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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:52

Alors que l’intersyndicale FO-CGT-Sud Solidaires appelle à la grève pour le 25 juin, l’Association citoyenne de défense de l’hôpital public de Briançon s’invite elle aussi dans le bal des mécontents. « Il est grand temps que l’ensemble du Grand Briançonnais se réveille (élus, citoyens, patients potentiels) pour exiger l’abandon de ce contrat de retour à l’équilibre financier, qui est plutôt un sabordage du service public. Le maire est résigné, la direction est contente, l’Agence régionale de santé (ARS) l’est encore plus. On nous prend pour des idiots quand on nous martèle que c’est la réduction des effectifs qui va sauver l’hôpital. C’est le contraire, car la dégradation de l’offre de soins est un facteur déterminant de la dégradation des recettes ». Pour exposer ses arguments, l’association organise une réunion publique d’informations, le jeudi 18 juin, à 20 heures à la MJC.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:47

Alors que les grèves se multiplient pour protester contre le projet de réforme des 35 heures à l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, la direction a présenté aux syndicats une "autre approche" pour renouer le dialogue.

La direction de l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) propose une "autre approche" aux syndicats pour "renouer" le dialogue sur l'organisation du temps de travail et les 35 heures. Un geste qui intervient après trois jours de grève en moins d'un mois et la menace d'un quatrième.

Dans un document transmis aux représentants du personnel, révélé par Le Parisien-Dimanche et dont l'AFP a obtenu copie, la direction de l'AP-HP dresse un "projet de relevé de conclusions" en six points "afin de renouer le fil du dialogue social et dans un souci d'apaisement". Elle dit aussi que les "inquiétudes du personnel ont été entendues". Le projet initial comptait réaménager l'organisation et le temps de travail, et réduire de fait le nombre des RTT pour économiser 20 à 30 millions d'euros et préserver plus de 4000 emplois.

Dresser "un état des lieux sur le terrain"

"Premièrement", la direction de l'institution hospitalière y affirme que "les 35 heures ne sont pas remises en cause à l'AP-HP". Il y est ensuite "pris acte" du désaccord des syndicats quant aux premières propositions de la direction. "C'est pourquoi la direction générale accepte de reprendre la démarche engagée selon une autre approche qui mettra au centre des discussions les questions relatives à la qualité de l'emploi, aux conditions de travail et aux progrès à accomplir en termes d'organisation", stipule le document adressé aux organisations syndicales vendredi soir. Soit au lendemain d'une troisième journée de grève à l'AP-HP, avec manifestation depuis le siège parisien de l'institution hospitalière jusqu'à l'Elysée.

Concrètement, l'AP-HP propose d'ouvrir "des espaces d'expression et de discussion, dans les pôles ou services volontaires", sur l'organisation et les conditions de travail afin de dresser "un état des lieux sur le terrain", prélude à l'élaboration d'un nouveau document qui servirait de base à la reprise des négociations. La direction recherchera, "dans toute la mesure du possible, la conclusion d'un accord 'majoritaire'" avec les syndicats, conclut le document.

Les syndicats satisfaits

Pour les syndicats CGT et SUD, ce geste de la direction montre que la mobilisation des agents a été "entendue". Jeudi soir, l'intersyndicale (CGT, SUD, FO, CFDT, CFE-CGC, CFTC et Unsa) avait mis à l'ordre du jour la question d'une "grève totale des hôpitaux de l'AP-HP" si le projet du directeur général, Martin Hirsch, n'était "pas retiré".

"La manifestation de jeudi a porté ses fruits", estime Jean-Marc Duvauchelle (SUD). Même s'il reconnaît des "avancées", il observe que Martin Hirsch "change juste de stratégie. En premier lieu, il essaie de diviser l'intersyndicale" et de "biaiser le dialogue social en contournant les représentants des salariés" pour s'adresser directement au personnel avec les "espaces d'expression" proposés.

Sans vouloir s'exprimer sur le fond, la CGT relève de son côté qu'il y a de la part de Martin Hirsch une "volonté d'évoluer et de nous entendre". Mais "il a fallu la pression des personnels", souligne le syndicat, en saluant leur "mobilisation historique". L'intersyndicale, qui a menacé d'une nouvelle grève dès jeudi, se réunit mardi. On devrait alors savoir quelle réponse elle réserve à cette "autre approche" de leur directeur général, transmise le jour même où la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait appelé au "dialogue" à l'AP-HP.


Read more at http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/35-heures-dans-les-hopitaux-de-paris-la-direction-revoit-sa-copie_1689411.html#Ljwg6BYra3CkFffD.99

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:44

Pour protester contre la réduction des moyens du Smur et des urgences cet été, le personnel des urgences des hôpitaux de Cherbourg et Valognes est en grève.

Les personnels des urgences des hôpitaux de Cherbourg et Valognes sont en grève aujourd'hui, à l'appel du syndicat Autonomes FAFPH.

Ce mouvement a été décidé après que la direction des hôpitaux publics du Cotentin (Pasteur et Valognes) ait annoncé qu'elle supprimait cet été le Smur de Valognes et réduisait l'accueil aux urgences de Cherbourg et Valognes.

"C'est un recul de 30 ans en arrière", estiment les grévistes. Selon eux, avec une seule équipe intervenant pour l'ensemble du Nord-Cotentin et devant conduire des malades en urgences au CHU à Caen, la sécurité de la population est menacée.

"On ne se bat pas pour des revendications salariales, mais pour accueillir les gens en sécurité", expliquent les personnels grévistes.

Service assuré

Pour le public, cette grève sera presque invisible, le personnel étant contraint d'assurer son service. "Grève ou pas, le personnel est présent en nombre suffisant et les gens sont accueillis", indique une infirmière arborant son bandeau "en grève".

Appel au public

Les personnels grévistes des urgences invitent la population à exprimer son refus d'une "dégradation du service public", mardi 16 juin, à 11 h 30, devant les urgences de Cherbourg, rue du Val-de-Saire, à hauteur de l'église Saint-Clément.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:42
Les urgences de l’hôpital de Gonesse en grève

Le service des urgences de l’hôpital de Gonesse est en grève ce jeudi 11 juin. Un mouvement de grogne pour dénoncer les conditions de travail de la centaine d’employés du service. Absence de chef de service, agressivité de certains patients qui attendent souvent de longues heures avant d’être pris en charge, personnel débordé… la liste des doléances est longue.

Et d’autres services semblent également touchés. Si bien qu’un nouveau préavis de grève concernant cette fois l’ensemble de l’hôpital, a été déposé pour le mercredi 17 juin. Plus largement, les syndicats dénoncent la situation hospitalière de l’est du département, avec les fermetures d’Ehpad à Sarcelles, Marly-la-Ville et de l’hôpital de Villiers-le-Bel.

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14 juin 2015 7 14 /06 /juin /2015 16:16

Les organisations syndicales Sud et CGT du centre hospitalier de Vire ont déposé un préavis de grève pour le jeudi 18 juin.

Ce même jour, jeudi 18 juin, les syndicats appellent « les salariés, les citoyens, les usagers d’aujourd’hui et de demain, à se rassembler à 17 h 30, devant l’hôpital. »

« Nous revendiquons le maintien de notre centre hospitalier dans son intégralité et des moyens nécessaires pour dispenser des soins de qualité, et répondre aux principes fondamentaux de l’accès aux soins des usagers », écrivent-ils dans un communiqué.

Parmi les critiques soulevées, Sud et la CGT disent refuser « le sacrifice ou l’externalisation de nos services de soins à spécialités au bénéfice du privé lucratif ou d’autres établissements ».

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 08:46
Hôpital à Quimper. Débrayage aux urgences !

Le personnel des urgences du Chic a débrayé cet après-midi, à Quimper. Il met en cause le manque d’un aide-soignant, principalement en début de soirée.

Une cinquantaine de soignants était présente cet lundi après-midi pour un débrayage, de 14 h 30 à 15 h 30, aux urgences de l’hôpital de Quimper (Finistère). Le personnel de nuit des urgences, des personnes du service transport, des représentants de toutes les corporations des urgences, des ambulanciers de l’hôpital et une délégation de médecins " en soutien avec le mouvement ", assure Jean-Paul Sénéchal, de Sud Santé.

Principale revendication : le manque d’un aide-soignant pour l’accueil et les soins, surtout en début de nuit, " au moment où on accueille beaucoup de personnes ".

Au premier trimestre 2015, " 6 % d’entrées supplémentaires sont comptabilisées, assène Jean-Paul Sénéchal. Le personnel, lui, est constant. La direction sait que le boulot a augmenté dans tous les services, mais elle refuse de mettre du personnel en plus. "

Les urgences de Concarneau ont également débrayé, aux mêmes horaires, en soutien. Le mouvement continue la semaine prochaine.

Source: sudsante29

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 15:29
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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 13:53
11 juin, 25 juin en grève contre les mortelles équations de nos gouvernants

Travail en 12h, 35h transformées en ARTT, suppressions de jours de repos... en poussant à la productivité les zélés serviteurs du gouvernement imposent des conditions de travail de plus en plus morbides.

Ils ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas

La conclusion des deux experts, invités à la dernière session de la sous-commission du CHSCT du Conseil Supérieur de la FPH sur l’organisation du travail en 12h est claire : cette organisation du travail est à éviter parce que morbide... tout comme le travail de nuit. Dans tous les cas il faut éviter le travail en alternance jour/nuit.

La seule réaction, hypocrite pour nous de la FHF à cette réunion a été de demander comment faire avec les agents qui veulent travailler en 12h...

Maintenant, c’est officiel, au-delà des personnels qui finissent par quitter le secteur du soin et celles et ceux qui plongent en dépression ou pire attentent à leurs jours, les rythmes de travail imposés tuent.
L’occurrence du cancer du sein chez les femmes travaillant de nuit est largement démontrée, les personnels travaillant en alternance ont une durée de vie diminuée, jusqu’à 7 ans

Mathématiques sordides

En transformant les 35h en ARTT (Aménagement et Réduction du Temps de Travail), les gouvernant-es nous ont imposé un marché de dupe.

Le "A" de "aménagement", en réduisant la durée de la journée de travail, en imposant la flexibilité et l’annualisation, sans compenser en personnel le temps de travail libéré, les salarié-es se trouvent obligé-es de travailler autant qu’avant l’ARTT avec du personnel en moins.
Le projet actuel du ministère de ramener le nombre de jours RTT à 15, sur les 20 initialement prévus par la loi, produira un gain de « productivité » facile à calculer pour la FPH : ce seront 21780 équivalent temps pleins qui seront économisés sur le dos des personnels.
Comme cela ne suffit pas pour nos « économes patron-nes », ils cherchent à nous supprimer les temps de repas, les temps d’habillage, les jours spécifiques locaux, ralentir les avancements d’échelons, les passages de grade…

Conditions de soins dégradées

Si les personnels sont pressés comme des citrons, la qualité des soins et le sens du travail en pâtissent.
Cette nouvelle réduction du temps de travail quotidien va entraîner la suppression du temps nécessaire aux transmissions entre équipes, l’accumulation d’heures supplémentaires... et conduiront à l’usure professionnelle, à la mécanisation (taylorisation) des actes.

Si cela ne suffisait pas encore, les techniques de management moderne viennent enfoncer le clou.

Qu’elle s’appellent :
Benchmarking, contrôle par comparaison de temps d’activité entre professionnels, services ou établissements, pour imposer des cadences toujours plus infernales
ou lean management visant par des études à gommer tous les temps morts et concentrer les agent-es sur des tâches de plus en plus ciblées,
toutes conduisent à une déshumanisation totale du système.

Déshumanisation des personnels et déshumanisation des soins.

Les conséquences se chiffrent en usure professionnelle, dépression, suicide, ou rejet du métier pour sauver sa peau.
ça se chiffre aussi pour la population par ce qui est appelé cyniquement par nos gestionnaires une « perte de chance » pour les patients.

Ca suffit ! Il faut reprendre la main.

Il est plus que temps que tous les personnels du secteur sanitaire se révoltent, pour leur propre survie et pour la qualité des soins auxquels les patient-es et les résident-es ont droit.

Pour faire face à la morbidité du travail en alternance ou de nuit, pour retrouver des organisations de travail maitrisées par les professionnels sur le terrain et retrouver le temps de la relation avec les patients, pour penser le soin ou l’activité quelle quel soit, pour pouvoir enfin récupérer de l’intensité de la charge physique et psychologique du travail, il est nécessaire de reprendre la main sur nos organisations de travail.

  • Cela passe par le retour à une journée de travail de référence en 8 heures le jour et 10h la nuit ce qui permet de ménager des temps de transmission.
  • Cela passe par une semaine avec trois RH pour les équipes de jour et quatre pour les équipes de nuit.
  • Cela passe aussi et surtout par une embauche correspondante et le retour à des effectifs de nature à lâcher la pression.
  • Cela passe enfin par un encadrement de proximité et non managérial.
Cela passera par la lutte pour l’obtenir.

Tous nous avons à y gagner, personnels soignants ou non pour notre qualité de vie et les citoyen-nes pour la qualité de soin et de prise en charge qu’ils sont en droit d’exiger. Toutes et tous nous avons à gagner à la création d’emplois qualifiés.

A l’hôpital y’a trop de travail, à l’extérieur y’a trop de chômeurs, embauchez !

Nous n’aurons que ce que nous prendrons et pour le dire et le faire savoir, nous prendrons la rue le 11 juin, et encore le 25 juin et à la rentrée s’il le faut.
Professionnel-les, usager-ères, toutes et tous uni-es pour imposer une autre politique, pour en finir avec une austérité qui ne rapporte qu’aux banques et à la finance, pour retrouver le chemin de la construction politique d’une société au service de l’humain.

le 11 juin toutes et tous en grève toutes et tous en manifestation
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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:49
 Hôpitaux en lutte:Tract d'appel au 11 juin 2015

Pour faire du 11 juin le " Jeudi noir" de la santé !

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:37
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