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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 10:11

Le gouvernement a choisi :

La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a annoncé lors de l’université d’été de la Conférence des Présidents d’Universités (CPU) que 30 millions d’euros supplémentaires seront consacrés à la « sécurité » des campus pour compenser (en partie) les dépenses des universités pour coller aux normes des plans Vigipirate, des normes inefficaces liées à une politique paranoïaque et communicationnelle.

Mais ces 30 millions ne sortent pas de nulle part. Ils sont en fait une exonération partielle de l’amende que doivent payer les universités qui ne respectent pas l’obligation d’employer 6% de personnels en situation de handicap, ce qui les concernent toutes à quelques rares exceptions près (Montpellier-Paul Valéry notamment). Cette amende est une contribution directe au Fonds d’Insertion des Personnes Handicapés dans la Fonction Publique (FIPHFP) qui finance des dispositifs d’aide et d’accompagnement de personnels handicapé.e.s.

Les universités françaises rechignent depuis plusieurs années à payer cette amende par de petites manœuvres : après un taux réduit (environ un tiers) jusqu’en 2016, elles avaient tenté d’être exonérées de ces amendes en faisant passer des amendements en douce au Parlement.

Résultat : le développement d’actions du FIPHFP est de plus en plus menacé.

En bref, les personnes en situation de handicap passeront encore à la trappe parce que, de toute façon, et nous n’avions plus besoin de démonstration, ce gouvernement s’en fout. Cette dernière manœuvre n’est qu’une preuve de plus de l’hypocrisie des gouvernements successifs concernant l’insertion des personnes handicapé-e-s.

Pour un enseignement supérieur et une fonction publique véritablement ouverte à tou-te-s, au service de tou-te-s, Solidaires étudiant-e-s demande que les contributions FIPHFP soient sanctuarisées et que les budgets destinés aux étudiant-e-s en situation de handicap soient augmentés.

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14 septembre 2016 3 14 /09 /septembre /2016 10:03
Hôpital Pierre Rouquès - Licenciements et départs en cascade

L’hôpital Pierre Rouquès, la maternité des Bluets (3500 naissances, 1200 IVG et 1100 PMA) et aussi les centres de réadaptation professionnelle sont au cœur d’un tsunami qui n’en finit plus.

Folie managériale

Dirigés par l’Association Ambroise Croizat (émanation de la Fédération CGT de la métallurgie) l’hôpital et les centres de réadaptation professionnelle sont soumis depuis 2 ans à une folie managériale qui s’aggrave. En avril 2016, suite au licenciement du directeur embauché le 1er septembre 2015, le personnel soutenu par SUD Santé Sociaux et les usagers à travers l’Association Touche Pas Aux Bluets se sont mobilisés.

De mal...

Après la venue de l’ARS et malgré la présence de l’IGAS cet été, la situation a empiré :
Au CRP Suzanne Masson, en avril 2016, départ du gestionnaire (32 ans d’ancienneté) pour difficulté de travail avec l’équipe du siège de l’AAC.
Au siège de l’Association, la Directrice des Ressources Humaines en cours de licenciement depuis mars 2016.
Départ négocié du comptable présent depuis 13 ans dans un contexte de « harcèlement ».
Arrêt de travail de la chef de service depuis début juillet dans un contexte de « harcèlement ».
Départ en juin de la cadre Sage-Femme, coordinatrice des soins.
Départ en juin du référent Pédiatre.
Départ de la cadre Sage-Femme de la salle de naissance prévu en novembre.

...en pis

Et ce n’est pas fini :
Le 8 septembre, la Direction Générale mettait fin à la période d’essai du DRH Associatif embauché 6 mois plus tôt. Son dernier acte aura été de rédiger, ce même jour, la lettre de licenciement de la DRH qu’il devait remplacer, après 25 ans dans l’établissement, pour inaptitude dans un contexte de « harcèlement ».
Le 9 septembre à 12h30, la Direction Générale, devant les salariés médusés, limoge la Chef Comptable du siège de l’Association Ambroise Croizat, lui intimant l’ordre de quitter les lieux immédiatement et de ne plus jamais y remettre les pieds.

Cette cascade de licenciements et de départs associée à la fuite en avant financière avec emballement des dépenses inquiète fortement les personnels.

Touche pas Aux Bluets !

Le Syndicat SUD Santé Sociaux 75 et la Fédération SUD Santé Sociaux appellent l’IGAS a remettre leur rapport dans les plus brefs délais afin que la DGOS puisse prendre toutes les mesures nécessaires afin de sauver l’hôpital Pierre Rouquès dont le maintien est indispensable dans le dispositif sanitaire parisien.

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 11:43

Le personnel hospitalier du Havre est toujours très marqué par le suicide d'une de leur collègue cet été. Une enquête est en cours, tout le mois de septembre, pour connaître et prévenir les risques psycho-sociaux, dans l'établissement de santé.

Une enquête sur les conditions de vie au travail initiée par les syndicats hospitaliers au Havre

En quelques semaines cet été, 5 infirmières hospitalières se sont données la mort, dont une femme de 44 ans, au Havre.
Vendredi dernier une coordination nationale infirmière à interpellé l'état dans une lettre ouverte,(voir ci dessous) dénonçant notamment la pression permanente que subit le personnel hospitalier. Des pressions qui sont liées, selon cette coordination, aux restruturations et aux restrictitions budgetaires qui se multiplient depuis des années.

Une enquête interne à l'intiative du personnel

Au centre hospitalier Jacques Monod de Montivilliers, près du Havre, où une infirmière s'est donné la mort en juin dernier, les syndicats dénoncent depuis longtemps cette pression. Plus de 2 mois après cette disparition, ses collègues veulent comprendre.
A leur demande, une enquête anonyme portant sur les conditions de vie au travail du personnel est actuellement en cours. Elle se terminera fin septembre . L'objectif est de mettre en place un plan de prévention contre la souffrance au travail. Les résultats de cette enquête seront connus début novembre.
De son côté l'ARS affirme vouloir améliorer la situation et accompagner les salariés dans les changements.

VIDEO : le reportage d'Emmanuelle Darcel et Hervé Guiraudou (montage d'Alexis Guedes) avec les interviews de :

  • Agnès Goussin-Mauger, infirmière - secrétaire MICT - CGT
  • Nicolas Fleurendidier, DRH - Groupe hospitalier du Havre

LETTRE OUVERTE à Monsieur François HOLLANDE Président de la république

VOUS, Président de la République, vous vous êtes engagé à restaurer la notion de service public qui avait été supprimée par le précèdent gouvernement et cela a été acté par la LOI n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé portée par Madame Marisol TOURAINE.

VOUS, Président de la République, vous vous êtes engagé à définir un meilleur accès aux soins palliatifs dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, mais aussi à domicile.

VOUS, Président de la République, vous êtes, soit un expert du discours démagogique, soit un homme très mal informé des réalités du terrain. Face aux difficultés actuelles de notre système de santé, un égal accès aux soins pour tous est bien loin d'être un objectif atteint, que l'usager soit, ou non, en situation de fin de vie.

VOUS, Président de la République, vous avez, comme vos prédécesseurs, la noble ambition de réduire les dépenses publiques, choix respectable s'il n'est pas réalisé au détriment de vies humaines.

VOUS, Président de la République, vous ne pouvez pas ignorer les conséquences des multiples restructurations hospitalières, organisées pour répondre aux injonctions des restrictions budgétaires successives. Bien sûr, il ne faut pas parler de suppression de postes dans la Fonction Publique Hospitalière. Le discours récurrent prône le non remplacement des départs mais, concrètement, les effectifs aux lits du patient se réduisent. Ce phénomène est amplifié par un absentéisme incompressible et croissant qui contraint les services à travailler en sous-effectif. Tandis que les technocrates continuent à énoncer les chiffres des effectifs rémunérés, sur le terrain les équipes s'épuisent...

VOUS, Président de la République, vous n'êtes pas sans connaître la dynamique engagée par le ministère de la santé pour inciter les établissements de soins à augmenter leurs activités en ambulatoire. Bien que cette stratégie ait pour conséquence directe d'alourdir la charge de travail des services de soins conventionnels (puisqu'ils accueillent des patients de moins en moins autonomes et polypathologiques), les effectifs soignants n'ont pas été renforcés ou alors, s'ils ont évolué, c'est avec une révision à la baisse. Cherchez l'erreur !

VOUS, Président de la République, très occupé, vous n'avez peut-être pas encore été informé de l'été tragique que vient de vivre le monde de la santé. Après les suicides de nos collègues, le 13 juin à Toulouse, le 24 juin au Havre, le 30 juin à Saint-Calais, de nouveau le 23 juillet l'une des cinq infirmières du service médical Interprofessionnel de la Région de Reims (âgée de 51 ans) se donne la mort chez elle et le 13 août, une deuxième infirmière de ce même service (46 ans et mère de deux enfants), est retrouvée morte à son domicile.

VOUS, Président de la République, vous n'en avez peut-être pas encore été informé, je me permets de le penser car, malgré nos nombreuses sollicitations, notre (et votre) ministre de la santé, Madame Marisol TOURAINE n'a fait qu'une seule déclaration à ce sujet, très récemment sous la pression médiatique. Un long silence ministériel assourdissant qui a blessé les professionnels de santé, déjà très émus et meurtris suite aux décès de leurs collègues. Dans sa récente prise de parole, notre ministre souligne le travail initié depuis 2012 pour la prévention des risques psycho-sociaux. Nous ne nions pas l'intention mais force est de constater que sur le terrain, la situation se détériore encore. Les formations des membres du CHSCT, difficiles à obtenir, notamment lorsqu'ils sont soignants et que les directions refusent de les libérer. Les plans de prévention sont, soit inexistants car ils ne sont pas considérés prioritaires, soit rédigés pour répondre à la tutelle mais absolument pas mis en œuvre.

VOUS, Président de la République, vous devez avant tout comprendre que les professionnels de la Fonction Publique Hospitalière sont très attachés à leurs missions de service public et se reconnaissent autour de valeurs communes. Ils souffrent de la pression imposée par les restructurations et la course à l'acte induite par la tarification à l'activité. Les moyens humains et parfois matériels, sont réduits, la qualité des soins dégradée et les soignants le vivent très mal. Ils rentrent chez eux avec le sentiment de ne pas avoir fait leur travail.

VOUS, Président de la République, vous assumez la lourde charge d'un pays confronté aux attaques terroristes successives qui impliquent à tout moment le besoin de garantir une réponse sécuritaire mais également sanitaire adaptée.

VOUS, Président de la République, vous avez pu constater la réactivité et le professionnalisme des professionnels de la Fonction Publique Hospitalière lors des tragiques évènements de novembre 2015, janvier et juillet 2016. Nombre d'entre eux se sont présentés aux établissements de soins avant même de recevoir les appels du plan blanc.

VOUS, Président de la République, vous ne pouvez pas vous permettre de compter, dans le contexte actuel, sur leur abnégation en toute circonstance et, dans un même temps, ne pas entendre leur souffrance quotidienne. Il n'est pas possible d'attendre des « braves petits soldats » que nous sommes, une efficience absolue si les moyens ne nous en sont pas donnés.

De VOUS, MONSIEUR FRANCOIS HOLLANDE, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, nous espérons une intervention rapide afin que cesse l'inacceptable. Il est impératif d'arrêter les diminutions d'effectifs, de définir des ratios soignants au lit du patient et de mettre en place une réelle prévention des risques psycho-sociaux dans les établissements de soins.
Il serait bien utopique de croire que quelques recommandations suffiront à résoudre la crise majeure que vivent nos établissements si ces dernières ne sont pas accompagnées de moyens financiers. Il est totalement incohérent de voir des collègues perdre la vie parce qu'ils ne peuvent plus assurer les soins pour lesquels ils ont été formés dans le but d'en sauver.

Dans l'attente de votre réponse et l'espoir que vous aurez à cœur de prendre en considération nos demandes, veuillez agréer, Monsieur le Président, nos respectueuses salutations.

Nathalie DEPOIRE
Présidente du Syndicat CNI

Sources: coordination-Nationale-infirmiere.org

france3

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 10:49
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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 10:26
Esquirol CAEN: Heures d'information syndicale
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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 09:27
Mayenne:Grêve à l'hôpital le 8 septembre

« Nous sommes tous concernés » Les représentants des salariés du Centre hospitalier du Nord-Mayenne appellent le personnel à un rassemblement devant l'entrée de la Baudrairie jeudi 8 septembre à 14 h 30.

Les représentants des salariés du Centre hospitalier du Nord-Mayenne appellent le personnel à un rassemblement devant l’entrée de la Baudrairie jeudi 8 septembre à 14 h 30. Ils invitent la population à soutenir le mouvement pour stopper la casse de l’Hôpital. Cette initiative fait suite à différentes mesures engagées visant à diminuer le nombre de lits d’accueil et supprimer des postes de travail et des emplois. Le mot d’ordre des syndicats est le suivant « Nous sommes tous concernés. Stop à la casse de l’Hôpital. Pour le Maintien des lits. Pour le maintien des postes ». > Lire aussi : Le cinéma Vox du futur dévoilé par une visite virtuelle Rassemblement à l’entrée de la Baudrairie jeudi 8 septembre à 14 h 30. Contact : sauvons.le.ch.de.mayenne@gmail.fr

Source: lepublicateurlibre.fr

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 09:25
Auch: Groupement hospitalier : grève… et discussion

Ils ne veulent pas d'une union avec l'hôpital général. À l'appel du syndicat CGT, des agents du centre hospitalier spécialisé (CHS) d'Auch étaient en grève hier contre le Groupement hospitalier de territoire (GHT). Selon eux, «l'objectif à court terme de ce groupement hospitalier est de faire des économies, notamment en fusionnant les trésoreries, assure Nicolas Pellizzari, le secrétaire CGT de l'hôpital psychiatrique. Et dans ce grand ensemble qui réunit tous les hôpitaux du Gers, la psychiatrie ne serait qu'un-douzième de l'offre de santé dans le Gers.» Les agents craignent donc que l'hôpital soit un peu oublié dans les choix du GHT. Ils sont d'ailleurs rejoints en cela par les médecins de l'hôpital et les représentants des usagers. Avec, donc, hier, une étape supplémentaire, celle de la grève. Les grévistes avaient d'abord prévu de se rendre au Conseil départemental pour rencontrer à nouveau les députés Philippe Martin et Gisèle Biémouret. Mais Monique Cavalié, la directrice générale de l'Agence régionale de santé, en charge de ce dossier, les a finalement conviés à un rendez-vous dans l'après-midi dans les locaux de l'ARS à Auch. «Nous avons développé nos arguments, témoigne M. Pellizzari. Cela dit, nous regrettons le fait qu'elle ne discute qu'après avoir pris la décision de mettre notre établissement dans le GHT du Gers… En tout cas, elle nous a dit que la décision est dans les mains de la ministre de la Santé.» Information que ne confirme pas l'Agence régionale de santé, indiquant seulement : «La directrice générale a pris cette décision de se déplacer et était en posture d'écoute. Il s'agissait d'une réunion d'échange qui n'avait pas vocation à être conclusive.» Les agents poursuivent leur action : la grève est reconduite aujourd'hui et ils demandent une rencontre avec les députés gersois jeudi prochain.

Source: ladepeche.fr

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 09:18
Voiron: Mouvement de grève à l’hôpital

Mouvement de grève à l’hôpital ce lundi

Un mouvement de grève a été lancé, pour aujourd’hui, à l’hôpital de Voiron. « L’élément déclencheur a été l’annonce du départ de trois secrétaires médicales, explique Bernard Rival, délégué CGT au centre hospitalier. Elles sont en CDD depuis près de 5 ans et elles ont appris, juste avant leur départ en vacances, qu’il ne serait pas renouvelé. Vous voyez un peu la méthode ? Il y a une forte émotion de la part des médecins, qui travaillent avec elles au quotidien et qui se sentent concernés par ce mouvement. » « Il faut trouver d’autres solutions » Dans les faits, des consultations pourraient être perturbées et, toujours selon Bernard Rival, des interventions au bloc opératoire pourraient être reportées. Ce mouvement est la nouvelle expression du conflit social qui mine l’établissement depuis des mois (lire Le Dauphiné Libéré du 8 juillet) après que la direction a annoncé 50 suppressions de postes pour faire face à un important déficit (1,4 M€ en 2015). « On réclame de savoir où ces postes seront supprimés », ajoute M. Rival, alors que la direction avait expliqué qu’ils concerneraient les services administratifs, techniques et de logistique. « La direction veut également supprimer un tiers des femmes de ménage. Ça devient grave, cela touche à l’hygiène. C’est important dans un hôpital ! » Selon le délégué syndical, la CGT a également dû mettre la pression sur la direction pour s’assurer que l’Ehpad de Coublevie (qui dépend de l’hôpital) puisse fonctionner normalement ce week-end. « Là-bas, il y a un vrai déficit de personnel. On a une aide-soignante pour 40 patients ! L’idée est de faire des économies. Mais il faut trouver d’autres solutions que ces suppressions de postes. C’est le message que nous cherchons à faire passer. »

Source:ledauphine.com

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 08:50
Maubeuge : un appel à la grève, à l’hôpital.

Jeudi, de 13 h à 15 h, la CGT du centre hospitalier Sambre-Avesnois invitera tous ceux qu’ils croiseront sur le parvis de l’hôpital à envoyer un mail à la direction pour réclamer plus de moyens, plus de personnel.

Un problème visiblement récurrent dans la structure, comme le souligne le secrétaire général de la section, Karim Azzedine. « C’est dans ce que l’on appelle le pôle 1 que l’on relève les plus gros manquements. Il s’agit du plus gros pôle de l’hôpital où sont concentrés la chirurgie, la pneumologie, la neurologie… » Le syndicaliste explique que les 256 soignants de ce pôle représentent 42 % des accidents de travail, 62 % des maladies professionnelles, et près de 83 % des journées d’absence de courte durée. Des chiffres « alarmants » liés selon lui à une mauvaise gestion et surtout un manque flagrant de personnel. Résultat, des soins sont « bâclés ». Ce constat de manque de personnel, le syndicat FO lui aussi le fait. « Le personnel est en situation difficile, en sous-effectif. D’où un épuisement qui se traduit par des arrêts maladie », explique le secrétaire Patrick Beillant, précisant aussi au passage qu’une expertise était en cours. Le syndicat FO pointe aussi du doigt le pôle psychiatrique, où plusieurs actions pour danger grave et imminent ont été déclenchées. Pour autant, le syndicat FO ne participera pas au mouvement de grève de jeudi. « Parce qu’on ne nous l’a pas demandé, et puis surtout parce qu’on choisit de privilégier la discussion. Il y a des choses possibles à négocier, nous n’avons pas épuisé toutes les voies de recours. » Grève ce jeudi, de 13 h à 15 h, devant l’hôpital de Maubeuge.

Source: lavoixdunord.fr

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8 septembre 2016 4 08 /09 /septembre /2016 08:41
Grève au centre hospitalier du Rouvray

Les personnels du centre hospitalier refusent une nouvelle organisation des effectifs. Ils ont voté hier une grève reconductible

Grève au centre hospitalier du Rouvray

La rentrée sociale a déjà commencé hier matin au centre hospitalier du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen. Une centaine de membres du personnel réunis en collectif de soignants non syndiqués, mais soutenus par la CGT, ont bloqué l’entrée à toute nouvelle admission et installé un piquet de grève. Ils protestent contre l’instauration d’un pool de remplacement destiné à lisser les effectifs en cas d’absences. « Cette création va se faire au détriment des services existants », déplore Maggy Petrovitch, infirmière psychiatrique et porte-parole. « La trentaine d’infirmières et d’aide-soignants prévus pour cette structure sera prélevée sur les effectifs existants. Aucune embauche n’est prévue, alors que nous manquons de personnels. » En attendant un rendez-vous avec la direction, la grève reconductible a été votée par le collectif. « Nous ne sommes pas contre la création de ce pool », souligne Bruno Fresnard, délégué CGT, « ce que nous dénonçons c’est la manière dont cela est fait. La psychiatrie n’est pas une pathologie comme l’obstétrique ou la chirurgie. Elle nécessite une dimension humaine très importante et très chronophage. On ne traite pas une psychose comme on le ferait d’un cancer... Avec cette normalisation des effectifs, le lien, si primordial avec le patient, va disparaître. Créer une pénurie de personnel dans les services de soins pour nous amener à penser que ce pool de remplacement est une nécessité absolue est un leurre ! » Concertation Le directeur Jean-Yves Autret replace le mouvement dans son contexte : « Nous avons engagé il y a six mois des groupes de travail pour ajuster les effectifs aux différentes unités. Le but étant d’avoir une organisation pertinente permettant de pallier les problèmes d’absentéisme de façon équitable et d’être plus réactif. » La concertation à laquelle la CFDT et la CFTC ont participé, « mais pas la CGT », note le directeur, a reçu un avis favorable en juin du CTE (comité technique d’établissement) et débouché sur des « maquettes organisationnelles des unités de soins ». « Nous avons pris le temps de confronter les opinions et ce n’est pas un passage en force », souligne le directeur. La réorganisation doit se mettre en place progressivement en septembre après des réunions d’information.

Source: parisnormandie.fr

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