement contre la décision de la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le 10 juillet dernier de ne plus fermer les urgences», ajoute le médecin, précisant que les urgences (ophtalmologiques, médico-judiciaires et médico-chirurgicales) «accueillent 300 patients par jour».

 

Il indique également indiqué que «les pressions sur le personnel continuent pour les obliger à partir».

 

La direction de l'AP-HP et les responsables de la communauté médicale, qui ont un projet de reconversion de l'Hôtel-Dieu en «Hôpital universitaire de santé publique», ont fait procéder depuis quelques mois à un déménagement progressif de plusieurs services de l'établissement.

 

Ils avaient décidé de fermer le service d'accueil des urgences le 4 novembre prochain. Mais Mme Touraine a décidé de repousser la date de fermeture à une date indéterminée, que l'on suppose postérieure aux élections municipales de mars 2014, ce conflit prenant un tour très politique.

 

 

 

LeParisien.fr

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
31 août 2013 6 31 /08 /août /2013 19:32

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 20:27

10 SEPTEMBRE 2013 osons dire NON

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 20:10

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Published by sud-chu-caen
30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 19:20

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 19:15

BOURGOIN-JALLIEU (Isère), SAINT-DENIS (Seine-Saint-Denis), 26 août 2013 (APM) - Un individu a agressé dimanche à l'arme blanche une infirmière du service des urgences du centre hospitalier (CH) Pierre Oudot de Bourgoin-Jallieu (Isère), sans parvenir à l'atteindre, a indiqué lundi à l'APM Achour Yahiaoui, directeur adjoint chargé de la logistique et de la qualité au sein du CH.

Deux individus se sont présentés au service des urgences du CH dimanche vers 8 heures, pour "des soins mineurs". Au bout de 40 minutes, jugeant l'attente beaucoup trop importante, ils se sont dirigés vers la borne d'accueil. Ils ont commencé à proférer des insultes à l'égard de l'infirmière présente, qui a fait appel au PC de sécurité, a précisé le directeur adjoint.

L'agresseur, qui était sous l'emprise de l'alcool, a sorti un "couteau de boucher d'environ 20 centimètres de long" et a commencé à l'agiter en direction de l'infirmière, sans réussir à la toucher, a poursuivi Achour Yahiaoui.

Deux agents du PC de la sécurité incendie se sont interposés et sont parvenus à maîtriser l'individu avec les forces de police arrivées sur place.

L'agression, qui n'a pas fait de blessés, a suscité une "très vive émotion" au sein du personnel du CH, qui était "très choqué", a commenté le directeur adjoint.

Trois infirmières ont été placées en arrêt de travail. L'infirmière agressée, trois de ses collègues ainsi que la direction du CH ont déposé une plainte à l'encontre de l'individu.

Suite à l'agression, deux agents de police et un agent du PC de sécurité sont restés sur place, afin de sécuriser la zone. Durant une partie de la matinée, seules les urgences vitales étaient acceptées. Le service des urgences a repris son fonctionnement "normal" en milieu d'après-midi.

Une cellule d'accompagnement psychologique doit être mise en place mardi avec un psychiatre pour l'ensemble des agents du CH qui le souhaitent, a annoncé Achour Yahiaoui.

Le directeur adjoint du CH a fait remarquer la "réaction très digne" des agents hospitaliers. "Les agents comme la direction ont tenu à ce que le service des urgences continue à fonctionner", a-t-il rappelé, tout en précisant le "souhait de la direction de travailler avec l'ensemble des partenaires pour améliorer la sécurité dans le cadre des urgences".

Les urgences du CH de Bourgoin-Jallieu font déjà l'objet d'un contrôle par vidéos, avec plusieurs caméras reliées au centre de sécurité, situé à une centaine de mètres des urgences, a précisé le directeur adjoint.

Trois organisations du personnel (FO, CFDT et CGT) ont sollicité un comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) exceptionnel qui aura lieu mardi, a annoncé Achour Yahiaoui.

Il y a une quinzaine de jours, une agression avait déjà eu lieu au sein du service des urgences du CH de Bourgoin-Jallieu. Un patient avait essayé de ceinturer un agent, a-t-il rappelé.

DES COUPS DE FEU TIRES SAMEDI A L'HOPITAL DELAFONTAINE DE SAINT DENIS

D'autres épisodes de violence dans les hôpitaux ont récemment eu lieu sur le territoire.

Un homme a tiré trois coups de feu dans le sas d'entrée devant les urgences de l'hôpital Delafontaine de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) samedi vers 3h20 du matin, a indiqué à l'APM Catherine Vauconsant, directrice adjointe en charge de la stratégie et de l'organisation médicale de l'hôpital Delafontaine.

Le tireur aurait cherché à s'en prendre à l'un des patients présents au sein de l'hôpital. Un "règlement de comptes" aurait préalablement eu lieu entre les deux hommes à l'extérieur de l'hôpital, a précisé la directrice adjointe.

Deux coups ont été tirés au sol et un troisième a touché la porte d'entrée du sas, sans faire de blessés, avant que le tireur ne soit interpellé par la police.

"La police a réagi de façon très rapide. Et nous continuons de travailler avec le commissariat de Saint-Denis, qui est très présent et très attentif", a poursuivi Catherine Vauconsant.

Au moment des coups de feu, deux aides-soignantes ainsi qu'une interne étaient présentes. Elles ont eu "peur et étaient choquées", a rapporté la directrice adjointe.

La direction va recevoir le personnel soignant pour les entendre et "leur apporter le soutien nécessaire", a-t-elle poursuivi.

Une "réunion de débriefing" entre les équipes de la direction de l'hôpital Delafontaine et les responsables de la sécurité va également être organisée dans les prochains jours, a-t-elle ajouté.

L'Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a une nouvelle fois dénoncé lundi dans un communiqué "ces situations explosives et intenables tant pour les usagers du service public que pour soignants et médecins". L'association demande "expressément" à la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine et au ministre de l'intérieur, Manuel Valls, de recevoir les représentants des médecins urgentistes.

Ces faits de violence font suite à l'agression à l'arme blanche d'un infirmier des urgences de l'hôpital marseillais La Conception (AP-HM) le 19 août, rappelle-t-on (cf APM CBQHL002).

Suite à cet événement, le Samu-Urgences de France avait réclamé la création d'un nouveau métier de professionnel de l'accueil hospitalier ainsi qu'un renforcement des effectifs des services d'urgences (cf APM CBQHM001).

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 14:57

 

 

Continental: près de 700 licenciements invalidés aux prud'hommes

 

Le conseil des prud'hommes de Compiègne a invalidé vendredi le licenciement de près de 700 anciens salariés de l'usine Continental de Clairoix (Oise) pour défaut de motif économique, ont annoncé leurs avocats à Compiègne.

 

"Continental a été condamné pour défaut de motif économique et pour non-respect de leurs obligations de reclassement", a expliqué Me Alexandra Soumeire aux quelques 200 anciens salariés réunis devant le conseil des prud'hommes.

 

"Cette victoire, c'est votre victoire à vous, vous avez enfin été récompensés, la société a été condamnée à tous les niveaux", a indiqué l'avocate aux salariés, qui ont accueilli la décision par des applaudissements et des cris de victoire.

 

Le conseil des prud'hommes a également estimé que Continental n'avait pas respecté un accord de 2007 sur le temps de travail qui prévoyait un retour aux 40 heures hebdomadaires, contre des assurances sur le maintien de l'emploi dans le site jusqu'en 2012. Le conseil a également reconnu la société-mère allemande comme co-employeur et donc comme responsable des licenciements.

 

L'équipementier avait fini par fermer son usine de Clairoix début 2010, après un conflit social au printemps 2009 durant lequel la sous-préfecture de Compiègne avait été saccagée par des salariés en colère.

 

Le groupe a toujours affirmé que la fermeture de l'usine de Clairoix était inéluctable, invoquant la crise qui a frappé dès 2008 la filière automobile et une surcapacité de production de millions de pneus.

 

Les anciens salariés et leurs avocats estimaient pour leur part que le fabricant de pneus s'était servi de la crise comme d'un "effet d'aubaine" pour licencier.

 

Dépêche AFP

 

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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 05:28

Dans le cadre de la réforme des retraites, le gouvernement a annoncé la mise en place, à partir du 1er janvier 2015, d’un compte pénibilité. Il permettra à ses bénéficiaires de comptabiliser des points qui donneront droit à une formation ou à une diminution du nombre de trimestres de cotisations nécessaires pour atteindre une retraite à taux plein. Les professionnels de santé, qui sont plus d’un million dans notre pays ne feront pas l’économie d’un débat sur le sujet.

 

Rappelons que la législation française définit déjà ce concept complexe, ainsi l’Article L4121-3-1 du code du travail dispose que les avantages liés à la pénibilité seront reconnus « pour chaque travailleur exposé à un ou plusieurs facteurs de risques (…), liés à des contraintes physiques marquées, à un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail susceptibles de laisser des traces durables identifiables et irréversibles sur sa santé ».

Sont donc distinguées actuellement par la loi : les contraintes physiques, environnementales, d’horaires et psychiques.

Chacun de ces types de contraintes pénibles a été précisés dans 7 décrets d’application.

 

Professions de santé : toutes pénibles ?

 

A l’aune de ces quatre critères de pénibilité, quasiment toutes les professions de santé énumérées par le code de la santé publique pourraient bénéficier de l’ouverture d’un compte pénibilité. En effet presque toutes peuvent se prévaloir de rythmes de travail intenses et décalés.

Certains pourraient aussi arguer de la pénibilité psychique de leurs métiers, dont on pourrait dire qu’elle se manifeste par un taux de suicide supérieur à celui du reste de la population.

Pour les syndicats, la reconnaissance de la pénibilité de la pratique de la médecine est même impérative, comme par exemple pour la CSMF qui rappelle « les gardes de nuit itératives (...), le travail debout pour certaines spécialités médicales, dont celles de bloc opératoire, le stress, et malheureusement parfois, les conditions d’insécurité avec des menaces sur leur intégrité physique ».

 

Il est néanmoins douteux que la pratique libérale de la médecine ou encore de la pharmacie puissent être reconnue comme un métier pénible, la loi prévoyant que c’est à «l'employeur (de signaler NDLR), les conditions de pénibilité auxquelles le travailleur est exposé ». Les professions libérales, quelles qu’elles soient semblent donc exclues du champ d’application de la futur loi. Ce que déplore notamment Michel Chassang, président de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) depuis 2002 et de l'Union nationale des professions libérales (UNAPL) depuis 2013 « Il y a manifestement deux poids, deux mesures, notre mise à l'écart est d'autant moins compréhensible que nous avions obtenu en juillet l'assurance que nous serions écoutés sur cette réforme majeure ».

 

Mais, si en première analyse, l’ouverture d’un compte pénibilité pourrait presque être généralisé à l’ensemble des professionnels de santé, dans les faits ce sont les infirmiers qui seront probablement les premiers (et les seuls ?) concernés par un tel dispositif.

 

Infirmiers : premiers concernés

 

Si comme l’affirme Marisol Touraine « un salarié sur cinq répond au critère de pénibilité » les infirmiers font partie de ceux-là. Ils connaissent en effet l’ensemble des facteurs de risques de pénibilité.

Ainsi les infirmiers et les aides soignants peuvent se prévaloir de contraintes physiques (lorsqu’ils soulèvent des patients par exemple), d’horaires, psychiques (mise en exergue ces derniers temps par les polémiques au sujet de la violence dans les hôpitaux), et même environnementales parfois, que l’on pense par exemple aux infirmiers qui s’occupent d’administrer certaines chimiothérapies ou ceux qui sont affectés dans des services où ils sont exposés aux radiations ionisantes.

 

S’exprimant au nom du syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI), Thierry Amouroux, après avoir rappelé qu’ « une infirmière a en moyenne 7 ans d’espérance de vie en moins par rapport à la moyenne des femmes françaises » s’est réjouit « si le gouvernement va au-delà des discours, c’est enfin une bonne nouvelle pour les professionnels de santé ».

 

Sylvie Brunol de la Fédération Santé-Action sociale de la CGT met quand à elle l’accent sur le fait « qu’une aide-soignante sur trois et une infirmière sur cinq sont obligées de partir à 55 ans avec une retraite incomplète et un taux d’invalidité reconnu » avant de réclamer un départ à 55 ans pour les infirmières, dépassant ainsi (largement !) les propositions du gouvernement.

 

L'espoir aura été néanmoins de courte durée pour les infirmières de la fonction publique, car il semblerait qu’elles seront exclues du dispositif dévoilé par le Premier ministre.

L’âge de départ à la retraite pour les infirmières du secteur public est actuellement de 57 ans pour les infirmières qui ont fait le choix de rester en catégorie B (catégorie active) et de 60 ans pour celles qui sont passées en catégorie A (catégorie sédentaire), contre 62 ans dans le secteur privé.

 

Pour Nathalie Depoire, présidente de la Coordination nationale infirmière (CNI), l'exclusion éventuelle des infirmières du secteur public du dispositif est une « aberration ». « Le gouvernement invoque le système compensatoire de pénibilité qui existe déjà pour les catégories actives. Mais c'est un corps en voie d'extinction ! ». En effet, les nouvelles infirmières diplômées intègrent automatiquement la catégorie A. « Elles partiront à la retraite à 62 ans, sans reconnaissance de pénibilité », lâche-t-elle.

 

Les infirmiers pourraient être le thermomètre de cette reforme car si on ne reconnaît pas la pénibilité de leur travail, pour qui la reconnaitra-t-on ?

 

Source: jim.fr

 

 

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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 18:41

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 19:05

 

 

Salut à toi l'ami

 

 

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