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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 06:57
450 retraité(e)s dans les rues de Caen

450 retraité(e)s ont manifesté, ce mercredi 1er avril 2015, à 10 h 30, à partir de la place Saint-Pierre. Ils revendiquent avant tout une revalorisation des pensions.

"10 % des retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté en France, affirme Raymond Prosper-Paul, de la FSU, l’un des nombreux syndicats représentés. En moyenne, la pension s’élève à 1 200 € brut, mais avec de nombreuses inégalités. On souhaite qu’elle ne soit pas inférieure au Smic."

Parmi les autres revendications : la loi en discussion sur l’adaptation de la société au vieillissement.

Les retraité(e)s se sont donnés rendez vous le 9 avril pour être au coté des actifs pour dire non à la loi Macron et non à l'austérité.

450 retraité(e)s dans les rues de Caen
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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 14:45
Le Centre Hospitalier d’Avignon souhaite supprimer 123 postes et 60 lits

Depuis quelques jours, les communiqués pleuvent vers les rédactions locales. En effet, les 3500 agents du Centre Hospitalier d’Avignon sont en colère et contestent le plan d’économie drastique de la direction.

Malgré une baisse importante du déficit qui passe de 6.1 millions à 1.9 millions d’Euros sur un budget de 250 millions en 2014, la direction a annoncé récemment un plan d’économie drastique : suppression de 123 emplois, réduction du temps de travail journalier de 6mn afin de supprimer 3 jours de RTT par agent, ralentissement de la prise d’échelon et de grade, fermeture de 60 lits.

Patrick Bourdillon, le délégué CGT précise « La plus grande partie de la contrainte de réduction budgétaire va peser sur le personnel (80% des mesures d’économies) et va une fois de plus dégrader les conditions de travail, donc la prise en charge des patients et par conséquent la qualité du service rendu aux usagers. Pourtant, la masse salariale pèse pour 66% du budget alors que la moyenne nationale est à 74% dans des établissements similaires. »

Le 23 mars 2015 se tiendra le Comité Technique d’Etablissement et le Conseil de surveillance où ces sujets vont être abordés. Un Conseil de surveillance présidé par le Maire, Cécile Helle, qui a déjà rencontré les agents et les a assuré de son soutien.

La CGT, la CFDT et FO l’ont annoncé clairement : si d’aventure la direction restait sourde aux revendications des organisations syndicales « il n’est pas exclu d’avoir recours au blocage de l’établissement. »

Après le principe imbécile du gouvernement Fillon de supprimer un fonctionnaire sur deux sans distinction de secteur ou de besoin, l’austérité se prolonge dans l’hôpital public notamment avec « le pacte de responsabilité », qui doit plaire à Angela Merkel mais beaucoup moins aux patients à qui il faudra expliquer qu’on va mieux les soigner avec du personnel et des lits en moins…

123 emplois et 60 lits en moins, rien que ça…

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31 mars 2015 2 31 /03 /mars /2015 11:17

Le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) Jean-Jacques Romatet a remis ce lundi sa démission, qui a été acceptée, a annoncé le ministère de la Santé à l'AFP.

"Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, salue les efforts déployés par M. Romatet à la tête de l'établissement pour engager son indispensable redressement", a commenté le ministère.

Catherine Geindre, directrice générale du centre hospitalier universitaire d'Amiens, lui succédera à compter du 6 avril prochain, a-t-on précisé de même source.

La démission de M. Romatet survient quelques jours après que la commission médicale d'établissement, qui regroupe les représentant élus des médecins, les chefs de pôle et le doyen de la faculté de médecine ont adopté une motion affichant leur refus des modalités du contrat de retour à l'équilibre financier négocié avec l'Etat, selon La Provence.

En octobre 2014, l'Inspection générale des affaires sociales avait publié un rapport accablant sur le fonctionnement de l'institution marseillaise qui emploie quelque 15 000 salariés et qui gère le 3e CHU de France. Ce rapport évoquait une gestion "archaïque", un "système clientéliste", des finances "inquiétantes" et des "privilèges" accordés au syndicat majoritaire FO, qui agirait comme "conseil en recrutement".

A l'époque, Jean-Jacques Romatet avait pris soin de souligner que ces critiques ne le concernaient pas franchement dans la mesure où "la période analysée dans ce rapport se terminait fin 2012" et qu'il avait pris ses fonctions en janvier 2013.

Ces critiques étaient alors intervenues au lendemain de la présentation par l'AP-HM, endetté alors à hauteur d'un milliard d'euros, d'un plan de "redressement" sur 5 ans au ministère de la Santé. Ce plan prônait une "nouvelle organisation" permettant de réduire un déficit "structurel de 3%", rendue possible notamment par la mise en service d'un nouveau bâtiment à l'hôpital de la Timone.

La Provence avec AFP

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 10:55
Aide-soignante agressée à la lame de rasoir, au Havre !

Au Havre (Seine-Maritime), l'unité de prise en charge des détenus est toujours ouverte. Une aide-soignante est toujours en arrêt, après une violente agression d'un prisonnier.

En avril 2013, lors de l'inauguration de l'unité Féroé, le manque de personnel avait déjà été dénoncé ( photographie ci dessus ci dessus)

Lundi 23 mars 2015, une aide-soignante en poste à l’unité Féroé, l’unité de prise en charge des détenus au sein de l’hôpital psychiatrique Pierre Janet, au Havre (Seine-Maritime), a été agressée par un patient. Le détenu, âgé de 23 ans, était armé d’une lame de rasoir qu’il s’était procurée en prison. Cette agression a posé (encore) la question de la sécurité des agents du personnel au sein de l’établissement hospitalier. Mais l’unité Féroé, qui peut accueillir jusqu’à quatre détenus, est maintenue.

Les syndicats demandent la fermeture de l’unité

Lors du CHSCT (Comité d’hygiène et de sécurité des conditions de travail) extraordinaire, qui s’est tenu jeudi 26 mars 2015, les représentants syndicaux ont plaidé en faveur de la fermeture de l’unité de prise en charge des détenus « jusqu’à ce que les conditions de sécurité du personnel soient satisfaisantes ». Depuis l’inauguration de cette structure en avril 2013, ils dénoncent, tout comme des cadres de l’établissement, le sous-effectif chronique dont souffre l’unité, et, par extension, tous les services de psychiatrie. Au lendemain de cette nouvelle agression, l’ARS (l’Agence régionale de santé) a été, une nouvelle fois, alertée par le directeur du groupement hospitalier du Havre, Philippe Paris.
À l’issue de cette réunion extraordinaire, la direction de l’hôpital Pierre Janet a décidé du maintien de l’activité de l’unité Féroé. Les soins sont assurés par une équipe de volontaires. Trois des personnels dédiés au fonctionnement de l’unité refusent d’y travailler, désormais.

« Il a voulu se faire passer pour fou »

L’auteur de l’agression, lui, a été présenté au parquet du Havre (Seine-Maritime), jeudi 26 mars 2015, à l’issue de sa garde à vue. Il devait être jugé vendredi 27 mars devant le tribunal correctionnel du Havre pour tentative d’évasion, violences et menaces, dans le cadre d’une comparution immédiate. « Mais le prévenu a demandé un délai supplémentaire pour préparer sa défense. » Lors de sa garde à vue, le jeune homme, originaire de Roubaix (Nord), aurait expliqué avoir « voulu se faire passer pour fou » pour pouvoir être transféré dans un autre établissement pénitentiaire. « L’expertise psychiatrique réalisée avant son jugement n’a pas permis d’entériner cette version des faits », affirme un enquêteur. Le jeune prévenu est incarcéré depuis cinq ans avec 14 condamnations inscrites à son casier. Pour cette agression, il devrait finalement être jugé le 5 mai 2015. Dans l’attente de cette date, le prévenu a été incarcéré à la prison Bonne-Nouvelle de Rouen (Seine-Maritime).

Source: normandie-actu.fr

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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 10:50

Après les médecins, les syndicats partent en guerre contre le plan d'économies

C'était prévisible : après le coup de colère des médecins (commission médicale d'établissement, chefs de pôles, doyen de la faculté), c'est au tour des syndicats de personnels d'afficher leur refus du contrat de retour à l'équilibre financier (Cref) présenté par la direction de l'Assistance publique-hôpitaux de Marseille (AP-HM). Réunis en Intersyndicale, FO, la CGT et la CNI lancent un appel à la grève reconductible à l'ensemble des agents hospitaliers à partir du mercredi 1er avril. Un mouvement qui risque d'impacter sévèrement le fonctionnement des services.

1 040 postes supprimés ?

Car, dans les couloirs de l'AP-HM, le malaise est profond, aussi bien chez les 14 000 salariés que chez les 1 885 médecins. Tous s'inquiètent des conséquences de ce plan qui impose au 3e CHU de France 55M€ d'économies sur 3 ans, tout en plafonnant son activité (donc ses recettes). Pour l'Intersyndicale, cela implique "un plan social portant sur 10 % des effectifs non médicaux, soit 1 040 postes sur 3 ans".

Seraient également concernés les effectifs soignants et dédiés à la recherche . Médecins et syndicats alertent sur les fermetures de lits induites par la désertification des hôpitaux Nord et Sud. À l'arrivée, la population serait pénalisée par une baisse de l'offre de soins. "Ce Cref est dramatique pour nos hôpitaux. Aucun service ne partira et nous nous opposerons aux déménagements", assure Danielle Ceccaldi (CGT) dans la revue spécialisée Hospimedia. "C'est la mise à mort de notre hôpital et du service public", ajoute Audrey Jolibois (FO). Les syndicats ont envoyé des courriers aux élus locaux, à l'ARS, au président de la CME ainsi qu'au ministère de la Santé où ils espèrent être reçus. "C'est un appel au secours", lance Audrey Jolibois.

"Un appel au secours"

Jeudi dernier, le sénateur UMP Bruno Gilles, vice-président de l'AP-HM a également demandé à la ministre de la Santé Marisol Touraine de revoir ce "Cref inacceptable qui mettra à genoux la qualité de nos hôpitaux". Dans La Provence, le directeur général de l'AP-HM, Jean-Jacques Romatet lui-même, a qualifié de "dur et douloureux" le programme qu'il est censé mettre en oeuvre.

Pour la fédération FO services publics, la situation du CHU marseillais "préfigure le plan d'économies de 3 milliards prévu pour les hôpitaux". Avec à la clé, la suppression de 220 00 postes. "Le gouvernement doit prendre la mesure des conséquences graves du plan de réduction des dépenses publiques (50 milliards), dont celui appliqué aux hôpitaux, qui sert à financer le pacte de responsabilité (41 milliards de baisse des charges et d'impôts accordés aux entreprises)".

Reste qu'avec 33 M€ de déficit en résultat consolidé (structurellement plus de 40 M€), l'AP-HM est financièrement exsangue. Entamée il y a 10 ans, sa restructuration en profondeur arrive au milieu du gué, avec de nouveaux investissements jugés indispensables, y compris par les autorités de santé (notamment la construction d'une nouvelle maternité et la réhabilitation de la "vieille" Timone). L'endettement de l'AP-HM atteint le niveau record de 1,1 milliard d'euros pour 1,2 milliard de budget. Il a été largement encouragé par les plans gouvernementaux Hôpital 2007 et 2012. Aussi, le syndicat Sud Santé réclame l'effacement pur et simple de cette ardoise.

Source: laprovence.com et c'est ici

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 13:03
Roubaix: l’hôpital en soins intensifs pour retrouver l’usage du dialogue

Tous les trois mois, il y a une réunion d’importance à l’hôpital : celle du conseil de surveillance. Le maire de Roubaix, Guillaume Delbar, le préside. Il avait ce jeudi matin un comité d’accueil revendicatif : celui d’une centaine d’agents, en grève, qui lui ont expliqué leur souffrance.

Dans les bras des représentants syndicaux, Jacques Adamski (CGT) et Patrick Desmet (SUD), une flopée de revendications. Le système de pointage, qui handicape certaines personnes (notamment quand elles prennent leur pause déjeuner), les nouveaux cycles de travail qui empêchent toute flexibilité dans les plannings de travail... Il y a surtout les heures supplémentaires : de 300 à 1000heures par agent, 80 000heures à l’échelle de l’hôpital et de ses quelque 3 000 agents. « C’est un stock depuis 8 ans. Il faut veiller à ce qu’elles ne s’accumulent pas», concède la directrice, Marie-Christine Paul. Mais Eric Goubet, représentant CGT des cadres le souligne : « Les comptes épargne temps ont été multipliés par deux ou trois. On grapille des heures sur tout. Les agents sont épuisés...» Et puis il y a les annonces qui viennent du gouvernement : un plan d’économies de 3 milliards et 22 000 postes d’ici 2017. « Pour l’hôpital de Roubaix, on devrait perdre une soixantaine de postes», analyse la CGT. La directrice de l’hôpital a beau expliquer que ce chiffre « n’est pas donné par la direction», les agents n’en ont cure, montrant sur tous les sujets l’écart qui existe entre la base et la hiérarchie. « Vous avez les problèmes d’absentéisme sur le papier. Nous, nous les avons avec les patients.»

Les agents grévistes voulaient surtout interpeller le maire et président du conseil de surveillance. « L’édifice tient debout mais il se fissure de partout, assure une soignante en chirurgie. Cela va s’écrouler un jour...» Et c’est le message que Guillaume Delbar dit avoir entendu : « Vous êtes nombreux à vous mobiliser. Cette action a un sens.» Marie-Christine Paul a beau modérer, rien n’y fait. « Il y a des contraintes qui pèsent sur l’hôpital, sur les établissement médico-sociaux... Mais aujourd’hui, le dialogue existe.» Rires jaunes des agents soumis aux diktats de certains chefs de service.

« Il y a des choses qui ne fonctionnement pas, réplique Guillaume Delbar. Je suis à votre disposition pour vous accueillir, pour faire passer des demandes par nos députés, nos sénateurs. Et vous avez raison : on ne doit pas changer l’organisation de l’hôpital tous les six mois. Mais pour les problèmes d’ici, il faut être constructif. Il n’y a plus de dialogue dans l’hôpital de Roubaix. Il faut être en mode proposition», a expliqué le maire, usant de cette expression. « Je veux qu’on se mette en mode consensus actif. » Et en préambule du conseil de surveillance, une méthode de dialogue devait être instaurée « avec ne liste des problèmes à régler». Il faut juste que tout le monde soit « en mode résolution».

La campagne fait un séjour à l’hôpital

La gériatrie est à l’hôpital un sujet qui fâche. Cœur du problème, les effectifs. Les résidences (EHPAD) et services médicalisés (USLD) accueillant des personnes âgées souffriraient d’un déficit de 38 agents ; des postes non financés. Ce qui permet à la CGT et à SUD de demander légitimement des renforts, c’est une convention de 2010. « Elle doit être renégociée cette année», insiste Marie-Christine Paul, la directrice de l’hôpital. En clair, il faut s’attendre à ce que le nombre de postes théoriques soit revu à la baisse. Et miraculeusement, on n’aura plus de sous-effectif…

Sauf que cette convention a été signée entre l’Agence régionale de santé, l’hôpital et… le conseil général, qui a la compétence sur la prise en charge des personnes âgées. Et c’est là que la question purement financière rejoint la politique. «Il y a eu un conseil de surveillance exceptionnel sur la gériatrie en décembre», remarquent de concert la directrice et les syndicats. Et qui devait y représenter le conseil général ? Mehdi Massrour, élu (PS) sortant. «Il n’est pas venu…» (celui-ci précise que la réunion a eu lieu le lendemain de sa non-désignation à la candidature pour la départementale et qu’il s’est investi pour l’hôpital notamment en permettant des crédits supplémentaires pour le Centre d’action médico-sociale précoce de Roubaix.) « On espère qu’on sera plus entendus par le futur conseil départemental qu’on ne l’est actuellement. On espère surtout que ça ne sera pas un représentant de Wattrelos», glisse Jacques Adamski, convaincu à son grand dam que dans le canton de Roubaix 2, c’est le FN qui va l’emporter. Et ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd : Guillaume Delbar, le maire, qui préside le conseil de surveillance de l’hôpital, a pour premier adjoint Max-André Pick (UMP) en lice ce dimanche (pour Roubaix 1). « Je connais bien certains candidats et je sais que vous serez mieux entendus par le futur conseil départemental.» À bon électeur...

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 12:26
Hôpital de Ploërmel. Une manifestation contre les suppressions de postes

Une centaine d'agents de l'hôpital de Ploërmel ont manifesté pour protester contre le plan de retour à l'équilibre, qui comporte des suppressions de postes et de congés.

Une centaine d’agents de l’hôpital de Ploërmel ont manifesté ce matin sur le marché de Ploërmel pour protester contre le plan de retour à l’équilibre de son hôpital endetté par un déficit de fonctionnement annuel de 2 millions d’euros. « Une partie du personnel n’est pas satisfaite de l’accord signé entre les représentants du personnel CFDT et la direction », explique Didier Brandého, un employé administratif qui énumère les points contestés : « gels des postes, suppression de trois jours de repos, départs non remplacés et nouvelle organisation qui ne satisfait pas le personnel ».

Hôpital de Ploërmel. Une manifestation contre les suppressions de postes
Un plan contesté

Pour les salariés, qui ont fait appel au syndicat Sud, non représenté à Ploërmel, pour manifester, le plan actuel n’offre aucune garantie de réduction du déficit. « Au lieu d’assainir la situation, il risque de l’aggraver. L’hôpital ne pourra pas maintenir la qualité de sa prise en charge avec moins de personnel », résume Marc Klanec, secrétaire départemental Sud qui martèle « qu’il n’y a pas de personnel en trop à l’hôpital ».

Une pétition

Toute la matinée, le personnel en grève de l’hôpital a fait signer des pétitions demandant « le maintien de tous les emplois et services pour permettre à l’hôpital de continuer de répondre aux besoins de toutes et tous ». Elle sera remise au directeur de l’Agence régionale de santé Olivier de Cadeville.

Source: ouest-france.fr

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 10:57
Le 9 avril - En grève et dans la rue !

CGT, FO et Solidaires-SUD rejoints depuis par la FSU appellent à une journée de grève nationale interprofessionnelle et de manifestations, le jeudi 9 avril. Public/Privé, c’est ensemble que doit s’exprimer le refus de l’austérité, de la casse des services publics et des missions de services publics.

Les capitalistes ne servent à rien !

L’urgence est d’en finir avec les cadeaux aux banques, aux patron-nes et aux actionnaires. Il faut une autre politique pour enrayer la détérioration des conditions de travail et de vie des salarié-e-s de ce pays. Ensemble, il faut exiger un autre partage des richesses, le partage du travail et des salaires décents pour toutes et tous…

L’an dernier, les 40 entreprises françaises les mieux cotées à la Bourse (le CAC 40) ont versé 56 mil-liards à leurs actionnaires. Uniquement pour ces 40 entreprises là, une poignée de personnes s’est répartie 56 milliards, quand on nous affirme que le chômage est inéluctable, qu’il faut travailler plus pour gagner moins, que les minima sociaux, les pensions de retraite, le SMIC et nos salaires ne peuvent être augmentés c’est une mystification !

Avec le pacte de responsabilité, le gouvernement Valls multiplie les cadeaux fiscaux et les exonérations de cotisations sociales aux entreprises et cela sans contrepartie.

Le sanitaire et le social sont au bord du gouffre !

Dans le secteur sanitaire, médico-social et social privé, comme dans le secteur public, cela se traduit par des financements publics de plus en plus contraints. Toujours moins d’argent dans les caisses de l’Etat, des Collectivités Territoriales et de la Sécurité Sociale.
Les politiques d’austérité menées par les gouvernements en France comme en Europe se traduisent par :
des salaires gelés, parfois baissés,
des attaques sur le code du travail, les conventions collectives, les statuts qui se multiplient et les accords RTT,
des conditions de travail qui se dégradent sans cesse,
des emplois déqualifiés et précaires qui deviennent la norme,
le travail éducatif et social comme le travail de soin ne sont plus reconnus…

Le ras le bol est partout !

De plus, les patron-nes du sanitaire et du social re-laient avec zèle la politique gouvernementale.

A l’hôpital c’est l’asphyxie des emprunts toxiques aggravé par les mesures liées au pacte de respon-sabilité et un taux de progression budgétaire d’austérité loin de couvrir les besoins. Ce sont plu-sieurs dizaines de milliers d’emplois qui sont aujourd’hui menacés dans un secteur où les salarié-es sont au bout du bout de leur capacité à maintenir la qualité des soins au détriment de leur vie privée.

Dans le privé associatif les mois qui viennent, la crise du secteur ne peut que s’aggraver, il est impensable de subir les reculs annoncés, sur la formation, la maladie, les conventions collectives et les salaires, mais aussi les missions…
Il faut stopper ce processus continu de dégradation de la qualité des activités sanitaires et sociales. Le soin, le social ne sont pas à vendre !

Face aux difficultés croissantes que rencontre la population, (paupérisation et pauvreté), les besoins croissants en matière sanitaire et sociale ne peuvent être l’objet de la loi des marchés… Cela passe par un changement d’orientation politique.

Un TOUS ENSEMBLE nécessaire !

Enfin un mouvement de grève qui s’annonce dans l’unité de celles et ceux qui ne veulent plus subir, qui disent STOP à l’austérité en France comme en Europe. Si l’unité des organisations syndicales n’est pas totale et nous le déplorons, cette première jour-née du 9 avril doit en appeler d’autres.

Il est essentiel aussi de travailler à la convergence de celles et ceux qui luttent tous les jours dans le sanitaire comme dans le social, dans le public comme dans le privé.

Seul-es on ne peut rien, ENSEMBLE : tout est possible !

Organisons-nous pour le 9 avril dans l’unité des syndiqué-e-s et des non syndiqué-é-s. Partout dans les établissements, réunissons des Assem-blées Générales pour préparer cette journée de grève et de manifestations.

La Fédération SUD Santé Sociaux s’engage clairement pour cette journée de grève et de manifestations, et appelle dans l’unité la plus large syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s à se prononcer pour :

  • Augmentation générale des salaires, 300 € tout de suite et un SMIC à 1700 €
  • La résorption de l’emploi précaire te l’embauche de personnels qualifiés
  • Défense des acquis conventionnels, pour une convention collective unique de haut niveau
  • Des embauches en CDI
  • Défense du statut et des accords RTT
  • Défense de la protection sociale et de son financement à hauteur des besoins
  • Défense de la formation professionnelle continue
  • Défense des métiers et des qualifications
  • Arrêt des restructurations
  • L’abrogation de la loi HPST, de la loi 2002-2 et l’abandon du projet de loi de santé de Marisol Touraine pour une loi cadre ambitieuse répondant aux besoins de la population et à des meilleures conditions de travail


RASSEMBLEMENT 10H30, PLACE ST PIERRE, CAEN

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 09:03

La mise sur le marché de médicaments et leur remboursement, enjeux majeurs de santé publique, sont soumis à des commissions supposées indépendantes. Or, plusieurs mois d'enquête ont permis à Mediapart de découvrir que pendant des années, des membres éminents de ces commissions (dont un président) ont conseillé secrètement les laboratoires pharmaceutiques. L'affaire, au-delà des questions déontologiques et de conflits d'intérêts, interroge la probité du système sanitaire français.

Par Michaël Hajdenberg et Pascale Pascariello

Le document en PDF ci dessous

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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 08:54

A L’APHP les chirurgiens attendent les anesthésistes !

25/03/2015

Dans un article publié dans le Figaro, le Directeur Général de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris explique qu’il souhaite aménager les accords de 2002 sur les 35 heures : "Aujourd'hui, pour s'attaquer aux 35 heures, la direction doit revoir l'ensemble de l'organisation du travail. Ainsi, Martin Hirsch «souhaite entraîner l'AP-HP à la recherche du temps perdu», pour que l'infirmier n'attende plus le brancardier, ou le chirurgien l'anesthésiste. "

Cette phrase assassine stigmatise outrageusement deux professions hospitalières qui ne méritent certainement pas de se voir attribuer toute l’incurie de l’organisation des Hôpitaux de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris.

Le SNPHAR-E souhaite avant tout apporter son soutien aux équipes de brancardages dont la tâche est souvent pénible, parfois mal considérée, mais absolument nécessaire au bon fonctionnement des services hospitaliers que ce soit à l’APHP ou ailleurs.

Concernant les anesthésistes, nous rappelons que de nombreux postes de praticiens hospitaliers en anesthésie-réanimation sont vacants au sein des hôpitaux de Paris et que ce n'est certainement pas en vilipendant une profession de cette manière que l’APHP deviendra attractive pour ce corps professionnel très sollicité par ailleurs.

Nous rappelons aussi que nous n’avons pas l’avantage d’appartenir à la fonction publique hospitalière et que notre temps de travail journalier est rarement de 7h36 ni de 7h50 et encore moins de 35 heures hebdomadaires. Il y aurait sinon de nombreux volontaires pour occuper les postes d’anesthésistes-réanimateurs proposés par l’APHP. Ce n’est pas le cas aujourd’hui puisque de nombreux établissements de cette entité ont recours à l’intérim médical pour pallier à cette désertion.

Pour terminer, afin de valider cette assertion subjective qui attribue aux anesthésistes les retards, nous proposons qu’un audit général soit réalisé dans tous les blocs opératoires de l’APHP et cela par une société de conseil indépendante afin de déterminer une fois pour toute qui attend qui dans les blocs opératoires ce qui évitera à des responsables de haut niveau de propager des rumeurs et des ragots sans fondements, nuisibles à l’ensemble d’un corps professionnel.

Le SNPHAR-E c'est ici

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