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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 18:33

 

 

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La montagne accouche d'un chèque !

 

 

 

 

Tout-est-regle--.jpg

 

 

 

Retrouvez ici l'intervention de notre secrétaire lors du 12/13 de FR3 Basse-Normandie

 

Intervention diffusée lors du 12/13 mais oubliée lors du 19/20......., bien sur c'est un oubli.......

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12 septembre 2012 3 12 /09 /septembre /2012 17:58

 

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Les banques ne veulent plus prêter

 

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Courrier DG

 

 

 

P1010128

 

La presse était présente.....TF1, France 2, FR3, RTL,BFM TV, etc.......mais étrangement absente lors de la suppression des 475 emplois...moins médiatique !!!

 

 

P1010127

 

 

 

Le CHU de Caen suspend le paiement de ses cotisations et des fournisseurs

 

Le CHU de Caen a "suspendu" le versement de ses cotisations patronales et "décalé" le paiement de ses fournisseurs en raison de difficultés financières, a annoncé mardi 11 septembre la direction de l'établissement de santé le plus amianté de France. La mesure constitue une première pour un CHU, selon la CGT.

"Les salaires sont et seront payés. Mais, dans ce contexte particulièrement grave, j'ai été contraint de suspendre le versement des cotisations patronales et de décaler le paiement des fournisseurs", a annoncé le directeur de l'établissement, Angel Piquemal, dans un courrier à l'ensemble des agents et praticiens du CHU.

 

PAS DE RENOUVELLEMENT DE L'AUTORISATION DE DÉCOUVERT

 

La situation financière de l'établissement, qui avait affiché en 2010 le déficit le plus important de France métropolitaine, s'est redressée, avec un déficit de 9,2 millions d'euros fin 2011 (soit moins de 2 % du budget) contre 19,7 millions un an avant, souligne M. Piquemal. Mais l'établissement dépense plus que ses recettes et il n'a pu faire face à ses charges qu'"au prix d'une autorisation de découvert". Or, "malgré toutes nos démarches auprès des banques, [le] renouvellement [de cette autorisation] même partiel, est pour le moment très incertain", a ajouté le directeur.

"Si l'établissement s'est largement investi pour redresser sa situation, il ne peut assumer seul l'assainissement de sa structure financière. Des discussions sont actuellement en cours avec l'Etat et les établissements bancaires afin de trouver une issue à cette crise", poursuit M. Piquemal. "Ces mesures sont inédites en France pour un CHU ! a réagi la CGT dans un communiqué. L'Etat, le président et son gouvernement se trouvent face à un choix de société : veulent-ils encore des hôpitaux publics ?"

 

L'AMIANTE, SURCOÛT DE 30 %

 

La difficulté à trouver des financements n'est pas propre au CHU de Caen, mais l'amiante dont est truffé le bâtiment pèse particulièrement sur ses finances. Tous les travaux effectués sur le bâtiment actuel connaissent un surcoût de 30 % à cause de la présence de cette fibre. L'Etat a annoncé en 2010 la reconstruction du bâtiment construit en 1975 mais les travaux n'ont pas commencé.

Source : Le Monde.fr

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 17:19

 

 

 

RPA Charité

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 19:20

Touraine, la ministre de la santé (ici, à La Rochelle, le 25 août) confie dans un entretien accordé au journal "Le Monde" : "L'hôpital public repose sur l'excellence et la solidarité, c'est ce qui fait sa grandeur". | REUTERS/STEPHANE MAHE

 

Entretien. La ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, présente, vendredi 7 septembre, un "pacte de confiance pour l'hôpital". Elle annonce une modification du financement de l'hôpital et la fin de la convergence tarifaire public-privé.

 

L'hôpital public est en crise. Quel diagnostic portez-vous ?

 

L'hôpital est le symbole de tout ce à quoi les Français sont attachés dans notre système de santé. Dans un environnement marqué par un contexte économique et budgétaire difficile, nous devons maintenir ce facteur de cohésion sociale et démocratique. L'hôpital public repose sur l'excellence et la solidarité, c'est ce qui fait sa grandeur. Il repose aussi sur l'engagement pour le service public de tous ceux qui y travaillent. Ce modèle a souffert et c'est pour cela que je veux engager aujourd'hui un pacte de confiance avec l'hôpital, afin de préparer son renouveau.

 

Tarification à l'activité en 2004, loi Hôpital patients santé territoires (HPST) en 2009, réduction des déficits hospitaliers, l'ancienne majorité a profondément bouleversé le paysage hospitalier. Reviendrez-vous en arrière ?

 

Je ne veux pas revenir en arrière, renouer avec un "âge d'or" qui serait révolu, car nous devons tenir compte des défis d'aujourd'hui, notamment économiques, sociaux ou sanitaires. Par exemple, le vieillissement de la population et la part croissante de pathologies chroniques, alors que le système hospitalier a été conçu pour l'aigu. Ces défis, la droite y a répondu en exerçant une pression sur le monde hospitalier et en mettant en cause la logique qui structurait l'hôpital.

 

La loi HPST a cristallisé cette remise en question du service public hospitalier – le terme n'y figurait même pas – en développant l'idée que l'hôpital devait être géré comme une entreprise privée, qu'il fallait mettre l'accent sur la seule productivité. Elle a nié la spécificité de l'hôpital public, en rompant l'équilibre entre le rôle des soignants et celui de la direction. Nous devons y remédier.

 

Allez-vous abroger la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) ?

 

Nous n'allons pas abroger la loi HPST, qui a permis la création des agences régionales de santé (ARS), par exemple, mais procéder à certaines modifications assez fondamentales. La notion de service public hospitalier sera traduite concrètement dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2013 : les établissements publics assument toutes les missions de service public – l'écrasante majorité des pathologies graves et des patients en situation de précarité y sont pris en charge.

 

Dans la loi figurera aussi une redéfinition des mécanismes de tarification, favorisant le financement des missions de service public. Je mettrai également fin à la convergence tarifaire entre le public et le privé, qui poussait l'hôpital à une logique de rentabilité trop exacerbée.

 

Maintenez-vous l'objectif de zéro déficit budgétaire qu'avait fixé aux hôpitaux Nicolas Sarkozy ?

 

Faire du déficit n'est pas un objectif en soi et il faut s'assurer de l'utilité et de l'efficacité des dépenses de santé. Mais de quoi parle-t-on ? Nous devons partir des besoins et ne pas être guidés par la seule logique comptable. Je souhaite engager la dépense dans le sens d'une meilleure prise en charge des patients, avec des hospitalisations moins longues, un renforcement du rôle de la médecine de proximité et des soins à domicile.

 

Nous avons augmenté l'objectif national des dépenses d'assurance-maladie (Ondam) pour 2013, qui sera en hausse de 2,7 %, soit un effort accru de 4,6 milliards d'euros que le gouvernement a décidé par rapport à 2011.

 

Finalement, vous gardez la tarification à l'activité et les points principaux de la loi HPST... Votre politique ne s'inscrit-elle pas dans la continuité de la droite ?

 

Au contraire, nous nous différencions de la majorité précédente par des priorités et des principes très différents. Là où la droite voulait imposer la convergence tarifaire entre privé et public, nous mettons fin à ce principe et réintroduisons la notion de service public.

 

Là où la droite ne concevait la santé que comme une dépense, nous affirmons qu'elle est un investissement d'avenir. Là où la droite laissait s'aggraver les dépassements d'honoraires et augmenter les déserts médicaux, nous mettons en place une politique garantissant à chacun d'être soigné, quelles que soient ses ressources, et d'accéder à des soins d'urgence en moins de trente minutes, comme s'y est engagé François Hollande.

 

C'est dans cette logique que j'ai demandé à Edouard Couty, ancien directeur de l'hospitalisation et des soins, de mener pendant trois mois une concertation avec tous les acteurs du monde hospitalier. Service public hospitalier, organisation interne de l'hôpital, gouvernance, dialogue social, ressources humaines : tous ces sujets seront traités. Il me rendra son rapport à la fin de l'année. Puis je présenterai une loi d'accès aux soins, avec comme ligne directrice l'égalité de tous devant la santé et la coordination entre l'hôpital, la médecine de ville et le secteur médico-social.

 

Allez-vous poursuivre la fermeture des petits blocs opératoires ?

 

La priorité est de répondre aux besoins de proximité et de sécurité. Ce dernier objectif est un impératif auquel je ne dérogerai pas. Il s'agit de mieux répondre aux besoins des Français. Aujourd'hui, certaines hospitalisations ne sont pas nécessaires ou trop longues, et c'est pour cela que je veux revaloriser la médecine de proximité. Je vais généraliser, en lien avec les ARS, de nouvelles structures, comme des maisons pluridisciplinaires, qui favorisent la coordination entre professionnels et permettent d'améliorer les parcours de soins.

 

Vous avez affirmé que "l'hôpital ne connaîtra pas de réduction d'effectifs". Tous les départs à la retraite seront-ils remplacés ?

 

L'augmentation du budget de l'assurance-maladie en 2013 permettra aux hôpitaux de faire face à leurs besoins dans de bonnes conditions.

 

Comment allez-vous régler la question des dépassements d'honoraires ?

 

Il est nécessaire de faire cesser les abus et cette spirale inflationniste par des sanctions claires et fermes. L'objectif est que chacun puisse consulter un médecin à un tarif raisonnable. Chacun doit faire preuve de responsabilité. J'ai confiance dans la négociation menée actuellement entre l'assurance-maladie, les syndicats de médecins et les complémentaires de santé. Mais si elle échoue ou ne va pas assez loin, je proposerai un encadrement strict des dépassements d'honoraires par la loi.

 

Je ferai preuve de fermeté, car ce qui est en jeu, c'est que notre modèle solidaire reste accepté et réponde aux besoins de tous, des classes moyennes comme des catégories populaires. Nous n'accepterons pas des dérives qui conduiraient à un éclatement du système.

 

Paul Benkimoun et Cécile Prieur

 

 

 

 

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 12:08

une vidéo de la coordination antiprivation de la santé de madrid sur l'occupation de l'hôpital de Kilkis en grèce par les travailleurs

 

 


 

 http://www.casmadrid.org/

 

Source : SUD Santé

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 09:59

MARBURG — A Marburg, petite ville de l'ouest de l'Allemagne, médecins, infirmiers, et habitants militent pour annuler la privatisation de l'hôpital universitaire, le troisième du pays, un exemple révélateur du mal-être du système de santé.

 

"Des patients sont mal soignés parce que nous n'avons plus assez d'effectifs d'infirmiers (...). Les patients faibles ou âgés sans famille sont délaissés (...). Des collègues craquent en plein service parce qu'elles n'arrivent plus à tout faire. C'est l'horreur".

 

Des témoignages anonymes du personnel du Centre hospitalier universitaire de Marburg-Giessen (UKGM), comme celui-ci publié en juillet dans la presse locale, ne sont pas rares. Surtout depuis que la direction du seul établissement universitaire à avoir été privatisé à ce jour en Allemagne, confrontée à une hausse des coûts, a décidé cette année de supprimer 236 postes, sur un total de 9.700.

"On laisse les hôpitaux pourrir en Allemagne", s'indigne Bettina Böttcher, la directrice du comité d'entreprise du site de Marburg. "On ferme les petits hôpitaux, on industrialise les procédés et après on laisse à la concurrence le soin de trier les survivants".

 

Depuis plus de deux mois, des débats citoyens sur la politique de santé sont organisés chaque lundi soir dans le grand temple protestant de Marburg. Plusieurs centaines de personnes y assistent, une affluence que l'édifice gothique ne connaît habituellement que les jours de fête.

Manifestations et pétitions se succèdent et connaissent une résonance nationale dans un pays qui vit mal les transformations radicales de son système hospitalier depuis une quinzaine d'années.

 

L'Allemagne a vécu la plus grande vague de privatisation d'hôpitaux en Europe. Entre 1995 et 2010 la proportion des hôpitaux privés a doublé pour atteindre 33%, alors que dans le même temps le nombre total des hôpitaux a diminué de 11%, selon l'Office fédéral des statistiques Destatis.

Les régions et les communes ont sabré leurs financements et surtout, le passage depuis 2004 à un système de tarification à l'activité a entraîné une course à la rentabilité, conduisant nombre d'hôpitaux publics à fermer ou à être privatisés.

 

La voie était libre pour l'ascension de groupes de cliniques privées comme Fresenius Helios, Asklepios -qui contrôle les hôpitaux de la ville de Hambourg depuis 2005- ou Rhön Klinikum, le propriétaire de l'UKGM depuis 2006.

 

"Vaches à lait"

 

"Les hôpitaux allemands aujourd'hui sont tous soumis à une gestion économique. Mais alors pourquoi les cliniques privées réalisent des bénéfices et les autres fonctionnent à perte?" s'interroge Bernd Hontschik, un chirurgien de Francfort (ouest), chroniqueur santé dans le quotidien Frankfurter Rundschau.

Les opérateurs privés "évaluent davantage le ratio coûts/revenus de chaque patient à son arrivée. Si la tarification promet un bénéfice, alors on fait des opérations, parfois superflues. Si le patient coûte trop cher, on l'envoie ailleurs", dénonce-t-il.

 

Ulrike Kretschmann, une médecin généraliste de Marburg, qui a fondé en 2009 l'association Notruf 113 ("appel d'urgence") pour dénoncer les abus de l'UKGM, fait le même constat.

 

"Rhön Klinikum veut du travail à la chaîne. Mais cela ne fonctionne pas dans un hôpital universitaire, parce que les cas sont compliqués (...), il ne s'agit pas de +vaches à lait+" s'exclame-t-elle.

 

Depuis 2005, le nombre de patients de l'UKGM a toutefois augmenté de 12,4%, "preuve que tout ne va pas si mal" selon Gunther Weiss, l'un des responsables du CHU.

Et "Rhön Klinikum a investi au total près de 400 millions d'euros pour agrandir et moderniser l'UKGM" une somme colossale que l'Etat régional de Hesse, l'ancien propriétaire, n'était pas prêt à débourser, rappelle-t-il.

 

Mais l'hôpital doit à présent honorer lui-même les coûts associés à ces investissements, une difficulté supplémentaire qui rend les suppressions d'emplois nécessaires, tout comme une renégociation du contrat avec le Land pour obtenir un aide financière, ajoute-il.

 

Paradoxalement, les "anti-privatisation" de Marburg-Giessen n'espèrent désormais qu'une chose: le rachat de Rhön Klinikum par un autre groupe privé encore plus grand, Fresenius. Le contrat avec le Land stipule en effet qu'en cas de changement de propriétaire, la privatisation de l'hôpital doit être réexaminée.

 

Selon la presse, Fresenius, décidé à régner en maître sur les cliniques privées en Allemagne, pourrait prochainement lancer une nouvelle offre sur Rhön Klinikum, après une première tentative ratée fin juin.

 

Mais pour l'instant rien n'indique que le Land de Hesse soit prêt à racheter l'hôpital, qui soigne près d'un demi-million de patients par an.

 

Source : AFP

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 05:28

Paris, le vendredi 7 septembre 2012 – L’Europe occidentale voit depuis plusieurs semaines se multiplier les manifestations de médecins et de professionnels de santé. Dans les pays les plus durement touchés par la crise, les praticiens sont en effet souvent devenus les fers de lance de la contestation en dénonçant les conséquences fortement dommageables des politiques d’austérité et des coupes drastiques dans les dépenses de santé. C’est ainsi que l’on a vu tout l’été et encore très récemment défiler sur le pavé madrilène des médecins espagnols refusant les nouvelles prescriptions du gouvernement qui entre autres a mis fin à la gratuité des soins pour les sans papiers.

 

Crise humanitaire en Grèce

 

Les praticiens grecs avaient précédé depuis longtemps leurs confrères ibériques dans cette entreprise de contestation. Mais à Athènes, il ne s’agit pas de défendre uniquement les étrangers, mais l’ensemble de la population. Il faut dire que le pays voit se succéder les coupes sombres dans le budget de la santé (il a diminué de 25 % depuis 2009), tandis que la couverture universelle et gratuite a été totalement supprimée. Autant de bouleversements qui laissent aujourd’hui la médecine et la population grecque « au bord d’une crise humanitaire » affirme aujourd’hui un collectif formé de médecins et de patients. Si leurs inquiétudes sont aujourd’hui renforcées c’est en raison du projet du gouvernement de réaliser 1,4 milliard d’euros d’économies supplémentaires dans les hôpitaux et les centres de santé, alors que depuis plusieurs semaines, les pénuries de médicament, liées à de trop nombreuses factures de laboratoires impayées, se multiplient.

 

Opération ordonnances propres à Rome

 

A des milliers de kilomètres, d’Athènes, une autre ville fondatrice de notre civilisation bruisse depuis quelques heures de la colère des médecins, des infirmiers et des pharmaciens. A Rome, les blouses blanches sont dans la rue, récusant une grande partie des mesures adoptées par le gouvernement Monti cette semaine. Beaucoup touchent au cœur l’exercice quotidien des praticiens qui par exemple ne pourront plus à partir de l’année prochaine travailler conjointement dans un cabinet de ville et dans une clinique. Par ce dispositif, le gouvernement souhaite mettre fin à de nombreuses fraudes. Dans le même esprit, il sera prochainement interdit de régler ses consultations en espèce ou de rédiger ses ordonnances à la main. Enfin, comme partout, les restrictions budgétaires promettent d’être très élevées : dix milliards d’euros devront être économisés d’ici 2014.

 

Privatisations tous azimuts en Allemagne

 

Enfin, il n’est pas que les pays fortement frappés par la crise économique qui voient leurs professionnels de santé monter au créneau. L’Allemagne est également confrontée au blues de ses blouses blanches. En ligne de mire : les conséquences de la privatisation à marche forcée de l’offre de soins hospitaliers depuis quelques années. Nombre de praticiens germaniques affirment en effet que cette tendance accroît une pression difficilement supportable sur la gestion des soins, potentiellement dommageable pour la qualité de la prise en charge des malades.

 

Source : jim.fr

 

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 18:53

La crise aura eu raison du pouvoir d’achat. Selon l’Insee, après cinq ans de hausse, le niveau de vie baisse ou stagne pour pratiquement toutes les catégories de population, sauf pour les plus aisées : c’est ce que l’institut constate dans une étude, « Les niveaux de vie en 2010 », publiée ce vendredi.

 

Seules les 5% des personnes les plus aisées en France ne voient pas leur niveau de vie diminuer. Pour la quasi-totalité de la population, donc, c’est l’érosion.

 

Depuis 2004, la tendance allait pourtant crescendo. Jusqu’à 2009, l’année qui a suivi le début de la crise financière. Cette année-là, la moitié la moins aisée de la population a vu son niveau de vie décroître.

 

Nouveauté en 2010 : même dans la moitié la plus fortunée de la population, le niveau de vie diminue.

 

L’évolution du niveau de vie (D1 = les 10% les plus modestes, D2 : les 10% suivants, C95= les 5% les plus riches) (Insee)

Les inégalités progressent

 

Cette tendance générale ne doit toutefois pas masquer une distinction : la baisse est plus forte dans le bas de la distribution que dans le haut, où il faudrait plutôt parler de stagnation.

 

En cause :

 

la proportion de personnes ayant un emploi recule de 23% à 21% ;

la revalorisation du smic horaire brut a été limitée en 2010 du fait de la faible inflation en 2009 ;

en 2010, le salaire moyen des cadres augmente, en particulier dans le secteur financier, tandis qu’il diminue pour les ouvriers.

 

Ceci ne fait que confirmer une évolution plus globale. Entre 1996 et 2010, le niveau de vie moyen des 10% de personnes les plus aisées a augmenté d’environ 2,1% par an en moyenne, contre 1,4% pour le niveau de vie moyen de l’ensemble de la population.

 Taux de pauvreté : nouveau record

 

Conséquence de cette baisse généralisée du niveau de vie : le taux de pauvreté augmente pour passer à 14%. Il atteint son plus haut niveau depuis 1997.

 

Toutefois – faut-il s’en réjouir ? –, comme le niveau baisse pour tout le monde chez les moins aisés, les inégalités au sein des plus modestes restent les mêmes.

 

Si on entre dans le détail, les plus fortes contributions à la hausse de la pauvreté sont celles des inactifs :

 

les retraités ;

les adultes inactifs autres que les étudiants et retraités ;

et, surtout, les inactifs de moins de 18 ans, c’est-à-dire les enfants.

 

La pauvreté des enfants bondit

 

Ceux-ci contribuent pour près des deux tiers à l’augmentation du nombre de personnes pauvres. Leur taux de pauvreté atteint 19,6%, en hausse de 1,9 point en une année.

 

Pour les auteurs de l’étude :

 

« La non-reconduction de mesures d’aides ponctuelles, mises en œuvre en 2009 afin de limiter les effets de la crise sur les ménages modestes, et le gel du barème des prestations familiales en 2010, expliquent pour partie que cette population soit plus affectée. »

 

Si l’augmentation de la pauvreté des enfants a pu être contenue en 2009, reste à savoir quelles sont les causes profondes de celle-ci.

 

De manière générale, la baisse des niveaux de vie va-t-elle durer plus longtemps que la précédente, celle qui avait été constatée entre 2002 à 2004 ?

 

Retrouvez l'article de RUE 89 ici

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 19:32

Alors que les résultats du DE en 2012 ont été particulièrement hétérogènes, certains IFSI imposent aux étudiants infirmiers qui ont échoué au diplôme d'Etat de régler les droits universitaires 2012-2013 pour pouvoir se présenter aux sessions de rattrapage d'octobre prochain.

 

Plusieurs mois d'attente et 181 euros de frais d'inscription universitaires à régler pour se présenter à une session de rattrapage.

C'est en substance ce que devront subir les étudiants infirmiers de troisième année de certains IFSI ayant échoué au diplôme d'Etat infirmier.

 

Une situation dénoncée par la fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI), pour qui cette situation est "inadmissible".

 

Devant le flou réglementaire face aux épreuves de rattrapage des étudiants infirmiers, la direction générale de l'offre de soins (DGOS) avait publié en catastrophe une circulaire avant les vacances scolaires, précisant les modalités d'évaluation des derniers semestres ainsi que le fonctionnement du jury régional d'attribution du diplôme.

 

Selon Chloé Pons, Vice Présidente de la FNESI en charge de l’Enseignement Supérieur, certains IFSI n'appliquent pas ce texte, créant ainsi une forte inégalité entre étudiants.

 

Pour Joëlle Kozlowski, présidente du comité d'entente des formations infirmières et cadres (CEFIEC), il n'est pas question d'opposer étudiants infirmiers et instituts de formation. Pour cette directrice d'IFSI, il s'agit avant tout "d'initiatives isolées" de certains institut de formation, initiatives à replacer dans un contexte local de "partenariat entre IFSI et université".

 

Rédaction ActuSoins

 

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 05:09

Un grand mouvement se prépare à différents échelons au sein du monde de la santé, quatre mois après l’arrivée de la gauche au pouvoir.

 

• Les grandes directions ministérielles

 

François-Xavier Selleret, le directeur général de l’offre de soins (DGOS), devrait être remplacé par Jean Debeaupuis fin septembre ou début octobre. L’ancien « dircab » de Xavier Bertrand, 39 ans, n’aura fait qu’un passage éclair à la DGOS ; il peinerait à se trouver une porte de sortie. La gauche n’entend pas lui faire de cadeau, jugeant sa nomination à la DGOS, trois mois avant l’élection présidentielle, très politique. Celui qui devrait lui succéder dirige le CHU de Grenoble. JeanDebeaupuis est énarque, polytechnicien et IGAS. Il est surtout politiquement « dans la ligne », après être passé par les cabinets de Pierre Bérégovoy et de Martine Aubry.

 

Deux autres personnalités nommées durant le quinquennat Sarkozyseraient menacées : Christian Anastasy, directeur de l’ANAP (Agence nationale d’appui à la performance hospitalière), et Frédéric VanRoekeghem, directeur de la CNAM. Reconduit dans ses fonctions en 2009 pour une durée de cinq ans, « Rocky » pourrait voir son mandat prochainement écourté. A contrario, le directeur général de la santé,Jean-Yves Grall, et Thomas Fatome, le directeur de la Sécurité sociale, semblent pour le moment à l’écart du grand mercato.

 

• Les Agences régionales de santé

 

Deux ARS ont déjà changé de pilote cet été (Aquitaine et Limousin). Le jeu de chaises musicales devrait s’intensifier dans les prochaines semaines. Chantal de Singly, actuelle DG de l’ARS de la Réunion, devrait être nommée en Midi-Pyrénées. Sans être donné partant, le DG de l’ARS Rhône-Alpes, Christophe Jacquinet, serait en posture inconfortable, étant trop marqué à droite dans une région profondément de gauche.

 

• Les CHU

 

Aux Hospices civils de Lyon (HCL), le directeur général Daniel Moinard, atteint par la limite d’âge, prendra sa retraite fin octobre. Son jeune adjoint, Julien Samson, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, serait sur le point de rejoindre l’industrie. D’autres départs sont attendus cet automne à la tête des CHU de Marseille (AP-HM) et de Bordeaux. Du mouvement pourrait également intervenir à la direction de deux CHU en grande difficulté, Dijon et Montpellier. À Strasbourg aussi, la direction pourrait changer. Le gouvernement pourrait profiter de ces départs en série pour nommer des femmes à la tête des hôpitaux universitaires.

 

Source : Le quotidien du médecin

 

 

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