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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:07

 

 

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Austérité Crise Dette

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Published by sud-chu-caen
18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 17:26

Les gels de crédits, imposés par le gouvernement, grèvent les comptes des hôpitaux. Ce gel, toujours en vigueur à deux semaines de la fin de l'année, aggrave en effet leur déficit public pour 2011. Déficit auquel la majorité des établissements sont confrontés.

Le déficit prévisionnel de l'AP-HP pour 2011 est ainsi de 130 millions. En 2010, selon la Fédération hospitalière de France (FHF), qui représente les hôpitaux publics, 21 des 30 centres hospitaliers universitaires (CHU) français étaient en déficit, de même que 223 des 556 plus gros hôpitaux. Au total, en 2010, le déficit global des quelque 1 300 hôpitaux publics avait atteint 433 millions.

Aux problèmes de déficit s'est ajoutée récemment pour les hôpitaux publics une autre difficulté : celle de l'accès aux crédits bancaires. Cinq milliards de crédits ont été débloqués récemment par la Caisse des dépôts. Mais celle-ci "a parfois tendance à faire passer les collectivités locales avant les hôpitaux" déplorait récemment le président de la FHF, Frédéric Valletoux. Au même titre que certaines collectivités, quelque petits hôpitaux ont de surcroît souscrit des emprunts dits "toxiques", adossés à des produits financiers douteux et sont en grande difficulté financière.

L'ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE FIXÉ POUR 2012

Selon la FHF, 350 millions d'euros sont gelés au titre des "missions d'intérêt général et à l'aide à la contractualisation" (Migac), des dotations que verse l'Etat pour des missions de service public. Cette réserve budgétaire a été constituée par le gouvernement en début d'année sur un montant total pour ces Migac de 8 milliards en 2011. Elle doit normalement être restituée aux hôpitaux en fonction de leur respect des objectifs fixés en matière de maîtrise des dépenses de santé.

Or, la FHF met en avant un objectif de progression des dépenses dépassé de 0,1 point seulement. "Donc on devrait nous restituer la majeure partie de ces 350 millions", estime-t-on à la fédération. Au début de son quinquennat, le président Nicolas Sarkozy avait fixé aux hôpitaux un objectif de retour à l'équilibre budgétaire pour 2012.

Source: Le Monde

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Published by sud-chu-caen
16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 18:14

La plupart des projets d'investissement des hôpitaux, notamment les chantiers de

construction et de rénovation, vont être "reportés" suite au gel des aides publiques,

indique le président de la Fédération hospitalière de France (FHF) dans un entretien

aux Echos lundi.

"Les projets qui viennent d'être gelés sont, a priori, ceux pour lesquels les aides financières n'avaient pas fait l'objet de notifications", explique Frédéric Valletoux, président de la FHF, qui regroupe les responsables (directeurs, médecins, élus) de l'ensemble des hôpitaux publics français.

"Les chantiers qui ont démarré ne devraient pas être affectés. Pour tous les autres, et jusqu'à nouvel ordre, l'Etat n'abondera pas les futurs investissements", précise M. Valletoux.

"Cela signifie, dans la situation financière actuelle où presque aucune opération d'envergure ne peut se faire sans le soutien financier de l'Etat, que la plupart des projets seront reportés sine die", poursuit-il.

Ce report concerne essentiellement des plans de modernisation des hôpitaux, comme par

exemple des "travaux de rénovation ou de construction de nouveaux locaux ou des projets

informatiques".

"Cela ne remet pas en cause la prise en charge des patients", souligne le président de la FHF.

Toutefois, "reporter trop longtemps ces investissements risque de retarder les économies",

prévient-il.

M. Valletoux, maire UMP de Fontainebleau (Seine-et-Marne), assure comprendre le gel des aides de l'Etat "au vu de l'urgence à tenir les dépenses publiques" mais il estime que "cette décision devra être réexaminée dès que possible".

Pour le président de la FHF, la situation financière des établissements est en effet difficile en

raison de la réticence des banques à accorder des prêts.

"Les hôpitaux empruntent entre 2 et 3 milliards d'euros par an. Et leur situation financière est plus fragile : en cinq ans, leur dette est passée de 10 à 24 milliards".

AFP

Source : Actusoins

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Published by sud-chu-caen
16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 18:10

Sit-in pacifique à La Roche-sur-Yon en début de mois, occupation d’un IFSI à Rouen mardi prochain, pétitions dans certains établissements : les étudiants en soins infirmiers se mobilisent peu à peu contre l’article 9 de l’arrêté du 2 août 2011, relatif aux conditions de fonctionnement des instituts de formation paramédicaux.

L’article, qui mentionne qu’un étudiant doit avoir suivi 80% des enseignements obligatoires pour être autorisé à se présenter à la première session de validation d'une unité d'enseignement, suscite de vifs émois, et ce, très rapidement après sa mise en application.

« Le problème, c’est que le texte ne différencie pas les absences justifiées des absences injustifiées », soulève Jonathan Nagode, président de la Fédération Nationale des Etudiants en Soins Infirmiers.

« Il arrive donc que des étudiants malades, ayant un certificat médical et une consigne de repos, aillent tout de même suivre leurs enseignements pour pouvoir se présenter à la première session et éviter le rattrapage qui leur aurait été soumis d’emblée autrement ».

Le texte, qui avait été mis en place pour modifier l’ancienne politique de franchise de 210 heures sur l’ensemble des trois années d’études, ne semble donc pas approprié. « Nous nous sommes réunis jeudi dernier au ministère pour effectuer un groupe de travail sur le bilan de la mise en place du référentiel. Ce point de réforme a évidemment été abordé et nous étions tous unanimes pour dire qu’il fallait en modifier les aspects. Nous sommes donc en train d’étudier les possibilités et nous allons soumettre nos idées » tempère Jonathan Nagode.

La FNESI, partant du principe que le problème sera résolu  prochainement, et bien que soutenant les actions locales de protestations, n’appelle pas à une mobilisation nationale.

Source : Actusoins

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Published by sud-chu-caen
15 décembre 2011 4 15 /12 /décembre /2011 07:08

Contre l'austérité............La pénurie........... de manifestants

 

 

 

 

 

2011-12-13-001

 

Source photographique : Résistances Caen

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Published by sud-chu-caen
10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 10:01


Le problème des journées RTT non prises va exploser à l'hôpital. Malgré le dévouement et l'effort de tous, un jour, ce ne sera pas possible de faire face .

 

Syndicats et ministère de la Santé continuent de négocier sur le traitement des 2,1 millions de journées de RTT stockées par les praticiens hospitaliers. Une décision pourrait être rendue, aujourd'hui.

L'hôpital public français est-il au bord de la crise de nerf ? Dix ans après la mise en place des comptes épargne temps nés de la loi sur les 35 heures, tous les voyants sont au rouge. Dans une dernière ligne droite avant la date butoir du 2 janvier 2012, les syndicats représentant les praticiens hospitaliers cherchent à obtenir les meilleures conditions de préservation de leurs journées RTT, actuellement stockées en compte épargne-temps (CET) faute d'avoir eu le temps de les prendre en congés.

La loi de 2002 prévoit en effet que les personnels médicaux aient soldé leurs RTT avant 2012, pour ceux les ayant stockées il y a dix ans. Une première échéance partielle avait été réglée en 2008 pour 168M€. Mais à ce jour, le solde de tout compte représenterait, selon la Coordination médicale hospitalière, six mois par praticien soit 2,1 millions de journées accumulées. Plus ou moins 600M€.

Malgré un premier échec des négociations entre les syndicats et la Direction générale de l'offre de soins du ministère de la Santé, le 24 novembre dernier et une réunion repoussée ce lundi à aujourd'hui, plusieurs options sont à l'étude : la suppression de la date butoir de 10 ans ; la monétisation des CET ; leur conversion en points retraite permettant de partir avant l'âge prévu (67 ans depuis la réforme de 2010) ; enfin, la possibilité de les utiliser en congés rémunérés.

D'ores et déjà, ces pistes posent question. 36 % des hôpitaux, déjà en déficit, sont loin d'avoir provisionné le montant des CET et, parmi les 64 % en équilibre ou excédent, tous n'ont pas priorisé leurs CET. Qui va payer ?

Quant aux retraites anticipées et aux prises de congés supplémentaires évoquées, elles induisent des remplacements déjà problématiques dans les plus petits établissements.

Sauf à avoir anticipé l'échéance, clairement posée depuis 10 ans (lire par ailleurs), l'affaire des comptes épargne-temps met l'hôpital public sous très haute tension. D'autant que le dossier des RTT accumulées met en évidence la question des moyens. Le ministère de la Santé a promis de répondre aujourd'hui.


Des conditions de travail qui s'aggravent

Le dossier est vieux de 10 ans. Il vaut aussi pour le reste du personnel hospitalier, les agents, les administratifs, les infirmières, les aide-soignants... C'est tout l'hôpital qui est en surplus de RTT, même si le rapport chiffré est moindre. Selon les syndicats de la fonction hospitalière, les plus de 400 000 personnes concernées auraient accumulé plus ou moins deux millions de RTT. Comme les médecins, les agents ont dix ans, à partir de l'année où ils ont cumulé 20 RTT sur leur CET, pour les prendre.

Mais chez les agents, ce n'est pas tant la question des récupérations qui se pose que celle des conditions de travail. Les 56400 agents non-médicaux qui se sont exprimés dans l'étude publiée par CFDT-santé-sociaux dénoncent leurs conditions de travail préoccupantes et disent faire tourner les établissements dans des conditions de travail inacceptables.

60 à 77% des personnels interrogés considèrent que les conditions de travail se sont aggravées - 19 à 37% qu'elles se sont maintenues - 2 à 4% qu'elles se sont améliorées. 71% des personnes affirment que « le travail a un effet négatif sur leur santé » - pour 41% des personnes, on constate des douleurs musculaires et 20% ont des difficultés de sommeil. 59% des personnes affirment que les médecins maintiennent les prises en charge des patients sans tenir compte des effectifs !

 

00RTT Hopital DEF 08 12 11

 


Formation : le numerus clausus relevé

Bloqué depuis trois ans, le numerus clausus va être relevé, afin de remédier à la pénurie de médecins dans certains territoires, ont annoncé hier les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur Xavier Bertrand et Laurent Wauquiez. Huit mille étudiants seront ainsi admis l'été prochain en deuxième année de médecine. Le nombre d'étudiants acceptés en médecine à l'issue de la première année commune aux études de santé (PACES) passera de 7 400 à 7 500 et le nombre d'étudiants venant d'autres filières (ingénieurs, grandes écoles) et autorisés à débuter médecine en deuxième année sera porté de 300 à 500.

Une hausse qui ne réglera pas toutes les questions de démographie médicale, mais qui est « un élément clé d'une stratégie globale », selon Xavier Bertrand. « Il est absurde d'être aussi rigoureux et sélectif avec nos étudiants et de faire venir ensuite des étudiants de Roumanie, d'Algérie ou du Maroc », a pour sa part estimé Laurent Wauquiez.

Instauré en 1971/1972 à 8 588 étudiants, le numerus clausus a diminué régulièrement pour atteindre un point bas de 3 500 en 1992/1993 avant de remonter très lentement quand des problèmes de pénurie de praticiens sont apparus. Il n'était encore que de 4 100 en 2000/2001.


Au CHU Toulousain : pas si simple

Dans les couloirs de l'hôpital de Purpan de Toulouse, les allées et venues du personnel reflètent l'activité intense qui règne en ces lieux. A Rangueil, à Paule de Viguier où les travées longues et larges feutrent un peu la ruche bourdonnante, « l'essentiel de l'activité est mis au service du patient ». Mais à quel prix ?

Ici officient 3 500 personnels médicaux et 11 000 personnels hospitaliers dont 3 182 infirmières et 2 600 aides-soignants. Sans doute pas si simple, la gestion des 35 heures. Pourtant, peu d'ombres se dessinent au tableau affirme-t-on côté direction. Sur les 3 500 personnels médicaux, 500 praticiens hospitaliers sont concernés par la question des comptes épargne-temps.

En 2002, comme dans tous les établissements publics, ils ont eu l'opportunité d'ajouter 20 jours de RTT à leurs 25 jours de congés annuels. Comme partout, ils ont été peu nombreux à les consommer. « La plupart ne souhaitaient pas moins travailler et voyaient le CET plutôt comme une possibilité de partir plus tôt en retraite », explique Marc Reynier, directeur des affaires médicales du CHU.

Partir plus tôt ? De nombreux médecins y restent attachés et c'est tout l'enjeu de la négociation qui se tient à Paris, même si le ministère est plutôt opposé à cette solution qui sous-entend une pénurie soudaine de praticiens. Au CHU la direction affirme avoir provisionné 100 % des RTT stockées tout en rappelant qu'elles devront être lissées « celles de 2002 en 2012, celles de 2003 en 2013, etc. » 15450 journées sont stockées à ce jour à raison, « en moyenne », de 35 jours par médecins.

"Le travail plus dur qu'avant"

Du côté des 11 000 agents du CHU, l'équation est différente. « Très peu de CET ont été constitués», détaille Olivier Bastioul, directeur des ressources humaines. 1 600 pour 11 000 agents. Notre difficulté a été plus technique car il a fallu gérer le différentiel créé par les 35 heures par une augmentation de la productivité de l'ordre de 3 %. »

Cette productivité qui engendre le malaise social, qui raccourcit les temps de chevauchement entre les deux équipes et ajoute à « l'impression que les patients restent plus longtemps, que les conditions de travail changent », témoigne une infirmière sous couvert de l'anonymat.

Des conditions de travail, il en est question, régulièrement au CHU, comme en juillet dernier, quand le personnel des urgences psychiatriques de Purpan et Rangueil se mettait en grève pour dénoncer le manque de personnel et le manque de moyens en psychiatrie. Ou en février de cette même année lorsque, à l'appel de la CGT, le personnel dénonçait « les cadences, la mauvaise ambiance, le stress, l'absentéisme… »

« Des conditions qui n'ont pas forcément évolué », note une autre infirmière. « Mais il faut bien avancer… » Une étude sur les difficultés des personnels va être lancée, poste par poste, service par service en début d'année. Preuve que tout n'est pas si simple...

Ch.R.-P.


Dans le Tarn

A l'hôpital d'Albi l'inquiétude est grande

À Albi, les RTT inquiètent. Concerné comme les autres établissements de France, l'hôpital local, qui emploie 85 médecins est dans l'impasse.

Des mesures vont être prises par l'Etat, mais pour l'instant c'est le stand-by. « Nous nous tenons informés de ce qui va se passer du côté du ministère de la Santé. Nos médecins sont concernés à titres divers et variés; il faut bien entendu qu'ils puissent bénéficier de leurs RTT. ça va être difficilement gérable » explique Alain Guinamant, directeur du centre hospitalier d'Albi qui était dans l'impossibilité d'évaluer l'impact financier et les conséquences de ce phénomène sur le CH de la ville tarnaise.

Fabrice Rezungle, radiologue et ex-président de la commission médicale de l'hôpital parle « d'une catastrophe annoncée ». « Tout le monde a fait l'autruche pendant 10 ans. Aujourd'hui, on risque d'avoir des temps morts qui vont durer trois à quatre mois, à moins d'embaucher des remplaçants à prix d'or. Je ne sais pas quelles vont être les solutions ». Des solutions, Jacques Saint-Martory, l'actuel président n'en a pas pour l'instant. Il évalue pour l'établissement tarnais à 4500 journées de RTT e t congés annuel inscrits au CET. S'y ajoutent 500 jours qui ne sont pas pris en compte par le CET, donc reportés d'une année sur l'autre. Une situation alarmante. « Trois solutions sont à l'étude : le paiement des RTT, l'attribution de points de retraite permettant de partir avant l'âge prévu » (67 ans depuis la réforme de 2010) « et les congés. Si cette dernière option est envisagée par la plupart des médecins, on ne pourra plus tourner » exprime le docteur Saint-Martory qui suit de près l'évolution des négociations du ministère de la Santé. Déjà annoncée il y a une semaine, la date couperet pour l'utilisation de ces RTT devrait être supprimée.

Guillaume Courveille


expert

"A l'échelon local ça marche mieux"

Jean de Kervasdoué est économiste de la santé. Il répond à nos questions.

Comment en est -on arrivé à cette situation, somme toute prévisible ?

J'éprouve un sentiment partagé car je suis toujours persuadé que les 35 heures se sont négociées en dépit du bon sens avec, en plus de cela, l'attribution à des médecins qui ne les demandaient pas. Cela, sans compter l'application des normes européennes sur l'interdiction de deux gardes de nuit d'affilée qui ont ajouté une couche de plus. A l'image de l'affaire de la dette qui assombrit notre avenir, preuve est faite encore une fois, qu'à force de stigmatiser les problèmes et de s'acharner à ne pas vouloir les résoudre, ça vous pète à la figure.

Dans l'hypothèse où la négociation entre État et médecins aboutirait comment éviter qu'une telle crise se répète ?

Je pense beaucoup de mal de la loi Bachelot. La ministre a fait de la santé un système trop centralisé. La conséquence est que l'hôpital a disparu, s'est fondu dans l'État alors qu'il fallait au contraire lui rendre sa totale autonomie. Au lieu de divaguer avec lui sur les 35 heures, il faut lui répondre débrouillez-vous. Quand on reste à l'échelon local, ça fonctionne mieux. Il ne faut pas confondre service du public et service public, voire défense du statut public. Regardez les cliniques privées : la législation du travail y est appliquée plus drastiquement, les personnels travaillent en coupures. Et ça fonctionne.

Vous évoquez souvent l'incontinence bureaucratique. Qu'entendez-vous par là ?

De nos jours, on a tellement peu confiance en notre prochain que nous n'arrivons plus à fonctionner. Du fait de cette centralisation poussée à l'extrême, l'hôpital, est devenu un lieu où les rythmes et les modes de travail restent un sujet tabou, à tout le moins exclu d'une réflexion concertée. Je reste d'ailleurs très étonné de ce que la droite française soit aussi soviétique et aussi peu libérale dans sa conception de la gestion de l'hôpital public.

Ch.R.-P.

A lire chez Que sais-je, « L'hôpital » de J. de Kervasdoué

Source: La depeche.fr

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Published by sud-chu-caen
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 19:02

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Après une nuit de service aux urgences de Purpan, Sophie était fatiguée. Devant l'entrée de l'hôpital, ses collègues lui glissent un petit mot d'encouragement. « ça fait chaud au cœur de voir toute cette mobilisation », admet l'aide soignante.

Un groupe de soutien s'est en effet formé autour de Sophie Dianoko. « La préfecture s'était engagée à nous fournir une réponse sur la situation de Sophie avant mardi midi. Nous avons donc décidé de nous rassembler devant l'hôpital mercredi à 14 heures, pour exiger la régularisation de Sophie », indique un membre du comité de soutien. Ni la préfecture ni la direction de l'hôpital n'ont souhaité faire de commentaires. Sophie Dianoko est sous le coup d'une obligation à quitter le territoire (OQTF). Elle travaille pourtant depuis trois ans à Purpan et a quitté son Mali natal à l'âge de 13 ans. Arrivée à Toulouse en septembre 2000, elle obtient un DEUG et suit une formation d'aide soignante. En 2009, sa demande de renouvellement de titre de séjour est refusée, son mari avec qui elle est depuis 2007 ne répondant plus aux enquêtes de la préfecture. Une pétition circule, elle a déjà été signée par plus de 300 personnes.

Source : La depeche.fr

Il est loin le temps où l'on parlait de l'humanisation des hôpitaux !

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 18:18

                         Plus que jamais nous refusons de payer pour travailler!

L’intersyndicale nationale pour l’abrogation des lois portant création des ordres professionnels s’est réunie le mardi 29 novembre 2011.
Elle constate que l’ordre national des infirmiers, bien qu’affaibli, continue de mener sa politique d’agression envers les personnels infirmiers, surtout en direction de nos jeunes collègues qui rentrent dans la profession.
Aujourd’hui, l’ordre est complètement discrédité par une majeure partie de la profession, cette dernière étant ulcérée des méthodes employées par l’Ordre National des Infirmiers pour contraindre nos jeunes collègues de rejoindre l’ordre. C’est un chantage organisé à l’embauche!
De même, nos collègues qui souhaitent s’inscrire dans une formation qualifiante (cadre de santé, IADE, IBODE, puéricultrice) se voient contraints en remplissant leurs dossiers d’inscriptions d’apporter la preuve de leur affiliation à l’ordre. C’est légalement infondé !
Ceci démontre que l’ordre trouve quelques appuis dans les établissements en l’occurrence les directeurs de soins et les directeurs d’instituts de formation.
L’intersyndicale nationale est encore plus que jamais engagée dans ce combat que nous mènerons jusqu’au bout, à savoir jusqu’à l’abrogation de l’ordre national des infirmiers.
L’ORDRE EST AUX ABOIS, les salariés refusent de payer, alors il concocte un plan d’équilibre financier:
- Licenciement de 41 salariés (dans un premier temps) ;
- Suppression des structures ordinales au niveau départemental ;
- Il obtient une ligne de crédit pour sa trésorerie suite à une intervention de l’Elysée auprès de l’organisme bancaire!
- Il ne peut faute de moyens, organiser la réélection des conseillers ordinaux comme prévu en 2012. Une décision du conseil constitutionnel l’a «épinglé». Alors, il obtient avec le soutien des plus hautes autorités de l’Etat, la prorogation par décret des mandats des conseillers ordinaux de deux ans, jusqu’en 2014!
Tout cela démontre que l’on ne respecte ni la démocratie ni la volonté majoritaire de la profession.

CFDT Santé Sociaux; CGT Santé Action Sociale; CFTC Santé Sociaux; FO Santé Sociaux; SNICS FSU; SUD Santé Sociaux; UNSA Santé Sociaux

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Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 17:54

 

 

Vire-copie-1

maternit- de Vire

 

Source : Ouest France

 

Affichette ci dessous à imprimer ou à télécharger

 

 

Vire 2

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 18:46

 

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Published by sud-chu-caen - dans Un monde de luttes

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