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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 08:19
NUIT DEBOUT DANS CAEN

A l'issue de la précédente Nuit debout, il a été décidé de faire une nouvelle édition ce vendredi 15 avril.

Au programme :

- Concerts
- Repas partagé
- Projection de vidéos sur différentes luttes
- Débats et AG

N'hésitez pas à amener du matos (chaises, palettes, bâches, couvertures...). Amenez aussi à manger/boire pour le repas partagé !

On a créé un forum pour ceux qui veulent nous filer un coup de main :http://caen-nuitdebout.forumactif.org/

Plus d'infos : https://www.facebook.com/NuitDebout/?fref=ts
http://www.convergence-des-luttes.org/

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 07:59
Les Hospitaliers DEBOUT contre les plans d'Hôstérité

Salut! nous sommes des hospitaliers de L'APHP. Le plan Hirsch (le DG ) qui "réorganise" notre temps de travail sous couvert de "préserver nos emplois " vient d'être mis en place. Il est une version hospitalière de la loi khonnerie. Ce plan retire des jours de repos en diminuant notre temps de travail quotidien et permet aux cadres de nous changer nos horaires de travail à sa guise.

aujourd'hui nous sommes conscients que les services publics sont les cibles des gouvernements successifs et se meurent.
Déterminés à nous battre jusqu'au bout afin de préserver une qualité de soin et une qualité de vie privée, nous avons fait quelques actions coup de poing que vous pouvez retrouver sur notre page "hôpital saint louis en colère " (il y a plusieurs pages d'hôpitaux en colère : Lariboisiere tenon pitié salpetriere bichat. ...)
Conscients que si nous restons chacun dans notre coin nous sommes faibles et mal entendus (casse des mouvements par assignation abusives médias muets ) mais si les hôpitaliers convergent leur lutte nous devenons très nombreux et puissant.
Profitant du mouvement citoyen "nuit debout " nous vous invitons à nous rassembler samedi après la manifestation sur la place de la république (création d'une commission hôpital) afin de réinventer le "prendre soin en France "

Les Hospitaliers DEBOUT contre les plans d'Hôstérité

Des années de disette, de promesses, de « vous verrez » et nous ne voyons rien, les lendemains ne chantent toujours pas …
Aux budgets étriqués succèdent les budgets insuffisants. Étranglé, étouffé, réduit chaque jour un peu plus, l’hôpital se meurt. Victime de la sempiternelle baisse des dépenses publiques imposée par le gouvernement qui l’éloigne de ses missions premières, si importantes pour le bien de toutes et tous.
Parce que cette politique mène à notre négation,
Parce que ceux qui la mènent ne nous entendent pas,
Parce que des richesses produites il y en a,
Parce que nous valons mieux que ça.
Nous, hospitaliers-ères, nous rejoignons la nuit debout pour inventer une société juste et émanci-patrice, une société où la Santé ne serait plus vécue comme une dépense mais un investissement, un droit accessible à toutes et tous quelques soient ses origines et son lieu de vie. Si nous touchons ici les missions de l’hôpital, il nous semble important de les réaffirmer tant elles sont mises à mal aujourd’hui.
En réaffirmant aussi notre volonté de prendre soin de nos semblables, de les accompagner dans des moments souvent pénibles de leur existence, nous dénonçons une politique qui fait de nous des faiseurs d’actes et trop souvent de simples variables d’ajustement. De plus, cette politique ne nous permet plus d’entretenir convenablement nos bâtiments, de gérer la logistique ou les dos-siers de l’ensemble des hospitalier-ères …
Nous nous relevons et ainsi nous permettrons à l’hôpital de se tenir debout.
Nous appelons toutes celles et tous ceux victimes, comme nous, de ces politiques à rejoindre le mouvement.
Ensemble nous sommes l’avenir.

Pas de sono, bloqué par les CRS, sono humaine et annonce de la commission santé de l'action Hopital debout le 14 Avril à 18h place de la Republique !!!!!

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12 avril 2016 2 12 /04 /avril /2016 07:47
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9 avril 2016 6 09 /04 /avril /2016 22:15
40 mars 2016 à Caen

Ce sont environ 2500 à 3000 manifestant(e)s, lycéen(ne)s, étudiant(e)s, intermittents, retraité(e)s, syndiqué(e)s ou non qui ont bravé les intempéries pour dire "NON" à la casse du code du travail.

Encore une fois la maréchaussée à assuré la sécurité de la manifestation quitte à charger une personne âgée étrangère à la manif sur la pont Churchill.....

40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
40 mars 2016 à Caen
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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 18:19
Répression policière : Caen retranché

Témoignages. Un étudiant de philosophie et un personnel précaire de l'université de Caen décrivent et analysent la répression policière que subit la jeunesse de la ville normande. Une trentaine d'interpellations depuis le 15 mars. Le 1er avril l'université était totalement fermée. Le 24 mars un étudiant faisait un arrêt cardiaque, dans un contexte de fortes tensions. Sa vie n'est pas en danger.

Une atmosphère d’État policier

« Le mouvement social de résistance contre le projet de loi de réforme du Code de travail qui se constitue autour de l'assemblée générale de lutte de l'Université de Caen et de la forte mobilisation des lycéens caennais également réunis en assemblées générales, doit faire face depuis le début des évènements à une répression, tant administrative que policière, d'une ampleur somme toute assez spectactulaire, aussi révoltante qu'aberrante.

Une atmosphère absolument détestable d'État policier règne, non seulement dans les rues de la ville, où les manifestants sont confrontés à d'importants et disproportionnés dispositifs policiers, ainsi qu'à l'arbitraire brutal de la répression, mais encore, contre tout ce qui devrait faire de cet espace public un lieu d'authentique expression démocratique, jusque dans l'enceinte du campus universitaire. Celui-ci est quadrillée depuis près de trois semaines par des dizaines d'agents de sécurité salariés d'une entreprise privée, dont la tâche explicite n'est autre que de saper la construction du mouvement social, que ce soit, pour les plus zélés de ces agents, par un harcèlement répété des militants, dont certains se sont vus refuser l'accès à certains bâtiments, ou par l'empêchement de l'occupation des infrastructures universitaires. Elle est pourtant une arme essentielle pour lancer une grève générale étudiante, seule à même de libérer les étudiants des contraintes disciplinaires institutionnelles qui sont autant de mécanismes de coercition qui réfrènent les forces de la démocratie sociale.

On dénombre jusque-là pas moins d'une trentaine d'interpellations, dont près de la moitié se sont traduites par une garde-à-vue, voire par des poursuites judiciaires, les camarades interpelés étant à ma connaissance presque exclusivement des lycéens, dont la très grande majorité sont d'ailleurs élèves au Lycée professionnel Jules Verne, soit, soulignons-le, eux-mêmes de futurs ouvriers, qui seraient les premières victimes de la réforme du Code du travail, si elle venait à être adoptée. La première de ces interpellations eut lieu lors d'une manifestation essentiellement étudiante le 15 mars : alors que nous entreprenions d'investir la place Fontette afin de l'occuper, une brigade d'intervention de la Police nationale s'est rapidement déployée, puis, alors qu'elle chargeait les manifestants, faisant au moins un blessé, a procédé à l'interpellation d'un camarade lycéen qui était resté un peu à l'écart du reste du cortège. Le 17 mars, deux personnes ont été interpelées suite à une manifestation. Les 18 et 21 mars, les élèves des Lycées Jules Verne et Dumont d'Urville ont dû faire face à une répression proprement scandaleuse. Des brigades d'intervention ont en effet été missionnées dans ces lycées pour calmer les "insurgés" : ces forces de police se sont comportées avec une brutalité inouïe, allant jusqu'à violenter, matraquer arbitrairement des lycéens, et même lâcher des chiens contre des adolescents dont le seul crime est de se battre, avec un sens d'ailleurs admirable de l'auto-organisation, pour ce qui fait un peu de la dignité d'une vie authentiquement humaine. En deux jours, la Police nationale a ainsi procédé à l'interpellation de 25 lycéens de Jules Verne, dont 12 d'entre eux ont eu à subir l'épreuve de la garde-à-vue. Que les lycéens d'un lycée professionnel aient été les cibles privilégiés de la répression ces derniers jours n'est pas anodin : on cherche à détruire toute velléité de résistance à la domination chez ces jeunes élèves, le plus souvent déjà travailleurs, qui constituent le futur de la classe ouvrière.

Le 24 mars, une nouvelle limite a été franchie par les autorités administratives locales, qui ont ainsi suscité une indignation générale à l'université : alors qu'au terme de la manifestation - qui heureusement n'a pas dégénérée bien que l'atmosphère, du fait d'une forte présence policière, était très tendue - nous regagnions tous en cortège l'amphithéâtre Tocqueville, occupé par l'assemblée générale de lutte, sur le campus, nous nous sommes tous rendus bien vite compte que des patrouilles de la BAC circulaient librement aux abords et même à l'intérieur du campus pour interpeler des manifestants. Les manifestants s'étant très majoritairement repliés dans l'amphithéâtre, les « bakeux » n'ont pu procéder qu'à une interpellation, qui fut, selon des témoins, très musclée. Cette arrestation a suscité une indignation telle qu'un détachement important de manifestants s'est dirigé en trombe vers les lieux pour, sinon l'empêcher, du moins soutenir le camarade interpelé et tenter de recueillir des informations. Ils sont malheureusement arrivés trop tard. Ce groupe a ensuite décidé d'aller se plaindre de ces intrusions et harcèlements répétés des forces de police qui violent la franchise territoriale universitaire, auprès de l'administration provisoire de l'université. C'est à ce moment où la tension était à son comble, qu'un de nos camarades s'est effondré, frappé par un malaise cardiaque, dont la répression policière, si elle n'en fut pas la cause directe, n'en demeure toutefois sûrement pas moins la cause occasionnelle.

La recrudescence de la violence de la répression des mouvements sociaux, qui constitueront toujours des menaces pour la reproduction des rapports structurels d'exploitation sur lesquels repose fondamentalement le mode de production capitaliste, ne fait toutefois finalement qu'expliciter la vérité historique profonde de l'État de droit bourgeois, celle d'un état d'exception, fondé sur une violence originaire incorporée par le système de la légalité juridique, qui est devenu la règle. »

Pierre Bourdin, étudiant en master de philosophie à l'Université de Caen

Source: Mediapart

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 18:08
Manifestation contre la loi travail le 5 avril 2016

Malgré les vacances scolaires, les lycéens ont répondu à l'appel pour cette nouvelle manifestation contre la loi Travail. Le cortège - fort d'environ 350 à 400 personnes - s'élance du phénix sous les coups de 14h30. On peut y trouver aussi bien des lycées et étudiants que quelques salariés, reconnaissables à leurs drapeaux syndicaux. Au lieu de descendre la rue de Geôle, le cortège s'engage Fossés-Saint-Julien. Déjà, la police se met en position place Fontette. Les manifestants descendent place Saint-Sauveur où ils stationnent quelques minutes. Ils s'engagent ensuite rue Saint-Pierre qu'ils remontent jusqu'à la place du même nom. Sur le parcours, des tracts appelant à la nuit debout de samedi sont distribués.

La manifestation se poursuit en suivant la voie de tram avenue du 6-Juin. Le bâtiment de la CAF a le droit au collage de quelques affiches au passage. Au loin, la police a déjà pris position sur les ponts de l'Orne. Les manifestants s'avancent jusqu'à la place de la Résistance où ils font une pause. Puis ils décident de bifurquer vers la rue du Havre, faisant penser à une arriver sur les ponts de l'Orne par la rue Saint-Jean. Mais à l'intersection de celle-ci, le cortège poursuit sa route jusqu'à la place Foch. Arrivée sur place, quelques lycéens lancent le slogan "1916 : de la chair à canon, 2016 : de la chair à patron". Puis des cris s'élèvent parmi les manifestants pour se rendre au siège du Parti Socialiste situé non loin. Le cortège repart par la rue du 11-Novembre, on entend au loin les sirènes des renforts de police qui viennent prendre position à l'entrée de la rue Paul-Toutain. Le cortège passe sans encombre devant le dispositif policier et continue sa route vers la place du 36e-RI. Il ne reste alors qu'environ 200 manifestants. Il est alors décidé de remonter vers le campus de l'université. Durant cette remontée, des tracts sont distribués aux passants et autres automobilistes. Arrivés dans le Gaillon, quelques manifestants se dirigent vers la rue Bosnières créant la confusion au sein du cortège. Des manifestants plus expérimentés les ramènent à la raison et l'ensemble des manifestants se dirige vers le campus. De son côté, la police avait déjà pris position rue de Bosnières en formant en barrage.

Après la manifestation, des personnes ont mis le feu à des poubelles non loin de la rue Bosnières, elles ont été interpellées par la BAC. Pendant que les policiers terminaient d'éteindre le feu avec des extincteurs, plusieurs véhicules de police sont venus toutes sirènes hurlantes dans le quartier. Après leur départ, les pompiers sont venus éteindre ce qu'il restait des poubelles.

Source : Résistances Caen

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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 05:55
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5 avril 2016 2 05 /04 /avril /2016 05:53

Ces dernières semaines, des milliers de citoyens et de citoyennes sont descendus dans la rue pour manifester contre une loi qu’ils trouvent injuste et absurde. Ils manifestent contre la politique du gouvernement. Ces manifestations n'avaient rien d'illégal, ni de dangereux.

Non à la criminalisation du mouvement social et politique

Les violences policières contre les manifestants et plus particulièrement les jeunes qui s’opposent à la loi El Khomri de façon pacifique atteignent un niveau intolérable. Si c’est le cas au niveau national où par exemple à Lille on a vu la police charger à cheval, à Caen la répression atteint des sommets avec l’utilisation de la brigade cynophile contre des lycéens et de façon systématique de la brigade anti-criminalité qui a procédé à de nombreuses interpellations. En effet, lors des précédentes mobilisations de la jeunesse, ainsi que devant différents établissements scolaires, la police est intervenue de façon extrêmement violente contre des lycéen-nes et des étudiant-es.

L’université désargentée emploie des vigiles

La présidence de l’université qui argue de difficultés budgétaires pour pouvoir répondre aux besoins des étudiants et des personnels, trouve des moyens financiers pour recruter des vigiles afin d'entraver le droit de manifester des étudiants.

Des responsables politiques et syndicaux menacés

Plusieurs responsables politiques et syndicaux ont reçu des messages téléphoniques ou des courriers les menaçant de sanction s’ils appelaient à des manifestations. Ainsi, les responsables de l'intersyndicale de la manifestation du 31 mars ont été convoqués en préfecture afin de faire pression sur eux en cas de "débordements" et de potentiels "éléments perturbateurs". Deux organisations syndicales ont reçu un courrier en ce sens. Ces procédures sans précédent sont inacceptables.

Défendons collectivement nos libertés face à un gouvernement aux abois

Nous souhaitons lancer un grand mouvement pour que cessent ces violences injustifiées et injustifiables. Nous appelons à ce que les droits démocratiques des manifestant-es soient respectés. L’État d’Urgence ne justifie en rien les violences policières contre des manifestant-es pacifiques et désarmé-es. Après Malik Oussekine, combien faudra-t-il de disparitions tragiques comme celle de Rémi Fraisse, pour que les ordres donnés à la police invitent à la retenue ?

Toutes et tous ensemble, nous disons STOP aux violences policières.

C'est le gouvernement qui donne des ordres aux préfets. Il est donc responsable des violences policières. Il ne suffit pas de faire payer des lampistes après qu'une vidéo en témoignent sur les réseaux sociaux. Les violences policières sont indignes, injustifiées et antidémocratiques ! La force de notre nombre sera déterminante aussi nous appelons toutes les forces sociales et démocratiques à manifester leur opposition à ce recul des libertés élémentaires et dire non aux violences policières. Nous exigeons l'abandon de toutes les poursuites engagées contre les manifestants interpellés depuis le 9 mars dernier. Nous demandons aux autorités de ne pas se camoufler derrière l'état d'urgence pour réprimer et tenter d'interdire un mouvement légitime de citoyens qui refusent d'être les victimes d'une politique aux ordres du tout libéral.

Signataires
Alternatiba – Ligue des droits de l’homme – Printemps ligueur – Isabelle Attard Députée citoyenne du Calvados – Comité régional de Normandie CGT – CGT Direccte – CGT de l'EPSM – UL CGT Hérouville Saint Clair – FSU – Solidaires Calvados – SUD Travail Affaires Sociales – UNEF – EELV – Ensemble ! – MRC – NPA Caen – Fédération du Calvados PCF – PG

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 10:09

Un militant SUD santé Sociaux de Rennes a été violenté physiquement à la suite d’une charge de CRS, rue Jean Jaurès à Rennes le Jeudi 31 Mars 2016 vers 14h00. La charge des policiers a été filmée. On y voit notre camarade se faire violenter gratuitement par les CRS alors qu’il se trouve au sol. Il était identifiable comme militant syndical puisqu’il tenait un drapeau SUD Santé Sociaux !

Ce militant est tombé en arrière le long d’une voiture, la visibilité étant limité par les épais nuages de gaz. A la seconde 15, entouré par un cercle rouge, puis avec le zoom à la seconde 23, il reçoit au moins 5 coups de pieds et matraque. Il s’agit d’une personne convaincue, déterminée et pacifique. Son casier judiciaire est vierge.

Il n’a commis aucun acte répréhensible si ce n’est d’être dans le cortège qui réclamait de pouvoir accéder au Parlement dans le cadre de l’appel aux Nuits Debout.

Devant la violence gratuite initiée par deux CRS, le syndicat départemental Sud Santé sociaux d’Ille et Vilaine réaffirme le caractère disproportionné et dangereux de ces actes de répression policière.

La vidéo réalisée traduit le manque de discernement de ces policiers alors même que ce militant syndical n’aspirait qu’à défendre ses valeurs et ses idéaux.

Si l’état d’urgence a été décrété dans notre pays, il n’autorise pas des gardes mobiles à frapper un homme à terre sans défense pour leur bon plaisir !

Raison pour laquelle, le syndicat départemental SudSantésociaux35 demande au préfet de région, à la Maire de rennes, aux policiers concernés de ne pas recourir à la violence pour la violence !

Le syndicat SUD SANTE SOCIAUX 35 sollicite des explications officielles écrites sur ces comportements relevant d’un conseil de discipline pour les policiers concernés des autorités compétentes !

Sinon, notre pays n’est plus une démocratie mais un état policier et violent !

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3 avril 2016 7 03 /04 /avril /2016 07:49
Près de 16 000 lits dans les hôpitaux vont devoir fermer entre 2015 et 2017

Les hôpitaux vont devoir se serrer la ceinture. Dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, le gouvernement a demandé aux établissements hospitaliers de réaliser 3 milliards d'euros d'économies entre 2015 et 2017. Selon Le Figaro, cette mesure va conduire à la suppression de près de 16 000 lits en chirurgie et en médecine générale, soit une réduction de 10% des capacités installées par rapport à aujourd'hui. Une perspective démentie ce mercredi matin. Le ministère de la Santé affirme en effet qu'«il n'existe pas de plan de fermeture de lits, pas plus qu'il n'existe de plan de fermeture des sites d'urgence.» Selon le ministère, les chiffres repris par le Figaro sont «issus de documents de travail de l'administration datés, et qui n'ont par ailleurs jamais été pris en compte dans le plan d'économies du gouvernement. »

Dans ce document de la Direction générale de l'offre de soins, l'Ile-de-France devait être la grande perdante, avec 3108 lits en moins, soit 12% de ses capacités d’accueil. L’Alsace perdait 14% de ses lits avec une suppression de 728 lits, alors que la Lorraine perdait 13% de ses capacités avec 896 lits de moins. Les départements et territoires d’Outre-mer étaient aussi mis à la diète. La Guyane aurait vu fondre sa capacité d’accueil de 18% avec 84 lits de moins, alors que la Martinique et la Guadeloupe auraient perdu 16% de lits avec respectivement 168 et 140 lits en moins.


Près de 16 000 lits dans les hôpitaux vont devoir fermer entre 2015 et 2017

Favoriser le développement de la chirurgie ambulatoire

Selon ce document, cette mesure devait permettre d'économiser 570 millions d'euros. L'objectif étant avant tout de redéployer les capacités et de changer les pratiques avec le développement de la chirurgie ambulatoire. L'objectif est d'avoir en 2020 deux patients sur trois qui rentrent le matin à l'hôpital et en sortent le soir après avoir été opérés. Actuellement, la proportion est de un sur quatre. En Norvège, au Royaume-Uni et au Danemark, entre 60 et 80% des opérations sont déjà réalisées en ambulatoire

Pour justifier ces restrictions, l'Etat peut s'appuyer sur un rapport de la Cour des Comptes de janvier 2015 qui avait épinglé «une sous-occupation importante». Chaque année, des dizaines d’hôpitaux sont pointés du doigt par les chambres régionales des comptes. Le centre hospitalier universitaire de Caen et ses «surcapacités évidentes», l’hôpital d’Agen avec ses lits de chirurgie occupés à seulement 62%, celui de Sélestat, en Alsace, dont l’activité en gynécologie a plongé sous les 45 %… Pour les seuls services de chirurgie, en 2013, la Cour des comptes avait déjà dénoncé une surcapacité de 18 000 lits, malgré la fermeture de plus de 32.000 lits en vingt ans.

Un modèle difficile à faire évoluer

Avec 6,3 lits pour 1 000 habitants, la France reste toujours largement en tête au-dessus de la moyenne des pays riches mais peine à faire évoluer son modèle par rapport aux autres pays développés même si les hôpitaux français ont accumulé 11 milliards de déficit.

A cela plusieurs raisons: le premier est purement politique. Les hôpitaux sont souvent les premiers employeurs d'une ville et la simple évocation d'une fermeture entraîne une levée de boucliers immédiate des élus locaux. La résistance se fait aussi au sein même de l'établissement. Les chefs de service sont souvent réfractaires car d'une certaine manière «leur poids» au sein de l'hôpital se mesure en nombre de lits de leur service.

Autre argument: la fermeture d'un lit dans un service n'apporte que des économies modestes car la charge en personnels ne peut pas diminuer en proportion. Mais surtout, avec le développement de la chirurgie ambulatoire, les syndicats dénoncent la perte de qualité de l'offre de soins, comme aujourd'hui avec la réforme des 35 heures et la réduction des effectifs, qui représentent aujourd'hui 65% des frais de fonctionnement des hôpitaux. «L'objectif n'est plus la guérison mais la sortie», avait dénoncé la CGT lors de la présentation de réforme hospitalière par Marisol Touraine, ministre de la Santé. Faux répond le ministère: «Depuis 2012, près de 30.000 soignants et non soignants en plus ont été recrutés à l'hôpital. En 2016, ce sont ainsi 1,3 milliard d'euros de plus que le gouvernement a accordé aux établissements de santé français», affirme le ministère.

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