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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 09:45

Économies à l’hôpital, accords tarifaires imposés, attractivité

Alors que s’ouvre ce mardi l’université d’été de la Fédération hospitalière de France (FHF) à Paris, son président Frédéric Valletoux a déploré lors d’un point presse « le climat de démobilisation et de désenchantement » que connaissent en cette rentrée les hôpitaux. Ces derniers, juge la FHF, sont soumis à une pression budgétaire accrue par de nouvelles décisions « incohérentes » du gouvernement, en sus du plan de rigueur imposé pour parvenir à trois milliards d’euros d’économies d’ici à 2017.

« On a déjà beaucoup tendu l’élastique dans les établissements ces derniers mois, s’alarme Frédéric Valletoux. On ne pourra pas continuer très longtemps à faire les efforts budgétaires et d’organisation réclamés si on nous charge toujours plus la barque. »

90 millions d’euros pour l’« accord urgentistes »

La « barque » en question contient dans l’esprit de la FHF l’accord sur le temps de travail des urgentistes, signé en décembre dernier et entré en application au 1er juillet. Clairement, les hôpitaux traînent des pieds. Toujours selon la FHF, cette décision se soldera par « une surcharge de 90 millions d’euros » en 2016 pour les établissements. Frédéric Valletoux craint surtout que cette réforme entraîne une « désorganisation » des services, voire un coût financier supérieur, par effet de contamination aux autres spécialités. « D’autres praticiens hospitaliers, comme les anesthésistes ou les radiologues, ne vont pas tarder à réclamer la même chose », juge-t-il.

« Chèque en blanc » pour les salaires des personnels

Ce n’est pas tout. L’accord décidé par la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu en juin dernier sur la revalorisation des salaires des agents de la fonction publique (les catégories A, B et C des trois branches sont concernées) serait une mesure économiquement « aberrante » aux yeux de la FHF, au regard du contexte économique. Cette rallonge pourrait coûter 120 millions d’euros aux établissements pour l’année 2017, 200 millions d’euros en 2018 et 700 millions d’euros en 2019, selon la FHF.

La signature de cet accord est programmée à la fin du mois de septembre. Pour Frédéric Valletoux, ce calendrier impose à la FHF de signer « un chèque en blanc » sans contrepartie (les arbitrages sur l’ONDAM hospitalier n’étant pas connus).

Quant aux récentes revalorisations des infirmières par effet de la réforme LMD (licence-master-doctorat) et des sages-femmes, elles coûteront respectivement 500 millions d’euros et 40 millions d’euros aux hôpitaux dès 2016, se désole la FHF.

« Ces injonctions paradoxales associées à une politique de fermeture de lits, et donc de baisse d’activité, font que les hôpitaux seront dans le rouge en 2016 », redoute le président de la FHF. « Avec, pour l’instant, un ONDAM 2016 à 1,75 % et près de 400 millions d’euros de déficit constaté en 2014, nous n’avons aucune marge pour investir », renchérit Gérard Vincent, le délégué général de la FHF.

À une allumette de l’incendie

Outre l’actualité économique du secteur, Frédéric Valletoux a réagi à l’agitation que connaît le corps médical hospitalier, dans l’attente du rapport Le Menn sur l’attractivité des carrières. « S’il y a grève des médecins au mois d’octobre, c’est qu’il y a défaut de discussion. Le climat social est tendu à l’hôpital. La moindre allumette peut lancer un incendie. » Pour le patron de la FHF, la défiance de la communauté médicale est un autre « symptôme du moral en berne des hospitaliers ».

Interrogé sur le contenu du projet de loi de santé, Frédéric Valletoux a jugé que le tiers payant généralisé, mesure phare du texte, n’est autre qu’« une occasion ratée ».

La FHF annonce qu’à l’occasion de l’examen du texte au Sénat le 14 septembre, elle déposera un amendement pour rétablir l’obligation pour les libéraux de participer à la permanence des soins.

- See more at: http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/09/08/economies-lhopital-accords-tarifaires-imposes-attractivite-la-rentree-desenchantee-de-la-fhf_768821#sthash.k5ktKRqa.dpuf

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9 septembre 2015 3 09 /09 /septembre /2015 09:31

Les organisations syndicales CGT, FO et CFDT du Centre hospitalier Yves-Le Foll appellent les personnels médicaux et non médicaux à une journée de grève jeudi. Les revendications portées par l'intersyndicale sont : « l'arrêt des suppressions d'emploi, notamment des contractuels », « des effectifs en adéquation avec la charge de travail dans les services d'hospitalisation traditionnelle et dans l'Ehpad », « l'arrêt des fermetures de lits », « des mensualités de remplacement allouées en adéquation avec les réalités du terrain », « l'arrêt des restructurations incessantes au sein de notre établissement ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/hopital-l-intersyndicale-appelle-a-la-greve-jeudi-07-09-2015-10764281.php

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 13:35
Six services d'urgence menacés en Basse-Normandie

Les petits services d'urgence sont une fois de plus en danger, si l'on en croit un rapport remis à la Ministre de la santé Marisol Touraine que le Figaro s'est procuré. Dans notre région, six hôpitaux seraient concernés du Perche au Cotentin, en passant par le pays d'Auge.

Les raisons des fermetures programmées

Selon le Figaro, qui a pu se procurer le rapport confidentiel rendu à la Ministre de la Santé Marisol Touraine, un service d'urgence sur dix est menacé de disparaître. La raison invoquée dans le rapport ? Le manque de personnel formé à la pratique de la médecine dans un service d'urgence. "Faute de personnel, une demi-douzaine de services d'urgence ou de Smur (service mobile d'urgences et de réanimation) ont dû, cet été, fermer leurs portes temporairement, au minimum la nuit" explique le quotidien.
Le ministère de la santé dans un souci d'économie budgétaire a fixé des quotas minimum pour maintenir les services d'urgence opérationnels, dans le cadre de la réforme hospitalière. Le seuil de référence a été arrêté à 10 000 patients par an, soit 1,1 patient par heure.

Quels sont les services menacés dans la région ?

Dans notre région, nombreux sont les services d'urgence à ne pas atteindre ces quotas. Le centre hospitalier de Mortagne-au-Perche, celui de Saint-Hilaire-du-Harcouët dans la Manche ou bien encore le centre hospitalier d'Aunay-sur-Odon, qui avec seulement 7 245 patients soignés en 2014 reste l'hôpital le plus modeste de la région.
D'autres services d'urgences arrivent péniblement à dépasser les chiffres fatidiques. En zone rurale, le CH du Cotentin à Valognes affiche 12 936 patients, celui de Vire 10 548, celui de Falaise 17 673. Certains services en zone urbaine ne font guère mieux, la clinique de la miséricorde de Caen affiche bon en mal an 14 804 malades soignés aux urgences seulement.

La réponse de l'Agence Régionale de Santé

L'ARS ce matin dans Ouest France dément les informations publiées hier par le Figaro mais confirme qu'une réorganisation est bien en cours d'élaboration.

Une réflexion sur l'organisation des urgences sera engagée avec les services qui le souhaitent, sans préjuger de ce qui sera décidé. Des services pourraient fermer la nuit par exemple. (..) mais il n'y aura pas de fermeture aux forceps


assure Vincent Kauffmann le directeur adjoint de l'Agence.
Le rapport rendu à la ministre de la santé a donc toutes les chances d'être rangé momentanément dans un placard en attendant la fin du mois de décembre et l'issue du scrutin régional. Les bienfaits d'un tel document ont souvent été démontrés par l'Exécutif comme l'efficace remède pour conditionner petit à petit l'opinion avant de rendre à terme ses conclusions inéluctables.

Les chiffres des Urgences dans la région

  • Cherbourg 45 637 patients traités aux urgences
  • CHRU de Caen 76 899
  • Avranches Granville 19 901
  • Alençon 34 290
  • L'Aigle 16 738
  • Lisieux 41 497
  • Bayeux 20 330
  • Saint-Lô 40 813
  • Centre Hôspitalier du Cotentin Valognes 12 936
  • CH Mortagne-au-Perche 8 176
  • Argentan 19 421
  • Saint-Hilaire-du-Harcouët 9 119


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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 12:02
Decazeville : menaces sur les urgences

Le rapport Grall, du nom du directeur de l'agence régionale de santé du Nord-Pas-de-Calais, remis à la ministre de la Santé, préconise la fermeture de 67 services d'urgences en France, dont celui de l'hôpital de Decazeville, afin «d'éviter la présence inutile de médecins urgentistes sur des structures à faibles activités, qui reçoivent moins de 10 000 personnes par an» (lire notre précédente édition).

Ce rapport ne manque pas de faire réagir le syndicat CGT santé Centre Hospitalier de Decazeville. Dans un communiqué, son secrétaire, Maxime Gaillac écrit : «Mettre en œuvre une telle absurdité signifierait mettre en danger la vie de millions de personnes, et la création de zones de non-droit à l'égalité d'accès aux soins.

Le service d'urgences de Decazeville c'est plus de 10 000 passages par an et environ 400 interventions S.M.U.R. par an. Il serait certainement plus judicieux que des rapports sur la prévention de l'épuisement professionnel lié aux conditions de travail de plus en difficiles, des personnels médicaux et paramédicaux exerçant dans les services d'urgences soient commandités par le ministère de la Santé.»

Le syndicat demande l'arrêt du démantèlement du service public de santé : «C'est une urgence vitale».

Pour sa part, Pascal Mazet, secrétaire USD CGT Santé et Action Sociale de l'Aveyron, dénonce «une décision qui serait prise encore une fois par des chiffres qui ne reflètent en rien la réalité. Les mêmes chiffres qui demandent les fermetures des maternités (301 accouchements ce sont de bonnes maternités, 299 comme à Decazeville, ce sont des maternités dangereuses). On continue à prendre les usagers pour des imbéciles.» Et d'appuyer : «À force de nous parler chiffres dans nos hôpitaux, nous compterons les morts.»

Source: ladepeche.fr

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 11:57
Les urgences de Condom sur la sellette !

Un rapport préconise la fermeture de 67 services d'urgences de faible activité, dont celui du centre hospitalier de Condom, établissement où l'on entend néanmoins rester confiant.

Accès sur la recherche d'une meilleure répartition de l'offre médicale, un rapport remis cet été à la ministre de la santé, Marisol Touraine, préconise la fermeture de 67 des 650 services d'urgences du territoire. Celui du centre hospitalier de Condom en fait partie. Aux urgences de l'établissement, on entend néanmoins rester confiants. «Dans le service, ce rapport a engendré une certaine inquiétude car on n'est jamais sereins quand l'avenir des urgences est évoqué», reconnaît la directrice du centre hospitalier condomois, Anne Laverny. «Mais nous savons que cette prise en charge de soins sur le territoire est une priorité de l'ARS (Agence régionale de santé N.D.L.R)». Au rapport qui dénonce une faible activité des services qu'il place sur la sellette, lesquels accueillent moins de 10 000 patients par an, Anne Laverny oppose les «8 000 patients reçus par les urgences de Condom en 2014, et une hausse de fréquentation de plus de 10 % depuis trois ans».

Néanmoins tout ne va pas pour le mieux à l'hôpital de Condom. Son antenne Smur est restée fermée une vingtaine de nuits cet été, conséquence des problèmes rencontrés par l'hôpital d'Auch. L'établissement condomois a cependant conservé un fonctionnement 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24 de ses urgences, doublant même lorsque nécessaire la présence de médecins urgentistes la nuit. «Sachant cela, les gens viennent de plus en plus», note encore Anne Laverny.

De son côté, la présidente du conseil de surveillance de l'hôpital condomois, la députée Gisèle Biémouret relativise la portée du rapport. «Il a été établi par un directeur d'ARS. Ce sont des données comptables. Elles ne tiennent pas compte des réalités du territoire. Le ministère commande des rapports mais cela ne veut pas dire que les préconisations sont forcément suivies.

L'importance de la présence des urgences à Condom ne peut pas être évaluée simplement par l'estimation de la rentabilité de médecins urgentistes. Le rapport cite aussi la présence de trois hôpitaux dans un rayon de neuf kilomètres, en région parisienne. Que l'on pense rationaliser les moyens dans ce cas-là est une chose. Mais les données sont différentes en milieu rural. Là, ce qui prime avant tout ce sont les 30 minutes de délai d'intervention fixé par la loi».

Les informations qu'elle a obtenues «en direct» du Ministère de la santé depuis la parution du rapport ont rassuré la députée du Gers.

«J'ai confiance en la ministre et les réponses qui m'ont été apportées. Mais je reste vigilante. Je l'ai toujours été et je ne m'endors jamais quand il s'agit du centre hospitalier de Condom ! Mais je ne m'affole pas non plus. Il n'y a pas de souci».

Source: ladepeche.fr

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 11:51

Cet été, un rapport remis à la ministre de la Santé préconise la fermeture de 67 services d'urgences recevant moins de 10 000 patients par an. Saint-Girons et Lavelanet sont mentionnés. En Couserans et en pays d'Olmes, ce rapport est dénoncé.

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Nouveau coup dur pour les hôpitaux de proximité. Cette fois-ci, ce sont, entre autres, les services d'urgences de Lavelanet et Saint-Girons qui sont pointés du doigt. Durant l'été, le directeur de l'Agence régionale de santé du Nord-Pas-de-Calais a rédigé un rapport adressé au ministère de la Santé préconisant la suppression de 67 services d'urgences (sur 650 en France) accueillant moins de 10 000 patients chaque année pour les transformer en centres de soins non programmés, c'est-à-dire sans rendez-vous. Lundi, le gouvernement a officiellement démenti l'existence d'une liste de services d'urgences menacés de fermeture. Mais voilà, les urgences de Saint-Girons et Lavelanet apparaissent dans ce rapport. Et le doute s'installe une nouvelle fois en milieu rural.

«Un message anxiogène»

Jean-Philippe Sajus, directeur du centre hospitalier Ariège Couserans, démonte point par point les arguments du rapport. «Ce rapport s'appuie sur des chiffres de 2013. En effet, cette année-là, le service avait accueilli moins de 10 000 patients. En 2014, nous avons dépassé ce chiffre, et en 2015, les 10 000 passages seront largement atteints».

D'autre part, le rapport souligne un manque de personnel qualifié dans certains services. À Saint-Girons, ce n'est pas le cas. «Les effectifs sont au complet, rassure Jean-Philippe Sajus. Tous les gages sont là pour assurer la sécurité et la prise en charge des patients». Le directeur du Chac dénonce «un message anxiogène. Il n'y a aucune menace de fermeture du service des urgences à Saint-Girons !»

«Les urgences sont nécessaires»

Marc Sanchez, maire de Lavelanet et membre du conseil d'administration de centre hospitalier du pays d'Olmes, de son côté, dénonce une nouvelle politique comptable et un manque de considération pour les problématiques rencontrées en territoire rural et de montagne. Très remonté, l'élu affirme que la fermeture des urgences engendrerait «un coup de colère. La population ne tarderait pas à faire entendre ses droits. Alors que nous menons un projet de revalorisation, toucher ce qui fonctionne bien, c'est laisser mourir un territoire». À noter que la construction d'un nouvel hôpital à Lavelanet est toujours d'actualité. Fermer les urgences paraîtrait alors une aberration. Marc Sanchez se place en fervent défenseur du territoire et des services publics qui l'accompagnent et conclut : «Ce dont nous avons besoin, c'est d'efficacité, pas de raisonnement».

La maternité de Saint-Girons

En janvier, la Cour des comptes préconisait au gouvernement de fermer certaines maternités. Celle de Saint-Girons était sur la liste. En 2014, 219 accouchements y avaient été réalisés, moins que le seuil des 300, un des critères de volume d'activité pour la fermeture d'un service de maternité. Elle bénéficie cependant d'une dérogation depuis 2001. Le Chac est situé au cœur de 18 vallées, qui comptent plus de 30 000 habitants, et le Chiva, à Foix, est à une heure de route. La maternité couserannaise a donc une dérogation qui lui permet de rester ouverte par nécessité géographique, et l'hôpital de Saint-Girons a même reçu le label «hôpital isolé» par le ministère de la Santé, en décembre 2014


source: ladepeche.fr

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 09:47
Hôpital : 67 services d'urgence menacés, dont quatre en Ile-de-France

Au moins 67 services d'urgences sur 650 sont menacés de disparition, selon un rapport remis à la ministre de la Santé Marisol Touraine en juillet et que révèle «Le Figaro» dans son édition de ce lundi.

Le document préconise leur transformation en «centre de soins non programmés».

Le docteur Jean-Yves Grall, directeur de l'agence régionale de santé (ARS) du Nord Pas-de-Calais et auteur du rapport, estime qu'il faut «éviter la présence inutile de médecins (urgentistes) lors de période de faible activité ou sur des structures à faible activité globale. Selon les cas, certains petits services d'urgence à faible activité (inférieur à 8 000 ou 10 000 passages par an) pourraient évoluer et être transformés en centres de soins non programmés », autrement dit des centres de «consultations médicales sans urgentiste et sans rendez-vous», précise le quotidien.
Si certains services d'urgence sont saturés, «67 d'entre eux connaissent une affluence inférieure au seuil de référence des 10 000 personnes par an, soit 1,1 patient par heure, d'après les chiffres issus de la base de données Hospi Diag agrégés par Le Figaro.» Selon le quotidien conservateur, «au ministère de la Santé, on hésite encore sur les suites à donner au rapport Grall».

Services menacés en Ile de France : Clinique La Francilienne, Pontault-Combault (77) ; Hôpital Privé Val d'Yerres (91) ; Clinique Meudon-La-Foret (92) ; Ghi du Vexin, Magny-En-Vexin (95)

Source: leparisien.fr

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 09:43
Des lits en moins en cardiologie : inquiétude à l’hôpital de Clamart

Les huit lits fermés, sur un total de 24, pour la période estivale au service cardiologie de l’hôpital Antoine-Béclère de Clamart ne rouvriront pas lundi. Annoncée cette semaine au personnel, la non-réouverture de ces lits inquiète les syndicats.

«Cela n’impactera pas le niveau d’activité du service tel qu’il a été observé au cours des douze derniers mois», assure la direction de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Une analyse que ne partagent pas les syndicats. «Les motifs évoqués par la direction sont le manque d’activité car le service ne ferait que 88% d’activité ! Ces chiffres sont biaisés», dénoncent les représentants de l’intersyndicale Sud- CGT, «Les urgences débordent à 115% d’activité. Et certains médecins aux urgences font de la rétention de patients alors qu’ils pourraient aller dans le service de cardiologie». La direction estime au contraire que l’organisation permet de «garantir une prise en charge de qualité et en toute sécurité des patients accueillis». Une hausse d’activité ponctuelle pourra selon elle être absorbée par l’unité de soins intensifs de cardiologie de l’hôpital, et la crainte d’un encombrement des urgences n’est pas fondée. La direction de l’AP-HP se veut rassurante : «Une première évaluation de cette mesure (de fermeture) sera réalisée en fin d’année afin d’effectuer les réajustements nécessaires. Si une hausse pérenne d’activité était constatée, elle pourrait donner lieu à une réouverture de lits».

source: leparisien.fr

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 09:00
Le CHU a besoin de la Miséricorde !

Lundi midi, peu de monde aux urgences de la clinique de la Miséricorde, en plein centre de Caen. « Mais c'est rare », explique le Dr Diallo, chef du service. Dans un des six boxes, une femme est allongée avec des douleurs abdominales fortes : « Je vais la transférer aux urgences du CHU pour un scanner en attendant d'avoir le nôtre en octobre », poursuit le médecin qui ajoute que samedi, il a accueilli une personne victime d'une réaction allergique grave avec détresse respiratoire : « Nous avons pu, avec les moyens dont nous disposons, lui faire une ventilation par intubation et nous l'avons transférée en réanimation au CHU ».

Dans le service on traite de la toux, au choc septique. « Nous soignons aussi tout ce qui est traumatologie. Nous pouvons plâtrer etc. ». Et deux infirmières sont présentes 24 heures sur 24.

Myriam Krikorian, la directrice de la Miséricorde s'étonne un peu du rapport Grall. « Nous avons accueilli plus de 14 000 patients aux urgences. Sans compter les hospitalisations de courtes durées aux urgences : 727, ni les patients admis dans nos urgences et hospitalisés dans nos services : soit 542 patients ».

La directrice explique également que lors d'une réunion avec le directeur du CHU, hier matin « nous avons abordé la question des urgences et de notre partenariat qui pourrait se concrétiser par un Groupement de coopération sanitaire ».

Et dans le projet de la construction du futur CHU, « il est prévu une diminution du service des urgences qui se centrerait sur les cas vitaux. Nous, nous occuperions des urgences moins vitales ». Pour cela, la clinique de la Miséricorde envisage d'agrandir son service. Cela veut-il dire que la reconstruction du CHU serait moins facilement envisageable sans partenariat avec la Miséricorde ? « Nous sommes très bien situés en centre-ville pour générer de la proximité et nous avons de quoi nous agrandir », conclut la directrice

Source: ouest-france.fr

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3 septembre 2015 4 03 /09 /septembre /2015 08:56
Les hôpitaux bas-normands en situation d’urgence !

La situation financière des hôpitaux publics bas-normands est dramatique. Mais la médecine générale a su s’organiser.

En matière de santé, le premier sujet de la nouvelle donne normande n’est pas la reconstruction du CHU de Caen, comme on pourrait le penser.

Certes, cet immense chantier, unique en France, voire en Europe, va s’échelonner sur une dizaine d’années. Non, l’urgence concerne l’offre hospitalière publique « inadaptée, trop éclatée ».

Les hôpitaux bas-normands comptent parmi les plus endettés de France, les plus surveillés à Paris. Un exemple parmi d’autres : les dettes Urssaf des hôpitaux bas-normands représentent 40 % de la dette nationale. Ces deux dernières années, les aides nationales d’urgence versées par l’État pour assurer les fins de mois, ont coûté 140 millionsd’euros. Depuis 2012, les banques ne veulent plus boucher les trous.

Pourquoi les hôpitaux bas-normands souffrent-ils autant ? « Leur réorganisation est en retard par rapport à d’autres régions comme la Haute-Normandie », assure un expert en santé. La clinique Saint- Martin à Caen comme locomotive, le secteur privé n’a pas cette problématique. Plus peuplée, la région voisine a redessiné le paysage autour des trois établissements principaux de Rouen, Le Havre et Évreux - Vernon.

Tous déficitaires

En Basse-Normandie, « la quarantaine d’établissements hospitaliers sont quasi tous déficitaires. Les recettes n’équilibrent pas les charges. La situation est très inquiétante », confirme Monique Ricomes, directricede l’Agence régionale de santé de Basse-Normandie, en charge par le gouvernement d’un regroupement des deux ARS de Normandie.

« Les équipes sont en grande fragilité pour recruter des médecins et constituer des ensembles stables et pérennes afin d’assurer un service de qualité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. » Cette impasse financièremajeure conduit à des soins de moindre qualité et prive les établissements de l’accès à l’innovation et àl’investissement.

L’ARS de Basse-Normandie semble avoir pris le taureau par les cornes. « Nous travaillons avec tousles acteurs de la santé, en lien avec le rôle-pivot du nouveau CHU de Caen en 2025. Les élus ont un rôle indispensable. Mon objectif, assure la directrice de l'ARS, est de maintenir la qualité et la sécurité des soins dans toutes les structures hospitalières, de concilier technicité et proximité."

Un nouveau schéma sanitaire est d’autant plus incontournable que le « virage ambulatoire » est clairement affiché au niveau national. Cela veut dire : limitation des séjours à l’hôpital, hausse de l’hospitalisation de jour, développement des soins de suite et de réadaptation.

Trente pôles de santé

Directeur du CHU de Caen depuis fin 2009, Angel Piquemal est encore plus clair. « Ce n’est surtout pas la fusion des deux régions qu’il faut craindre, dit-il. Le principal risque, c’est nous ! Notre offre hospitalière est beaucoup trop dispersée. Elle nous met en danger. Les équipes médicales sont trop petites. Le nouveau CHU, en 2025, est une opportunité extraordinaire qu’il ne faudrait surtout pas gâcher. »

La Basse-Normandie compte 23 services d’urgence, c’est près d’un tiers de trop, au regard d’un équilibre territorial et financier. « Les patients connaissent l’ordonnance, les élus beaucoup moins », objecte Antoine Leveneur, président de l’Union régionale de médecins libéraux. Il cite un cas : « Le nouvel hôpital de la Côte fleurie n’a rien à voir avec un enjeu sanitaire. C’était un enjeu d’élus. »

Sa maternité a fermé fin novembre 2014, un peu plus de cinq ans après son ouverture ! Si ses hôpitaux publics ne sontpas en grande forme, en revanche, la Basse-Normandie est « exemplaire » en matière de médecine générale, dite « de premier recours ».

« Nous avons pris le problème à bras-le-corps, il y a huit ans. Tout le monde s’y est mis pour organiser et financer les pôles de santé avec un guichet unique », explique le Dr Leveneur. En 2007, il existait deux maisons de santé pluri-professionnels à Saint-Sauveur-Lendelin dans la Manche et au Sap dans l’Orne.

Aujourd’hui, une trentaine de pôles, (appelés PSLA, Pôles de santé libéral et ambulatoire) sont recensés, dont vingt avec financements publics, soit le double de la Haute-Normandie. Une cinquantaine de pôles est prévue dans cinq ans.

Dans le Perche, le pôle de Mortagne vient d’ouvrir, il compte une cinquantaine de professionnels de santé. Angel Piquemal résume le tout d’une phrase : « Le libéral a fait quelque chose que l’hospitalier n’a pas encore fait. »

Source: ouest-france.fr

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