L’Association des Usager·e·s et du Personnel de la Santé (AUP’S) est née en 2017. A l’époque, elle s’appelait « association du personnel des hôpitaux publics », suivant l’acronyme A.P.H.P. Cette association est née suite à une rencontre d’hospitalier.e.s qui menaient une lutte contre l’OTT
(organisation du temps de travail) imposée en 2015 par Martin Hirsch, directeur de l’AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris). Elle prend son nom actuel au printemps 2018 en même temps qu’elle redéfinit son
champ d’action[1].
Aide-soignante, ingénieur, agent hospitalier, technicien d’analyses biologiques, infirmière libérale, étudiant·e en médecine… Les membres de l’association, syndiqué·e·s ou non, sont issu·e·s de diverses professions du monde de la santé, qu’elles soient soignantes ou non, médicales ou paramédicales, hospitalières ou libérales.
Que ça soit dans les hôpitaux ou dans les centres de soin, les budgets et les effectifs se resserrent, donc fatalement, les conditions de travail se dégradent. La qualité de la prise en charge des patient·e·s en pâtit évidemment. A bien des endroits, la situation est catastrophique, comme nous le rappellent constamment les nouvelles de suicides, burn-out, suroccupation, manque de lits, et les grèves incessantes. L’AUP’S a pour vocation de rassembler les usager·e·s et le personnel de la santé en vue d’actions, de rencontres, et de l’élaboration d’une idée commune de ce que doit être le soin.
Hôpital psychiatrique de Rouen: accord trouvé après 19 jours de grève de la faim
Les grévistes de la faim de l’hôpital psychiatrique de Rouen ont mis fin vendredi à leur mouvement entamé le 21 mai, après avoir obtenu la création de 30 postes.
«Nous avons obtenu la création de 30 postes (...). Nous sommes satisfaits de cet accord. Thomas, gréviste de la faim depuis 19 jours, est parti à l’hôpital. Les trois autres grévistes sont en train de recommencer doucement à s’alimenter», a indiqué vendredi à un correspondant de l’AFP Sébastien Ascoet, délégué syndical CGT.
En début de semaine, trois autres grévistes de la faim avaient été hospitalisés au CHU de Rouen. Ils en sont sortis depuis.
L’hôpital dit du Rouvray, situé à Sotteville-lès-Rouen, dans la banlieue de Rouen, est le troisième hôpital psychiatrique de France en nombre de patients, selon l’ARS (agence régionale de santé). Il a compté jusqu’à sept grévistes de la faim, selon l’intersyndicale.
Cet accord est l’aboutissement d’une session de négociations menée de jeudi à 14h30 à 21h00 puis de vendredi 10h00 jusqu’à la mi-journée.
Une toute première rencontre avait eu lieu mercredi mais elle s’était «très mal déroulée», selon la CFDT.
L’intersyndicale, qui dénonçait via un grève depuis le 22 mars une «surpopulation chronique» dans cet établissement, réclamait jeudi encore la création de 52 postes.
Outre la création de 30 postes, 21 en 2018 et 9 au premier semestre de 2019, a précisé la CGT, l’accord prévoit aussi, selon le syndicat, l’ouverture d’une unité pour adolescents «avec les moyens correspondants, c’est-à-dire des créations de postes», ainsi que celle d’une unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA), c’est-à-dire une unité qui prend en charge des personnes incarcérées nécessitant des soins psychiatriques en hospitalisation complète.
Le nombre de postes créés dans ces unités sera défini ultérieurement, a ajouté le syndicaliste.
Mais invité par l’AFP à confirmer la création de ces deux unités, le service de communication de l’ARS a indiqué vendredi soir qu’il n’avait «pas l’info».
«Par cet accord l’ARS s’engage à créer 30 postes identifiés sur des thématiques» comme «améliorer les conditions d’hospitalisation des adolescents», a indiqué par SMS le service de presse qui n’avait par ailleurs «pas de montant à transmettre».
- «Négociations exigeantes» -
Le protocole d’accord a été voté à l’unanimité lors d’une l’assemblée générale, avec 250 participants, selon la CGT. Sa signature définitive aura lieu la semaine prochaine, selon M. Ascoet.
«Aucun de ces moyens ne sera pris à d’autres hôpitaux de la région», a-t-il aussi précisé.
«Nous avons mené des négociations exigeantes dans un climat apaisé. Mme Gardel a fait preuve d’une réelle écoute de ce qu’est le travail au quotidien au Rouvray», a conclu le syndicaliste.
«Nous sommes surchargés de tâches administratives et les effectifs diminuent», avait dénoncé mercredi Barbara Gresil, infirmière depuis 27 ans au Rouvray, interrogée par l’AFP. «Conséquence, nous sommes de moins en moins disponibles pour nos patients. On devient maltraitants avec eux», avait-elle expliqué.
Selon la CGT plus de 120 personnes ont manifesté vendredi matin encore leur soutien à l’intersyndicale devant l’hôpital où se tenaient les discussions.
Le 24 mai, la direction avait estimé qu’il n’y avait «plus de suroccupation dans l’établissement à la suite d’un ensemble d’actions mises en place le 15 avril». La direction avait notamment annoncé l’embauche de cinq contractuels, un chiffre jugé «ridicule» par les syndicats.
Le nombre d’hospitalisations a augmenté de 8,4% entre 2014 et 2016, selon les données du dernier rapport d’activité de l’établissement. Entre 2014 et 2016, les effectifs en équivalent temps plein n’ont progressé que de 0,5%, passant de 1.941 à 1.951.
Le 12 juin s'est tenu un grand rassemblement.
Le début d'un mouvement qui doit persister, se maintenir, et s'accentuer si les réponses de nos dirigeants ne nous suffisent pas.
Les urgences psychiatriques entrent en grève dès samedi et ont choisi leur mode d'action.
L'ensemble du pôle de psychiatrie sera en grève reconductible dès lundi.
Les préavis et revendications sont déposés.
Sud Ghh Le Havre et CGT GHH remercient tous les acteurs de cette journée.
Merci à tous les collègues présents, mais nous devons être bien plus.
Merci à la délégation du CHS du Rouvray et des Blouses Noires pour leur venue, leur énergie, leur force de conviction toujours intacte et leur soutien. On se revoit bientôt.. encore bravo à vous!
Merci aux représentants de l'Unafam pour leur témoignage et leur soutien à venir.
Merci à Nathalie Nail pour son discours, au nom de Jean-Paul Lecoq
Merci enfin pour le rassemblement interprofessionel de ce soir. Chacun était présent pour défendre les soins et l'accès au service public dignes de ce nom..
Les infos sur nos futures actions suivront dès demain.
La convergence cheminots-hospitaliers a pris d’assaut le Pont de Normandie!
Leur combat : la préservation des Services Publics !!!
Notre camarade Anita, IDE aux urgences du CHU de Tours était dans l'émission "Questions directes" sur France 2.
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C'était un plateau plus que compliqué,avec député en marche, médecin des urgences, directeur d'hosto reformo-friendly...
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