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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 19:08

Hier soir le candidat à l'élection présidentielle Nicolas Sarkozy a proposé d’implanter des maisons médicales libérales dans les hôpitaux publics à coté de tous les services d’urgences afin de répondre aux urgences quotidiennes.

Depuis 10 ANS, les rares maisons médicales de gardes qui ont été créées n'ont jamais donné les résultats escomptés : couteuses, sans effet sur la fréquentation des urgences. Mais les maisons médicales sont une alternative à l’exercice de la médecine de ville. Les médecins libéraux ont déjà leur travail à assurer et sont déjà surchargés.

Nous ne sommes pas contre le secteur libéral et ses nouvelles formes d’organisation du travail, nous avons participé à leur implantation notamment dans les centres 15 du SAMU.

Croire que la réponse aux problèmes multifactoriels des urgences est l’implantation de maisons médicales libérales est faux.

De plus, pour le candidat Sarkozy le seul problème serait l’aval des personnes âgées. Ce n'est hélas qu'une partie du problème pour coucher les malades  dans un lit hospitalier et il ne faut pas catégoriser les malades en fonction de leur âge mais de leurs pathologies même si l’âge est important.

De plus, les tarifs prohibitifs pratiqués par certaines structures de retraites privées de prise en charge des personnes âgées, servent à verser des dividendes considérables aux multinationales qui les gèrent et c’est l’argent de la sécurité sociale qui sort du pays.

La mandature du Président Sarkozy aura contribuée à une fragilisation sans précédent du service public hospitalier au profit des structures privées, plongeant l’hôpital dans un marasme profond : moral, manque de personnel, souffrance au travail, burn-out, non paiement des heures supplémentaires, 100 000 lits fermés en 10 ans, création de l’hôpital entreprise et manque de moyens considérable.

 

Nous rappelons que nous avons encore un collègue urgentiste à Vire qui s’est suicidé il y a 15 jours.

Depuis le début de son quinquennat, le Président de la République française a toujours refusé de nous entendre, il continue aujourd’hui, conseillé par des professionnels déconnectés de la réalité, plus proches de l’industrie pharmaceutique ou de la commission européenne néolibérale comme le Pr Juvin, plutôt que d’entendre des patients en souffrance.

Non la création de ces maisons médicales ne changera rien car elle ne répond pas aux problèmes de nos concitoyens et des professionnels de terrain.

Nous restons à l’entière dispositions de tous les candidats à l’élection présidentielle pour leur exposer le problème des urgences et débattre avec eux s’ils se décident à s’intéresser enfin à l’hôpital public et à la santé.

 

Paris, le 19 mars 2012

 

Pour le Conseil d’Administration de l’AMUF

 

Patrick PELLOUX

 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 19:01

Depuis le 5 mars, les urgentistes de l'hôpital parisien Georges Pompidou sont en grève illimitée. Ils dénoncent un manque de lits. Gérald Kierzek, médecin urgentiste et anesthésiste, rappelle que cet engorgement des urgences n’est que le symptôme d'un dysfonctionnement global du système de soins.

 

> Par Gérald Kierzek Médecin urgentiste

Pas un jour sans que les urgences ne fassent l’actualité : des Français inquiets pour leurs hôpitaux, notamment pour leurs  urgences (sondage FHF), un président-candidat pour qui trop de personnes vont aux urgences et les personnes âgées restent trop à l’hôpital, François Hollande qui veut que tout Français soit à moins de 30 minutes d’un centre de soins d’urgence, grève illimitée des personnels des urgences du prestigieux hôpital européen Georges Pompidou...

 

Loin d’être un phénomène isolé, l’engorgement des urgences est récurrent ; la population recourt de plus en plus fréquemment aux services d’urgence hospitaliers, si bien que le nombre de passages dans ces services a doublé entre 1990 et 2004 et continue de progresser. Les services d’urgences sont devenus à la fois un observatoire de l’ensemble de notre système de santé et le symptôme de ses dysfonctionnements.

 

 

L’occasion de faire le point sur leur fonctionnement, les difficultés rencontrées, réelles ou médiatiques, et les pistes d’amélioration pour espérer sortir des clichés.

 

En cas d’urgence...

 

Les urgences des hôpitaux ne sont qu’un maillon de toute une chaîne, qui comprend :

 

En amont de l’hôpital

 

- Les médecins généralistes volontaires assurant la permanence des soins, dont l’organisation dépend des agences régionales de santé (ARS) ;

- La régulation médicale et le SAMU-Centre 15 ;

- les acteurs de l’aide médicale urgente : service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR), ambulanciers privés, sapeurs-pompiers, associations de secours, etc.

 

À l’hôpital

 

Les urgences hospitalières ont pour mission d’accueillir 24 heures sur 24 les patients s’y présentant. Chaque année, 16,7 millions de passages sont enregistrés aux urgences dans 637 structures en France, pour l’essentiel dans le secteur public (l’hôpital public assure les trois quarts des urgences), mais aussi dans des cliniques ou hôpitaux privés pour un quart des passages.

 

En aval des urgences

 

La prise en charge post-urgences est capitale. Même si 80% des patients rentrent à domicile, 20% nécessitent une hospitalisation. En cas de crise sanitaire, type grippe ou canicule, l’état de santé des patients nécessite des hospitalisations en grand nombre susceptibles de bloquer le système si l’aval n’est pas en mesure d’être assuré.

 

Au total, l’engagement gouvernemental pour les urgences a été considérable depuis des années (489 millions d'euros entre 2004 et 2008, venant s’ajouter aux créations d’emplois ayant eu lieu entre 1997 et 2001, deux décrets "structurants" en 2006 pour leur activité et une circulaire de 2007 qui complète le dispositif en vue d’une réglementation de l’exercice de la médecine d’urgence et de son intégration dans des réseaux de soins...).

 

Aujourd’hui, malgré la création d’une spécialité de médecine d’urgence et des moyens importants dévolus, force est de constater que ces services, leurs personnels et surtout les patients restent toujours en difficulté. Essentiellement parce que le problème ne vient pas des urgences !

 

Les urgences: un goulot d’étranglement du système de santé

 

Les urgences ont mauvaise réputation : on y attend, longtemps parfois et en cas de crise sanitaire et d’afflux de patients, elles forment un goulot d’étranglement que le système de santé ne peut résorber.

 

Initialement créées pour accueillir les urgences vitales, elles répondent aujourd’hui dans 95% des cas à une demande de soins non programmés et à des urgences sociales, psychiatriques, dentaires, gériatriques... Les urgences se sont donc adaptées à ces demandes de soins. Le circuit du patient y est bien codifié : accueil administratif, informatisation des dossiers médicaux dans plus de 80% des services, tri et organisation de l’ordre d’accès aux soins en fonction de la gravité par une infirmière d’accueil et d’orientation, présence de médecins seniors urgentistes... La création de postes médicaux et paramédicaux a permis de répondre aux urgences les plus graves et les moins graves.

 

Toute augmentation du flux d’entrée de patients (épidémie de grippe, accès aux soins difficiles en médecine de ville, crise sanitaire....) ou tout blocage à l’intérieur des urgences ou en aval (absence de lits) est susceptible de paralyser le système, véritable goulot d’étranglement.

 

Des solutions pour les urgences

 

Améliorer la fluidité des urgences et diminuer les temps de passage nécessitent de repenser globalement le système par une meilleure coordination avec la médecine ambulatoire, une adaptation des services d’urgence et une réorganisation hospitalière.

 

Coordination avec la médecine ambulatoire

 

La demande des patients est relativement simple : ils veulent pouvoir obtenir une réponse médicale devant une urgence, réelle ou ressentie, et il est plus que souhaitable de limiter l’autodiagnostic et donc l’auto-orientation du patient dans le dispositif de soin. 

 

- Un numéro d’urgence médicale unique serait la solution la plus confortable pour les patients. Regroupés sur une même plateforme, SAMU, pompiers, médecins libéraux participant aux gardes pourraient orienter le patient: dans une maison médicale de garde (MMG), aux urgences de l’hôpital, envoyer un médecin à domicile ou un moyens de transport (pompiers, ambulance, SMUR…) ou  même rassurer et donner un simple conseil médical. 

 

- La création de maisons médicales de garde ouverte après les horaires des médecins libéraux est souvent présentée comme la solution idéale ; encore faut-il des médecins pour assurer les permanences et un minimum de plateau technique. Des maisons de santé sans rendez-vous, type walk-in clinics en Amérique du Nord, ouvertes la journée et après la fermeture des cabinets, sont également une solution séduisante. Attention cependant à l’idée de placer ces structures "en face" des services d’urgence pour tenter de diminuer les consultations aux urgences : elles videraient surtout les hôpitaux de leurs médecins attirés par un paiement à l’acte plus avantageux.

 

- Certains territoires désertés médicalement (départ à la retraite de médecins non remplacés) pourraient quant à eux recourir utilement à des infirmières cliniciennes spécialement formées et exerçant dans le cadre de délégations de tâches et de protocoles de soins. Il est illusoire de vouloir remplacer tout médecin de campagne ; le recrutement de médecins étrangers  n’est pas non plus une solution viable et est très contre-productif en termes médico-économiques.

 

Adaptation des services d’urgence

 

Vouloir limiter totalement l’accès aux urgences et le réserver aux patients les plus graves est irréaliste.

 

Dès lors, les services d’urgences doivent s’adapter pour absorber les flux de patients venant pour de simples consultations. Des organisations type circuit-courts ou (fast-track) pour les patients les plus légers vus en priorité permettent de gagner du temps à l’ensemble de la file de patients. Des coordinateurs médicaux et paramédicaux au sein de ces services permettent de gérer la logistique des flux et des lits. Enfin, des travaux sur la pertinence de prescription des examens complémentaires (radiologiques, biologiques...) permettent de limiter les surprescriptions génératrices de surcoûts et de temps d’attente allongés.

 

Réorganisation hospitalière

 

Les urgences sont dépendantes des capacités d’hospitalisation d’aval pour accueillir les patients. Or l’hôpital n’est plus adapté, victime d’un double mouvement inverse : d’un côté, il s’est ultraspécialisé, découpé en services de pointe et d’organes fonctionnant sur des soins programmés ; de l’autre, les patients notamment des urgences sont de plus en plus âgés et polypathologiques, requérant des soins non programmés, ne correspondant plus aux critères voire aux compétences des services d’hospitalisation.

 

La création ou la reconversion de lits d’hospitalisation en lits de médecine générale ou d’aval d’urgence doit donc être une priorité. Cette nouvelle spécialité gérée par des internistes et/ou des généralistes (les Américains ont inventé une spécialité proche, baptisée hospitalists) permettrait d’hospitaliser les patients des urgences avec une durée d’hospitalisation la plus courte possible.

 

Les explorations non urgentes sont ensuite réalisées en ambulatoire en coordination avec les médecins traitants. Sur un plan universitaire, ces structures seraient d’excellents terrains de stages pour les futurs médecins généralistes, qui, une fois installés, formeraient un réseau naturel entre la ville et l’hôpital.

 

Il est urgent de sortir des clichés du type "les patients n’ont rien à faire aux urgences". Ils y viennent faute d’alternative. La réponse de l’État doit être de réorganiser le premier recours en soins non programmés et d’urgence. L’opposition médecine de ville-médecine hospitalière trop souvent entendue est stérile ; seule la complémentarité des professionnels de santé (médecins, pharmaciens, paramédicaux...), mieux coordonnés et mieux formés (délégations de tâches), permettra de répondre aux besoins sanitaires des Français.

 

Source : Le Nouvel Observateur

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 18:45

 

Pour lire l'article de Rue89, cliquez ci dessous

 

 

 

IDE intérimaire

Source : Rue89

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Published by sud-chu-caen
17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 18:13

 

  Pour lire le tract cliquez sur l'image ci dessous

 

 

 

Sud santé Mayotte

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
17 mars 2012 6 17 /03 /mars /2012 18:01

« Qui ne peut pas payer 4 euros par mois ? ». C’est par cette question que Roselyne Bachelot, alors Ministre de la santé en 2007, entendait justifier la mise en place des franchises médicales et qui devaient être perçu « comme un élément indispensable de responsabilisation des patients ». Pour précision, chaque année le reste à charge coûte 600 euros par personne au patient pour se soigner…

Cinq ans plus tard, les 4 euros/mois de la Ministre ont fait des petits et le réveil est douloureux pour certains malades en Affection Longue Durée (ALD). En effet, en moins d’un an, quatre personnes nous ont contactés à l’association, affolées, au sujet d’un courrier de rappel de leur Caisse Primaire d’Assurance Maladie pour des sommes à rembourser au sujet des franchises médicales et du forfait « Douste- Blazy » (autre ancien ministre de la santé de l’UMP). Les sommes réclamées étaient comprises entre 200 et 400 euros.

Petiteexplicationdetexte : les franchises médicales correspondent à une taxe imposée aux malades,  prélevée par la sécurité sociale, d’un montant de 0,50 euro par boite de médicament et acte paramédicaux et de 2 euros par déplacement sanitaire, le tout plafonné à hauteur de 50 euros par an et par personne. Le forfait « Douste- Blazy » correspond à une somme de 1 euros par visite médicale, plafonné aussi à 50 euros par an et par personne. Sur l’année, les malades « les moins responsables » (dixit Mme Bachelot) devront s’acquitter d’une somme de 100 euros. La sécurité sociale récupère ces montants sur les remboursements qu’elle effectue sur les assurés lors de soins ultérieurs. Le hic, pour les personnes en Affection Longue Durée et bénéficiant d’un 100% pour leur pathologie, c’est que la somme ne peut pas être récupérer pour cause de non avance de frais par ces malades…mais les montants à rembourser par ces assurés continuent de s’ajouter sur leurs « comptes » à la sécurité sociale. Et Mme Bachelot, la ministre qui voulait responsabiliser les malades, n’a pensé qu’à les taxer sans réfléchir aux outils pour récupérer son « impôt sur la maladie ». La CNAMTS se réveille aujourd’hui pour récupérer un montant de 314 millions d’euros, montant qui concerne les malades en ALD, qui vivent pour la majorité d’entre eux, en dessous du seuil de pauvreté. C’est ce qu’a révèle le Canard enchaîné en précisant que Xavier Bertrand, le ministre en charge de la santé retarde la mise en œuvre des moyens pour récupérer cette créance. Il est vrai qu’en pleine période électorale le gouvernement de la « France forte » n’assume pas les conséquences de sa politique antisociale qui au départ devait « responsabiliser » les malades. L'impopularité de cette mesure, hier comme aujourd'hui, pourrai ajouter une ombre à la campagne du « modeste » candidat/président Sarkozy !

Cette situation nous permet de dire, une fois de plus, que les franchises médicales et autres forfaits sont des impôts sur la maladie et qu’ils sont une remise en cause de la philosophie de solidarité de la sécurité sociale, voulut par Pierre Laroque, où « chacun-e cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins ».

En cette période électorale où les propositions des candidat-e-s à la présidence de la République fleurissent de bonnes intentions, il est une mesure qui doit impérativement être présente dans leur programme électoral et que nous exigeons à Act Up Sud-ouest :

-           la suppression des franchises médicales et des forfaits qui sont responsables de renoncement aux soins pour plus de 25% de la population.

-          L’annulation des remboursements que la CNAMTS va demander aux malades en ALD

Et nous exigeons le retrait de la vie politique de Roselyne Bachelot, Xavier Bertrand et Philippe Douste-Blazy, les ministres responsables de cette situation. 

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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 20:43
Manifestation pour l’emploi
le samedi 24 mars, à Paris.
13h30 Place de la Bourse

 

Inscription : départ en bus depuis le parking du stade nautique à Caen à 9h. Retour à 21h. S’inscrire au CHS 02-31-30-50-50 poste 53-63 (5€)



Plus de 5 millions de chômeurs et chômeuses, plus de 8 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, …

* et les « plans sociaux » se succèdent, …
* et les suppressions d’emplois publics s’accumulent, …
* et le chômage partiel, le temps partiel imposé, les emplois précaires sont présentés comme les seules solutions, …
* et les discours politiques continuent, laissant patrons et banquiers poursuivre la destruction des emplois et de nos vies.

Ca suffit ! C’est ce que disent des millions de travailleurs/ses, de chômeurs/ses, de retraité-es, de jeunes en formation. Ce cri de révolte doit se transformer en espoir de faire fondamentalement changer les choses. Prenons nos affaires en mains !

L’Union syndicale Solidaires appelle à une manifestation nationale à Paris le samedi 24 mars, pour le droit à l’emploi pour tous et toutes !

Dans l’automobile comme à PSA
Dans le commerce, comme chez Virgin
Dans la chimie, comme chez Total
Dans le secteur public comme à La Poste

* Partout, ils créent du chômage supplémentaire
* Partout, ils détériorent les conditions de travail des salarié-es qui ont encore un emploi

Avec des représentant-es d’entreprises en lutte, avec les associations de chômeurs/ses,

Rendez-vous le samedi 24 mars pour une nouvelle étape dans la coordination nationale des luttes !

 


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15 mars 2012 4 15 /03 /mars /2012 17:19

Au moment de sa comparution devant le Tribunal de grande instance de Paris, le 20 mars prochain, le syndicat Résilience appelle les infirmières à se mobiliser contre l’ordre infirmier.

 Comme il l’annonçait depuis plusieurs semaines, le syndicat Résilience appelle toute la profession infirmière à se mobiliser le 20 mars prochain contre l’ordre infirmier. Et ce n’est pas pour fêter l’arrivée du printemps… Cette date marque, en effet, sa comparution devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance de Paris pour injures publiques et diffamation à l’encontre de l’instance ordinale et de ses représentants. « Il y a un certain nombre de faits qui ont été relevés par huissier et qui vont argumenter la plainte que nous avons déposé contre Résilience et son secrétaire général Hugues Dechilly », nous confiait le 11 janvier dernier Didier Borniche, président du conseil national de l’ordre des infirmiers. L’ONI réclame quelque 30 000 euros de dommages et intérêts au petit syndicat qui, malgré ses quelque 500 adhérents, demeure le fer de lance contre-ordiste.
 
Un coup de mars…
Une action judiciaire qui ne fait « même pas peur ! » à Résilience. De son côté, le syndicat a engagé, dès janvier, des procédures en référé devant plusieurs tribunaux administratifs pour faire reconnaître, en l’absence d’élection, l’illégitimité des conseils départementaux de l'ordre infirmier. Une première manche se tiendra d’ailleurs au tribunal d’instance de Châlons-en-Champagne (Marne) le 23 mars.
L’appel national du 20 mars de Résilience a reçu le soutien appuyé du syndicat Sud santé sociaux, qui a lui-même lancé un préavis national de grève et se chargera de l’organisation du rassemblement parisien, qui se déroulera de 12h à 15h place du Châtelet devant le Palais de justice. Dans un communiqué, Sud santé sociaux invite les infirmières à venir manifester en tenue, et munies « de quoi faire du bruit » pour cette journée « nationale du refus » : « refus de la répression ordinale soutenue par les pouvoirs publics et visant à museler toute contestation et proposition », indique-t-il. C’est l’avocat lyonnais Gilles Devers, ancien infirmier, qui défend les intérêts de Résilience. Et il entend bien faire plier l’ONI. « On va expliquer [à l’ordre], d’une part, quel est le rôle d’un syndicat, et, d’autre part, lui rappeler ce qu’est la liberté d’expression », nous déclarait-il il y a quelques semaines. Des candidats à l’élection présidentielle, tels Jean-Luc Mélanchon (Front de gauche) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), ou leurs représentants, pourraient également être présents devant le TGI de Paris. Pour Hugue Dechilly, le 20 mars sera une occasion supplémentaire « d’informer et de mobiliser la profession pour l’abrogation de l’ordre qui demeure notre objectif. » Alize, syndicat des kinésithérapeutes mobilisé contre l’ordre des kinés, et le Codi (Le contre ordre des infirmiers), seront également de la partie pour battre le pavé, tandis que l’ordre organise de son côté un conseil national rue Saint-Anne.

Source : Espaceinfirmier.com

 

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 20:34

Des témoignages font part de pénuries de draps propres dans des hôpitaux parisiens, forçant même le personnel soignant à demander à un patient de venir avec son propre duvet.

«On a l'impression d'être dans le Tiers Monde», a témoigné sur France Inter Claire, la mère d'une patiente adolescente hospitalisée en urgence à la Pitié-Salpêtrière à Paris après avoir découvert qu'il n'y avait plus de draps propres dans le service. «L'aide soignante m'a dit, Madame, il faudra amener un duvet ou une couverture, il n'y en a plus. C'était pour le personnel une situation qui avait l'air habituelle,» a poursuivi la mère.

Un témoignage corroboré à l'antenne par celui d'un médecin, resté anonyme: «Certaines nuits ou certains jours on a été dans l'impossibilité de trouver dans notre unité des draps et il a fallu se livrer à la débrouille pour en trouver.»

Sans parler de l'image du système hospitalier en général, du simple point de vue de l'hygiène, le fait de demander à des patients de venir avec leurs propres draps comporte des risques, à la fois pour les patients, mais aussi pour le personnel soignant. «Ca peut à la limite aller si la personne lave ses draps dans les règles, en les faisant bouillir, mais c'est vraiment quelque chose qui est trop aléatoire,» précise au Figaro Michèle Aggoune, cadré hygiéniste au centre de coordination de lutte contre les infections nosocomiales de Paris-Nord. «On considère de toute façons que les draps sales sont porteurs de germes, car il peut y avoir des transferts de surface à surface, notamment entre les draps et les blouses du personnel.»

«Cette histoire donne une image catastrophique de l'hôpital, mais il ne faut pas penser que c'est de l'indigence, ce sont plutôt des problèmes liés à la mise en place d'une organisation qui se veut plus efficace,» décrypte pour le Figaro un spécialiste du milieu hospitalier parisien. «Depuis un peu plus d'un an, la distribution de la blanchisserie à l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris(APHP) se fait à flux tendus, pour éviter que les services ne stockent trop de draps, ce qui finit par coûter cher pour rien» poursuit l'expert.

«Je ne peux pas affirmer qu'il n'y a pas eu ici ou là des dysfonctionnements internes dans certains services, car l'APHP est une grande maison, mais ce ne sont pas des événements récurrents sur lesquels nous aurions des retours réguliers,» assure Jean-Charles Grupeli, directeur du service central des blanchisseries de l'APHP. Ce responsable confirme en revanche que de nouvelles procédures de traçabilité et des campagnes sont en cours pour réduire ce qu'il appelle «l'évaporation de draps».

L'hôpital public cherche en effet à réduire les pertes de draps dans les services hospitaliers, soit quand le personnel «met directement à la poubelle des draps très souillés qui pourraient être lavés» ou par des vols à divers niveaux de la chaine de distribution. «Il y a un an et demi, nous avons eu un pic de difficultés, reconnait Jean-Charles Grupeli, mais depuis six mois, les choses se sont arrangées.»

Signe des efforts que fait l'administration pour maintenir la qualité de ses services, l'APHP a dépensé 910.000 euros l'année dernière pour acheter 165.000 draps propres. Rien que pour les mois de janvier et février 2012, la dépense est déjà de 200.000 euros, soit plus de 30% par rapport à l'an dernier.

 

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 19:03

 

 

Pour lire le tract en PDF, cliquez sur l'image ci dessous

 

 

Cat c

 

 

 

Pour lire et faire partager la pétition, cliquez sur celle ci

 

 

 

Pétition c

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 18:52

 

 

 

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24 mars

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