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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 10:22

Avec une hausse de 19 % toutes natures d’arrêts confondues (accidents du travail, maladie ordinaire, longue maladie/longue durée…), le taux d’absentéisme dans les hôpitaux français flambe depuis 5 ans !

Extrait du “Panorama du risque en établissements de santé, sociaux et médico-sociaux” Edition 2015. SHAM

Il s’établit ainsi à 12,9 % en 2014 pour les 140 000 agents sondés par la société d’assurance mutuelle SHAM dans son Panorama du risque 2015.

La maladie ordinaire est la cause la plus importante (45 %). Suivent la longue maladie ou longue durée (30%) puis la maternité (13 %). L’accident du travail complète l’ensemble avec 12 %.

Selon la SHAM, ce sont les arrêts pour accident du travail qui connaissent l’augmentation la plus importante, avec +21% en cinq ans. La tendance est également à la hausse en maladie “mais de façon plus mesurée” (+14 % depuis 2009).

“Les accidents du travail ne sont pas forcément plus nombreux mais leur durée moyenne d’arrêt est chaque année un peu plus longue”, souligne la SHAM.

Enfin, pour les agents victimes d’un accident du travail, une analyse du ministère de la Santé, publiée en janvier 2014, a montré récemment qu’infirmiers et aides-soignants seraient les deux métiers les plus touchés fréquemment par ces accidents hospitaliers.

Le nombre de jours d’absence par agent employé a progressé de façon significative (+14 %) pour atteindre 54 jours en 2014. L´étude révèle une fréquence de 72 arrets pour 100 agents employés en 2014.

Globalement, le nombre de jours d’absence par agent employé a progressé de 14 % pour atteindre 40 jours en 2014.

Source: actusoins.com

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 09:46
Centre hospitalier d'Aunay. Le collectif CH Aunay soutenu par le conseil

Aunay-sur-Odon - 25 Octobre

  • Le collectif organise une réunion publique le 6 novembre. | Ouest-France
  • Vendredi soir, une délégation d’une trentaine de personnes du collectif CH Aunay s’est invitée au conseil municipal.

Le collectif CH Aunay, composé en partie de personnels hospitaliers mais aussi d’anonymes, a été créé il y a peu pour manifester contre la fermeture programmée des urgences d’Aunay-sur-Odon. Avant de débuter la séance de conseil, vendredi soir, le maire, Pierre Lefèvre, leur a donné la parole.

Vendredi 6 novembre, le collectif CH Aunay organise une réunion publique à partir de 20 h, à la salle des Pompes, et invite toutes les personnes qui le souhaitent à rejoindre leur page Facebook : collectif CH Aunay

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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 09:25
Le directeur du CHU, Christophe Kassel : un homme « de terrain dans un esprit combatif »

Le portrait. Le directeur du CHU, Christophe Kassel : un homme « de terrain dans un esprit combatif »

Arrivé lundi à la direction du CHU de Caen, Christophe Kassel a exercé plus de 20 ans en Ile de France et dans le Val d'Oise. Reconnu notamment pour son action en faveur des regroupements de sites, il a évoqué les grands rendez-vous du CHU à venir.

A 52 ans, le parcours de Christophe Kassel, originaire de l’Ile de France, au sein d’établissements hospitaliers est très étroitement lié aux mots fusion et groupement. Fusion de 5 sites sur Paris, groupements hospitaliers en Val d’Oise. Au lendemain de son arrivée au CHU, le nouveau directeur insiste : « Les pouvoirs publics nous poussent vers les groupements hospitaliers de territoire, à réaliser pour le 1er juillet 2016. Sur ce sujet, il y a consensus. Le CHU sera un établissement support : celui qui, de par sa taille, sa volumétrie peut disposer des autorisations, d’un leadership au niveau du groupement. » Le CHU aura un rôle déterminant à jouer dans la recomposition hospitalière de la Normandie quand bien même « C’est l’Agence Régionale de Santé qui définira les groupements hospitaliers de Normandie ». Et « l’homme de groupement » de conclure sur le sujet : « La Basse-Normandie n’est pas très en avance et elle est plutôt reconnue pour un nombre de sites hospitaliers importants »… Fusions voire fermetures échapperont-elles à cette volonté de groupement ? Christophe Kassel se contente de répondre : « C’est l’ARS qui est à la manœuvre. Il ne s’agit pas de fusionner les établissements mais de mieux les faire travailler ensemble dans le cadre d’un projet médical partagé. » L’éclatement de l’offre publique ou privée des soins est bel est bien visée, pour les modalités de mise en œuvre, il faudra patienter.

Déconstruction, reconstruction : 700 millions

La feuille de route de Christophe Kassel intègre bien évidemment la reconstruction du CHU. Il se dit aujourd’hui « dans une phase d’écoute, je suis un homme de terrain, de proximité qui a besoin de beaucoup écouter dans un premier temps, je suis également dans un esprit combatif. » Analyser les besoins d’aujourd’hui et prendre en compte les nécessités de l’hôpital de demain, c’est le défi à relever dans ce dossier. Et quand 700 millions d’euros sont en jeu, pas question de se louper ! « Ce dossier est complexe, ambitieux, passionnant. » Christophe Kassel toujours dans la « continuité de mon prédécesseur » devra franchir une étape importante en 2016. « En juillet dernier, le nombre de lits du futur CHU a été validé : 1050 (aujourd’hui il en compte 1300), reste donc à faire valider tout l’aspect technique : les besoins en m2 pour tous les secteurs concernés. » On est loin du premier coup de pioche mais on se rapproche des futurs plans. En attendant d’ici 2017, l’établissement devra là encore se montrer au mieux de sa forme : une nouvelle certification concernant « tous les services : des sous-sols du CHU au dernier étage de la tour » étant comme tous les 4 ans remis en jeu.

Exit une des images bien trouble du CHU : le risque amiante : « un des sujets les plus compliqués qu’il ait pu connaître et qui est aujourd’hui maîtrisé. » Quant à celle liée à l’endettement pharaonique : « Le budget 2015 a été voté et proposé en amélioration des exercices précédents. Ce que l’on constate, c’est que l’on a une croissance d’activité, encore en 2015, un peu en deçà des prévisions. » Angel Piquemal avait réussi à sortir le CHU du rouge via des économies drastiques, Christophe Kassel insiste à nouveau : « Je suis dans la continuité, tous les objectifs de ma feuille de route impliquent des économies. »

Source :libertebonhomme.fr

Copier-coller !

Suppression de nombreux postes à la blanchisserie; changement d'indemnisation des nuits occasionnelles; la possible suppression de l'équipe de nuit, pour faire tourner de jour et de nuit l'ensemble du personnel; le passage en 7h des agents travaillant en 7h36 et donc la suppression des 17 RTT qu'ils généraient et l'instauration du planning fixe; la suppression des 10 RTT du standart; le décomptage de l'heure de repas du temps de travail pour les agents administratifs, qui finiront une heure plus tard chaque jour......!

Extrait de l'article paru dans les colonnes de "La Gazette du Val d'Oise" en date du 04 mai 2015. Article concernant l'hôpital René Dubos de Pontoise dont Mr Christophe Kassel(homme de terrain à l'esprit combatif dixit Liberté-Bonhomme) était le D.G.

Le casting change mais la brutalité des scénarios reste la même !

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 14:52

Au sommaire du N° 132

Air France : ni répression, ni suppressions d’emplois !

Louvre, Versailles, Orsay : mobilisation des personnels

Proségur Lyon, Valence et Saint Etienne : 35 jours de grève

OMS Synergie Sud (Nettoyage) : le personnel est en grève

Enseignement Supérieur et Recherche : non à l’austérité

Annecy : solidarité avec l’Inspectrice du Travail

25 novembre : dire non aux violences faites aux femmes

24 et 25 octobre : forum des chômeur-euses et précaires

Bruxelles : 3 jours de manifestations, blocages et débats

Justice sociale et écologique : mobilisons-nous

 

 

 

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 14:44
Albert Chenevier : La CFDT trahit les personnels (par SUD AP-HP)

Après la manifestation du 17 octobre, il n’aura fallu que 4 jours à la CFDT pour aller négocier avec

M. Hirsch.

En effet, le syndicat CFDT a décidé le 21 septembre d’aller négocier nos jours de congés avec le

directeur général de l’AP-HP sur des bases qui ne sont pas celles de l’intersyndicale dont ils faisaient partie

jusqu’alors.

Les nouvelles revendications que la CFDT a mis sur la table des négociations en contre-parti de rien

car la CFDT dit que c’est contre la validation et le paiement des heures supplémentaires effectivement

réalisée sauf que la direction générale précise qu’il faut que ça corresponde à une nécessité de service.

C’est l’une des réponses qui est déjà donnée aux agents aujourd’hui avec le fait que si les agents dépassent

leurs horaires de travail c’est qu’ils ne savent pas s’organiser. Rien ne changera sur ce point quoi qu’en dise

la CFDT.

La CFDT a également accepté la suppression du jour fête des mères ainsi que les jours médaille.

Ils ont également accepté la suppression du forfait protocole qui correspond à 2 jours pour les personnels qui travaillent en 7h36 et 6 jours pour ceux qui travaillent en 7h50. Ils sont aussi d’accord pour que tout le monde travaille en 7h36 et là encore les personnels quitravaillent en 7h50 vont perdre 2 jours de RTT. A l’arrivée une mère de famille qui travaille en 7h50 va perdre 9 jours de congés par an.

Quant à l’intégration du temps de repas dans le temps de travail la CFDT dit qu’elle sera conservée

pour tous mais là encore la direction générale indique que ce n’est que pour les agents restant à la

disposition continue de l’employeur, est-ce que le fait d’aller au self permet de rester à la disposition de

l’employeur ? Tout n’est pas clair.

La CFDT accepte aussi que sous couvert de volontariat il y ait des horaires en 7h30 voire en 7 heures

mais nous savons tous que les nouveaux arrivants s’ils veulent du travail seront obligés d’accepter.

Mais la CFDT peut trahir autant qu’elle veut car pour qu’un accord soit validé entre la direction et

les syndicats il faut que les signataires représentent plus de 50% des personnels aux élections et la CFDT

n’a que 15% des voix sur L’AP-HP et la CGT et SUD réunis représentent 55% des voix donc il n’y a pas de

danger de ce côté-là. Par contre cela montre l’importance des élections professionnelles et l’importance

de voter pour les syndicats qui défendent vraiment l’intérêt des personnels comme SUD ou la CGT et

surtout pas pour la CFDT.

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 09:11

Des journées de 12 heures attendent le personnel du service d’hospitalisation à domicile de l’hôpital de Vire (Calvados). Une expertise est en cours sur cette restructuration.

C’est une restructuration parmi d’autres à l’hôpital de Vire. Mais qui a pris du retard. Une contre-expertise sur le projet de restructuration du service d’hospitalisation à domicile est actuellement en cours. C’est sur demande du CHSCT que l’étude a débuté mi-septembre. Un premier bilan sera dressé le 9 novembre.

Des journées de 12 heures

En cause notamment, le projet de nouveau planning, avec, en prévision, des journées de 12 heures pour le personnel.

« Au bout de 9 heures de travail, on commence déjà à être moins attentif, passer à 12 heures entraînera des risques d’erreurs. C’est autant un danger pour le patient que pour le personnel qui prend le volant », poursuit le syndicaliste qui souhaite lui-même changer de service, notamment par crainte « de ne pas pouvoir rester éveillé au volant ».

Actuellement, les journées des infirmiers démarrent à 7 h pour se terminer à 14 h 45. Une équipe d’après-midi prend le relais de 13 h 45 à 21 h 15 et enchaîne sur une astreinte de nuit.

Un personnel réduit de moitié

L’antenne de Vire du service d’hospitalisation à domicile compte actuellement neuf infirmiers et huit aides-soignants. Elle pourrait compter après la restructuration cinq infirmiers et quatre aides-soignants.

L’antenne viroise d’hospitalisation à domicile, déjà liée à Mortain et Villedieu, travaille à son rattachement avec une antenne flérienne et à des conventions avec des infirmiers libéraux.

Déjà, certains infirmiers et aides-soignants se positionnent pour être intégrés dans d’autres services. Problème, les huit aides-soignantes veulent conserver leur poste. Seules deux infirmières souhaitent aujourd’hui rester dans le service à Vire.

La direction, quant à elle, se dit être dans l’attente des résultats de la contre-expertise.

Source: lavoixlebocage.fr

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22 octobre 2015 4 22 /10 /octobre /2015 08:55
"cette-conférence-sociale-est-a-bout-de-souffle!"

Après les quelques annonces faites par François Hollande, lundi 19 octobre, lors du discours d’ouverture de la conférence sociale, les réactions étaient mitigées du côté des syndicats.

Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s’est notamment félicité du plan de formation de 150 000 chômeurs de longue durée, ou encore la garantie jeune, dispositif de soutien aux jeunes ni en formation, ni en emploi, qui bénéficiera à 100 000 d’entre eux en 2017.

M. Berger a également salué le dialogue social prôné par le chef de l’Etat, qui « n’est pas une méthode facile, c’est un rapport de force pour dégager un compromis entre des intérêts contradictoires ». Carole Couvert, présidente de la CFE-CGC, autre syndicat réformiste, a reconnu « plusieurs points positifs »

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, a en revanche dénoncé une vision « caricaturale » du dialogue social, qui serait, pour le président, « quand vous êtes d’accord avec moi, sinon c’est la rupture ». Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU, balaie une « conférence sociale à bout de souffle », sa préparation ayant été « poussive » et M. Hollande usant d’une « mauvaise méthode ».

« Le dialogue social n’est absolument pas enrayé »

Du côté du patronat, on salue le dialogue social critiqué depuis les événements à Air France. Pierre Gattaz, le président du Medef, a souligné que « l’accord sur les retraites complémentaires a montré qu’il y a dans ce pays un dialogue social responsable et constructif ». Pour François Asselin, de la CGPME, « le dialogue social n’est absolument pas enrayé » même si « dans une entreprise fort connue il y a eu des événements malheureux », citant également pour preuve l’accord trouvé vendredi sur les retraites complémentaires.

Côté politiques, le porte-parole des Républicains Sébastien Huyghe a, sans surprise, fustigé, sur RTL, le discours de M. Hollande :

Source: lemonde.fr par Hôpitaux en lutte

"cette-conférence-sociale-est-a-bout-de-souffle!"
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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 09:39
Conférence sociale. Elle est inutile pour 59 % des Français

La majorité des Français ne jugent « pas utile » la conférence sociale qui réunira ce lundi le gouvernement, les syndicats et le patronat.

C'est ce que révèle un sondage OpinionWay pour Axys Consultants, Le Figaro et BFM Business.

Selon l'enquête d'opinion, seulement 39 % des sondés jugent « utile » la conférence sociale, contre 59 % qui ne la jugent « pas utile ».

La feuille de route sociale de l'année à venir

Ce rendez-vous annuel, instauré par François Hollande en 2012 pour fixer la feuille de route sociale de l'année à venir, n'est plébiscité que par les sympathisants socialistes (66 %). Les sympathisants Les Républicains et Front national sont les moins enthousiastes (27 % chaque parti).

La 4e conférence sociale se tient lundi au Palais d'Iéna à Paris, en l'absence de la CGT et de Solidaires, qui boycottent l'événement pour la deuxième année consécutive.

OpinionWay a aussi interrogé les Français sur les évolutions qu'ils souhaitaient voir apportées au Code du travail. Une large majorité des personnes interrogées (83 %) est favorable à des référendums d'entreprise quand le dialogue social est bloqué. Cette mesure, défendue par la droite, est plébiscitée par les sympathisants de droite comme de gauche.

Le refus d'un accord collectif qui s'appliquerait aux contrats de travail

Quelque 61 % des Français plaident pour que des accords d'entreprise puissent modifier « la durée de travail effective des salariés ». Mais ils ne sont que 37 % à souhaiter que de tels accords permettent de déroger au Smic.

En outre, la plupart des sondés (66 %) refusent qu'un accord collectif puisse s'appliquer aux contrats de travail existants. Seuls les sympathisants Les Républicains sont partagés sur la question : 47 % sont pour, 52 % contre.

Le gouvernement prévoit une réforme du droit du travail avant l'été 2016. Elle devra donner plus de place à la négociation d'entreprise, dans la limite de règles fondamentales telles que la durée légale du travail.

Reprendre directement la gestion de l'assurance chômage

Enfin, une majorité de Français (55 %) estime que le gouvernement devrait reprendre directement la gestion de l'assurance chômage, dont le régime fortement déficitaire est actuellement géré par les partenaires sociaux.

Les chômeurs, principaux concernés, y sont les plus favorables (61 %).

Sur l'échiquier politique, seuls les sympathisants Les Républicains souhaitent que le dossier reste entre les mains des partenaires sociaux (56 %).

Sondage réalisé en ligne les 14 et 15 octobre auprès d'un échantillon de 977 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. Les résultats de ce sondage ont une marge d'erreur de 2 à 3 points.

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 14:25
Toute une population derrière «son» hôpital !

Le comité de défense de l'hôpital intercommunal a fait salle pleine au hall de paris.

Cinq cents places assises avaient été préparées, il fallut rajouter une cinquantaine de chaises, le hall de Paris était comble mercredi soir pour la réunion publique d'information et de soutien organisée par le comité de défense de l'hôpital. De nombreux élus de Castelsarrasin et Moissac, mais aussi des communes de l'Ouest du département avaient pris place dans l'assistance.

La tribune ne manquait pas de panache avec, aux côtés de membres du comité de défense, le président Bernard Garguy de l'intercommunalité Terres de Confluences, les maires de Castelsarrasin et de Moissac, le professeur Kamran Samii, anesthésiste chargé par l'ARS, il y a trois ans, de faire un rapport préalable à la mise en place d'un service départemental d'anesthésie-réanimation, le docteur Nicolas Nesri, chirurgien orthopédiste au CHIC, Daniel Botta, président de l'association des usagers de l'hôpital et le président du comité de défense, Jean-Paul Nunzi. Ce dernier, après les mots de bienvenue adressés à l'assistance par le maire, rappela brièvement que l'hôpital n'avait dû sa survie, dans le passé, qu'à «des actions vigoureuses menées par les élus, les membres du personnel et la population».

Les différents orateurs qui se succédèrent ensuite démontrèrent, témoignages et chiffres à l'appui, que «l'hôpital de Castelsarrasin-Moissac a une particularité qui le distingue des autres petits hôpitaux : alors que, partout où l'accès aux soins hospitaliers est assuré par un petit hôpital, les patients s'y rendent faute d'alternative. À Moissac, le centre hospitalier est reconnu par les familles et les praticiens qui les y envoient. C'est un choix». Autre spécificité de notre établissement, la cohabitation heureuse des secteurs privé et public, «le premier apportant la rigueur et le sens de la clientèle, sans le cynisme, à une structure empreinte de la grandeur du service public» (Professeur Samii).

Augmentation de l'activité dans tous les services

Au fil des interventions furent soulignés l'efficacité, la flexibilité et la qualité de l'accueil et de la prise en charge des patients, l'attractivité sur la patientèle des praticiens qui exercent ici, le dynamisme de l'établissement, sa capacité à réduire son déficit (divisé par deux en deux ans). Et des mises en garde furent prononcées : «toucher à cet ensemble hospitalier et à ses particularités serait une erreur de l'ARS», «la notion de territoire n'existe plus autant qu'auparavant, les gens ont des voitures et ils ne se sentiront jamais contraints d'aller à l'hôpital de Montauban, ils iront dans des cliniques privées si Moissac est dépouillé de ses services». Plusieurs fois l'accent fut mis sur l' «efficience que facilitent des équipes soudées, motivées, locales, dotées de grandes capacités d'adaptation et d'une forte réactivité».

D'autre part, les prévisions indiquent une augmentation de l'activité dans tous les services, activité qui n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui, notamment en chirurgie et malgré une absence de garde à partir de 18 h 30. Notre hôpital est l'un des rares en Midi-Pyrénées à proposer une technologie de pose des prothèses de genoux avec du matériel fait sur mesure pour chaque patient. Au vu de ces spécificités, comment s'étonner que des patients viennent se faire opérer de Laval ou de Paris ? Et si le ministère de la santé préconise une augmentation du recours à la chirurgie ambulatoire (sans hébergement), les chiffres montrent encore l'exemplarité de notre hôpital : 44 % de chirurgie ambulatoire au plan national, 36,79 % à l'hôpital de Montauban, 47 % au CHIC, mieux que la moyenne nationale. Tous les arguments développés par les intervenants s'adressaient à un public conquis d'avance, mais qui est reparti avec la conviction que «nous devons être, toutes et tous, mobilisés autour de notre hôpital».

Source: ladepeche.fr

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14 octobre 2015 3 14 /10 /octobre /2015 14:23
L'hôpital de Penne garde son service de soins de suite

Après la mobilisation générale du printemps et le recrutement d'un nouveau médecin, l'Agence régionale de santé (ARS) vient de prolonger l'agrément.

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L'annonce faite hier matin par voie de communiqué de presse, a tout l'air du faire-part et sonne en tout cas comme une vraie bonne nouvelle pour Penne et ses environs : «La direction de l'hôpital de Penne ainsi que tous les acteurs du territoire sont heureux de vous annoncer que l'Agence Régionale de Santé a reconduit l'agrément du service de soins de suite et de réadaptation pour 5 ans.»

On se souvient en effet que la menace de fermeture du SSR (service de soins de suite et de réadaptation) avait plané tout le printemps au-dessus de la colline de Penne-d'Agenais et de son hôpital. L'Agence régionale de Santé (ARS) voulait fermer le service de 30 lits : il manquait un poste de médecin, empêchant, d'après l'ARS, le fonctionnement normal du service, la visite du soir n'étant pas effectuée. Une fermeture qui aurait entraîné la suppression d'environ 40 postes localement et porté un sérieux coup à l'économie locale. La mobilisation avait dès lors été générale : élus, syndicats, personnels, population avait uni leurs efforts et manifesté leur opposition à plusieurs reprises, organisant des opérations «ville morte» ou s'allongeant silencieusement dans le hall de l'hôpital au passage des représentants de l'ARS. La mobilisation avait porté ses fruits, repoussant d'abord l'échéance, avant qu'un médecin ne soit finalement recruté, validant ainsi la «survie» du SSR.

Hier, le maire de Penne, Arnaud Devillier, également président du conseil d'administration de l'hôpital, ne cachait pas sa satisfaction, tout en gardant à l'esprit que rien n'est acquis : «On est sauvé pour 5 ans. Ce serait une erreur de ne rien faire pendant ce laps de temps. La direction commune vers laquelle on se dirige entre les hôpitaux de Villeneuve, Penne et Fumel doit déboucher sur une communauté médicale de la Vallée du Lot au sein de laquelle des spécialités doivent se développer. Il faut raisonner à l'échelle d'une offre de territoire et plus d'établissement pour ne plus se faire concurrence.»

Penne avec Fumel ou Villeneuve ?

C'est cet après-midi en préfecture, à Agen, que le préfet doit faire part aux collectivités des scénarios qu'il envisage pour elles. La loi interdisant désormais des intercommunalités de moins de 20 000 habitants, oblige les communautés de communes comme celle de Penne-d'Agenais (CCPA, 8 communes, 6 700 habitants) à se rapprocher de ses voisines. Si en théorie Penne peut choisir de se marier avec l'agglo de Villeneuve ou Fumel Communauté, il semblerait que ce soit cette dernière qui tienne la corde. Du côté de la CCPA on assure être partagé et vouloir organiser une consultation de la population, pourtant pas prévue par la loi.


En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/10/09/2194015-hopital-penne-garde-service-soins-suite-5-ans.html#0VzgdRuSitbYV8ve.99

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