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23 août 2018 4 23 /08 /août /2018 08:48
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Published by sud-chu-caen
8 août 2018 3 08 /08 /août /2018 14:15
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Published by sud-chu-caen
19 juillet 2018 4 19 /07 /juillet /2018 09:16

Depuis 13 ans l’intersyndicale nationale anti-ordre (SUD Santé Sociaux, CGT, FO, UNSA, CFTC, SNICS-FSU et CFDT) se bat contre la mise en place de l’Ordre National Infirmier (ONI) aux côtés des professionnel.les. Malgré les promesses d’abrogation successives des différents gouvernements, le pouvoir ordinal s’est renforcé. Depuis 2005 l’ordre bute pourtant contre la profession qui, dans son immense majorité, n’y adhère pas. Malgré ce rejet massif, l’ONI est maintenu artificiellement en vie par les gouvernements successifs, leurs banques, leurs tribunaux…suite à une décision du Conseil d’Etat de fin octobre 2017, l’ONI a obtenu le 10 juillet, la publication d’un décret imposant aux employeurs la transmission de la liste des infirmier.es travaillant dans leurs établissements pour une inscription automatique à ONI, tout comme pour les pédicures-podologues…

 

FAUTE D’INSCRITS VOLONTAIRES, LA DÉLATION PAR NOS EMPLOYEURS !

Un décret n° 2018-596 du 10 juillet 2018 relatif à l’établissement des listes nominatives des infirmiers et des pédicures-podologues salariés en vue de leur inscription au tableau de l’ordre et modifiant le décret n° 2016-746 du 2 juin 2016 relatif à l’établissement des listes nominatives des masseurs-kinésithérapeutes salariés en vue de leur inscription au tableau de l’ordre permet d’obtenir de nos directions la liste de tous les professionnel.les concerné.es, comportant les éléments suivants :

  • Les noms et prénoms
  • La dernière adresse personnelle de correspondance détenue par l’établissement ou la structure
  • La date et le lieu de naissance
  • L’intitulé, la date et le lieu d’obtention du titre de formation ou de l’autorisation d’exercice délivré
  • L’adresse électronique

Toutefois Les directions doivent faire la preuve que « “ les données transmises, sont adressées au conseil national dans des conditions garantissant la confidentialité des données recueillies ».

Or aucune garantie sur la sécurisation de nos données personnelles n’a été apportée à ce jour par le Ministère de la Santé !

Au nom de notre liberté individuelle, nous devons formellement refuser que nos directions communiquent ces données. Nous devons individuellement saisir nos directions respectives et les mettre en garde : elles seraient responsables de toute utilisation frauduleuse ou un quelconque démarchage commercial qui découleraient de cette transmission (demander une trame de courrier à vos représentants SUD Santé Sociaux).
En pleine période estivale, alors que les soignants se démènent à effectifs ultra réduits, au prix de leur santé, pour assurer la continuité des soins, le gouvernement choisit de donner un nouveau coup de pouce à l’ordre et un mauvais coup à la profession. Les ordres entendent obtenir de nos employeurs ce qu’ils n’ont pas obtenu par notre adhésion volontaire. Sur les 640 000 infirmier.es en exercice, seul.es 170 000 sont adhérent.es, dont 100 000 en secteur libéral, et des salarié.es sous contrainte de leurs employeurs. Par le biais de l’inscription automatique, c’est le racket organisé du paiement de la cotisation qui nous attend !

Infirmier.es, pédicures-podologues, kinésithérapeutes : Ne laissons ni les ordres ni nos directions décider pour nous !

L’ONI, qui mène grand train (locaux démesurés, frais de représentation…), n’a pas les moyens de son fonctionnement. L’ONI a peu d’inscrit.es et donc peu d’argent… Les banques exigent le remboursement de sa dette auprès de l’état qui s’est porté garant…

L’ordre infirmier, même gratuit, on n’en veut pas : nous refusons une instance disciplinaire de plus, qui contrôlera notre carrière, nos demandes de mutations, et aura la main mise sur notre formation continue pour mieux uniformiser et « normaliser » nos compétences afin de fabriquer des clones soignants soumis et insipides, sans âme et sans créativité.

Refuser de s’inscrire, c’est refuser de payer une cotisation. Tu ne fais pas partie de l’ONI, tu ne leur dois rien… C’est notre principale arme de résistance !

Nous sommes des milliers à résister, vont-ils nous interdire d’exercer notre profession ? Vont-ils priver la population des près de 500 000 infirmier.es non inscrit.es à l’ONI qui assurent aujourd’hui les soins dans les établissements publics, privés et en libéral ?

NOTRE NOMBRE, C’EST NOTRE FORCE !

Certain.es des nôtres reçoivent par courrier simple des pseudos injonctions de tribunaux exigeant la cotisation : de l’esbroufe, de la menace… Pas de courrier recommandé = Aucune crainte ! Aujourd’hui, aucun.e infirmier.e n’a encore été condamné.e par aucun tribunal.

PAYER POUR TRAVAILLER ? C’EST TOUJOURS NON !

Individuellement et collectivement nous allons continuer à résister et ne pas nous laisser imposer un ordre illégitime aux yeux de la profession.
Il faut aller très vite : dans la foulée du décret, la note d’information de la Direction Générale de l’Offre de Soins à destination des directions a été publiée le 14 juillet (!) pour organiser sa mise en œuvre. La Fédération SUD Sociaux s’est adressée aux autres organisations syndicales pour relancer l’intersyndicale anti-ordre en urgence et proposer dans un cadre unitaire des voies d’actions collectives.

 

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Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
18 juillet 2018 3 18 /07 /juillet /2018 12:15

 

Les agents de nuit ne voient plus le jour !!!

 

Suite à notre passage dans les différents services de nuit, voici le déplorable constat qui nous a été fait.  La majorité des transmissions pour les agents de nuit s’effectue verbalement et le manque de temps en commun pour permettre qu’elles soient efficaces est insuffisant dans la majorité des services.  

Le personnel soignant se plaint de la gestion des plannings par les cadres de jour. La communication reste difficile voire inexistante et les cadres sont peu ou pas présents. Quant aux cadres de nuits ils ne gèrent que les gens du pool et les brancardiers.

Le manque de matériel est récurrent. Il est difficile de travailler dans de bonnes conditions. Il manque des couvertures, des protections, des gants et serviettes de toilette.                                                                                                                            

Le personnel est obligé dans certains services de se dépanner en faisant appel à d’autres services. Quant au matériel infirmier certains dynamap sont défectueux et non remplacés, la dotation de certaines pharmacies est insuffisante…                                                                                                            

Les effectifs sont clairement insuffisants. Certains services n’ont pas d’aide-soignant et d’autres pas d’infirmier. Nous avons constaté que sur une aile d’un étage n’étaient présentes qu’une AS et qu’une IDE pour deux services Ce qui ne semble pas gêner la direction. 

Il manque très souvent du personnel et celui-ci n’est pas remplacé. On laisse seule avec 32 patients une infirmière et une aide-soignante sous prétexte qu’il n’y a personne pour remplacer.

Les agents de nuit ne voient plus le jour 


Les 12 heures sont très contestées par le personnel de nuit du fait de la fatigue et du risque d’erreurs que cela engendre. De plus, un rapport récemment publié par l’A.N.S.E.S. a mis en évidence les effets néfastes du travail de nuit sur la santé. Les horaires atypiques et plus particulièrement les horaires de nuit ont des effets, à savoir :

  • La somnolence
  • Le métabolisme
  • La qualité du sommeil
  • La durée de sommeil
  • La santé psychique
  • Les performances cognitives
  • L’obésité et la prise de poids
  • Le diabète de type 2
  • Les maladies coronariennes
  • L’hypertension artérielle
  • Le risque d’accident vasculaire cérébral
  • Le cancer du sein

 

 

SUD se bat pour obtenir un service public de qualité et une politique de santé publique répondant aux besoins de toute la population.

 

SUD revendique :

  • L’abrogation de la loi HPST et de la loi santé, et notamment des GHT,
  • La suppression de la T2A,
  • L’arrêt de la casse des hôpitaux de proximité et des fermetures de lits,
  • L’arrêt des privatisations des secteurs logistiques, techniques ou autre,
  • L’arrêt de la mise en concurrence entre services et établissement du public, et entre le public et le privé,
  • L’augmentation des budgets hospitaliers,
  • A travail égal salaire égal.

 

 

 

SUD dénonce la remise en cause des 35H et s’oppose à la flexibilité et à l’annualisation du temps de travail.

 

SUD revendique :

  • La création de postes nécessaires à de bonnes conditions d’exercice, d’accueil des malades, au remplacement intégral de toutes les absences,
  • Les 32H en 4 jours et 30H en 3 nuits avec embauches correspondantes,
  • Un plan d’urgence de formation : augmentation massive des places dans les écoles paramédicales, avec un revenu égal au SMIC pour els étudiant-es,
  • La mise en stage dès l’obtention du diplôme,
  • La suppression des heures supplémentaires,
  • SUD est opposé à la généralisation des 12H, qui supprime des emplois et entraine une usure professionnelle rapide, des risques pour la santé et la vie familiale et peut occasionner des erreurs professionnelles, etc…

 

Depuis des années, le pouvoir d’achat des fonctionnaires diminue. Les différences accords salariaux (non signés par SUD) n’ont fait qu’accroitre les inégalités en ne revalorisant que certaines catégories et en instaurant des indemnités diverses et variées.

 

SUD revendique :

  • La revalorisation des salaires de 300 euros par mois pour toutes et tous,
  • L’intégration des primes dans le salaire de base,
  • Pas de salaires inférieurs à 1700 euros nets,
  • Une carrière linéaire pour toutes et tous qui supprimerait les ratios pour l’accès aux classes supérieures exceptionnelles,
  • L’instauration d’un 13ème mois pour toutes et tous,
  • Le refus de toute individualisation salariale.

 

SUD affirme son attachement au statut de fonctionnaire hospitalier (titre IV) pour tous les personnels. Le maintien et le développement du statut de fonctionnaire assurent une garantie des droits, une protection contre la division et limitent le recours à l’emploi précaire.

 

SUD revendique :

  • Le recrutement des personnels sur des emplois de fonctionnaires,
  • La titularisation de tous les contractuel-les et la résorption de l’emploi précaire,
  • Le maintien d’équipes fixes de jour et de nuit,
  • Des effectifs suffisants pour exercer nos missions de service public, avoir des conditions de travail décentes et pour permettre l’intégration des nouveaux arrivant-es dans de bonnes conditions,
  • L’abandon des organisations de travail qui provoquent des risques psycho-sociaux.

SUD se bat contre la mise en place des ordres professionnels et exige la suppression de tous ceux existants.

 

SUD rappelle son attachement à notre régime de retraite, solidaire, basé sur un système de répartition entre personnes actives et retraitées et dénonce toute mise en cause de ce système.

 

SUD revendique :

  • L’abrogation de la loi de 2010 et de celle de 2013,
  • La retraite à 60 ans à taux plein (sans décote) pour la catégorie dite « sédentaire », à 55 ans à taux plein pour la catégorie « active »,
  • La suppression de la décote (double peine),
  • Le retour à 37.5 annuités pour toutes et tous, public et privé, pour bénéficier d’une pension complète,
  • Pas de pension inférieure à 1500 euros nets,
  • Le remplacement de tous les départs en retraite,
  • La réinstauration du CFA (congé de fin d’activité).

SUD entend combattre partout, y compris sur le lieu de travail :

  • La xénophobie et le racisme,
  • Les comportements sexistes, ainsi que toutes formes de harcèlements moral ou sexuel
  • L’égalité salariale entre les femmes et les hommes

SUD revendique :

  • Le droit à un travail stable à temps plein pour toutes les femmes qui le désirent,
  • Le droit à l’accès pour toutes à la contraception et à l’avortement,
  • Le développement des services publics d’accueil de la petite enfance,
  • Une véritable information à la sexualité auprès des jeunes. C’est important pour combattre les comportements lesbophobes, homophobes et sexistes.
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Published by sud-chu-caen - dans Tracts
6 juillet 2018 5 06 /07 /juillet /2018 08:09
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
Mobilisation lors de la visite de la Ministre de la Santé à Caen
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Published by sud-chu-caen
5 juillet 2018 4 05 /07 /juillet /2018 10:12
Privatisation de la créche
Privatisation de la créche
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Published by sud-chu-caen - dans Tracts
4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 22:27

Modification rendez-vous à 11hoo jeudi 5 juillet à l IFSI !!! Source :hôpitaux en lutte

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Published by sud-chu-caen
4 juillet 2018 3 04 /07 /juillet /2018 07:37
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Published by sud-chu-caen
26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 08:57

 

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Published by sud-chu-caen
26 juin 2018 2 26 /06 /juin /2018 08:45
Bonjour à tou-te-s,
 
Nous relayons cet appel (cf. ci-dessous) à un rassemblement de soutien
pour le procès d'un camarade interpellé après une manifestation : soyons
nombreuses et nombreux le mercredi 4 juillet, dès 8h devant le tribunal!
 
 
 
"Suite à la manifestation intercatégorielle du 22 mars dernier à Caen,
alors qu'une partie du cortège attendait dans le château, devant le lieu
où devait se tenir l'Assemblée Générale intersyndicale, deux camarades
ont été violemment interpellés, menacés, humiliés et violentés par des
officiers de la Brigade Anti-Criminalité. 
 
Plusieurs personnes ont été blessées durant leur intervention (tirs
tendus de flashballs, éclats de grenades de désencerclement, gaz
lacrymogènes, etc.).
 
L'un d'entre eux passe en procès dans peu de temps, nous appelons donc
à un rassemblement de soutien le mercredi 4 juillet, dès 8h, devant le
tribunal de la Presqu'île (11, rue Dumont d'Urville).
 
La répression s'accentue partout, au boulot, dans la rue et dans les
manifestations. La police continue d'interpeller, de harceler les
migrant-e-s et les plus précaires. Plus que jamais, soyons solidaires et
déterminé-e-s. Nous ne lâcherons rien ni personne !
 
N'hésitez pas à relayer cet appel !
 
C.R.O.C., collectif antirépression caennais."

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