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1 février 2012 3 01 /02 /février /2012 07:14

Au CHU de Rennes comme au CHU de Caen, les 12 heures c'est : NON !

 

PEDIATRIE DU CHU : 2/3 DE GREVISTES REFUSENT LA FATALITE DES 12 HEURES !!!

 

12h Rennes


L’ARS les préconise officiellement dans son nouveau Programme Régional de Santé : les 12 heures sont l’instrument de l’ « efficience » de l’Hôpital Public moderne. Comprenez : Elles permettent de supprimer des postes et donc de réduire le « coût du soin ».

Pour les installer plus facilement, la Direction du CHU de Rennes a une méthode : dégrader volontairement les conditions de travail en d’un service en 7h30 de jour et 10h de nuit en sabrant par avance ses effectifs. Résultat, le travail en 12 heures apparaît comme la seule solution au problème qu’elle a elle-même créé.

Les collègues IDE de Réanimation pédiatrique, Réanimation néonatale, Soins Intensifs et Soins Courants de néonatalogie, les prochains sur la liste de cette tentative de manipulation ne sont pas tombés dans le panneau.


Tract du 26 janvier

 

Tract 12H Rennes

 

Ils étaient 67,5% (!) hier en grève pour revendiquer le maintien et l’amélioration de leurs plannings jour et nuit actuels. Une banderolle a été déployée dans le hall où s’est tenue une AG. Radio France Armorique a d’ailleurs relayé l’évènement dans son édition de ce jour.

Il a été décidé de maintenir le préavis posé le 31 janvier où des actions seront menées lors du CHS-CT.

La lutte commence, le rapport de force a été posé par la grève ! Ne lâchons rien pour faire reculer la Direction.



Sud Santé Sociaux 35

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 09:55

 

 

 

 

Psychologues, du cynisme au

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 10:05

Centre Hospitalier Guillaume Régnier : Des patients hospitalisés sur des matelas à même le sol !


Sud Santé Sociaux, le 8 septembre 2011, avait dénoncé par voix de presse les conditions indignes d’accueil des patients au Centre Hospitalier Guillaume Régnier. Nous avions également alerté le Directeur de l’Agence Régionale de Santé qui ne nous a jamais répondu. La direction s’était contentée de nier la situation.

Cette situation a encore empiré et est devenue chronique. Le centre Hospitalier n’est plus en capacité d’accueillir les patients malgré les lits supplémentaires montés en permanence. Des hospitalisations de patients sont régulièrement différées par manque de place.

Certains patients doivent changer de service et de chambre plusieurs fois dans la même semaine, voire la journée. Ces derniers temps, plusieurs patients se sont suicidés au cours de leur hospitalisation.


La direction vient maintenant d’inventer un nouveau mode d’accueil : plusieurs patients ont été accueillis sur des matelas installés à même le sol !. On ne sait si c’est dans le cadre de la démarche qualité...


L’ensemble des salariés, médecins, cadres, soignants alertent régulièrement la direction et les tutelles sur cette situation de chaos. La direction et l’ARS restent sourdes et aveugles. Ils n’ont qu’une préoccupation : l’équilibre budgétaire avant tout.


A l’heure où le Plan Régional de Santé doit être adopté, on constate qu’il n’y rien dans ce plan pour remédier à la situation catastrophique des établissements publics de psychiatrie.

Sud Santé Sociaux appelle l’ensemble des acteurs de soins à se mobiliser pour obliger le directeur de l’ARS, en charge de l’organisation des soins, à prendre des mesures budgétaires urgentes pour y remédier.

 

Source et lien : Sud Santé Sociaux 35

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 20:36

Lors du « sommet social » le président-pas-encore-candidat a confirmé son projet : faire voter la TVA antisociale avant les élections. C’est une course contre la montre qui est engagée pour mettre en échec ce dernier coup bas du quinquennat.

La TVA antisociale : c’est un nouveau plan d’austérité Avec la TVA antisociale, Sarkozy veut faire un nouveau cadeau aux patrons : supprimer 30 milliards d’€ de plus de cotisations patronales sur les allocations familiales, et les compenser par une augmentation de la TVA… Ce sont les salariés, les retraités les chômeurs qui paieront l’addition à chaque achat. Et ce sont les bas salaires et les précaires qui proportionnellement paieront le plus. L’incidence de la TVA est pour eux la plus forte, puisque tous leurs revenus passent dans leur consommation. Il s’agit bien une nouvelle fois de faire payer la crise aux classes populaires. La TVA antisociale est l’outil d’un nouveau plan d’austérité qui n’ose pas dire son nom ! Le but de cette contre-réforme, Sarkozy ne le cache pas, c’est la diminution du « coût du travail », c’est-à-dire en réalité la baisse des salaires.

Car notre salaire, c’est notre salaire « net », celui dont nous pouvons disposer à la fin de chaque mois. Ce sont aussi les cotisations sociales, cette partie de notre salaire mis en commun grâce à la Sécurité Sociale et qui nous est versé sous forme de soins et d’indemnités journalières (pour les malades), de pensions (pour les retraités) d’allocations familiales (pour élever les enfants) Accepter la baisse des salaires et des cotisations sociales, pour « sauver les entreprises et les emplois » a toujours été un marché de dupes pour les salariés. Depuis des années les gouvernements « de droite » et « de gauche » on prétendu sauver des emplois en exonérant les patrons de leurs cotisations sociales sur les bas salaires. Le résultat est là ! Les employeurs ont bien touché de Jackpot (30 milliards en 2010)…mais la précarité et le chômage n’ont cessé d’augmenter !

Salariés des établissements de santé : nous sommes doublement concernés !

Comme tous les autres salariés Nous devrions payer la « TVA » antisociale, alors que nos salaires sont bloqués. Notre pouvoir d’achat baisserait encore plus. Mais n’oublions pas que nos salaires (dans le public ou le privé) viennent des cotisations de Sécurité Sociale qui financent les établissements de santé. Si demain la TVA remplace les cotisations patronales, chaque fois que nous exigerons des hausses de salaires ou des augmentations d’effectifs, on nous répondra qu’on ne peut pas satisfaire nos revendications… à moins d’augmenter encore la TVA, et de taxer un peu plus les autres salariés.

Mobilisation immédiate pour le retrait du projet !

Comme l’a proposé Philippe Poutou, candidat du NPA à l’élection présidentielle : « Toutes les forces de la gauche sociale et politique devraient se rencontrer au plus tôt pour définir ensemble les modalités immédiates d’une riposte afin d’empêcher ce mauvais coup supplémentaire du quinquennat Sarkozy. ».

Manque d’effectifs, « Hôpital-Entreprise » c’est notre travail qu’on assassine, ce sont les patients qui pâtissent

Aujourd’hui, à l’hôpital public, les suppressions de postes, et la mise en place d’une gestion d’Hôpital-Entreprise, ont dégradé la qualité du travail hospitalier. Les conditions de travail deviennent maltraitantes pour le personnel et aussi pour les patients.

Les équipes de soins n’ont plus le temps d’écouter les patients, elles « produisent » à la chaîne : toilettes jusqu’à 12/13heures, patients lavés seulement un jour sur deux. Faute de temps, on « zappe » le shampoing de la personne âgée, on arrive trop tard pour aider le patient, humilié du coup, à aller jusqu’aux WC, on est obligé de revenir sur ses repos malgré la fatigue.

Les soignants sont les témoins des sorties trop précoces des patients qui reviennent avec des abcès et autres complications. Ils sont également les acteurs et les spectateurs d’une maltraitance vis à vis des patients et se sentent démunis pour y remédier...ils repartent chez eux avec cette douleur, cette culpabilité qui va les miner jusque dans leurs foyers. La perte de sens de leur travail et le non reconnaissance de leurs efforts finit par les démotiver.

Épuisés physiquement, moralement, les soignants dépriment, et dans les cas les plus graves sont tentés de se suicider. Chacun(e) résiste comme il elle peut, aux ordres hiérarchiques, à la mobilité forcée. L’arrêt maladie, si justifié soit il n’apporte qu’un répit.

Toutes les pathologies requièrent des soins particuliers Ils ne peuvent être maitrisés qu’avec une expérience acquise à force d’habitude, et la cohérence d’un travail en équipe ou chacun se connait et peut compter sur l’autre. Faire valser les soignants dans un service ou un autre au gré des « trous » d’effectifs les fragilisent au point qu’ils arrivent avec la boule au ventre.

Les familles sont confrontées à des soignants qui ne peuvent répondre à leurs questions. Pour le patient, c’est « sa perte de chance »qui est accentuée, mot pudique pour exprimer ses chances en baisse vers la guérison. Du coup, les sanctions disciplinaires tombent de façon individuelle générées pourtant par des organisations de travail imposées et inhumaines. Cela peut aller jusqu’à de la violence entre collègues, ou de la part de familles et de patients excédés de patienter des heures dans le couloir du fait du manque d’effectif. Comment peut-on soigner lorsqu’on est maltraité ? La précarité est une autre forme de maltraitance pour les soignants. Près de 20% des personnes travaillant à l’hôpital sont en CDD, au plus bas salaire et sans primes. Les médecins étrangers sont surexploités. Exiger la fin de cet « Hôpital-Entreprise », de la « tarification à l’activité » imposer les recrutements nécessaires, c’est refuser d’aller vers un hôpital de « non qualité » pour les personnes les plus pauvres, c’est aussi lutter contre une maltraitance qui altère la santé des personnels.

Source et lien : Site Info Sécu Santé

 

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 06:00

Casse de la protection

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 05:47

M. BERTRAND soigne les médecins, et continue à mépriser les personnels soignants


Nous apprenons par la presse, qu’un accord devrait être signé ce soir pour rémunérer les jours RTT épargnés sur les comptes épargnes temps des seuls praticiens hospitaliers. Le ministère de la santé oublie que plusieurs dizaines de milliers de personnels hospitaliers (infirmières, aides-soignants, cadres de santé, …) ont aussi accumulé des millions de jours, contraints et forcés par manque d’effectifs.

Ces personnels voudraient bien récupérer ou être rémunérés pour ces journées travaillées. La plupart des établissements, faute de budget, n’ayant pas provisionné les sommes nécessaires et jusqu’à présent le ministère n’a donné aucune réponse satisfante à ces personnels.

Depuis dix ans les hôpitaux vivent à crédit, sans provisions, et le nombre considérable de jours cumulés démontre bien qu’il manque des milliers d’emplois médicaux et non médicaux dans ces établissements.

  • La Fédération SUD santé sociaux exige que l’ensemble des personnels ayant dû accumuler des journées travaillées sur des CET, puissent soit les récupérer, soit être rémunérés, et que les moyens nécessaires soient débloqués en conséquence.
  • La Fédération SUD santé-sociaux souhaite avoir des éclaircissements sur le financement annoncé -480 millions d’Euros pour les praticiens- alors que les budgets hospitaliers sont déficitaires.



P.-S.

Nous ne sommes évidemment pas opposés à la rémunération des praticiens, mais nous dénonçons le fait qu’il y ait deux poids, deux mesures, et que cet accord dans une période où le gouvernement annonce des mesures d’austérité de toutes parts, apparaît clairement électoraliste vis à vis d’une profession majoritairement classée à droite.

 

Source : SUD Santé

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Published by sud-chu-caen
23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 19:13

Appel inter pour le 30 janvier

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:27

 

 

 

 

 

Les coups tordus de l'ONI

 

Communiqué Résilience du 18 janvier 2012

 

 

Communiqué Résilience du 18 janvier 2012

 

 

 

Communiqué Résilience du 11 janvier 2012

 

 

 

Communiqué Résilience du 11 janvier 2012

 

Communiqué Résilience du 2 janvier 2012

 

 

Communiqué Résilience du 2 janvier 2012

 

Source et lien : Résilience

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Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 05:18

 

 

  Pour lire l'article en PDF, cliquez ci dessous

 

 

Lille

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Published by sud-chu-caen
20 janvier 2012 5 20 /01 /janvier /2012 18:33

Comme nous vous l'annoncions il y a quelques jours, Mme Souliman, secrétaire générale du Préfet de Haute-Garonne Midi-Pyrénées,
accordait enfin un entretien (exceptionnel) à Sophie et son avocat. Suite à cette entrevue et aux différents échanges qui ont succédé avec l'avocat de Sophie, Mme Souliman
s'est finale...ment engagée, compte tenu de la situation particulière de Sophie, à respecter plusieurs engagements en vue de proposer une solution favorable à la régularisation de Sophie et ceux avant l'arrivée à échéance de son contrat de travail actuel. Ainsi la représentante de l'Etat s'est engagée à :

1 - Obtenir l’accord écrit de la Direction du Centre Hospitalier Universitaire concernant la poursuite du contrat de travail de Sophie, après le 14 mars 2012 ;
2 - Confirmer à Sophie par écrit son engagement à faire en sorte que lui soit délivré un visa de long séjour portant la mention « salarié » ainsi qu’un titre de séjour « salarié » sans autre difficulté que son retour volontaire et temporaire au Mali ;
3 - Obtenir l’accord écrit des services consulaires français au Mali quant à l’obtention d’un visa de long séjour dans un délai de quinze jours maximum ;
4 - Procéder au retrait de l’arrêté n° 2011-31-1321 en date du 2 décembre 2011 (soit abroger l'O.Q.T.F. qui menace actuellement Sophie)

Sophie et son avocat ont bien pris acte des ses engagements. Ils attendent aujourd'hui des écrits les confirmant.
Sophie a déclaré être prête en retour à quitter volontairement et temporairement le territoire français afin de procéder aux formalités auprès du Consulat de France au Mali.

Derniers éléments, la préfecture contactée par l'avocat de Sophie nous a confirmé hier par courriel :
- la prise de contact du ministère de l'intérieur français avec les autorités consulaires maliennes;
- l'accord de l’hôpital PURPAN au renouvellement de son contrat pour 12 mois à compter du 15 mars 2012 .

C'est le premier signe positif que nous donne la préfecture depuis des mois, nous devons continuer à être mobilisés autour de Sophie jusqu'à ce que les 4 conditions mentionnées ci-dessus soit remplies, et en 1er chef l'abrogation de l'arrêté ordonnant à Sophie de quitter le Territoire Français.

Merci à toutes et tous pour votre soutien ! Nous vous tenons informés !


Source et lien : www.facebook.com/?ref=tn_tnmn#!/UrgenceSophie

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes

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