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18 février 2012 6 18 /02 /février /2012 16:20

De nouveaux crédits destinés aux hôpitaux publics vont être gelés cette année par le gouvernement, a affirmé le 16 février 2012 la Fédération hospitalière de France (FHF) en regrettant que ces ajustements budgétaires concernent le seul secteur public.


« La DGOS (Direction générale de l’offre de soins) a confirmé qu’un nouveau prélèvement serait opéré en début d’exercice » sur les crédits assignés aux Missions d’intérêt général et d’aide à la contractualisation (Migac) qui concernent quasi essentiellement les hôpitaux publics, a indiqué dans un communiqué la FHF.

Ce gel d’une partie des crédits Migac, déjà appliqué en 2011, vise à respecter l’Objectif national des dépenses d’assurance maladie (Ondam). Dans son plan de rigueur, le gouvernement a limité la progression de l’Ondam à 2,5% contre 2,9% en 2011.


Le public, « variable d’ajustement »


 

« La FHF a fait part de son incompréhension devant cette politique qui fait porter au seul hôpital public les dérives potentielles de l’Ondam et revient à considérer que les missions de service public sont une variable d’ajustement », selon le communiqué.
Souhaitant que les restrictions budgétaires s’appliquent également aux autres acteurs de la santé (cliniques privées, médecine de ville) la FHF a proposé que le gel budgétaire « soit réalisé sur l’ensemble de l’Ondam et non sur les seules Migac ».

La FHF dit vouloir que le secteur commercial, c’est à dire les cliniques à but lucratif, soit mis « à contribution, dans les mêmes conditions que l’enveloppe Migac ».

S’agissant de la politique de convergence tarifaire entre le public et le privé, qui défavorise généralement les hôpitaux (car ils ont des coûts d’exploitation plus élevés), la FHF estime qu’elle coûtera 125 millions d’euros en 2012 aux hôpitaux publics. Mais, dans un certain nombre de soins (239 sur 2.300) les prix du privé (facturés à l’assurance maladie) sont plus élevés, note la FHF qui refuse « une convergence tarifaire à sens unique ».

Le ministère de la Santé doit dans les semaines à venir fixer les tarifs pour les différents soins en établissement que pourront facturer hôpitaux et cliniques à l’assurance maladie.

 

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Published by sud-chu-caen
16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 18:19

 

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Résilience-copie-1

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Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 17:58

 

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APHP

 

Source : L'Humanité

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
15 février 2012 3 15 /02 /février /2012 09:49

En grève depuis 4 jours pour demander l’ouverture de 60 lits d’hospitalisation, les salariés viennent d’obtenir une victoire retentissante !

 

chambre seule avec 2 lits et matelas par terre-b9a76

Réunis à l’ARS vendredi soir avec le directeur adjoint de l’ARS, la présidente de la CME et le directeur de l’établissement, les représentants syndicaux SUD, CGT, CFDT ont obtenu la réouverture de 27 lits (le service Magnan passe de 16 à 23 lits en déménageant de locaux, l’hôpital de semaine Kraepelin redevient une unité d’admission avec une capacité de 20 lits) l’ouverture de 20 nouveaux lits dans le service Ste Marie qui avait été fermé début 2011 et la création d’un hôpital de jour de 10 places ouvert 7 jours sur 7. Reste à négocier à partir de lundi avec la direction certaines modalités de mise en oeuvre.

Le conflit a démarré après la diffusion par Sud d’une photo montrant une chambre avec 2 lits et un matelas par terre  : c’est dans ces conditions que certains patients ont été accueillis dans notre établissement à la mi janvier. Le scandale provoqué par cette photo transmise au ministère et dans la presse locale et nationale, la mobilisation très forte des salariés qui ont annoncé qu’ils bloqueraient les entrées à partir de mardi ont permis cette victoire éclair.

Ce conflit a été exemplaire à plus d’un titre : l’installation d’une tente et d’un piquet de grève à l’entrée de l’hôpital a permis de faire vivre ce conflit. Ce lieu où la grève était reconduite en assemblée générale, est devenu un endroit stratégique où de très nombreux salariés sont venus discuter ensemble et participer au piquet de grève dont pour certains toute la nuit malgré le froid intense. Tous les secteurs se sont mobilisés. jeudi matin les services techniques sont même venu distribuer des tracts à 6 heures du matin. Beaucoup de jeunes salariés que nous ne connaissions pas sont venus participer activement à ce mouvement sans précédent.

Les patients sont aussi venus nous voir. Certains ont été interviewés par les médias et d’autres ont mis en place une pétition pour dénoncer leurs conditions d’hospitalisation. Nous avons aussi reçu de très nombreux soutiens extérieurs de citoyens ou militants qui se sont déplacés au piquet de grève.

 

Ce mouvement de grève a été porté par la volonté et la nécessité de travailler autrement, pour rendre sa dignité au métier de soignant.

Une solidarité très forte est née entre les salariés. La direction est désormais très affaiblie et aura du mal à nous jouer des coups tordus. Les nombreux jeunes salariés dont c’était la première grève, repartent ce vendredi soir avec une victoire.

C’est une victoire de la solidarité qui montre qu’il est possible de gagner des conflits sociaux

Source : SUD Santé Sociaux 35

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 08:38

Les agents hospitaliers de Kilkis, en Grèce, ont occupé leur hôpital local et ont publié une déclaration disant qu’il était désormais entièrement sous contrôle ouvrier.

 

Hopital de Kilkis

                                      Hôpital de Kilkis, Macédoine nord© libcom.org

 

 

 

L’hôpital général de Kilkis en Grèce (Macédoine centrale) est maintenant sous contrôle ouvrier. Les travailleurs hospitaliers ont déclaré que les problèmes qui durent depuis longtemps du Système de santé national (l’ESY) ne pouvaient être résolus.

Les travailleurs ont répondu à l’accélération du régime des mesures impopulaires d’austérité en occupant l’hôpital et l’ont déclaré sous contrôle direct et complet par les travailleurs. Toutes les décisions seront dorénavant prises par les « travailleurs de l’assemblée générale ».


L’hôpital a déclaré que « Le gouvernement n’est pourtant acquitté de ses responsabilités financières et, si leurs demandes ne sont pas satisfaites, ils se tourneront vers la communauté locale pour avoir le plus large soutien possible afin de garantir les soins de santé publique gratuits soins et de renverser le gouvernement et tous les politiques néolibérales. »

À partir du 6 février, le personnel hospitalier ne traitera que les soins d’urgence tant que leurs salaires et les sommes qui leur sont dues ne seront pas payées. Ils demandent également un retour aux niveaux des salaires qu’ils percevaient avant la mise en œuvre de mesures d’austérité.

La prochaine assemblée générale aura lieu le 13 février, et une conférence de presse le 15.

 

La déclaration suivante a été émise par les travailleurs :

1. Nous constatons que les problèmes actuels et durables de l’ESY (le système national de santé) et des organisations apparentées ne peuvent être résolus par des demandes spécifiques et isolées ou concernant nos intérêts particuliers, car tous ces problèmes sont le fruit d’une politique gouvernementale antipopulaire plus générale et du néolibéralisme mondial.

2. Nous constatons aussi, qu’en faisant des revendications particulières nous faisons en fait le jeu d’un gouvernement brutal. Ce pouvoir, pour faire face à son ennemi – qui est constitué par le peuple affaibli et divisé, fait tout pour empêcher la création d’un front uni et populaire à l’échelle nationale et mondiale ayant des intérêts communs et des exigences contre l’appauvrissement social créé par les autorités politiques.

3. Pour cette raison, nous plaçons nos intérêts particuliers dans le cadre général de revendications politiques et économiques qui sont posés par une très grande partie du peuple grec qui est aujourd’hui sous l’attaque du capitalisme la plus brutale. Ces revendications doivent petre défendues jusqu’au bout afin d’aboutir, dans la coopération entre les classes moyennes et populaires de notre société.

4. La seule façon d’y parvenir est de remettre en question, dans l’action, non seulement la légitimité politique mais aussi la légalité d’un pouvoir arbitraire, autoritaire et antipopulaire qui avance à grand pas vers le totalitarisme.

5. Les travailleurs de l’Hôpital général de Kilkis répondent à ce totalitarisme par la démocratie. Nous occupons l’hôpital public et le mettons sous notre contrôle direct et total. L’hôpital de Kilkis sera désormais auto-gouverné et le seul moyen légitime de prise de décision sera l’Assemblée générale de ses travailleurs.

6. Le gouvernement n’est pas libéré de ses obligations économiques de dotation en personnel et en fournitures. Si il continue à ignorer ces obligations, nous serons obligés d’informer le public de cette situation et de demander au gouvernement local mais surtout à la société civile de nous soutenir par tous les moyens pour :

(a) la survie de notre hôpital

(b) le soutien au droit aux soins de santé public et gratuits

(c) le renversement, par une lutte commune populaire, de l’actuel gouvernement et de toute autre politique néolibérale, d’où qu’elle vienne

(d) une démocratisation profonde et substantielle, c’est à dire une démocratisation qui permettra à la société réelle et non pas à des tiers de prendre les décisions concernant son avenir.

7. Le syndicat de l’hôpital de Kilkis commencera, à partir du 6 février, une grève en n’assurant que les soins d’urgence jusqu’au paiement complet pour les heures travaillées et la hausse de nos salaires au niveau qu’il était avant l’arrivée de la troïka (UE- BCE-FMI). Pendant ce temps, sachant très bien quelle est notre mission sociale et nos obligations morales, nous protégerons la santé des citoyens qui viennent à l’hôpital en fournissant des soins de santé gratuits à ceux qui en ont besoin, appelant le gouvernement afin qu’il prenne ses responsabilités, en espérant qu’il renoncera en dernière minute à sa cruauté sociale immodérée.

8. Nous décidons qu’une nouvelle assemblée générale aura lieu, le lundi 13 février dans le hall du nouveau bâtiment de l’hôpital à 11 heures, afin de décider des procédures qui sont nécessaires pour mettre en œuvre efficacement l’occupation des services administratifs et réaliser avec succès l’auto-gouvernance de l’hôpital, qui débutera à partir de ce jour-là. Les assemblées générales auront lieu tous les jours et seront l’instrument primordial pour la prise de décision en ce qui concerne les employés et le fonctionnement de l’hôpital.

Nous appelons à la la solidarité du peuple et des travailleurs de tous les secteurs, à la collaboration de tous les syndicats des travailleurs et des organisations progressistes, ainsi qu’au soutien de tous les médias qui ont choisi de dire la vérité. Nous sommes déterminés à continuer jusqu’à ce que les traîtres qui vendent notre pays et nos gens s’en aillent. C’est eux ou nous!

Les décisions ci-dessus seront rendues publiques par le biais d’une conférence de presse à laquelle tous les médias sont invités mercredi 15/2/2012 à 12h30. Nos assemblées quotidiennes commencent le 13 Février. Nous allons informer les citoyens sur chaque événement important qui aura lieu dans notre hôpital par le biais de communiqués de presse et conférences. En outre, nous allons utiliser tous les moyens disponibles pour faire connaître ces événements afin de faire de cette mobilisation réussie.

Nous appelons :

► a) Nos concitoyens faire preuve de solidarité avec notre mouvement,

► b) Tout citoyen injustement traité de notre pays à agir par des actions de contestation et d’opposition contre ses oppresseurs,

► c) Nos collègues d’autres hôpitaux à prendre des décisions similaires,

► d) les employés dans d’autres domaines du secteur public et privé et les participants à des organisations syndicales et progressistes à agir de même, afin d’aider notre mobilisation à prendre la forme d’une résistance universelle ouvrière et populaire et de soulèvement, jusqu’à la victoire finale contre l’élite économique et politique qui aujourd’hui opprime notre pays et le monde entier.

 

 

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 19:15

Forte mobilisation le mardi 7 février. Les grévistes sont nombreux à participer au blocage des entrées. Le mouvement a été reconduit par l’assemblée générale des salariés.

Des patients ont pris l’initiative de faire signer une pétition pour réclamer des prises en charge dignes de ce nom

Ce matin l’établissement accueillait déjà 38 patients au delà de la capacité d’accueil. Une délégation de gréviste doit se rendre à l’ARS cet A.M. pour réclamer le 60 lits supplémentaires nécessaires au bon fonctionnement de l’établissement.

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L’ARS qui devait prendre des dispositions pour que les patients nécessitant des soins soient pris en charge n’a rien prévu ! La direction n’a rien trouver de mieux que d’envoyer un huissier aux grévistes !

Ce soir, la présidente du Conseil de Surveillance, conformément aux revendications des grévistes demande l’ouverture en urgence de négociation avec l’ARS en présence des représentants du personnel, de la CME, des usagers, du conseil de surveillance, de la direction et de l’état.

La lutte continue !

Source : SUD Santé 35

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 17:23

Communiqué de presse

 

Centre Hospitalier Guillaume Régnier



 Grève reconductible et blocage des entrées à partir du 7 février



Une centaine de salariés, réunis en assemblée générale le mardi 31 janvier, ont décidés d’une grève reconductible et du blocage des entrées à partir du 7 février.
Ce mouvement est du aux conditions d’accueil inadmissibles des patients dont certains ont du dormir sur des matelas le 19 janvier. Le directeur de l’établissement a envoyé un courrier à l’ARS : il pointe les risques considérables en termes de sécurité des soins et assure qu’il n’est plus possible de garantir la sécurité sanitaire dans les prises en charge. Depuis, l’ARS alertée sur ces faits intolérables, est restée muette.
De son côté la direction propose une modification du système d’astreinte médicale pour une meilleure régulation du flux des patients et envisage de solliciter un RDV avec le directeur général de l’ARS dans les prochaines semaines.
Ces réponses ne sont pas à la hauteur de la situation. Aujourd’hui encore des accueils de patients se font sur des chaises pendant de nombreuses heures en attendant qu’un hypothétique lit se libère.
Les syndicats SUD, CGT, CFDT ont donc déposé un préavis de grève reconductible à partir du 7 février et organiseront le blocage des entrées si la capacité d’accueil normale de l’établissement est dépassée. Dans le même temps les organisations syndicales ont envoyé un courrier à la préfecture et à l’ARS pour leur demander de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que les patients qui ne pourront pas être accueillis soient pris en charge dans d’autres structures.
L’ARS peut débloquer la situation en accordant la restitution immédiate de la capacité en lits du CHGR telle qu'elle était avant l'incendie des services Magnan-Morel et l'ouverture de l'hospitalisation de semaine, soit 40 lits.  Les syndicats demandent également l'ouverture de 20 autres lits pour faire face au surpeuplement qui existe déjà depuis quelques années au CHGR. Cette restitution et cette création (60 lits d’accueil) doit se faire à moyen nouveaux et sans contrepartie sur les conditions de carrière, de rémunérations ou d’organisation de travail des salariés.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 17:17

Lettre ouverte du syndicat Sud santé Sociaux Du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes

 

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Etablissement public spécialisé en psychiatrie, le centre hospitalier Guillaume Régnier de Rennes ne peut plus remplir ses missions. Les conditions d’accueil et de soins sont devenues indignes et intolérables. Nous alertons depuis plusieurs mois les tutelles et la direction sur cette situation extrêmement préoccupante : Les patients ont d’abord été accueillis sur des lits de malades partis en permission, puis des lits supplémentaires ont été installés dans les unités au mépris du respect de l’intimité des patients. Aucune proposition d’amélioration véritable n’a été proposée. Ce n’est pas l’invitation incantatoire, répétée en boucle par la direction et l’ARS, à créer des alternatives à l’hospitalisation qui peut répondre à l’urgence de la situation.

 

Ces dérives ne suffisant plus à la demande croissante des admissions, la direction vient sans honte d’autoriser des hospitalisations sur des matelas à même le sol ! Ce « bricolage » scandaleux met directement en péril les prises en charge thérapeutiques : de très nombreux patients accueillis souvent hors de leur secteur d’origine, ne peuvent bénéficier d’une continuité des soins puisqu’ils sont mutés d’une unité ou d’un service à l’autre au gré des lits qui se libèrent. La succession de multiples intervenants provisoires ne permet pas d’établir une relation de confiance et de mettre en place un projet de soins cohérent. Les équipes, réduites depuis des années à l’effectif minimum (devenu la norme), ne peuvent garantir la sécurité des patients accueillis en surnombre : les services de 20 lits accueillent régulièrement 24 patients, sans compter ceux partis en permission à qui on demande souvent de différer leur retour. Certains patients en grande souffrance attendent des heures sur des chaises qu’une place se libère. Plusieurs suicides se sont produits ces derniers temps dans les services d’hospitalisation ou après une sortie (anticipée ?) sous la pression du manque de lits. Le coefficient d’occupation des lits est passé de 80% en 2000 à près de 98% en 2010, dont 114% pour certains services. La durée moyenne de séjour a diminué de 8 jours sur la même période. Comment, dans ces conditions, trouver du sens dans son travail de soignant quand le temps dévolu aux patients se réduit à peau de chagrin et que la principale préoccupation est de trouver un lit ? Comment une direction responsable peut-elle annoncer qu’il est nécessaire de diminuer à nouveau fortement le nombre de lits alors que les projections démographiques sur le bassin rennais prévoient une augmentation de 100 000 habitants ? Nous ne devons nous résoudre à la banalisation de ces pratiques choquantes. Cette situation est la conséquence de la politique menée depuis quelques années par une direction obnubilée par le seul équilibre budgétaire. Le rôle d’une direction et des tutelles, c’est aussi de veiller au bon fonctionnement de l’établissement de soins et de garantir la sécurité des patients et des soignants.

 

Une nouvelle fois nous interpellons les tutelles pour que cesse ce scandale sanitaire.

Source : SUD Santé

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 11:53

Lutte gagnante des personnels des hôpitaux de Saint-Maurice (Val de Marne) !

Au terme de 3 semaines de mobilisation dont 7 jours de grève illimitée, les personnels des Hôpitaux de Saint-Maurice, entrés en bataille contre la prime au mérite puis contre la double pénalisation des congés maladie, ont obtenu satisfaction ! Un reliquat de prime de 150 euros sera versé à tous les agents bénéficiant de la prime avec le salaire de février 2012.

Ils ont rapidement reçu des manifestations de soutien d’autres hôpitaux du département, de la région et de la France entière. Des élus de Saint-Maurice, d’Alfortville et du département, le sénateur-maire de Saint-Maurice et président du Conseil de Surveillance sont intervenus activement dans ce conflit.

Cette mobilisation générale témoigne de la légitimité de leur revendication, en termes de justice sociale, dans un secteur largement sinistré par les déficits de financement.

Le monde hospitalier est particulièrement sensible sur la question de la prime au mérite alors que leur prime annuelle ne représente même pas un treizième mois de salaire !

A l’heure de l’expérimentation de l’entretien annuel d’évaluation, en vue de la substitution de la prime annuelle de service en une prime de fonction et de résultats, c’est un avertissement solennel des hospitaliers envers le gouvernement, les agences régionales de santé et le ministère. C’est aussi une mise en garde contre les directions zélées qui se font aveuglément les bras armés d’une politique de destruction du service public de santé, de ses missions et de ses valeurs.

L’arrêt de la grève a été voté ce jour en Assemblée Générale.

Les hospitaliers de Saint-Maurice restent très vigilants et se préparent à réagir et combattre, dans l’unité la plus large, toutes les remises en cause du volet social de l’établissement.

Source : SUD Santé Sociaux

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 10:20

Le premier ministre roumain, Emil Boc, a reconduit le populaire Raed Arafat à son poste de sous-secrétaire d’État au ministère de la santé. Sa démission la semaine dernière suite aux réformes des soins de santé proposées par le gouvernement avait déclenché des manifestations violentes à travers le pays.

La démission la semaine dernière du sous-secrétaire d’État au ministère de la santé, Raed Arafat, suite à la décision du gouvernement d'introduire un projet de loi visant à privatiser la moitié du système de santé, a déclenché une série de manifestations à travers le pays.

Le gouvernement a renoncé à sa proposition, mais les manifestations se sont poursuivies tout le week-end. Dimanche (15 janvier), des manifestants munis de pierres et de cocktails Molotov se sont réunis près de l'université de Bucarest et de violents affrontements ont eu lieu entre la police et les manifestants. Il s'agit des affrontements les plus violents dans la capitale roumaine depuis la révolution de 1989 contre le leader communiste Nicolae Ceauşescu.

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