Le syndicat SUD du CHU de Tours s’oppose à la mise en place d’un Groupement hospitalier de territoire.......document en PDF ci dessous
Le syndicat SUD du CHU de Tours s’oppose à la mise en place d’un Groupement hospitalier de territoire.......document en PDF ci dessous
Solidaires, dernier né du syndicalisme, trouve ses adhérents chez les déçus du syndicalisme traditionnel et dans les déserts militants tels que l'économie de service. L'organisation ne voit d'issue à la crise que dans la restauration d'un rapport de force offensif entre la société et le pouvoir.
Avec l'article de Médiapart en PDF
Le mouvement social ne désemplit pas à l'hôpital psychiatrique d'Auch. Environ 80 personnes se sont réunies hier pour manifester au sein des locaux.
«J'ai l'impression qu'on nous mène en bateau» témoigne Nicolas Pellizzari, secrétaire de la CGT à l'hôpital psychiatrique d'Auch. Hier, environ 80 salariés ont manifesté dans le bureau des entrées du centre hospitalier, symbole du décompte de l'activité.
L'appel lancé par CGT semble porter ses fruits, le mouvement social a pris de l'ampleur. Les exigences ? L'organisation syndicale s'étonne depuis mars dernier du manque d'effectif notoire au sein de l'établissement, et de la non-stagiairisation des CDD. Le rassemblement d'hier marquait le troisième mouvement de grève en deux mois. «Aujourd'hui, nous accentuons notre mouvement puisque nous bloquons le bureau des entrées tout l'après-midi, raconte le syndicaliste. Il manque une dizaine de postes, les salariés sont exténués.»
Costume de médiateur pour le directeur des ressources humaines, François Delage. Contrairement au directeur — par intérim — il est venu au contact des manifestants. Au terme de l'entrevue, les salariés et la direction n'ont pas trouvé d'accord.
«Le DRH est venu nous voir mais les propositions sont vides. Rien a bougé. Sa suggestion était de faire un comité de suivi des CDD, chose qui était déjà en œuvre. Nous, ce sont des actes que nous souhaitons. Il était en panne d'arguments. Il sait que sa proposition est une façon de gagner du temps. Il a affirmé que le souci d'effectif était la priorité de la direction. Or, si vous allez sur le site de l'hôpital, un seul poste est à pourvoir. Le directeur était présent ce matin, il savait qu'on allait manifester cet après-midi. Il nous avait même donné rendez-vous à 14 heures mais il nous a snobés».
Suite à cette énième manifestation, le directeur aurait donné rendez-vous aux manifestants, par l'intermédiaire du DRH, jeudi prochain à la même heure. «Jeudi prochain, nous ferons grève toute la journée. Les gens ont besoin d'une réponse. On ne peut plus continuer à travailler dans ces conditions, la fatigue s'accumule. Travailler la nuit, c'est sept ans d'espérance de vie en moins. On espère que ce sera l'ultime rendez-vous, et que des décisions seront prises».
CDD > titularisables. C'est le nombre de contrats prompts à une stagiairisation.
Nicolas Pellizzari, secrétaire de la CGT à l'hôpital
«Une des revendications majeures du mouvement, c'est bien la stagiairisation de 37 contrats à durée déterminée de l'hôpital. Ça fait un moment qu'on attend. Nous avons besoin de personnel, il y a beaucoup d'arrêts maladies ici, le personnel est fatigué. Le week-end dernier, malgré le mouvement social en cours, un membre du CHSCT a dû une nouvelle fois intervenir, et la direction affirme encore que les effectifs réels correspondent aux effectifs cibles».
Source: ladepeche.fr
A l’hôpital Beaujon de Clichy, des montagnes de matelas s’élèvent dans l’entrée principale et les caissières ont baissé les rideaux. Depuis ce lundi, l’action des syndicalistes et des grévistes, vent debout contre la réforme des 35 heures dans l’AP-HP, est montée d’un cran. Une centaine de matelas ont été entassés dans le hall où les grévistes font signer leur pétition.
«Les caisses et les admissions sont fermées, mais les admissions se font derrière», assure une gréviste. L’activité médicale continue, les patients sont toujours pris en charge, mais les syndicats annoncent une journée de mobilisation très forte le jeudi 11 juin, qui pourrait perturber le fonctionnement de tous les établissements de l’AP-HP.
Source:leparisien
Les syndicats Sud et CGT ont pointé, hier, « un risque de régression sociale » dans le plan d’économies poursuivi au centre hospitalier de Cornouaille. Il vise un retour à l’équilibre en 2018
La direction du centre hospitalier de Cornouaille l’avait annoncé dès la fin janvier. Le plan de maîtrise économique et financière 2015-2017 se traduirait par la recherche de 4,5 M€ d’économies, dont 2 M€ dès 2015. D’autant que le déficit comptable de l’hôpital a approché les 2 M€, au lieu de 1 M€, fin 2014, pour un budget de 290 M€. Dans le plan présenté aux instances de l’établissement le 5 mai, les syndicats Sud et CGT ont relevé que « les injonctions nationales de réaliser 3,2 milliards d’économies dans les hôpitaux en 2015-2016 et de limiter à + 1,9 % la progression des dépenses de personnel en 2015 impacteraient le Chic à hauteur de 200.000 € cette année ». Selon la direction, ces charges progressent de 4 % pour le personnel médical et de 2,7 % pour le personnel non médical actuellement au Chic.
À la lecture du document, la répercussion d’une baisse nationale des tarifs liés à l’activité (T2A) se révèle plus pénalisante encore. Le centre hospitalier de Cornouaille se verrait ainsi amputé de 406.000 € de recettes à activités constantes. Et l’effet de la baisse de remboursement des molécules onéreuses (médicaments et traitements contre le cancer en particulier) se chiffrerait à 226.000 €. L’impact tarifaire atteindrait même jusqu’à 832.000 € en intégrant un gel dit « prudentiel » de 200.000 €. Alors que des négociations se sont ouvertes, hier après-midi, entre organisations syndicales et direction, Sud et CGT disent « s’inquiéter pour la progression de carrière et la retraite des personnels ». L’une des mesures du plan prévoit en effet « un frein dans l’avancement d’échelon qui permet aux agents de progresser dans la grille indiciaire des salaires », conteste Jean-Paul Sénéchal (Sud). « Cela représente 103.500 € d’économies sur la masse salariale en 2015, 403.500 € en 2016 et 703.500 € en 2017. Pour les environ 2.000 agents titulaires du Chic, ça signifie 350 € de salaire en moins par an en moyenne », évalue le secrétaire de la section Sud.
« C’est d’autant moins acceptable que le point d’indice est gelé depuis 2010 dans la fonction publique hospitalière », complète Georges Guillouzouic, son homologue de la CGT. Leurs syndicats considèrent que « la mesure va aussi grever, à terme, le niveau de la retraite, de 100 € à 250 € par mois selon les catégories d’agents ». Interrogés sur la volonté affichée par la direction « de faire moins progresser les hauts salaires et plus les bas salaires dans un souci de redistribution », ils la jugent « cynique ». Un autre point les inquiète à l’aube du cycle de négociations : le passage de l’hôpital sous le régime de propre assureur chômage, en se désaffiliant de l’Unedic, avec l’ambition de réaliser 500.000 € d’économies alors que l’assurance chômage lui coûte plus de 1 M€. Les syndicats en contestent « le côté juge et partie » et craignent que la mesure « ne fasse qu’accroître la précarité des contractuels (évalués à environ 600) qui risqueraient de se voir proposer plus de petits contrats ». « Nous abordons les négociations dans un esprit constructif, mais nous serons fermes pour assurer un avenir meilleur à nos collègues et éviter la régression sociale », certifient les deux syndicats.
Source : Le Télégramme. 22 mai 2015.
Remontés contre le plan d’économies présenté par leur direction, environ 500 agents hospitaliers sont descendus en ville manifester leur mécontentement, hier après-midi. Ils protestent contre la suppression de RTT et dénoncent le ralentissement des avancements de carrière. La mobilisation va se poursuivre. Elle pourrait même se durcir.
« Ce n’est pas à nous de payer pour un déficit qui n’est pas de notre fait ». Voilà, en substance, le message que les agents du centre hospitalier des pays de Morlaix ont répété, hier après-midi, en manifestant à l’appel de l’intersyndicale CFDT-CGT-Sud de l’établissement. Sonnés après l’annonce du plan d’économies présenté il y a un mois par la direction, les personnels ont riposté en défilant dans le calme. Après avoir quitté l’hôpital à 15 h, 500 personnes sont descendues en cortège jusqu’au centre-ville. « Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas vu un mouvement d’une telle ampleur à l’hôpital », souligne François, la cinquantaine, aide-soignant.
Retrait de trois jours de RTT par agent qui va entraîner la suppression de 22,5 postes, généralisation de la durée de travail en sept heures pour les remplacements, ralentissement des carrières de tous les personnels non médicaux : visiblement, les décisions prises par la direction ne passent pas chez bon nombre d’employés. « C’est catastrophique. On veut nous mettre à poil en nous supprimant nos rares petits avantages », pestent Bruno et Thierry, manipulateurs en radiologie, en conversant devant la mairie. Où une délégation a cherché à rencontrer Agnès Le Brun, présidente du conseil de surveillance de l’hôpital. En réunion à l’extérieur, le maire de Morlaix n’a pas pu recevoir les agents en colère. Une absence saluée par des huées et des sifflets. Avant que le défilé ne rejoigne la sous-préfecture, où les représentants du personnel ont été reçus par Philippe Beuzelin. « Climat social délétère, logique purement comptable au détriment de la santé des patients, fonctionnement déplorable et méprisable du service Ressources humaines » : les critiques ont fusé à l’encontre de la direction d’un établissement qui emploie environ 2.500 personnes. « Nous sommes la richesse du centre hospitalier. On donne beaucoup et on est injustement pénalisés », ont insisté les syndicalistes devant le sous-préfet, en dénonçant « des économies à court terme ». « Ce plan, c’est uniquement pour maintenir le déficit de 2 millions d’euros. L’an prochain, il y en aura un autre. Comment voulez-vous qu’il n’y ait pas de désespoir ? ».
« Je comprends la deception des agents et je suis attentive à leur situation. Mais je le répète, ce retour à l’équilibre est indispensable pour la survie de l’hôpital », a réagi Ariane Bénard, jointe en fin d’après-midi. « Il n’y a pas que des mesures économiques, nous travaillons aussi à l’amélioration de la qualité de l’offre de soins », a ajouté la directrice du centre hospitalier. Pas sûr que ses propos suffisent à apaiser la colère des personnels, qui ont prévu de débrayer la semaine prochaine, de 8 h à 9 h 30, du mardi au vendredi. « Notre mobilisation s’inscrit dans la durée », prévient l’intersyndicale. Avant de conclure : « Aujourd’hui, on est resté modéré. Mais on risque de durcir le mouvement ».
Source : Le Télégramme. 29 mai 2015.
Près de 8 000 personnes ont manifesté aujourd'hui devant le siège de l'AP-HP, avenue Victoria à Paris, contre le projet de réforme des 35 h que Martin Hirsch, directeur général des hôpitaux parisiens cherche à faire passer. Quelques milliers ont ensuite manifesté en direction du ministère de la Santé ou une délégation est en train d'être reçue.
AP-HP : "le conflit s'envenime", titre l'AFP..."La mobilisation en recul", juge Les Echos. Selon les syndicats (CGT, SUD, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa et CFDT), tous unis cette fois, la mobilisation est pourtant plus forte que la semaine dernière.
"Plusieurs hôpitaux ont organisé des cortèges ce matin pour rejoindre le rassemblement, avenue Victoria. A Saint-Louis, nous étions 400 la semaine dernière et 600 aujourd'hui", indique Thierry Amouroux, secrétaire général du SNPI (syndicat national des professionnels infirmiers).
Selon la direction, en revanche, le taux de grévistes serait en recul à 24 % contre 34 % la semaine dernière.
Direction, le ministère
Après un rendez-vous d'une vingtaine de minutes avec Martin Hirsch qui a tourné court, les manifestants se sont ensuite dirigés vers le ministère où ils sont actuellement reçu par des responsables du cabinet de Marisol Touraine.
"Nous sommes très mobilisés, estime Marianne Journiac, secrétaire générale du syndicat CGT Siège qui souligne qu'il s'agit d'"un combat exemplaire car il s'agit de tenir pour tous les hôpitaux de France",également touchés par la menace de réduction des RTT , à la fois pour générer des économies dans le cadre du programme de réduction des dépenses de trois milliards d'euros sur l'hôpital et tenter de solutionner le casse-tête des comptes-épargne-temps.
A l'AP-HP, Martin Hirsch a comme feuille de route 150 millions d'euros d'économies sur 2015. Quant aux coût du stock de compte épargne-temps (CET), charges comprises, il s'élève à 74,7 millions d'euros au 31 décembre 2015, pour les établissements de l'AP-HP.
"Martin, démission"
"Martin arrête ton baratin», «Martin, c'est certain, on n'en a plus besoin». La colère des agents de l'AP-HP, ne retombe pas, d'autant que le rendez-vous avec Martin Hirsch, en milieu de journée a tourné au "dialogue de sourd", indique Marianne Journiac. "Nous avons demandé le retrait de son projet, cela a été une fin de non-recevoir. Il essaye de noyer le poisson en proposant un dialogue sur les conditions de travail. Mais même là-dessus, il est flou", ajoute-t-elle.
Martin Hirsch a en effet proposé, lors d'une réunion qui a duré une dizaine de minutes avec les représentants de l'intersyndicale, le 26 mai 2015, "une base nouvelle de négociation" sur la"déprécarisation", "l'accès au logement" et "le maintien des effectifs au pied du malade", "mais le même document indique qu'il faut déterminer le périmètre de ce maintien", note Thierry Amouroux.
"Il est tenu par son plan d'économies drastiques et il a cru pouvoir passer à l'arracher en imposant un agenda", juge-t-elle.
Marianne Journiac s'offusque du petit pas de Martin Hirsch qui a signé un protocole d'accord pour la titularisation de 1000 contractuels "alors qu'à l'AP-HP, il y a 10 000 contractuels".
Même réaction pour Thierry Amouroux qui relève dans la dernière proposition de Martin Hirsch "une proposition visant à instaurer une bourse des contractuels pour échanger sur plusieurs groupes hospitaliers le personnel. C'est ce qui s'appelle gérer la précarisation".
Pour les syndicats, la véritable question reste : Marisol Touraine soutient-elle le directeur général de l'AP-HP et surtout jusqu'où le soutiendra-t-elle ? Si la ministre de la Santé semblait se tenir à l'écart, il y a quelques jours, lors des Salons Santé Autonomie, elle a récemment assuré que Martin Hirsch avait "sa confiance pour poursuivre les discussions avec les organisations syndicales".
Les prochaines journées d’action sont
le mardi 2 juin (et non le 4, justement pour toucher l’équipe du lundi/mardi et pas uniquement celle du jeudi/vendredi) avec des actions locales ciblées sur des élus politiques ("38 sites, 38 cibles") en partant en manifestation d’un hôpital vers une mairie ou une permanence de député ;
le jeudi 11 juin, avec une manifestation vers l’Elysée, afin que le Président de la République tranche. (source SNPI)
Source: actusoins.com
L'article en PDF ci dessous
Avec le communiqué de presse en PDF
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Dans un même temps les trois organisations syndicales ont entamé le boycott des instances nationales, CSFPH et Haut Conseil des Professions Paramédicales, rejointe par l’UNSA. Seule la CFDT siège encore.
Depuis l’intersyndicale d’autres secteurs se rallient à la mobilisation.
Au fil des semaines les fédérations qui syndiquent des travailleurs des métiers du social ou qui sont en lien direct avec les problématiques du sanitaire et du social rejoignent l’appel, avec l’implication de la confédération CGT et l’Union Syndicale Solidaires en appelant tous les travailleurs sociaux à se mobiliser.
La CGT Fonction Publique a suscité une réunion interfédérale le 22 mai à l’issue de laquelle FO territoriaux, SUD Collectivité Territoriale, la FSU-SNUCCLIAS et FSU-SNPESPJJ ont décidés de s’associer à cet appel. (la FAFP excusée s’oriente aussi vers le soutien à l’appel).
En l’état des discussions la journée serait rythmée en plusieurs temps.
Mobilisation à Paris à 9h devant les locaux dans lesquels les deux associations (SYNEAS et FEGAPEI) se réunissent.
Mobilisation devant les locaux de la CPC avec les TSE vers 11h et manif vers le ministère de la santé pour rejoindre la mobilisation du sanitaire.
Autour de 12h rassemblement au ministère de la santé pour faire converger les mobilisations et manif ? vers ? à suivre...
Socle de revendications
Le retrait du pacte de responsabilité et du projet de loi santé ;
L’arrêt des fermetures de lits et services ;
L’abandon de toutes les mesures d’économie qui asphyxient les établissements et les services ;
Le maintien de tous les postes et l’embauche d’effectifs qualifiés en mesure de répondre aux besoins de la population avec des conditions de travail décentes ;
La défense des droits statutaires et conventionnels de la BASS ;
L’augmentation générale des salaires ;
L’arrêt de la casse des métiers du social.