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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:20
Saint-Brieuc. Près de 300 grévistes à l'hôpital Yves-Le Foll

Ce jeudi matin, ils ont dit leur "ras-le-bol" face au manque d'effectifs, à la charge de travail et à la fermeture de lits.

« On n’avait pas vu un tel mouvement depuis plus de 10 ans. Cela situe bien le malaise profond qui touche l’hôpital. » Jeudi 10 septembre, à l’entrée de l’hôpital avec quelque 300 grévistes, les délégués syndicaux tenaient à situer la profondeur de ce mouvement intersyndical unitaire qui touche aussi le site des Capucins.

Rigueur budgétaire

« Suite à la rigueur budgétaire que nous subissons depuis plusieurs mois et par corollaire ce qui s’est passé cet été, on constate l’épuisement et l’usure des personnels de plus en plus nombreux à exprimer leur ras-le-bol. » Une réunion lundi avec le directeur Jean Schmid ayant débouché sur une fin de non recevoir, la décison de déclencher une grève unitaire a été prise.

Manif' tous les mardis et les jeudis

Les revendications sont regroupées autour de cinq axes principaux : « l’arrêt des suppressions d’emplois, des effectifs en adéquation avec les charges de travail, l’arrêt des fermetures de lits, des mensualisations de remplacement en rapport avec les réalités du terrain et l’arrêt des restructurations incessantes » résumaient les délégués syndicaux. Forts du soutien de tous les services de la communauté médicale, les grévistes ont décidé du renouvellement de leurs actions chaque mardi et jeudi « jusqu’à ce qu’on soit entendus ».

Source ouest-france.fr

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:15
Mobilisation AP-HP 17 septembre 2015

Mobilsation de 7 syndicats de l'AP-HP le 17 septembre contre le plan Hirsch

Mobilisation AP-HP 17 septembre 2015
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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 10:00
Contre l’hôstérité dans les hostos, coordonnons et amplifions nos luttes !

8 octobre 2015 - Contre l’hôstérité dans les hostos, coordonnons et amplifions nos luttes !

Les personnels de la santé comme les usagers et usagères payent au prix fort les politiques d’austérité imposées aux hôpitaux. Nous sommes toutes et tous concerné-es !

L’accroissement de l’austérité, année après année !

Intensification et dégradation des conditions de travail et de soins, restructurations, fermetures de lits, fermetures de services, précarité de l’emploi, salaires bloqués, remise en cause des acquis et des jours RTT sont monnaie courante.

Avec le Pacte de responsabilité et les dizaines de milliards d’euros offerts au patronat, la loi Santé de Touraine et la mise en place des GHT (Groupements Hospitaliers de Territoire), les instructions données aux ARS (Agences Régionales de Santé) d’économiser 3 milliards d’euros dans les établissements de santé jusqu’en 2017 (cela représente 22 000 postes en moins !), le démantèlement du service public hospitalier s’accélère. Les conséquences seront terribles pour les salarié-es et les usager-ères.

Le Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS), qui entrera en discussion cet automne aggravera encore cette purge austéritaire. L’ONDAM 2016 (l’Objectif National de Dépenses de l’Assurance Maladie) prévoit une progression des dépenses de 1,75 %, donc bien en deçà des besoins, puisqu’une simple reconduction des moyens nécessiterait un ONDAM à 3 %.
Cet été, plusieurs services d’urgences et de SMUR ont fermé leurs portes totalement ou en partie : Valognes, Firminy, Dreux, Mantes la Jolie,… Dourdan, Privas ont vu leur maternité et centre IVG fermés.

Aujourd’hui, ce sont 67 services d’urgences et SMUR qui sont dans le collimateur et menacés de disparition. Tout le territoire est concerné.

Les hospitalier-es attaqué-es résistent et se mobilisent pour leurs acquis et leurs droits. Toutes et tous solidaires !

Les luttes se sont multipliées ces derniers mois : à Toulouse, Rennes, Caen, Uzès, Morlaix, Lorient, Douarnenez, Sarlat, Angers, Saumur... Les salarié-es de l’AP/HP sont descendu-es 4 fois massivement dans la rue au printemps, rejoints par d’autres hospitalier-es, pour contrer la remise en cause de leurs jours RTT obligeant le Directeur Général M.Hirsch, à repousser après l’été la tentative de mise en place de son « mauvais plan ». Ils et elles « y retournent » avec des AG le 10 septembre et une nouvelle journée d’action le 17 septembre. Leur combat est le notre et leur victoire sera la notre.

L’attaque contre les jours RTT qu’ils et elles subissent, est un dernier test avant de la généraliser à l’ensemble des hôpitaux. Dans le même temps, les Communautés et Groupements Hospitaliers de Territoire vont bon train, comme en psychiatrie d’Ile de France. Là aussi la mobilisation s’organise, parce que les conséquences seront dramatiques pour les patient-es et les personnels : abandon de la politique de secteur, délocalisations, fusions et fermetures de services, licenciements des agents non titulaires, etc…

C’est une véritable déclaration de guerre sociale aux personnels des hôpitaux ! Nous sommes toutes et tous concerné-es de la même façon. Nous devons riposter toutes et tous ensemble.

Si nous voulons gagner et stopper les attaques, défendons-nous comme nos collègues de l’AP-HP, d’Uzès, de Caen et d’ailleurs, coordonnons nos luttes sur tout le territoire.

C’est décisif !

Une première date de mobilisation interprofessionnelle est posée en cette rentrée.

Le 8 octobre, journée nationale interprofessionnelle d’actions et de grèves appelée à ce jour par l’Union Syndicale Solidaires, la FSU, la CGT, l’UNEF et l’UNL.

Mots d’ordres principaux :

  • une forte augmentation des salaires, des pensions et des minimas sociaux,
  • la pérennité et l’amélioration de la protection sociale, des services publics, des retraites complémentaires...

Toutes et tous mobilisé-es le 8 octobre pour exiger :

  • 400 euros d’augmentation des salaires pour toutes et tous immédiatement, pas de salaire inférieur à 1700 euros nets.
  • L’arrêt des fermetures de lits, de services et d’établissements.
  • Le maintien de tous les postes, la titularisation des contractuel-les et de nombreuses créations d’emplois pour répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes.
  • Le maintien des jours RTT et la réduction du temps de travail (32 h hebdo en 4 jours, 30 h hebdo en 3 nuits).
  • L’abandon de toutes les mesures d’économie qui asphyxient les établissements et les services et réduisent le « coût » du travail (suppression des échelons intermédiaires, …).
  • Le retrait du Pacte de responsabilité et du projet de loi Santé.


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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 14:53
Qu’est-ce que Alternatiba ?

Alternatiba s’est déroulée pour la première fois le dimanche 6 octobre 2013 à Bayonne. Dans une ville investie par des dizaines de présentations d’alternatives au système économique dominant, plus de quinze mille personnes ont échangé, réfléchi et discuté. Paradoxe : à la gravité du diagnostic sur le changement climatique s’opposait un sentiment joyeux d’alliance dans une lutte vitale.

Alternatiba s’est généralisé depuis. C’est maintenant un événement festif qui, sur 2014 et 2015, est en train de se dérouler dans une soixantaine de villes en France et en Europe afin de montrer comment nous pouvons faire face au changement climatique, à la fois au niveau local et au niveau international, en mobilisant pour le prochain sommet international sur le Climat, la COP21, qui doit se tenir au Bourget, près de Paris, en décembre 2015.

Où en est Alternatiba ?

La dynamique lancée par l’Alternatiba de Bayonne en octobre 2013, se poursuit sans faillir : rien que pour 2014 ont été déjà programmés 8 événements Alternatiba : à Agen, le 13 septembre, à Nantes, le 26 septembre, à Gonesse, près de Paris, les 20 et 21 septembre, à Socoa le 4 octobre, à Lille, les 4 et 5 octobre, à Saint-Jean-de-Luz, le 5 octobre, en Gironde, les 11 et 12 octobre – sans oublier… Tahiti, le 29 novembre. Alternatiba se sent bien à la plage, décidément !

Quant au tour en tandem à travers la France destiné à populariser ces initiatives et qui parcourra 4500 kilomètres entre Bayonne et Paris entre juin et septembre 2015, il se prépare lui aussi activement.

Et où en est-on à Caen ?

Alternatiba Caen est un collectif qui s’est donné pour objectif de monter un village rassemblant des alternatives de toute la Basse Normandie, à l’image de celui qui s’est tenu à Bayonne en octobre 2013. Contacter et rassembler les initiatives normandes sera ainsi une mission essentielle du collectif en 2014 puis 2015. Pour cela nous nous sommes déjà réunis huit fois, les 27 mai, 16 juin, 9 juillet, 8 septembre, 20 octobre, 17 novembre et 18 décembre.

Le village est programmé le 19 septembre 2015, soit deux mois et demi avant la COP 21 qui se tiendra au Bourget. Lors de notre prochaine réunion programmée le mardi 13 janvier 2015 à la Centrifugeuz (6 rue Molière, Quartier du Chemin Vert, Caen), nous comptons faire le compte rendu de nos réunions avec les institutions et des travaux de nos groupes thématiques et des groupes plus généralistes comme par exemple le groupe communication. Toutes les contributions seront les bienvenues.

Le programme d’Alternatiba Caen 19 Septembre 2016 !

Le programme d’Alternatiba Caen 19 Septembre 2015 !
Le programme d’Alternatiba Caen 19 Septembre 2015 !
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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 14:43

"A la suite de l’évolution toute récente des gouvernements allemands et français sur la situation des réfugié-es en Europe, des initiatives seront portées par des organisations de défense des droits des étranger-e, ce premier appel à rassemblement pour le 8 septembre sera suivi d’autres actions."

Nous, citoyennes et citoyens d’Europe, sommes de la même humanité que ces femmes, ces hommes et ces enfants qui fuient la guerre et la misère pour ne pas mourir. Comme eux, nous avons des enfants, nous travaillons, nous aspirons au bonheur et nous savons les efforts nécessaires pour construire nos vies dans un monde où la loi du plus fort est toujours en vigueur. Le sort que l’Europe, celle qui a connu tant de guerres, qui a envoyé tant de réfugiés sur les routes, leur réserve nous révolte.

L’Europe ne peut proclamer que ses valeurs reposent sur les droits de l’Homme et traiter ces réfugiés comme des envahisseurs, compatir à leur sort et faire si peu, se les rejeter comme des marchandises illégales. Or, force est de constater que même la directive sur l’afflux massif de réfugiés, bien loin de ce qu’exige la situation dramatique actuelle, n’a pas été mise en œuvre.

Le destin de ces réfugiés, de ces migrants, c’est notre destin et notre avenir. En niant leur droit à l’asile, c’est notre propre avenir que nous mettons en péril tant nous aurons, tôt ou tard, à rendre compte de notre aveuglement et de celui de nombre de nos gouvernants.

Déjà en partie responsable des événements qui poussent sur les routes de l’exil tant de personnes, que restera-t-il de la crédibilité de l’Europe et de la France si nous refusons de les accueillir ?

Nous n’admettons pas, en tant que citoyens européens et français, le déni d’humanité qui est en train de se produire.

En France, nous exigeons du gouvernement qu’il appuie sans équivoque un accueil de ces réfugiés dans tous les pays de l’Union européenne.

Nous lui demandons de prendre toute sa part, ici en France, de cet accueil, et donc d’accroître considérablement les moyens mis en œuvre.

Nous appelons toute la société civile à se mobiliser pour appuyer cette exigence et pour apporter l’aide et l’assistance nécessaire.

Nous appelons tous les hommes et femmes de bonne volonté à combattre ces discours indignes qui refusent à ces hommes, ces femmes et ces enfants leurs droits élémentaires d’êtres humains.

Ensemble, nous demandons :• que tous les réfugiés soient accueillis dans des conditions respectueuses de leur dignité ;• une suspension des accords de Dublin et leur révision ;• l’organisation d’un grand débat public sur la question des réfugiés.

Ensemble, nous pouvons faire que l’intolérable cesse.

#AsileUnDroit

Organisations signataires : Acat, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des Tunisiens en France (ATF), Attac, Cedetim / Ipam, CGT, Collectif 3C, Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme et Tunisie (CRLDHT), Confédération syndicale des familles (CSF), Fédération nationale des Maison des potes, FSU, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Licra, Mrap, Organisation de femmes égalité, SNJ-CGT, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Union nationale lycéenne (UNL), Unef, Union syndicale Solidaires

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 14:23

Le service des urgences de l’hôpital serait menacé. C’est ce que révélait, lundi, Le Figaro.

Le journal s'est basé sur le rapport de Jean-Yves Grall, docteur et directeur de l’ARS (Agence régionale de santé) du Nord-Pas de Calais, remis fin juillet à la ministre de la Santé, Marisol Touraine. Rapport préconisant la fermeture de 67 services d’urgence, qui ont une activité sous le seuil des 10 000 personnes par an, soit 1,1 patient par heure.

Contacté, le directeur du centre hospitalier de Saint-Hilaire-du-Harcouët, Vincent Glevarec, indique qu’il n’a « pas d’autres informations » et qu’il ne « souhaite pas réagir. Je n’ai pas de commentaires. Ce n’est qu’un rapport. » Et d’insister que, pour le moment, « l’actualité, c’est l’ouverture du nouveau bâtiment. L’ouverture opérationnelle va s’étaler sur trois jours pour transférer toutes les activités du mardi 1er au jeudi 3 septembre. »

source: ouest-france.fr

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 10:42
Centre hospitalier de Morlaix. Une journée de mobilisation le 17 septembre

Toujours farouchement opposés au plan de retour à l’équilibre présenté par la direction, les syndicats du Centre hospitalier des pays de Morlaix annoncent une journée de mobilisation le jeudi 17 septembre. « On compte bien se faire entendre », clament-ils.

Ils n’ont pas voulu abattre leurs cartes dès hier. Mais une chose est acquise : la journée du jeudi 17 septembre sera placée sous le signe de la mobilisation à l’hôpital. De quelle manière ? « On se fera entendre à l’extérieur de l’établissement », indique simplement l’intersyndicale CFDT-Sud-CGT, qui pourrait bien, à nouveau, appeler à défiler en ville, comme ce fut déjà le cas le 28 mai dernier. Ce jour-là, environ 500 personnes avaient manifesté leur opposition au plan de retour à l’équilibre présenté par la direction afin d’économiser deux millions d’euros. Il prévoit le retrait de trois jours de RTT par agent et, du coup, la suppression de 22,5 postes, le ralentissement des carrières des personnels non médicaux et la généralisation de la durée de travail en sept heures pour les remplacements. Trois mois et demi plus tard, la détermination des représentants du personnel paraît intacte. « Les agents sont toujours aussi remontés », assurent-ils, bien décidés à continuer à faire pression sur la direction.

« Deux postes de directeur peuvent être supprimés »

« Début juillet, on a fait des propositions pour parvenir à des économies, mais on nous oppose une fin de non-recevoir. On est face à un pseudo-dialogue social », regrette Stéphane Postollec (CFDT), qui réclame notamment la suppression de deux postes à la direction, sur la dizaine que compte l’établissement morlaisien, qui emploie environ 2.500 personnes. « A-t-on vraiment besoin de deux directeurs des soins ici ? », s’interroge le syndicaliste. « Une partie du patrimoine immobilier pourrait être vendue car plusieurs logements sont vides », embraie Francis Landouar (Sud), qui trouve « choquant » de voir la directrice générale résider ailleurs que dans un de ces logements. « Pour cela, elle bénéficie d’une prime, ce qui est légal. Mais en ces temps de disette... ».

Le soutien des médecins espéré

« Logique comptable », « hôpital déshumanisé », « ère industrielle »... Voilà les termes que continuent à employer les représentants du personnel, qui aimeraient également « un soutien réel et clair du monde médical dans son ensemble ». En attendant de l’obtenir (ou pas), une assemblée générale des personnels aura lieu mardi prochain, de 15 h à 16 h, au centre social. Avant la journée de mobilisation du 17 septembre. « Le jour du forum sur le bien vieillir à Morlaix », ironisent les syndicats, pour qui l’offre de soins proposée à l’hôpital va forcément pâtir si le plan d’économies est validé tel quel pour le 1er janvier prochain.

Source :SUD Santé Sociaux du Finistère

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 10:14

 

 

 Plus que jamais...la solidarité est nécessaire

 

Depuis notre dernier bulletin qui rendait compte de la délégation qui s'est rendue à Athènes en mai, les évènements se sont bousculés.

De nombreux membres du collectif se sont rendus en Grèce pour leurs vacances, retour en famille ou voyages en partie militants. Nous ferons le bilan avec eux de ces mois d'été particulièrement pénibles pour tous ceux et celles qui sont investis

dans la solidarité avec la Grèce.

Quelles que soient les analyses des un-es et des autres il est certain que l'application du nouveau mémorandum va avoir des implications sur le niveau de vie, la situation sociale et sanitaire.

 

2pages solidarite-france-grèce-septembre ci joint 

 

 

 

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 10:09

Déclaration du Bureau national de l’Union syndicale Solidaires

 

L’été n’aura rien changé à la situation que nous vivons, dans un contexte économique et social toujours aussi désastreux. Les dernières lois votées sont au service du patronat, elles vont à l’encontre du partage du travail et des richesses. Elles alimentent la désespérance sociale dont se nourrit l’extrême droite et ses fausses solutions. Idem sur la question du traitement des réfugié-es, fuyant la guerre, les dictatures, à laquelle les gouvernements européens opposent la répression au mépris du droit d’asile.

La volonté de démanteler davantage les 35 heures, à l’opposé d’une réduction du temps de travail nécessaire pour partager le travail entre toutes et tous ; et plus globalement de « simplifier » le code du travail en voulant donner la supériorité par rapport à la loi, des accords d’entreprise même inférieurs à cette dernière... tout cela démontre la volonté du gouvernement de casser tous les acquis sociaux collectifs, dans le privé comme dans le public. L’affichage du gouvernement à l’université du MEDEF ne change rien sur le fond, mais demeure une provocation inadmissible.

Les capitalistes nous coûtent cher, et ce sont les plus fragiles qui en paient le prix à travers les politiques d’austérité menées globalement dans l’Union européenne par les gouvernements et le patronat. A côté de ça, l’ex patron d’Alcatel, pour ne citer que lui, va toucher 14 millions d’euros pour son départ !

La persistance d’un chômage de masse pour laquelle Valls et Hollande répondent par la poursuite des aides au patronat sans contreparties mais aussi un contrôle renforcé des chômeurs/ses ! Dans la fonction publique, la politique régressive en matière de salaires (gel depuis 5 ans), d’emplois (suppressions massives dans des secteurs entiers), de conditions de travail liées à l’accumulation de réformes dans la santé, à la territoriale, dans l’éducation nationale (où la question des classes surchargées, des effectifs n’est toujours pas réglée...), obéit à une logique constante de réduction des dépenses publiques.

Construisons le rapport de force

Nos luttes, parce qu’elles sont légitimes et plurielles, touchent à de nombreux sujets du quotidien. Les mobilisations que nous construisons, par des mouvements de grèves pour les salaires ou pour l’emploi, s’inscrivent dans un syndicalisme de transformation sociale, que ce soit dans notre entreprise ou administration. Nos luttes internationales passent par des actions de solidarité concrète au quotidien.

Ces luttes ne cessent d’exister malgré les conditions durcies (atteinte aux libertés syndicales, aux droits démocratiques au travail) par le pouvoir en place et le patronat, qui défendent leurs intérêts en réprimant. Pour les libéraux il est clair qu’il s’agit d’instaurer une criminalisation de toutes les formes de contestations de leurs politiques faites de régressions sociales et de discriminations.

Toutes ces luttes, nécessaires et importantes, doivent se traduire par la construction d’un mouvement large et interprofessionnel. C’est pour cette raison que Solidaires, au côté de la CGT et la FSU, appelle à une journée de mobilisation le 8 octobre 2015. Pour nous, l’objectif devrait en être une grève générale, seule à même d’inverser les politiques actuellement menées.

Renforcer le syndicalisme de transformation sociale et de lutte !

Face aux inégalités, aux injustices, à l’exploitation, aux exclusions, au désastre écologique... nous avons raison de nous révolter ! Dans les mois à venir, renforçons les mobilisations pour l’accueil des réfugié-es, manifestons pour faire entendre l’urgence climatique, soyons solidaires avec les autres peuples d’Europe contre les politiques d’austérité...

 

De ces révoltes, construisons l’avenir en renforçant le syndicalisme de lutte. Rejoindre les équipes syndicales de l’Union syndicale Solidaires, en créer là où nous ne sommes pas encore, c’est choisir de se doter d’outils concrets pour échanger, décider ensemble et s’organiser.

Nous avons besoin de toutes les forces sociales pour renforcer ce syndicalisme de combat et faire reculer gouvernement et patronat !
 

Prenons ensemble nos affaires en main !

 

 


 

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 09:53
Hôpital : les médecins annoncent un mouvement "fort" début octobre

Les syndicats hospitaliers envisagent un mouvement fort début octobre. Ils veulent que carrières médicales et pharmaceutiques à l’hôpital public retrouvent leur attractivité.

Trois syndicats de médecins libéraux (FMF, UFML, SML) et un de cliniciens (Le Bloc) appellent à un blocage sanitaire illimité à partir du 3 octobre. A partir de cette date, ils entendent fermer leur cabinet ou leur bloc opératoire et protester ainsi contre la Loi de Santé, notamment la généralisation du tiers payant.
Mais en cette rentrée, ces médecins de ville ne sont pas les seuls à être en colère. Leurs confrères hospitaliers sont aussi déterminés à montrer leur mécontentement.

Dans un communiqué intitulé « Attractivité (à l'hôpital) : la coupe est pleine », la Confédération des Praticiens des Hôpitaux (CPH) et Avenir Hospitalier (AH) indiquent avoir fait le constat qu’à ce jour, « le rapport sur l’attractivité de l’exercice médical à l’hôpital public réalisé par Jacky Le Menn n’est toujours pas publié. Les intentions du Ministère de la santé quant aux suites à donner et aux décisions à prendre ne sont pas connues, et aucune date n’est fixée pour les diverses concertations à venir », précisent ces syndicats.

Le respect d'une borne de 48 h hebdomadaires

Dans ce contexte plein de doutes, ces organisations ne veulent plus attendre. Pour elles, les mesures destinées à améliorer l’attractivité des carrières hospitalières doivent absolument contenir plusieurs éléments. Parmi eux, le respect de la borne de 48 h hebdomadaires maximum (comme pour les urgentistes) ; la suppression des astreintes de sécurité (promise depuis 2005) et la suppression du temps additionnel de nuit qui n’a pas de justification autre que des économies pour l’employeur ; ou encore, le « droit opposable pour chaque praticien d’accéder à un temps d’activité d’intérêt général non clinique, avec dimensionnement des équipes en fonction de cette possibilité ».

Un mouvement fort se dessine

Et comme ces médecins n'ont pas été, jusqu'à présent, entendus dans leurs revendications, ils n'hésitent plus désormais à brandir des menaces. « Si ces mesures ne sont pas rapidement reprises par les pouvoirs publics, nous envisageons un mouvement fort début octobre. Le temps des discussions est passé, nous voulons maintenant que les décisions en rapport avec nos propositions soient prises afin que les carrières médicales et pharmaceutiques à l’hôpital public retrouvent leur attractivité », martèlent-ils.

Contacté par Pourquoidocteur, le Dr Yves Rébufat, Président du SNPHAR-E (1), syndicat associé à Avenir Hospitalier, précise les pistes à l'étude. « S'agissant de ma profession, celle des anesthésistes-réanimateurs, plusieurs modes d'action sont possibles. Nous sommes tellement à bout que tout est sur la table. Cela va du blocage des plateaux techniques hospitaliers à une grève de la permanence des soins, qui est très mal rémunérée, rappelle-t-il. Enfin, pourquoi pas un mouvement de blocage sanitaire plus large avec les médecins libéraux », s'interroge ce syndicaliste.

Pour justifier le malaise grandissant de ses confrères, Yves Rébufat raconte : « La fermeture de plusieurs services d'urgence cet été, comme à Valognes en Basse-Normandie. Résultat, le recrutement des hospitaliers ne fonctionne plus aujourd'hui. Les postes vacants sont de plus en plus nombreux, et l'intérim, très coûteux en plus, ne suffit plus. Les hôpitaux sont face au mur », pense-t-il.
Il conclut : « Les futurs médecins hospitaliers ne voudront pas d'une carrière où ils sont toute la journée au bloc opératoire (sans temps non clinique) avec des semaines de 48 h en 4 jours, sans valorisation financière des heures supplémentaires ».

source:pourquoidocteur.fr

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