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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 12:08
Hôpital de Morlaix. Des barrages filtrants contre le plan d’économie

Au moins 150 agents non médicaux ont participé, en milieu de journée ce jeudi 17 septembre, aux barrages filtrants des ronds-points de Keriven et du Puys, à Morlaix.

« Bonjour, c’est le centre hospitalier des Pays de Morlaix, lance Francis Landouar (Sud santé) à un chauffeur de poids lourd, stoppé au rond-point de Keriven, ce matin. Nous sommes en grève depuis de nombreux mois. Aujourd’hui, nous avons décidé de sortir de l’hôpital pour vous informer. »

Au moins 150 agents médicaux de l’hôpital ont participé aux barrages filtrants organisés à l’appel de l’intersyndicale (CFDT, CGT et Sud santé) du centre hospitalier des Pays de Morlaix (CHPM), en milieu de journée. Ils ont bloqué les entrées et sorties des ronds-points de Keriven et du Puys, points d’accès stratégiques de la ville.

Au moins 150 personnes ont participé aux barrages filtrants organisés à l’appel de l’intersyndicale du centre hospitalier des Pays de Morlaix, en milieu de journée. Au moins 150 personnes ont participé aux barrages filtrants organisés à l’appel de l’intersyndicale du centre hospitalier des Pays de Morlaix, en milieu de journée. | Ouest-France
« Le but n’est pas d’énerver mais d’informer, explique un manifestant. Nous essayons de provoquer une petite gêne sans pour autant être excessifs. Pour l’hôpital, cette journée est importante. C’est pas souvent que le personnel sort pour bloquer des accès à la ville ! Nous ne voulons pas d’une médecine à deux vitesses. »

Après les deux manifestations de mai et juin, en centre-ville, l’objectif était d’interpeller les usagers sur le plan d’économie de la direction du CHPM. Celui-ci concerne uniquement le personnel non médical, soit plus de 2 000 salariés sur les quelque 2 200 du centre.

Selon le CHPM, le taux de mobilisation a atteint environ 10 %. Les mesures du plan de retour à l’équilibre « ne concernent pas uniquement le personnel non médical mais aussi le personnel médical », s’est défendue Ariane Bénard, à la tête de l’hôpital, faisant état d’un déficit en 2015 de 2,2 millions d’euros, soit 1,6 % du budget de l’établissement.

Source : Ouest-France. 18 septembre 2015

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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 12:05
IADE : Rien ne sert de courir…

Parce que nous sommes interpellés dans nos blocs par vous les Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’Etat (IADE) de terrain, parce que beaucoup de question sur le silence de SUD Santé Sociaux, parce que de l’incompréhension est perceptible du côté de la base, parce que l’intersyndicale historique, parce que…

Il nous faut sortir du bois et affirmer avec vous notre intérêt pour la profession et la nécessité d’un mouvement pour sa reconnaissance, l’inscription de notre profession et son rôle dans l’avenir hospitalier et affirmer encore notre attachement indéfectible à la filière infirmière. Tenez le pour dit, et que l’on n’y revienne plus.

Si nous n’appelons pas au 1er octobre, cela n’empêche pas la réflexion et notre choix est d’autant plus mûri… Le fond, nous nous proposons de le développer dans le texte qui suit. La forme, parlons en maintenant pour ne plus y revenir. Sans prétention aucune, nous sommes quelques un-es à SUD Santé Sociaux à avoir mené le combat en 2010 et à suivre le dossier depuis. Nous l’avons fait en intersyndicale jusqu’à il y a deux ans à peu près, c’est devenu plus compliqué aujourd’hui. De fait, sans en être officiellement exclu-es, nous constatons la mise devant le fait accompli de notre organisation syndicale sans concertation ni débat préalable. Ce n’est pas la conception que nous avons de l’intersyndicale et de la construction d’un mouvement social.

Nous restons fortement attaché-es à l’idée qu’un mouvement est nourri et porté par la base, que l’intersyndicale apporte son soutien logistique, sa capacité à ouvrir les portes et se faire porte-parole, mais ne peut être en aucun cas dirigiste pour ne pas dire autre chose. La vérité vient du terrain, le mouvement doit être géré de manière participative. Nous nous félicitons en ce sens de la résurrection des collectifs régionaux et nous attendons avec intérêt le résultat de leur propre travail.

Nous vous livrons quant à nous les axes de notre réflexion aujourd’hui et nous souhaitons les confronter avec vous tous et toutes, dans le souci de remettre les bœufs devant la charrue. Il nous semble en effet plus constructif d’élaborer une plate-forme revendicative pour la porter ensuite que de faire l’inverse.
Dans ce contexte et parce que nous ne pouvons ignorer la situation générale et les prévisibles appels de nos fédérations à un mouvement global, la date du 1er octobre nous semblait prématurée. L’actualité nous le confirme, les fédérations CGT, FO et SUD Santé Sociaux appellent ce 1er octobre à une mobilisation intersyndicale contre le projet de loi de financement de la sécurité sociale…

S’il ne faut pas le voir comme un pied de nez, il faut pour le moins en tenir compte, le 21 mai aurait dû nous l’apprendre.

Une réforme du DEIA pour une évolution du métier

Le premier point consiste en un état des lieux de la réforme de notre formation IADE et l’ouverture de la réflexion sur l’universitarisation et son réel intérêt. En l’occurrence nous ne devons pas nous laisser bercer par les douces sirènes qui feraient de la filière infirmière une simple sous-filière médicale.
La tentation est grande alors de verser dans la facilité, en cédant le terrain de la formation au bon vouloir des universitaires en leur en laissant les clefs et en réduisant notre évolution à un simple grappillage d’actes médicaux sous couvert de l’université. L’enjeu véritable est tout autre, il s’agit de définir une véritable science infirmière, enseignée par nos pairs dans une autonomie que nous devons revendiquer dès aujourd’hui et à laquelle nous devons travailler ardemment.
La contribution des professionnel-les infirmiers/ères anesthésistes est fondamentale pour s’inscrire dans une véritable évolution du métier d’infirmier/ère anesthésiste.

Et demain, qui sera au bout de la seringue ?

Le second point de notre réflexion concerne notre situation démographique et plus largement celle de notre spécialité. En effet plus, que jamais (nous le disions déjà en 2010), nous sommes en devoir de nous demander qui fera l’anesthésie demain. Le manque de médecins anesthésistes, le tarissement de nos différentes sources à l’étranger, l’absence de visibilité et de projections à moyen terme nous laissent pour le moins dans le doute. Il s’agit d’une véritable question sanitaire que se pose également notre ministère de la santé. Nous mesurons les alternatives avancées aujourd’hui pour tenter d’y répondre.
La coopération interprofessionnelle (que nous dénoncions déjà en 2010) à travers l’art.51 de la loi HPST, prend toute sa dimension 5 ans après dans la boite à outils du ministère de la santé.
Les pratiques dites avancées viendraient la compléter. Véritables rustines dans un système sanitaire en difficultés, elles n’émanent pas d’une demande des professionnel-les et pêchent par leur objectif : libérer du temps médical, temps raréfié par 30 ans d’une politique délétère de restriction organisée et aggravée par l’application d’un numérus clausus mortifère.
Ces mesures échappatoires, véritables procédures dégradées en fait, se heurteront rapidement aux limites de la démographie paramédicale et IADE. Les politiques et plus précisément les budgets alloués à la promotion professionnelle sont en effet trop largement insuffisants pour inscrire une telle évolution d’organisation de la spécialité dans la durée.

Reconnaissance d’une véritable garde paramédicale

Le troisième point qui en découle concerne nos conditions de travail. Les responsabilités, les contraintes et les organisations de travail qui font partie intégrante de notre métier et de notre spécialité ne sont pas sans conséquence sur notre qualité de vie et notre santé au travail.
A l’évidence ces conditions doivent être améliorées, mais encore faudrait-il qu’elles soient déjà reconnues. Trop souvent encore, l’organisation de notre travail et la reconnaissance de notre participation à la continuité des soins reste tributaire du bon vouloir d’une direction locale, d’un DRH, d’une note de service.

Nous devons, en ce sens, œuvrer à la reconnaissance de la garde paramédicale. Une reconnaissance sur l’ensemble du territoire qui débloquerait bon nombre de situations locales, qui permettrait une transparence salutaire tant dans la gestion managériale que comptable.

Quel diplôme, quel métier, quelle pénibilité, pour quel salaire ?

Formation, diplôme, responsabilités, contraintes, charge de travail et reconnaissance d’une garde paramédicale nous semblent des angles autrement plus intéressants pour aborder la question essentielle du salaire, plus intéressante que la fenêtre de la gradation master de notre diplôme, fermée depuis juin 2011, sans jamais avoir été vraiment ouverte du reste.

Parce que nous ne prétendons pas détenir la vérité, parce que nous souhaitons en discuter avec vous, avec la profession, une rencontre nationale dès cet automne est nécessaire. Il faut en effet dépasser les publications incantatoires « facebookiennes » pour un atterrissage salutaire sur le plancher des vaches, tant il est vrai que la lutte ne se décrète pas mais se construit.

Nous avons les matériaux et les outils, rassemblons les bras et construisons donc… Toutes et tous ensembles !!!

ASSEMBLEE GENERALE IADE SUD et sympathisant-es VENDREDI 9 OCTOBRE 2015 10h à 15H à PARIS
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22 septembre 2015 2 22 /09 /septembre /2015 08:36
Samedi, tout un pays appelé à soutenir son hôpital

Entre les arguments d'une administration et la réalité, il y a la réalité du terrain où s'exprimera samedi, la manifestation de soutien, de tout un pays, à l'hôpital aiglon.

Mobilisation

Samedi, la manifestation est organisée par les organisations syndicales du centre hospitalier mais aussi par la municipalité qui souligne que son engagement est guidé par la volonté « de maintenir une offre correspondant aux besoins des habitants du territoire, de maintenir les emplois du personnel et de garder une offre de services médicaux attractive ».

La manifestation partira place de l'Europe, puis passera par les rues du Général de Gaulle, rue du Paradis, avenue Kennedy, boulevard Maréchal de Lattre-de-Tassigny, rue de Bec-Ham, rue des Emangeards, boulevard Vaugeois, boulevard du Maréchal Leclerc, avenue Ile de France, rue de la Madeleine, rue Saint-Jean et rue Romain Darchy, avant de rejoindre la place de la mairie.

Rideaux baissés

Les parkings du Grû et des Tanneurs seront à la disposition des habitants souhaitant se joindre au rassemblement, et les commerçants sont invités à baisser le rideau de 15 h 30 à 16 h 30.

« Ce rassemblement n'est qu'une étape dans les actions que nous continuerons de mener si l'admnistration continuent de nier l'évidence, souligne un syndiqué. Faire des économies, tout le monde doit s'y atteler. Mais, la priorité de tous aussi, c'est de garantir une offre de soins qui ne soit pas à minima. On ne peut pas accepter que d'autres intérêts puissent guider des choix qui vont pénaliser tout un bassin de vie. »

Comme le rappelle encore un communiqué de la Ville, les commerçants sont invités à baisser le rideau de 15 h 30 à 16 h 30.

Samedi 19 septembre, rassemblement prévu, à 15 h, place de l'Europe.

Samedi, tout un pays appelé à soutenir son hôpital

Plusieurs milliers de personnes ont défilé ce samedi après-midi pour défendre le centre hospitalier, notamment sa maternité et son bloc opératoire.

Plus de 4 000 personnes ont répondu à l'appel lancé conjointement par l'intersyndicale CGT et CFDT de l'hôpital et la municipalité de L'Aigle, ce samedi, pour "défendre les services de l'hôpital" et contester les orientations de l'Agence régionale de santé.

En juillet dernier, l'hôpital a dû fermer son service de chirurgie ambulatoire. Désormais, élus et syndicats redoutent la fermeture d'autres services, en premier lieu celui de gynécologie obstétrique, qui pourrait être transformé en centre de périnatalité, "donc nous ne pourrions plus accoucher à L'Aigle".

400 agents hospitaliers (sur les 600 que compte l'établissement) ont ouvert la marche. 95 d'entre eux portaient un masque blanc, symbolisant le nombre d'emplois qui pourraient être supprimés si l'hôpital perdait sa maternité et sa chirurgie, comme le craignent les syndicats

Une centaine d'élus, de toutes les tendances politiques, a apporté son soutien à la mobilisation. En leur nom, la député-maire de L'Aigle, Véronique Louwagie, a souligné que "cette forte mobilisation aura tout son poids" pour les négociations des prochains mois. "Nos territoires ne doivent pas être délaissés au profit des grandes agglomérations" a-t-elle martelé, avant de préciser qu'elle aurait une rencontre avec la ministre de la Santé, Marisol Touraine, le 29 septembre sur ce dossier, et qu'une "mission d'appui" devait se rendre à L'Aigle dans quelques jours afin de rendre sa décision au printemps prochain.

Source ouest-france.fr

Samedi, tout un pays appelé à soutenir son hôpital
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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 13:34
 Le directeur de l’hôpital de Pontoise part à Caen

Christophe Kassel ne sera bientôt plus le directeur de l’hôpital René-Dubos de Pontoise. Il doit en effet prendre prochainement la tête du CHU de Caen (Calvados). Christophe Kassel avait pris la direction de l’hôpital René-Dubos au printemps 2012.

Il avait notamment eu un rôle actif dans la mise en place de la Communauté Hospitalière de Territoire (CHT) Nord Val-d’Oise qui comprend également le CHI des Portes-de-l’Oise à Beaumont-sur-Oise, le CH de Carnelle à Saint-Martin-du-Tertre et le Groupement Hospitalier du Vexin, réparti sur Marines, Aincourt et Magny-en-Vexin. Le nom de son successeur n’est pas encore connu.

Source: leparisien.fr

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 13:28
Hôpital de Lesneven: une mobilisation réussie !

Hier, le centre hospitalier local a vécu une journée inédite : pour la première fois, ses deux syndicats, la CFDT et la CGT, ont appelé, conjointement, le personnel à se mobiliser. « Cela fait 20 ans que je travaille et c'est la première fois que je fais grève », confiait une infirmière, dépitée. La raison : la dégradation générale des conditions de travail, qui pèse sur les agents comme sur les personnes accueillies. « La fin de contrat brutale des agents en CDD, cet été, a été la goutte d'eau », note Yannick Christofleau, secrétaire général CGT. « C'est devenu invivable », renchérit son homologue de la CFDT, Véronique Pennec. Bientôt une assemblée générale ouverte à tous Les deux se sont félicités de la participation enregistrée. « Nous n'avons pas encore de chiffres précis, mais la mobilisation a été forte : des services entiers ont débrayé, des salariés en repos hebdomadaire sont venus participer ». Valse des remplaçants, turn-over des animatrices, flambée des heures supplémentaires, absence d'un médecin coordinateur, grand nombre de rappels sur repos, etc. : les griefs sont nombreux. « Ce n'est pas seulement une question de moyens financiers, mais aussi de volonté, d'organisation, de communication (...). Le personnel est en souffrance faute de pouvoir apporter des soins et des prestations de qualité à la hauteur des attentes des résidents et de leur famille ». Bien décidés à se faire entendre, les deux syndicats convoqueront, prochainement, une assemblée générale commune. « Nous y inviterons les familles et tous les citoyens ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/lesneven/hopital-local-une-mobilisation-inedite-15-09-2015-10774130.php

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15 septembre 2015 2 15 /09 /septembre /2015 10:28
Saint-Brieuc. Deuxième journée de grève à l’hôpital mardi 15 septembre

Les organisations syndicales CGT, FO et CFDT du centre hospitalier appellent les personnels à une deuxième journée de grève mardi 15 septembre.

Elles dénoncent les dégradations de conditions de travail comme le fait que les infirmières et les aide-soignants n’aient plus le temps de manger au self.

"Si les agents allaient manger au self, les services seraient en manque d’effectifs, rapportent les représentants de FO. Le nombre de repas pris au self est en baisse. Deux postes pourraient être supprimés ! C’est un comble alors que la cuisine a bénéficié de gros travaux.»

Les piquets de grève auront lieu mardi 15 septembre de 9 h à 16 h 30 à Yves-Le Foll et de 12 h à 16 h 30 aux Capucins. Un défilé est prévu entre 11 h et 12 h.

Saint-Brieuc. 300 agents de l'hôpital Yves-le-Foll en grève

A l'appel d'une intersyndicale, 300 agents de l'hôpital Yves-Le Foll à Saint-Brieuc étaient en grève ce matin. Ils demandent davantage de moyens pour l'hôpital.

Deuxième mouvement de grève en une semaine à l'hôpital Yves-Le Foll à Saint-Brieuc; Ce mardi matin, à l'appel d'une intersyndicale (FO, CGT et CFDT) près de 300 agents ont défilé aux abords de l'hôpital.

Ils réclament « l'arrêt des suppressions d'emploi et les non-remplacements de départ en retraite; des effectifs en adéquation avec la charge de travail dans les services d'hospitalisation traditionnelle, l'arrêt des fermetures de lits... »

Source: ouest-france.fr

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 15:24
Pas d’austérité sur le dos des retraités(es)

Pas d’austérité sur le dos des retraités(es)

Pour une amélioration du pouvoir d’achat

Pour une réelle prise en compte de la perte d’autonomie

Pour un développement des services indispensables à une vie digne

Retraité(e)s, le 29 septembre 10H30

Manifestons ensemble

devant la Préfecture de Caen

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 13:42

Hôpital : «Le projet est au final un centre de gériatrie»....

José Marthe et ses colisitiers de l'Entente républicaine condamnent fermement la restructuration de la maternité et de la réanimation à l'hôpital de Lourdes. Ils y voient le début de la fin de la structure.

Même si la fermeture de la maternité et du service de réanimation a suscité des réactions des élus, sollicités par la presse, il est le premier à s'emparer publiquement du sujet. Sans mâcher ses mots. José Marthe et ses colistiers de l'Entente républicaine aux dernières départementales condamnent la restructuration de l'hôpital de Lourdes. «C'est un enfumage de l'opinion publique», n'hésite pas à lancer le conseiller départemental. «La direction de l'hôpital ne parle pas de fermeture, mais de services qui évoluent. Or, est-ce sérieux qu'une patiente qui devra accoucher à Tarbes passe par le centre de périnatalité à Lourdes ? Elle ira directement à Tarbes.» De même, la réanimation qui devient une unité de soins de surveillance continue, pour lui, «c'est de la bobologie. La réanimation est une spécialité sophistiquée que ne peut remplacer cette nouvelle unité».

Autant de décisions qui «participent au démembrement du centre hospitalier», selon José Marthe. Alors même que le maintien de la chirurgie semble être une bonne nouvelle, «il est écrit dans le rapport de l'Igas qu'avec 1.739 séjours par an, cette activité est faible», dévoile le conseiller départemental. Pas de doute pour l'Entente républicaine, «la feuille de route est de transformer l'hôpital de Lourdes en centre de gériatrie. Désormais, la première ligne de défense a été attaquée». En tout cas, les élus de l'Entente républicaine comptent continuer à se mobiliser pour l'hôpital.

Des dissensions chez les conseillers généraux

Pourquoi l'annonce des changements de l'hôpital de Lourdes, effectifs dès le 1er octobre, a-t-elle suscité peu de réactions publiques de la part des élus du secteur concerné ? Une question que certains se posent sans aucun doute. José Marthe y apporte sa réponse. «Nous avons eu une réunion convoquée par Jeanine Dubié, la députée, avec les conseillers départementaux Chantal Robin-Rodrigo, Bruno Vinuales, Josette Bourdeu et moi-même». Un projet de courrier destiné à l'Agence régionale de santé a été proposé «prenant acte du rapport, même si c'est avec regret», résume José Marthe. Une position inacceptable pour ce dernier, apparemment suivi dans les premiers temps par Bruno Vinuales et Chantal Robin-Rodrigo, selon les dires du conseiller de l'Entente républicaine. Au final, une lettre de compromis aurait dû être rédigée, mais Jeanine Dubié a laissé «chacun libre de ses positions et d'agir comme il l'entend».

Source: ladepeche.fr

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 11:05
Pochette,sans surprise, pour les patrons

C'est sans surprise que l'Union syndicale Solidaires a pris connaissance du rapport de la commission présidée par l'ancien Directeur général du travail Combrexelle sur la négociation collective, le travail et l'emploi. Il faut dire que le terrain avait été longuement préparé ces derniers mois.

Tout d'abord avec la parution opportune du livre de MM. Badinter et Lyon-Caen sur le code du travail, le premier découvrant le droit social et voulant lui couper la tête et le second renonçant désormais à le défendre. Puis dans une second temps avec la classique parution des rapports des sempiternels cercles libéraux dont le seul objet

depuis des années est d’ânonner à longueur d'interventions médiatiques les prêches capitalistes et de fournir aux plateaux télés une cohorte de prétendus experts. Enfin le gouvernement et le président avaient eux aussi donné le ton de la commande dans des interventions successives aux universités d'été du Medef et du PS ou devant les médias.

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:50
luttons contre la précarité

Le capitalisme précarise les salarié(e)s dans le public comme dans le privé.

Luttons contre la précarité

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