La démystification du vrai Martin Hirsch.......
La démystification du vrai Martin Hirsch.......
A COMBIEN LA VISION ?
Le groupe « ANTARES consulting » a effectué une « mission d’assistance à la rédaction du projet médical et du plan directeur immobilier 2014/2018 » à la demande conjointe du directeur et de la CME.
Un résumé, tout en couleur, a été remis aux organisations syndicales après présentation à la
CME. Ce document, sans surprise, cherche à nous démontrer qu’il est dans la conformité des attentes de la direction.
Conclusions sans appel : il faut avoir des « visions » ( !) (voir des visons, selon nos auteurs, mais là c’est pas cadeau). Ils vont jusqu’à nous les définir non plus en terme de modernisme (trop ringard) mais dans des scénarii soit « tendanciels » ou « volontaristes ».
Evidemment, à l’EPSM l’option sera «la vision volontariste », mais là il ne reste plus dans le
texte que des grands titres un peu fourre-tout, avec les mêmes projets qu’il y a 6 mois, 3 ans, 10 ans…
Et pour le projet immobilier : nada, pas même l’ombre d’une ébauche de réflexion …. ( !).
A SUD, nous avons acheté le matériel nécessaire et proposons nos services pour une prochaine mission d’assistance à moindre coût (bien loin des 82 000€ dépensés pour Antares !) : un jeu de tarot et une boule de cristal, sans oublier quelques traitements médicamenteux en cas de visions par trop envahissantes !
Une manifestation organisée jeudi devant le siège de l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) contre la révision de l'accord sur la réduction du temps de travail a rassemblé 5000 à 5200 personnes selon la préfecture de police, et jusqu'à 8000 selon les organisateurs.
Le directeur général de l'AP-HP, Martin Hirsch, a annoncé en janvier dernier le lancement d'une réflexion ambitieuse sur l'organisation des rythmes de travail puis confirmé en mars son souhait de revoir l'accord de l'AP-HP de 2002 sur les 35 heures. La direction a transmis aux syndicats fin avril un document d'orientation en vue de négociations prévues du jeudi 28 mai au jeudi 18 juin. Elle n'est pas cependant pas obligée d'aboutir à un accord pour faire appliquer la réforme.
Deux intersyndicales (CGT, FO et SUD puis CFTC, CFE-CGC, SMPS et Unsa) ont appelé les salariés à faire grève et à manifester aujourd'hui 21 mai, ainsi que la CFDT. A partir de 11 heures, les manifestants ont rempli l'avenue Victoria (IVème arrondissement), à Paris, sous les fenêtres de la direction de l'AP-HP, a-t-on constaté sur place. Le principal slogan scandé était "Ni négociable, ni amendable, retrait du projet Hirsch!". La foule a également repris un "Martin Hirsch, démission", tandis que des manifestants arboraient des panneaux tels que "Les RTT c'est pour souffler" ou "Martin, touche pas à nos RTT, sinon ça va péter". Face au cordon de policiers qui bloquait l'entrée du bâtiment, était déployée une grande banderole "Repos préservé, qualité des soins assurée". Elle portait les logos de sept des syndicats, mais pas celui du Syndicat des manageurs publics de santé (SMPS).
"Les RTT c'est pour souffler" ou "Martin, touche pas à nos RTT, sinon ça va péter"
Peu avant midi, une délégation est montée pour rencontrer la direction, puis est ressortie vers 13h15. Ils ont été reçus par Martin Hirsch et plusieurs de ses collaborateurs, ont indiqué les syndicalistes qui se sont succédé au micro devant les manifestants. La secrétaire générale de l'Union syndicale CGT de l'AP-HP (Usap-CGT), Rose-May Rousseau, a affirmé avoir trouvé le directeur général très mal dans ses baskets. Il se serait engagé à écrire ses nouvelles propositions aujourd'hui même, et à réentamer des discussions plus larges sur les conditions de travail, a-t-elle rapporté. Martin Hirsch nous propose une méthode de négociation mais il ne remet rien en cause, a jugé le secrétaire général de SUD santé de l'AP-HP, Jean-Marc Devauchelle. Nous allons interpeller [...] le président de la République, François Hollande, a-t-il déclaré. La direction de l'AP-HP essaie de nous faire avaler la pilule en ouvrant le dossier des conditions de travail, a pointé Isabelle Chaumont-Huyet, secrétaire générale de la CFDT de l'AP-HP, se disant mécontente de l'entretien avec la direction.
La direction de l'AP-HP essaie de nous faire avaler la pilule en ouvrant le dossier des conditions de travail
Tous ont plaidé pour poursuivre le mouvement social en vue d'un retrait pur et simple du projet sur le temps de travail. Des assemblées générales sont prévues dans les prochains jours dans les hôpitaux. Une nouvelle grève accompagnée d'une manifestation se profile jeudi prochain. Plusieurs responsables syndicaux nationaux sont venus soutenir les manifestants devant le siège de l'AP-HP, comme le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, le président de l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), Patrick Pelloux, ou encore le secrétaire général de la Fédération FO des personnels des services publics et de santé, Didier Bernus. Laurence Cohen, sénatrice communiste du Val-de-Marne, a fait de même, ainsi que des élus communistes ou Front de gauche du conseil de Paris. De nombreux orateurs ont estimé que le projet de révision de l'accord temps de travail à l'AP-HP laissait augurer des démarches similaires dans les autres hôpitaux de France. SUD a signalé des actions de soutien à ce mouvement jeudi à Toulouse, Marseille, Bordeaux, dans le Nord, ainsi que dans les hôpitaux psychiatriques hors AP-HP de la région parisienne. Des syndicalistes ont dénombré environ 800 manifestants venus de La Pitié-Salpêtrière, 500 de Saint-Louis, 300 de Lariboisière (Paris), 400 d'Henri-Mondor (Créteil) ou encore 130 de Bicêtre (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne).
5 000 à 5 200 personnes selon la préfecture de police, et jusqu'à 8 000 selon les organisateurs
Interviewé sur RTL mercredi matin, avant la manifestation, Martin Hirsch a défendu son projet, assurant par exemple que ce n'est pas la fin des 35 heures, c'est les 35 heures organisées autrement. Il a dit se sentir soutenu par la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine. Celle-ci a cependant assuré mardi ne pas vouloir "[s']immiscer dans la discussion qui intervient dans un établissement même si c'est le plus grand de France". Contactée par l'APM jeudi pour avoir des détails sur la discussion qui a eu lieu entre la direction et la délégation syndicale, la direction de l'AP-HP n'était pas encore en mesure de répondre.
Source: infirmiers.com
Exemplaire : le front commun de toutes les organisations syndicales, du jamais vu !
Exemplaire : les 8000 manifestant-es rassemblé-es devant le siège de l’AP-HP, du jamais vu pour un premier appel à mobilisation !
Exemplaire : voir certains services en grève à 100% pour une moyenne de plus de 50% tous services confondus !
Exemplaire : la colère digne des personnels qui, à bout, expriment le ras-le-bol de l’instrumentalisation de leur conscience professionnelle, exploitée de façon éhontée par des politiques d’austérité qui aujourd’hui mettent en cause gravement la qualité des soins et (ce qui reste) de leur vie familiale.
La Fédération SUD Santé Sociaux salue cette mobilisation sans précédent depuis 20 ans et demande, avec les autres organisations syndicales, le retrait total sans conditions du plan « Hirsch ».
Au-delà de cette résistance, la Fédération SUD Santé Sociaux revendique avec le syndicat de l’AP-HP des rythmes de travail postés compatibles avec la santé des salarié-es : 4 jours de travail (en 32h) pour les équipes diurnes et 3 jours de travail (en 30h) pour les équipes de nuits.
Cette lutte exemplaire n’est qu’un début qui devrait être vraisemblablement suivie d’une autre mobilisation le 28 mai.
La Fédération SUD Santé Sociaux souhaite vivement que l’ensemble des établissements de la santé s’inspirent de cette lutte pour rétablir un système de santé de qualité pour la population et respectueux de la vie des personnels.
Pour la Fédération, le secrétaire général :
La commission d'enquête parlementaire sur le maintien de l'ordre, créée après la mort de Rémi Fraisse, propose de créer une interdiction administrative de manifester pour les personnes signalées par les services de renseignement. Un droit constitutionnel est directement menacé.
Après la mort de Rémi Fraisse à Sivens tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, les écologistes avaient obtenu la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le maintien de l’ordre présidée par le député Noël Mamère (groupe écologiste). Mais au vu de son rapport, présenté ce jeudi 21 mai 2015, son objet même semble leur avoir échappé au profit de la vision beaucoup plus sécuritaire du rapporteur PS Pascal Popelin.
Médiapart c'est ici
L'édition 2015 de la Lesbian & Gay Pride de Caen aura lieu samedi 23 mai.
L'aspect festif du défilé est souvent mis en avant mais ceci ne doit pas occulter la force militante qui anime cette manifestation depuis son apparition au début des années 1970 en réaction aux brimades policières dont étaient victimes les clients des bars homosexuels de New York.
Nous nous félicitons bien-sûr de l'avancée historique que constitue l'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels.
Néanmoins, ce progrès est insuffisant et d'autres combats restent à mener. L'ouverture de la PMA aux couples de femmes : si ces couples sont capables d'élever un enfant adopté, comment pourrait-il en être différemment d'un enfant né de PMA ?
La possibilité d'établissement de filiation hors mariage pour les parents homosexuels comme pour les parents hétérosexuels : aujourd'hui, l'adoption suppose le mariage préalable et la loi ne permet pas les reconnaissances homoparentales.
La lutte effective contre l'homophobie au quotidien, que ce soit à l'école, au travail ou au sein même de certaines familles.
La simplification du changement d'état civil pour les personnes transidentitaires, qui sont aujourd'hui soumises à de multiples humiliations administratives…
Au niveau international, par ailleurs, 88 pays comme la Russie, l'Inde ou l'Algérie continuent à criminaliser l'homosexualité. Parmi eux, sept pays infligent aux homosexuels la peine de mort (Arabie Saoudite, Iran, Nigéria...) C'est aussi en solidarité avec les homosexuels persécutés dans ces régions du monde que nous nous mobilisons. Nous savons que la France a une voix qui compte dans la diplomatie et partout ou cela est possible notre pays doit soutenir et défendre les libertés fondamentales.
L'année dernière, plus de 1.300 personnes ont participé à cette manifestation qui attire systématiquement nombre de médias régionaux. La Lesbian & Gay Pride de Caen est l'un des plus grands défilés militants récurrents de Basse-Normandie.
Nous espérons que vous nous ferez l'honneur de rejoindre le carré de tête du défilé caennais pour porter haut et fort avec nous le mot d'ordre : "Égalité, maintenant, toujours, partout !"
Nous vous invitons également à visiter le village associatif qui sera ouvert place du Théâtre de 14 à 18 heures : stands des associations et Flash Tests (dépistage anonyme et gratuit du VIH avec résultat immédiat). L'ensemble du programme est disponiblesur le site internet du Centre LGBT de Normandie, qui coordonne l'organisation de cet événement.
By Racailles
Branle-bas de combat dans les foyers éducatifs de plusieurs associations du secteur social de l'agglomération caennaise. Dans un contexte économique et politique trouble, le Conseil Départemental du Calvados (CD14) a posé un ultimatum : au 1er juin, tous les mineurs isolés étrangers (MIE) devront sortir des foyers dans lesquels ils sont jusqu'à maintenant pris en charge afin d'intégrer un mécanisme spécifique. Et tant pis si la mesure renie la protection de l'enfance, la solidarité, le vivre ensemble, et même la loi !
La suite de l'article c'est ici
L'Île-de-France et le Nord-Pas-de-Calais font partie des régions qui devront sévèrement tailler dans leur masse salariale et leur nombre de lits pour réaliser l'objectif de 3 milliards d'économies d'ici 2017, selon Les Echos qui ont consulté les feuilles de route envoyées par Marisol Touraine aux agences régionales de santé.
Pour atteindre l'objectif fixé de 860 millions d’euros économisés sur les frais de personnel en trois ans, les 3 000 établissements de santé devront réduire la progression de la masse salariale à seulement 1,5 % par an en moyenne jusqu’en 2017, contre 2,22 % en 2014. Mais les coupes sont très différentes selon les régions.
"La plus grosse région hospitalière, l’Ile-de-France, doit ainsi réduire le rythme de progression des coûts salariaux à + 0,80 % en 2017, presque moitié moins que la hausse estimée de 2014 (1,43 %)", indiquent Les Echos. Rappelons que le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a d’ailleurs commencé à négocier une réorganisation des accords sur les 35 heures qui a entraîné un front uni des syndicats contre cette mesure.
"Le Nord - Pas-de-Calais, qui part d’assez haut (+ 3,24 % en 2014), doit quant à lui effacer 1,6 point de croissance de la masse salariale en trois ans. Parmi les régions qui doivent renoncer à plus de 1 point de croissance, on trouve le Centre, la Corse, Poitou-Charentes – où les coûts augmentent vite – mais aussi l’Auvergne et la Bourgogne – qui sont plus sages", révèle les Echos.
Ces trois dernières années, les hôpitaux ont recruté 5 700 médecins et 24 250 soignants. Désormais, l’augmentation de la masse salariale devrait uniquement résulter de la revalorisation des salaires avec l’âge et les qualifications, ainsi que des coups de pouce offerts à certaines catégories de personnel, des internes aux sages-femmes.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, continue cependant de promettre que ces efforts se feront à effectif stable. Mais, pour Gérard Vincent, délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF) "une croissance de la masse salariale à 1,5 %, ça veut dire qu'il faut supprimer des emplois. À effectifs constants, on ne passe pas".
D'autant plus que les hôpitaux doivent trouver 400 millions d'euros pour financer les coups de pouce octroyés l'an dernier par le gouvernement comme par exemple la revalorisation de la grille des sages-femmes.
La FHF appelle donc à des réformes structurelles et soutient les établissements dans leur volonté de remettre à plat les 35 heures et de plafonner les RTT
Parallèlement, les établissements vont devoir "optimiser les capacités" en médecine et chirurgie, c’est-à-dire réduire le nombre de lits et sans doute les emplois associés (infirmiers, internes…). Il faudra pour cela développer la chirurgie ambulatoire. Les économies attendues de ce "virage ambulatoire " s’élèvent à 1 milliard sur trois ans, dont 570 millions par la seule "optimisation des capacités".
Là aussi, les régions ne sont pas égales devant l’effort à fournir. Les coupes seront les plus importantes en Île-de-France (111 millions), en Rhône-Alpes (53 millions), en Provence-Alpes-Côte-D'azur (35 millions), en Lorraine (32 millions) et dans le Nord-Pas-de-Calais (33 millions).A l’inverse, la Corse sera relativement épargnée (3 millions), ainsi que le Limousin, Midi-Pyrénées, Poitou-Charentes et l’Auvergne (8 à 13 millions), où la capacité hospitalière est moindre. Les économies vont aller croissant, 40 % des réductions de capacité intervenant en 2017.
Selon un sondage Ipsos pour la FHF, la moitié des personnes intérrogées - 51 % - estiment qu'il est encore possible d'y faire des économies "en mettant en place certaines réformes", quand 49 % pensent qu'on "ne peut plus faire des économies importantes sans mettre en danger la qualité des soins".
La principale menace qui plane sur les hôpitaux demeure pour sept Français sur dix "le manque de personnel", suivi pour 58 % d'entre eux par les "exigences de rentabilité économique".
Quelques réactions :
Source: actusoins.com
A Ambroise-Paré comme dans les autres établissements de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’exaspération va crescendo.
A moins de quarante-huit heures de la manifestation prévue devant le siège de l’AP-HP, environ 150 agents du centre hospitalier de Boulogne-Billancourt ont participé ce mardi à une assemblée générale organisée par la CGT, la CFDT et Sud-santé.
« Au moins un tiers du personnel présent sur le site en ce moment a répondu présent », se réjouit Olivier Cammas, délégué de l’Usap-CGT. L’intersyndicale réagit ainsi à la réforme de l’organisation du temps de travail lancée le 6 mai par Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP. « La direction veut nous enlever des RTT », s’inquiète un aide-soignant qui pense perdre 5 jours de repos par an. « Martin Hirsch s’attaque aux RTT et aux modes d’organisation », précise Olivier Cammas qui dénonce un chantage à l’emploi : « Il nous dit que si nous ne faisons pas de sacrifices, nous perdrons 4 000 emplois. » « Modifier les organisations du travail, c’est un levier pour éviter les suppressions d’emploi, tout en tenant nos engagements », a justifié Martin Hirsch lors de l’ouverture des discussions le 6 mai.
Dans le hall d’entrée d’Ambroise-Paré, l’assemblée écoute avec attention les interventions successives des représentants syndicaux. Les mécontents ne veulent pas que leurs revendications passent pour des caprices. « Nous avons tous comme objectif commun le bien-être des patients, insiste le porte-parole de Sud. Cependant, dans certains services, nous n’avons même plus le matériel pour travailler. »
A l’AP-HP, on dément remettre en cause les 35 heures. Une note explicative a été éditée à l’intention des agents. La direction de l’AP-HP tente d’y mettre en avant les avantages du changement : nécessité d’adapter l’organisation du travail aux nouveaux besoins des patients, plannings des salariés plus stables, personnel plus présent auprès des malades… Des arguments qui peinent à convaincre. Jusqu’à nouvel ordre, les manifestants d’Ambroise-Paré ont prévu de débrayer une heure tous les mardis.
La Convergence des Hôpitaux en Lutte contre l'Hôstérité, s'est réunie en Assemblée Générale nationale à Angers le 12 mai 2015.
La mobilisation des salarié-e-s des hôpitaux de l'AP-HP avec ses syndicats a marqué nos débats.
En effet, Martin Hirsch, aux ordres du gouvernement, a décidé de s'attaquer aux RTT, à la durée du temps de travail dans les établissements de l'AP-HP. Cette attaque, qui a déjà été entamée dans d'autres établissements, va être brutale dans les jours et semaines à venir. Brutale car elle est symbolique : l'AP-HP étant un pivot central du secteur public de l'hospitalisation.
Cette bataille contre la remise en cause des RTT doit être gagnée par les personnels. Une bataille perdue au niveau de l'AP-HP, c'est la porte ouverte au Ministère pour aller plus loin dans l'austérité, à l'échelon national, dans tous les hôpitaux du secteur public, dans les établissements du sanitaire, du social et du médico-social.
Cet épisode de l'AP-HP rentre dans une politique plus générale que va décliner, dès la rentrée, la future loi de santé de Marisol Touraine qui n'est, en fait, que l'aggravation de la « loi Bachelot ».
L'attaque contre les RTT aujourd'hui, les obligations à la fusion d'établissements en cours, tout participe à la disparition voulue des 22 000 postes dans la santé qui aggravera plus encore les conditions de travail, d'accueil et de prise en charge des patients.
La Convergence des Hôpitaux en lutte soutient votre lutte. C'est la nôtre.
La Convergence des hôpitaux appellera, dans les hôpitaux où elle est présente, les personnels à la mobilisation et à se déplacer en délégations le 21 mai et à interpeller les ARS et le Ministère.
Angers le 12 mai 2015