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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 10:11

La Fédération hospitalière de France (FHF) suit avec attention les débats au Sénat, d’abord en Commission des affaires sociales puis en séance publique, relatifs au projet de loi de santé.

A l’occasion de la réunion de son Conseil d’Administration, mercredi 23 septembre 2015, la FHF a exprimé son regret que le Sénat n’ait pas saisi l’occasion de ce débat pour sortir des postures classiques. Ainsi, la médecine libérale devrait continuer à échapper à toute forme de régulation et l’hôpital public à subir tous les dysfonctionnements du système de santé, sans aucune forme de soutien ni de reconnaissance.

La FHF fait part de son incompréhension devant la position du Sénat qui a supprimé toute notion de coordination. Inéluctablement, la médecine libérale va donc poursuivre son recul et son désengagement et la place de l’hôpital va continuer de s’accroître. Et pourtant le projet de loi issu de l’Assemblée Nationale avait permis d’avancer, certes timidement, vers une organisation plus efficace et responsable de la médecine libérale, à travers notamment les communautés professionnelles de territoire,

De la même manière, le refus du Sénat d’envisager toute forme de régulation dans l’installation des médecins libéraux aura pour conséquence de laisser les déserts médicaux se développer. Malheureusement, le dogme de la "main invisible" qui serait capable de réguler l’offre de soins de la médecine de ville a la vie dure et c'est au détriment des besoins de santé des Français.

Concernant les dispositions relatives au service public hospitalier, la communauté hospitalière a accueilli avec stupéfaction le retour d’une vision selon laquelle le service public est conçu comme pouvant être exercé à la carte et « vendu à la découpe ». La FHF rappelle avec force que le service public est un bloc indissociable, qui ne peut se résumer en missions. Ce bloc incompatible avec la sélection des patients ou celle des activités les plus rentables.

La FHF souhaite vivement que les députés reviennent en dernière lecture à la rédaction proposée par le gouvernement, seule à même de garantir l’accessibilité financière, la permanence de l’accueil et l’égal accès aux soins.

Source: fhf.fr

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 09:35

Dans le cadre d'un appel intersyndical CGT-FO-Sud, le syndicat CGT du centre hospitalier de Lannion-Trestel appelle le personnel à la mobilisation, sous la forme d'une grève et d'un rassemblement devant l'établissement, jeudi à partir de 14 h 30. La CGT dénonce le projet de loi Santé ainsi que le contexte budgétaire des établissements de santé. « La loi Santé prévoit d'imposer aux hôpitaux d'un même territoire leur regroupement au sein d'un groupement hospitalier de territoire, ce qui, dans le contexte budgétaire actuel, se traduira par des fusions et restructuration avec pour conséquence des fermetures de service avec la perte de nombreux emplois », s'inquiète le syndicat, pour qui « cette loi n'a pas d'autre objectif que de servir de cadre à un plan d'économies sur la Santé : 3 milliards d'économie d'ici 2017 pour les hôpitaux publics dont 870 millions sur la masse salariale, soit 22.000 postes supprimés ». « Les lois de finance de la Sécurité Sociale et les décisions locales qui en découlent pèsent déjà lourdement sur les conditions de travail des agents et l'accueil des usagers au sein de notre établissement : suppression de postes depuis plusieurs années, risques psychosociaux amplifiés, déficit humain se superposant au déficit budgétaire, frein porté aux déroulements de carrière et par ricochet au niveau de retraite, dégradation des locaux sans possibilité d'investissement... Quel sera l'accès aux soins pour les Trégorrois dans les années à venir ? », s'interroge le syndicat, qui conclut en annonçant que « les infirmiers anesthésistes seront également mobilisés le même jour en lien avec des revendications spécifiques à leur métier ».

Source: letelegramme.fr

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 09:29

Si, au niveau national, le mot d’ordre de grève a été lancé dans le cadre d’une intersyndicale rassemblant Sud, la CGT et FO, les émissaires arrageois de Force ouvrière, syndicat majoritaire au centre hospitalier d’Arras, n’ont quant à eux pas donné suite aux appels du pied des deux autres centrales. Il est des rancœurs qui sont tenaces…

Pour autant, eux aussi appellent leurs troupes à se mobiliser, jeudi. Mais là où les militants et sympathisants de Sud et de la CGT planteront le piquet de grève toute la journée, à partir de 6 heures, boulevard Besnier, à l’entrée du complexe hospitalier, FO n’a réclamé de ses ouailles qu’elles ne s’inscrivent qu’à une heure de débrayage.

La forme diffère, donc, mais pas le fond. Et les revendications sont donc les mêmes. C’est la loi de Santé estampillée Marisol Touraine, actuellement en discussion au parlement, qui s’attire les foudres des hospitaliers. « Cette loi s’inscrit dans le cadre du Pacte de responsabilité qui organise l’austérité budgétaire, déplore-t-on chez Sud. Les conséquences de ces mesures sont incompatibles avec les besoins de la population !»

Avec le nouveau plan triennal de trois milliards d’euros d’économies prévu, les syndicats craignent la suppression de quelque 22 000 postes en France, mais aussi le regroupement forcé d’établissements au travers de groupements hospitaliers de territoire (« ce qui nous ferait perdre encore un peu plus de la notion de proximité, à laquelle les patients sont pourtant attachés»), la remise en cause des RTT, et le gel des salaires. Retrait immédiat du projet de loi, du Pacte de responsabilité et « Non aux soins low-cost qui en découlent » : voilà ce que scanderont les grévistes, quel que soit leur bord, jeudi.

On table sur une forte mobilisation à Arras. Où le CHA est en proie à une « sévère crise structurelle et conjoncturelle», déplore un syndicaliste de chez FO. Marie-Odile Saillard, l’ex-patronne, n’a pas embarqué avec elle les mesures d’austérité en partant pour Metz. Et le personnel est selon l’ensemble des syndicats « sous pression», lassé par « les restructurations de services, la dégradation des conditions de travail, les rappels intempestifs au domicile pour pallier les absences…» H. Fé.

Source: lavoixdunord.fr

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 08:55

Face à la nouvelle organisation du travail et la menace de suppressions de postes, les personnels de Laborit sont entrés hier dans la grève.

Le malaise persistant s'est transformé en colère. Répondant l'appel de l'intersyndicale CGT-FO, les personnels (*) du centre Hospitalier poitevin Henri-Laborit (**) spécialisé en santé mentale sont entrés en grève illimitée hier.
« On réorganise le travail pour avoir moins de personnel en prenant plus de contractuels, expliquent de concert Gérard Baillargeaux de la CGT et Sophie Ardon de FO. On se retrouve avec une baisse inacceptable de la qualité des soins. On fait déjà pas mal de gardiennage, là c'est n'importe quoi… »
La nouvelle organisation du travail a débuté hier. Le mouvement social a commencé dans le même temps. « On est écouté mais pas du tout entendu. On a demandé au personnel de reprendre la main. Notre combat est d'abord pour le patient. Si on ne fait rien, la psychiatrie va disparaître. La direction est sur une autre planète. Elle n'a qu'une vision de gestionnaire. On n'a pas affaire à des machines. Notre boulot, c'est de l'humain. »

Cette mobilisation se traduit par une grève de la codification des actes, l'annulation des réunions dans les services, et le boycott des instances. « Notre mission de service public nous oblige à assurer la continuité des soins, explique l'intersyndicale. Cela comprend l'accueil, les soins et la sécurité des patients. »
Les personnels en grève porteront leurs revendications (l'arrêt de la mise en place du nouveau planning, une organisation de travail centrée sur les patients et permettant l'amélioration des conditions de travail des agents, l'arrêt des projets de fermeture de certaines unités, la reconnaissance de la spécificité des soins en psychiatrie, l'arrêt de la politique des emplois précaires…) lors de la journée d'action jeudi qui promet d'être particulièrement suivie. (***)

(*) 1.200 employés travaillent à Henri-Laborit (**) Le centre hospitalier spécialisé compte 570 lits. (***) Jeudi 1er octobre. A partir de 6 h 30 : distribution de tracts sur la voie publique aux abords du CH Laborit (blocage de ronds points). A 14 h 30 rassemblement du personnel devant le pavillon administratif.

Source: lanouvellerepublique.fr

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 08:52

Le groupe de travail de la direction générale de l'offre de soins (DGOS) sur le travail en douze heures publiera d'ici la fin de l'année un guide réglementaire ainsi que des préconisations sur le travail en 12 heures, a annoncé jeudi Michèle Lenoir-Salfati, sous-directrice RH du système de santé à la DGOS.

Cette dernière s'est exprimée lors de la session plénière des journées organisées par l'Association pour le développement des ressources humaines des établissements sanitaires et sociaux (Adrhess) et la Fédération hospitalière de France (FHF).

Rappelons que quatre syndicats de la fonction publique hospitalière avaient réclamé cet été un "moratoire" sur le travail en 12 heures.

Il n'est "pas question" de mettre en place un moratoire, a indiqué la représentante de la DGOS, qui indique que les six réunions du groupe de travail ont permis à ce groupe de travail de "passer en revue la littérature" pour analyser les conséquences de ce type d'organisation sur la sécurité et la santé du personnel, relate APM.

Un suivi médical renforcé pour les agents en douze heures

"Les travaux vont reprendre en octobre avec la réalisation d'un guide", a indiqué Michèle Lenoir-Salfati. Il fera le point sur la réglementation en vigueur et formulera une série de préconisations sur la mise en place du travail en 12 heures. La nécessité d'un suivi médical plus important des agents concernés sera l'une d'elles.

Concernant le sujet des 35 heures, qu'il n'est pas question de "remettre en cause", "aucun protocole d'accord n'est intangible; tout protocole d'accord a vocation a être rediscuté et tout bon protocole doit à ce titre comporter des clauses de revoyure", a-t-elle insisté. Ces clauses "ont pu manquer" dans les protocoles signés en 2002 dans les établissements de santé, ce qui a pu laisser penser qu'ils étaient "gravés", a-t-elle regretté.

Pas de remise en cause des 35 heures....mais

Or, "l'hôpital évolue" et "il est donc logique d'expertiser régulièrement les modes d'organisation" du travail et de s'interroger sur "leur adaptation aux activités", a-t-elle déclaré. Depuis 2002, de nombreux établissements ont renégocié leur protocole relatif à la réduction du temps de travail et ces démarches étaient "légitimes".

Toutefois, "en raison des contraintes particulières du milieu hospitalier", la question du temps de travail est "particulièrement sensible" et nécessite donc "un dialogue social approfondi" avec une "véritable association des professionnels".

Plus tôt dans la matinée, en ouverture des rencontres RH, le président de l'Adrhess, Jean-Marie Barbot, avait déclaré que "l'hôpital public traîne comme un boulet les conditions de mise en place des 35 heures" en 2002. L'hôpital "subit les conséquences" d'accords locaux qui ont parfois allié "générosité et démagogie", a-t-il dénoncé, selon APM.

Le président de l'Adrhess a estimé que ces accords locaux "doivent être réexaminés" sur des bases "plus réalistes" et plus compatibles avec les enjeux financiers actuels.

Par ailleurs, selon une enquête menée en juin dernier par l'Association pour le développement des ressources humaines des établissements sanitaires et sociaux (Adrhess) auprès de 151 directeurs des ressources humaines (DRH) hospitaliers, ceux-ci seraient 66% à plaider pour une fusion entre le comité technique d'établissement (CTE) et le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), indique Hospimedia.

Source: actusoins.com

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 09:39
Psychologue : un mise au pas au goût de cendres

Une mise au pas au goût de cendres qui s’accélère, ne soyons pas dupes !

Malgré les mobilisations passées et les rencontres avec les différents représentants des ministères depuis plus de quatre ans :
toujours pas de titularisations des précaires ;
toujours pas de revalorisation des carrières ;
toujours pas de reconnaissance des statuts.

Par contre il est imposé :
toujours plus de contrôle de l’activité ;
toujours plus de bonnes pratiques standardisées.

Nos revendications n’ont pas changées. Nous sommes conscient-es que les attaques portées contre les psychologues sont de même nature politique que celles que subissent leurs collègues des autres professions avec la dimension supplémentaire que la profession de psychologue telle que nous l’entendons est purement et simplement menacée de disparaître.

Nous analysons le réel auquel nous avons à faire et refusons le miroir aux alouettes tendu pour mieux accompagner cette disparition et continuons à :

  • nous insurger contre la dilution de la profession de psychologue dans des métiers intermédiaires, réduite à l’exercice de compétences, encadrée par la définition de pratiques formatées ;
  • exiger que la profession de psychologue encore jeune, loi de 1984 sur le titre unique de psychologue, puisse au contraire se maintenir et se développer dans un exercice à multiples perspectives apurés des personnes, des équipes et dans les institutions ;
  • réclamer le respect de la Fonction FIR, nécessaire à la Formation continue, la documentation, l’Information et la Recherche, liée à la pratique clinique pour les psychologues. Cet outil doit être étendu à d’autres professions paramédicales et socio-educatives qui nécessitent pour leur bon exercice la possibilité de se mettre à jour, suivre les évolutions de leur métier et y participer activement.

Nous exigeons le maintien de la position des psychologues et des fonctions, qu’elles et ils occupent, liées aux orientations choisies, comme leur permet leur statut.

Nous nous inscrivons, comme les psychologues, dans une lutte plus générale avec les autres professionnel-es, pour un accueil humain de la souffrance dans le champ sanitaire, social et médico-social.

Nous incitons les psychologues à prendre leurs responsabilités dans les instances institutionnelles existantes pour prendre part de manière plus active à la défense collective des intérêts des professionnel-les, des patient-es et d’un système de Service Public d’accueil de la souffrance et de la maladie..

Source: SUD Santé Sociaux

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 09:28


Solidaires Fonction Publique dénonce fortement les saillies verbales de ce ministre qui parle à tort et à travers d’un sujet qu’il ne connaît pas !

Oui Monsieur le Ministre, le statut de la fonction publique est nécessaire dans une société aussi inégalitaire que la nôtre.

Faut-­‐il vous le rappeler, le statut de la fonction publique a d’abord été conçu pour protéger le citoyen pour lui garantir un traitement égal et impartial.

Pour ce faire, il est donc nécessaire que les agents qui assurent ce service ne puissent être confrontés aux pressions de toutes sortes et qu’ils puissent accomplir leurs missions en toute neutralité, impartialité et en toute légalité avec comme unique objectif, celui de servir l’intérêt général.

C’est l’esprit même du statut qui définit les valeurs portées par l’ensemble des agents de la fonction publique.

Alors que vos choix politiques économiques et budgétaires détruisent le lien social et fragilisent notre société, plus que jamais il est nécessaire de renforcer la notion de services publics que nous considérons comme un des vecteurs essentiels de la cohésion sociale dont notre pays a tant besoin !

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 09:25
Tous ensemble le 8 octobre!

POUR:

Augmenter les salaires, les retraites, les pensions, les minimas sociaux.

· Promouvoir l'égalité salariale femmes / hommes.

· Améliorer les conditions de travail et réduire le temps de travail pour créer des emplois, combattre et réduire le chômage.

· Pérenniser et améliorer la protection sociale, les retraites complémentaires, pour garantir les droits à la santé et à la retraite.

· Développer les investissements pour relancer l'activité économique en tenant compte des impératifs écologiques.

· Pérenniser et améliorer les garanties collectives.

· Conforter et promouvoir les services publics.

. Investir dans le système éducatif pour faire face à l’augmentation du nombre de lycéens et d’étudiants en leur assurant des conditions d’études satisfaisantes.

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28 septembre 2015 1 28 /09 /septembre /2015 08:27
Les agents hospitaliers organisent la lutte au plan régional !

Santé. La première assemblée générale régionale de Normandie de la Convergence des hôpitaux en lutte contre « l’hôstérité » s’est tenue à Rouen

Une cinquantaine d’agents hospitaliers s’est retrouvée mardi au centre hospitalier du Rouvray à l’appel de la CGT et de Sud pour une assemblée régionale des hôpitaux normands en lutte contre les plans d’austérité, rebaptisés « hôstérité ». Venus de Lisieux, Caen, Fécamp, Saint-Étienne-du-Rouvray, Évreux, Le Havre ou Vire ces syndicalistes et travailleurs sociaux dénoncent « la lutte sans merci des directions des hôpitaux, missionnées par les Agences régionales de santé pour réduire les coûts ».

Risques de fermetures

Syndicaliste à Sud, Jean-François Quéron se souvient du plan de retour à l’équilibre mené depuis un an au centre hospitalier du Rouvray. « Il y a eu des économies sur les services, des diminutions de RTT. Il y a eu un refus et une lutte assez dure en intersyndicale. Parallèlement à Caen, il y a eu une assemblée générale avec un appel de 80 hôpitaux en 2015. Il y a eu plusieurs manifestations à Caen et la Convergence qui s’est alors créée était présente aux côtés des salariés des hôpitaux de Paris cette année pour empêcher la suppression massive de postes et le démantèlement des 35 heures. »

Lors de cette assemblée générale, les participants ont débattu du futur plan santé de la ministre Marisol Touraine qui prévoit des économies de 11 milliards d’euros en trois ans, dont 3 en direction des hôpitaux. « L’unification régionale et la création d’une ARS unique à Caen seront prétexte à accélérer les restructurations déjà en cours, voire la fermeture d’hôpitaux mis sciemment en déficit. Les exemples sont nombreux en Normandie : cardiologie à Vernon et Granville, chirurgie à Pont-Audemer, urgences à Valognes, maternités à Falaise, Vire et L’Aigle, structures extra-hospitalières en psychiatrie... », remarque le syndicaliste.

Manifestations

Les participants ont témoigné du « ras-le-bol » des personnels hospitaliers, « considérés comme simple variable d’ajustement ». Ils ont évoqué « la souffrance des salariés, la précarité de l’emploi, la dégradation accélérée des conditions de travail et de vie privée et son impact sur les soins donnés aux patients ». L’assemblée appelle à participer aux mobilisations du 19 septembre à L’Aigle, place de l’Europe à 15 h, et le 1er octobre 2015 à Paris contre la loi de santé.

A. L.

a.lemarchand@presse-normande.com

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23 septembre 2015 3 23 /09 /septembre /2015 15:21
A Dijon, le personnel de l'hôpital psychiatrique de la Chartreuse en grève

Ce mercredi matin à Dijon, une centaine de salariés de la Chartreuse étaient rassemblés devant la direction de l'hôpital psychiatrique. Ils dénoncent une baisse de 700 000 euros du budget de l'hôpital. Trois services d'accueil de jour doivent fermer leurs portes à Dijon et à Seurre.

Après les travailleurs sociaux mardi, le personnel de la Chartreuse était en grève ce mercredi matin. Une centaine de salariés de l'hôpital psychiatrique de Dijon se sont rassemblés devant la direction, où se tenait le conseil de surveillance de la Chartreuse.

Les trois syndicats de l'hôpital - la CGT, la CFDT et Sud - dénoncent la baisse des moyens alloués à l'hôpital par l'Agence régionale de santé (ARS). Chasuble orange sur le dos, Dominique Dumoulin brandit une pancarte "Hôpital en danger". Pour cette aide-soignante, déléguée syndicale CFDT, c'est l'avenir de l'hôpital qui est en jeu.

« L’ARS nous demande de faire 700 000 euros d’économies cette année. On veut bien faire des économies sur les loyers, mais on ne voit pas comment on peut réunir 700 000 euros si on ne touche pas au personnel. »

Un manque de personnel

« Il y a déjà un manque de médecins, le recrutement ne se fait pas. Le recrutement des agents des services hospitaliers (ASH) qui font le ménage est en stand-by depuis une semaine. Ca pose un vrai problème dans les services, puisque c’est l’hygiène autour des patients qui est en jeu. »

En juillet, la direction a annoncé aux médecins la fermeture de trois services : l’atelier thérapeutique Ardor et la Villa des Perrières à Dijon, et le centre médico-psychologique (CMP) de Seurre. « On ne sait pas comment le personnel va être dispatché dans les autres structures », dénonce-t-elle.

Marie-Pierre Goncalves est infirmière au CMP de Seurre. Pour elle, la fermeture du service est une catastrophe. « C’est la mort des soins de proximité, puisque nous suivons régulièrement 400 personnes dans tout le val de Saône. »

Risque d'hospitalisations massives

« Ces patients devront aller à Dijon ou à Auxonne, mais il y a très peu de moyens de locomotion dans le val de Saône. Pour eux, c’est une prise en charge qui s’arrête au niveau du suivi psychiatrique et du soutien psychologique. »

« Le risque, ce sont des hospitalisations massives. Nous avons un rôle de prévention, de diagnostic et de soins. S’il n’y a plus de soins, nos patients iront engorger l’hôpital psychiatrique de Dijon. C’est tout à fait contraire à la politique actuelle de soins à domicile. »

Ce mercredi matin, le président du conseil de surveillance de la Chartreuse a annoncé qu'il recevrait les représentants syndicaux le 6 octobre, en présence du directeur de l'hôpital. S'ils n'obtiennent pas d'avancées, les salariés iront manifester directement devant l'ARS.

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