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24 novembre 2015 2 24 /11 /novembre /2015 09:18
Hôpital de Basse-Terre : le conflit s'enlise

Entamé depuis le 12 novembre, le conflit à l'hôpital de Basse-Terre ne semble pas trouver d'issue. Le personne UTS-UGTG a voté la poursuite du mouvement jeudi matin.

Après une semaine de mobilisation et malgré des rencontres avec la direction et l'Agence régionale de santé (ARS), le personnel UTS-UGTG de l'hôpital de Basse-Terre (CHBT) a voté, jeudi matin, la poursuite de son mouvement de grève. Selon lui, un service minimum est assuré et l'accueil des patients se fait normalement.

Le syndicat exige que soient donnés à l'hôpital « les moyens de remplir sa mission » : sécurité sanitaire (mises aux normes EDF, eau, blocs opératoires, services pédiatrie, gynécologie, etc), améliorations des conditions de travail et possibilité d'évolution de carrière des catégories C, notamment les agents de service incendie et secours. Concernant la situation globale de l'hôpital, la direction de l'établissement et celle de l'ARS sont unanimes : « le CHBT est un établissement de référence du Sud Basse-Terre, parfaitement reconnu, dynamique et de qualité » . Quant à la remise aux normes et l'humanisation de l'établissement, la direction précise que « les dossiers de financement ont été déposés à l'agence de santé, la préfecture, le conseil régional et le conseil départemental et qu'ils sont actuellement en étude à Paris » .

« OBTENIR UN ÉTAT DES LIEUX DE L'HÔPITAL »

Au niveau des revendications qui touchent l'équipe de sécurité de l'hôpital, 10 agents au total (recrutement, reclassement, reconnaissances des qualifications, etc), des propositions de la direction ont été faites au syndicat. Elles n'ont toutefois pas convaincu. « Outre des réponses concrètes à notre plate-forme de revendications, notre objectif aujourd'hui est d'obtenir un état des lieux de l'hôpital par des représentants du ministère de la Santé, explique Julien Noël, représentant du personnel UTS-UGTG. Ils doivent venir constater la dégradation de l'hôpital et proposer des améliorations. Pour le bien-être des patients et l'épanouissement du personnel. »

Une nouvelle assemblée générale aura lieu lundi matin, ainsi qu'une manifestation, mardi, dans le centre-ville de Basse-Terre. Il est prévu une distribution de tracts et des échanges avec la population.

Dysfonctionnements dans l'approvisionnement du linge

Selon la direction, depuis le début de la grève, « l'établissement a subi de nombreuses dégradations (évaluées à plus de 20 000 euros à ce jour) compromettant la continuité du service public au niveau administratif et surtout au niveau de l'unité de traitement du linge. Cette situation provoque des dysfonctionnements dans les approvisionnements de linge propre aux établissements membres du GCS blanchisserie hospitalière. Nous nous excusons auprès de nos usagers et de la population de Basse-Terre pour la gêne occasionnée »

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 13:01
Grève à l'hôpital Thiers contre la suppression de lits

la direction de l'hôpital de Thiers devrait supprimer 11 lits courant 2016. Un projet qui risque d'entraîner la disparition de quinze postes. Une bonne partie du personnel s'inquiète et a fait une grève d'une heure le jeudi 19 novembre. Des nouveaux débrayages pourraient avoir lieu.

A l’hôpital de Thiers, le nombre de lit va baisser. 6 de moins en médecine, 5 en chirurgie. Ces baisses pourraient entraîner la disparition de 15 postes. C’est pour cette raison qu’une bonne partie du personnel a participé au mouvement de grève d'une heure, le jeudi 19 novembre au Centre Hospitalier de Thiers à l'appel de la CGT et de la CFDT Santé.

Ce projet de suppression de lits devrait être mis en place courant 2016. Il fait bondir l'intersyndicale CGT-CFDT d'autant que la loi santé n'a pas encore été votée donc, pour l'instant, aucune contrainte officielle ne pèse sur l'établissement.

Moins de lits de chirurgie. Moins de lits de médecine, cela veut dire que la population sera obligée d’aller à Clermont-Ferrand, à Vichy ou ailleurs. C’est toute une population qui va rester sans possibilité de se faire soigner localement. » Jacques Cocheux (intersyndicale CGT-CFDT santé).

Selon le directeur du Centre Hospitalier de Thiers, Guilhem Allègre, on peut garder une bonne qualité de soin avec moins de lits mais en travaillant sur l'organisation du séjour du patient. Il faut être plus rationnel notamment sur l'anticipation de sortie. « Parfois on garde des patients un petit peu trop longtemps ou plus qu’ils ne devraient. Ils sont soignés mais il reste là parce qu’on n’a pas assez anticipé leur conditions de sortie. Ils pourraient libérer un lit en rentrant chez eux ou en trouvant des solutions. Ce lit n’est pas utilisé à bon escient dans un hôpital », explique Guilhem Allègre directeur du centre hospitalier.

Une entrevue a eu lieu entre délégués et direction sans résultat, du coup, un nouveau débrayage aura lieu vendredi 20 novembre dans l’après-midi et l'intersyndicale appelle à une manifestation jeudi 26 novembre devant la mairie où se tiendra une table ronde au sujet du Centre Hospitalier

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 11:22
ASH : bien plus que le ménage !

"Un métier, des visages !", c'est le titre de l'exposition photo organisée cet hiver par le CHU de Dijon. À travers cinq portraits exposés dans les services, l'hôpital a décidé de mettre en valeur une profession méconnue du grand public : les ASH ou agents des services hospitaliers. Ces agents d'entretien n'ont pas de formation spécifique. Ils sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de l'hôpital.

L'ASH (agent des services hospitaliers) est l'agent d'entretien qui assure l'hygiène dans les locaux de l'hôpital. Il nettoie les chambres, les salles de bloc, participe à la distribution du linge et des repas et répond bien souvent aux attentes des patients pour les rhabiller, remonter un oreiller ou tout simplement pour discuter. À l'hôpital, l'ASH travaille de pair avec le personnel hospitalier. Et la relation va bien au-delà du ménage.

Pour mettre en avant ces professionnels méconnus, l'hôpital de Dijon expose jusqu'au 11 décembre une série de cinq portraits photo, intitulée "Un métier, des visages !". "Cette exposition leur apporte de la reconnaissance, de l'intérêt et c'est leur permettre de valoriser ce qu'elles savent faire, de s'exprimer parce qu'on ne leur passe pas forcément toujours la parole et de s'exprimer sur ce qu'elles connaissent le mieux : leur métier", explique Lucie Ligier, DRH du CHU Dijon-Bourgogne. L'expérience d'agent des services hospitaliers peut servir de tremplin. Pour ces professionnels, l'hôpital est une vraie vocation.

Par La rédaction d'Allodocteurs.fr via SUD Santé Hôpital de Lisieux

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 11:17
Sortez de votre bureau et mettez une blouse Madame Touraine !

Le 19 novembre dernier, Marisol Touraine a annoncé l'attribution de trois millions d'euros à l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Une somme destinée à gratifier les personnels qui ont participé à la prise en charge des victimes des attentats de Paris. Toutefois, si l'intention de la ministre lui a semblé louable, ce n'est pas de cette manière que son geste est accueilli par les infirmiers et aides-soignants.

Au vu des événements tragiques qui sont survenus à Paris le 13 novembre 2015, le plan blanc a été déclenché afin de mettre en œuvre toutes les moyens nécessaires à la prise en charge des victimes. Toutefois, les professionnels n'avaient nullement attendu cette mesure pour faire preuve de réactivité. Dans un élan de solidarité, tous se sont mobilisés immédiatement pour soigner, secourir ou aider comme ils pouvaient. Très largement salué par les politiques, le « professionnalisme extraordinaire » des soignants sera gratifié, a annoncé Marsiol Touraine la semaine dernière. En effet, une enveloppe de trois millions d'euros a été accordée à l’Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) afin de primer « les personnels ayant participé à la prise en charge des victimes ». La mobilisation des médecins, personnels soignants et administratifs, a été exceptionnelle. La prise en charge des victimes a été parfaite. Tous les personnels de santé peuvent être fiers d’eux et font la fierté de la France, a-t-elle déclaré. Pourtant, ces derniers, offensés par le geste, considèrent avoir fait tout simplement leur travail… leur devoir.

On trime pour un salaire de misère afin de prendre soin de nos patients et il faut qu'il y ait un carnage pour que notre métier soit reconnu… C'est petit Madame !

« Il aura fallu des attentats pour être un peu plus considérés... »

Sur les réseaux sociaux, les réactions à cette annonce ont été immédiates et unanimes. Tous considèrent en effet la mesure de Marisol Touraine comme un geste déplacé, hypocrite et insultant. Elle va donner une prime de dix balles ? À vomir ! Dans notre métier, c'est tous les jours que l'on donne de nous, que l'on ravale nos affects, que personne ne s'occupe de nos traumatismes lorsque nos patients décèdent, s'insurge une infirmière. Car en effet, ce que les soignants ont fait la nuit du 13 novembre, ils le font tous les jours. De fait, ils se désolent qu'il ait fallu des attentats meurtriers pour que leur métier soit regardé d'un nouvel œil et valorisé. Il faut un drame, des morts pour avoir une prime ben merde alors ! Mais où on va là ? Le reste de l'année, c'est aucune reconnaissance. Ne l'oublions pas ! C' est [presqu'une insulte] envers tous les soignants cette fausse reconnaissance, je crois qu'il n'y a pas pire comme foutage de gueule !

Si vous en avez les moyens, augmentez le nombre de postes de soignants Madame la Ministre. On ne choisit pas ce métier pour une reconnaissance, mais tout simplement parce qu'on aime son prochain !!!

Quid de votre loi de santé Madame Touraine ?

Au-delà de ce qu'inspirent ces trois millions d'euros de prime, infirmiers et aides-soignants déplorent une réponse inadaptée d'une ministre qui, depuis toujours, ignore les requêtes et revendications de l'ensemble de la communauté soignante. Lamentable... On ne demande pas l'aumône. Juste une reconnaissance de notre diplôme, une augmentation de personnel afin de mener à bien nos missions auprès du service public dans de bonnes conditions... Et pourquoi pas une réévaluation de notre salaire...!!!! Améliorer nos conditions de travail serait plus gratifiant qu'une piécette pour nous remercier de sauver des vies, le truc qu'on fait tous les jours ... parce que c'est notre métier.... Outre cette gratification, les professionnels de santé attendent donc beaucoup plus de la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes. Un ou deux collègue(s) IDE et/ou AS en plus dans chaque service en France, ça serait pas du luxe au lieu d'une prime à la c.. Cela peut nous permettre de ralentir le vieillissement prématuré du personnel soignant dû à un manque de main d'œuvre... Par ailleurs, pour une aide-soignante, cette prime n'est ni plus ni moins qu'une petite carotte destinée à [les gruger] avant le vote de la loi santé prévu dans les prochains jours. Un point de vue pouvant être considéré plus que pertinent...

[Notre ministre] trouve de l'argent pour [récompenser] un travail qu'on fait avec honneur. Mais le reste de l'année cela ne la dérange pas de supprimer des postes, au détriment des patients, [alors que nous souffrons] à la limite du burn-out.

Et la réforme de Martin Hirsch dans tout ça ?

L'indignation générale des soignants s'exprime bien au-delà puisque la réforme sur le temps de travail est elle aussi pointée du doigt. Les infirmiers auraient préféré davantage d'écoute à ce sujet aux trois millions d'euros jugés dérisoires. Quelle démagogie, alors que les postes ne sont pas remplacés, que les RTT sont sur la sellette, que l'augmentation des salaires est bloquée (depuis quand déjà ?) et qu'au bout du compte les patients finiront par trinquer avec une médecine à deux vitesses déjà en place. Elle est à vomir cette enveloppe ! Comme quoi, il y a de l'argent ! Dégoûtée !. Une consternation partagée par le Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) qui considère que Marisol Touraine fait l’aumône [aux personnels de l'AP-HP] pendant que [Martin] Hirsch [leur] fait les poches. Et d'ajouter : Les 3 millions aux soignants de Marisol Touraine, une insulte à l’intelligence, alors que le projet Hirsch sur l’organisation du travail c’est 30 millions d’économies sur le dos du personnel en 2016 (...). Sans parler du plan d’économies de 143 millions pour l’AP-HP imposé par le ministère !

Enfin, une autre question se pose : celle de la reconnaissance des autres professionnels hors AP-HP, des policiers, pompiers et militaires présents cette nuit là et qui, sans nul doute, ont été autant touchés par ces événements tragiques ? Pensez à leur envoyer des chocolats pour Noël, suggère une infirmière. Et là encore, rien n'est moins sûr...

Vulgarité ! Sortez de votre bureau et mettez une blouse Madame Touraine !

Source: infirmiers.com

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 11:14
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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 11:13
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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 08:38
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 10:21
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18 novembre 2015 3 18 /11 /novembre /2015 09:39
Solidaires contre tous les fascismes

Notre fédération syndicale SUD Santé Sociaux et notre Union syndicale Solidaires participe à l’expression de la solidarité aux victimes. Elle reste attentive aux évolutions de la situation et fera front avec l’ensemble des mouvements sociaux pour résister au piège de la terreur mais aussi restera vigilante à toute restriction des libertés publiques dans un contexte national et international qui n’a fait que s’aggraver depuis les attentats de janvier.

Retrouvez ci-après les derniers communiqués de notre syndicat et de regroupements auxquels nous participons.

Solidarité et résistance

L’Union syndicale Solidaires exprime sa profonde tristesse et sa solidarité avec toutes les victimes des attentats qui ont secoué Paris et Saint Denis hier soir, avec leurs familles, leurs collègues, leurs ami-es.
Elle salue le courage de toutes les personnes, fonctionnaires, agents des services publics, membres de la sécurité civile qui sont intervenues et ont porté les secours.
Le mouvement syndical est un instrument de la démocratie et de la lutte collective pour une société d’égalité, de justice sociale et de paix. Notre combat contre tous les fascismes et pour la transformation sociale prend tout son sens après une telle horreur.

L’Union syndicale Solidaires participera à l’expression de la solidarité aux victimes. Elle reste attentive aux évolutions de la situation et fera front avec l’ensemble des mouvements sociaux pour résister au piège de la terreur mais aussi restera vigilante à toute restriction des libertés publiques dans un contexte national et international qui n’a fait que s’aggraver depuis les attentats de janvier.

Nous rejetons toute stigmatisation d’une partie de la population pour son origine ou sa religion, toute intolérance religieuse, et nous continuerons à combattre des attitudes ou des politiques de ce type dans les entreprises, les services et dans la société de manière générale.

Des vraies solutions pour la paix et la justice sociale sont nécessaires.

Communiqué publié sur solidaires.org

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 11:51

L’intersyndicale condamne avec la plus grande fermeté et indignation les attentats qui ont été perpétrés dans Paris et à St Denis le vendredi 13 novembre 2015.

L’intersyndicale apporte aux familles et aux proches des victimes sa pleine solidarité dans ces moments tragiques.

L’intersyndicale salue les personnels de l’APHP, qui ont démontré une fois de plus leur exemplarité, engagement et professionnalisme pour faire face à l’urgence, prendre en charge et soigner les nombreuses victimes, qui ont affluées dans nos hôpitaux.

L’intersyndicale prend acte que dans le contexte actuel compte tenu des mesures prises par le gouvernement, de l’état d’urgence, du plan blanc, les conditions ne permettent pas de tenir le mot d’ordre de manifestation du 17 novembre 2015, contre le projet Hirsch de réorganisation du travail.

Cependant cette situation de crise a démontré la nécessité d’un service public hospitalier fort, composé d’agents au service de la population, reconnus dans leur utilité quotidienne.

L’intersyndicale exige un moratoire sur le projet de Hirsch de réorganisation du temps de travail, dans cette période troublée qui empêche tout dialogue social et mobilisation sociale.

Sur le fond, l’intersyndicale maintient l’exigence du retrait du plan Hirsch, qui va désorganiser le travail quotidien des agents.

Dans son message au personnel, le Directeur Général félicite les agents d’une qualité de prise en charge optimale, face à la situation de crise extérieure. Il est donc logique qu’il retire son projet, procède à des embauches, à une véritable reconnaissance pour les personnels en retirant son projet de réforme qui s’attaque aux droits et à la vie familiale des agents.

Par conséquent l’intersyndicale continuera à appeler les personnels à se mobiliser pour faire aboutir leurs revendications.

Source : humanité.fr

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