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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 11:30

Le collectif « Notre santé en danger », qui regroupe des syndicats, usagers, partis, associations et dont SUD Santé Sociaux fait partie des animatrices, ne s’associe pas à la mobilisation des médecins exerçant en libéral, qui manifesteront le 15 mars contre la généralisation du tiers-payant prévue dans le projet de loi de santé.

Les vrais Enjeux

« Notre santé en danger » est partisan du tiers-payant, qui permet la non avance des frais, tel qu’il est déjà pratiqué dans les établissements publics et dans bon nombre d’établissements privés à but non lucratif, ainsi que dans les pharmacies.
Mais nous estimons que débats et polémiques sur le tiers-payant masquent les vrais enjeux et la gravité de l’orientation fondamentale de ce projet de loi.

En effet, non seulement il ne remet pas en cause la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires « (HPST) mais il l’aggrave :
par une privatisation accrue, notamment en rendant obligatoire l’adhésion des hôpitaux publics à un groupement hospitalier de territoire (GHT) auquel le privé lucratif pourra être associé et il ne s’en privera pas.
en maintenant la toute puissance des Agences régionales de Santé (ARS) sous tutelle de l’Etat, qui continueront à détruire le maillage des territoires et à imposer les fusions/privatisations.

Pour une Sécu Universelle et Solidaire

Par ailleurs, le projet de loi donne une place prépondérante aux complémentaires santé, dont les Assurances, qui sont « appelées à contribuer de façon décisive à la politique de santé » (art 1er).La généralisation du tiers-payant, couplée à la complémentaire santé obligatoire, va leur permettre de s’introduire encore plus dans notre système de santé. C’est l’abandon de la solidarité et de l’universalité que seule la sécurité sociale peut assurer. La généralisation du tiers-payant exige un guichet unique, celui de l’assurance-Maladie qui doit en garder le contrôle.

Ce projet de loi va a contrario des objectifs que s’est donné le collectif « Notre Santé en danger » :

  • un véritable service public de santé sur tout le territoire,
  • un financement solidaire par la sécurité sociale
  • la suppression de tous les « restes à charge ».

C’est pourquoi, pour construire la mobilisation, nous appelons à une journée–débats :

Les raisons de notre colère

Maison des métallos - salle Jean Bornes
samedi 25 avril 2015 de 10h30 à 17h30
94 rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 13:56
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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 13:50

La suite du document ci dessous en PDF

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 13:46
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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 11:24

Le directeur de l'hôpital Lexovien a adopté la semaine dernière le plan d'économies, après avoir recueilli l'avis des diverses instances. Les syndicats ne veulent pas en rester là.

 

Lors du dernier CTE (Comité Technique d’Établissement) le 25 février , le plan de retour à l’équilibre financier a été soumis au vote. Résultat : trois votes contre, six abstentions, sur un total de neuf votants. Suite à ce résultat, le directeur avait la possibilité de recueillir les avis de plusieurs instances (conseil de surveillance, directoire, etc…) pour prendre une décision finale. Verdict : le plan d’économies est « passé » la semaine dernière.

Ce plan prévoit toujours des suppressions de postes, mais…

Suite à ces révélations, les syndicats Sud- Santé et CGT ont décidé de ne pas se laisser faire, comme l’explique Côme Nesterowski du syndicat Sud-Santé.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 11:16

Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, le Centre hospitalier du Cotentin de Cherbourg devrait supprimer 187 emplois pour combler son déficit budgétaire.

Depuis février 2015, le syndicat autonome FAFPH (Fédération autonome de la fonction publique hospitalière) du Centre hospitalier du Cotentin de Cherbourg (Manche) proteste contre les conditions de travail, et notamment contre le manque de personnel aux urgences – en grève dite « illimitée » depuis le 7 février – mais aussi du service de réanimation. Un appel au secours qui s’est traduit par une réponse à laquelle les syndicats ne s’attendaient pas : près de 200 emplois seraient menacés dans l’établissement.

187 emplois menacés

Face au déficit budgétaire du Centre hospitalier du Cotentin de Cherbourg, l’IGAS (l’Inspection générale des affaires sociales) a annoncé, notamment, la nécessité d’une suppression de 187 postes au sein de l’établissement, si celui-ci souhaitait combler ses dettes. Une nouvelle qui arrive sur fond de tensions avec les syndicats, qui avaient rappelé à la direction le manque de moyens mis en place, en février 2015 :

Nous sortons d’une réunion avec la direction, et nous avons demandé le renforcement du personnel du service des urgences et du service réanimation. Nous ne sommes pas assez nombreux. Il faut des personnes d’astreinte, qui soient payées en plus. À ce rythme, le personnel, et les patients, sont mis en danger ».

Dans un communiqué du FAFPH, en date du 17 février 2015, les syndicats avaient accusé la direction de « laisser se creuser le déficit en ne veillant pas aux codages des actes pratiqués, ni à l’instauration d’un véritable projet médical et d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens… ».

« C’est la ministre qui décide »

Concernant le rapport de l’IGAS, le directeur de l’établissement, Maxime Morin, a rappelé que, une fois sa publication, « il était difficile de l’ignorer », insistant sur le fait que « c’est la ministre de la Santé qui décide ». Si 187 emplois sont menacés, le directeur du centre hospitalier a également rappelé le manque d’investissements, et de renouvellement du matériel de l’établissement :

La situation est assez grave et il faut mettre en place des mesures relativement importantes. C’est pourquoi le rapport de l’IGAS permet d’y voir plus clair, et cela échappe au travail purement interne, et à la direction.

(…) Certes, le rapport indique que l’emploi est menacé, et que par conséquent, on touche à la qualité des soins. Mais, dans ce rapport, il est aussi dit que l’hôpital doit réinvestir dans son matériel de soins par exemple. S’il n’y a pas d’investissements dans un établissement de santé, cela devient compliqué au fil des années », répond le directeur sur Normandie-actu.

Un suivi au plan national

Actuellement, l’hôpital creuserait un déficit d’environ 10 à 15 millions d’euros par an (35 millions d’euros de dettes cumulées). Pour le combler, l’hôpital reçoit une aide de l’État de 15 à 16 millions d’euros.
Le directeur de l’hôpital a également annoncé que « des discussions s’ouvriraient », en accord avec les syndicats et le personnel : « Il ne s’agit pas d’appliquer le rapport stricto sensu, mais de de travailler, au cours du mois de mars, afin de préparer une feuille de route, qui nécessitera une validation de l’ARS (Agence régionale de santé), et d’un suivi au plan national ».

Les hôpitaux en crise ?

À Caen (Calvados) également, la direction du Centre Hospitalier Universitaire avait révélé des « réelles » contraintes budgétaires, face à la situation de crise du début de mois de février 2015 : « Ils nous ont dit être conscients des difficultés, mais ont aussi indiqué que les contraintes budgétaires étaient réelles. Ce n’est pas nouveau », expliquait de son côté un militant CGT du CHU de Caen.
Au Havre, l’hôpital Jacques Monod, basé à Montivilliers (Seine-Maritime), afficherait un déficit de 135 millions d’euros, selon France 3. Ayant contracté un emprunt toxique auprès de la Banque
Dexia - d’environ 35 millions – l’hôpital pourrait se voir verser des aides par l’État.

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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 10:50
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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 15:38

Le 20 janvier dernier, lors de la présentation des vœux de la direction et des membres du conseil de surveillance au personnel, près de 250 personnes avaient tourné le dos à la hiérarchie. Le motif de cette réaction : le sacrifice de personnel non médical, la dissolution de l'équipe de remplacement, une exigence de flexibilité et de polyvalence accrue, la suppression de certaines primes, la gestion des heures supplémentaires. Toutes ces raisons ont décidé le personnel à porter sur la voie publique son désaccord par un rassemblement intersyndical, hier après-midi, à Rodez

Usagers, salariés de l'hôpital, même combat

Pour les trois syndicats, le personnel se trouve en grande souffrance, causée par la politique actuelle de l'établissement. Augmenter la capacité d'accueil sans augmenter le nombre de soignants. «Pire, tout est fait pour diminuer les effectifs», argumente Daniel Bousquet (FO). Le personnel se dit principalement préoccupé de fournir une qualité de soins et la sécurisation des personnes soignées. «Actuellement, c'est mission impossible si le besoin en personnel et en matériel n'est pas fourni. On ne se laissera pas faire», expliquent à leur tour Valérie Ollier (CFDT) et Laurent Vaulat (CGT).

Plus de 300 personnes se sont réunies sur la place des Ruthènes pour montrer leur détermination. «La direction et l'ARS imposent des mesures dangereuses pour la sécurité du personnel et des patients. La réduction des effectifs aura de graves répercussions comme la suppression de 40 emplois prochainement», dénoncent encore les trois syndicats.

Une marche vers la préfecture a suivi le rassemblement.


En savoir plus sur http://www.ladepeche.fr/article/2015/03/01/2058309-300-personnes-en-soutien-au-personnel-hospitalier.html#5SHfjSFloqZtJqTp.99

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 14:10

Le service des Urgences du Centre hospitalier d'Orléans est en grève illimitée depuis dimanche soir. Confronté au manque d'effectif, le personnel urgentiste frôle le Burn out. Service public oblige,les urgences continueront de fonctionner mais au ralenti.

Chaque matin, des dizaines de patients se retrouvent sur des brancards en attente d'hospitalisation. Sans compter les 150 personnes accueillies quotidiennement. Le service des urgences du CHR d'Orléans est sous pression. Et le problème est récurrent depuis des semaines selon le Syndicat Sud qui a lancé un nouvel appel à la grève illimitée le 1er mars pour réclamer de meilleures conditions de travail. La surcharge de travail pénalise aussi bien le personnel que les patients dont la prise en charge peut durer plusieurs heures. "La suractivité peut entraîner une mauvaise appréciation sur l'état de santé du malade ou une erreur dans les soins" avance Charlotte Guérin, médecin urgentiste au CHRO sur France Bleu

Si la direction du CHRO reconnaît que les urgences sont saturées depuis deux mois, elle attribue cette situation à l'épidémie de grippe qui a provoqué l'affluence de personnes âgées

Une assemblée générale est organisée lundi après-midi avec l'ensemble des équipes para-médicales (infirmiers, aides soignants, médecins et internes) pour envisager les actions à mener. En attendant, les urgences tournent au ralenti depuis ce matin.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 11:28

Marisol Touraine a présenté, à huis clos, les 3 milliards d’économies prévues. Quelque 860 millions proviennent de la "maîtrise de la masse salariale", soit l’équivalent de 22.000 postes.

En pleine épidémie de grippe, cela ferait désordre. En visite aux urgences de l’hôpital La Pitié Salpêtrière à Paris vendredi 27 février, Manuel Valls et Marisol Touraine se sont auto-congratulés d’avoir réagi "avec détermination" et "au bon moment" face au pic de la maladie.

En revanche, le Premier ministre et la ministre de la Santé n’ont pas dit mot sur les économies prévues dans les budgets des hôpitaux d’ici à 2017. Depuis quelques semaines, le gouvernement dispose pourtant du plan détaillé des 10 milliards d’économies sur les dépenses de santé annoncé il y a presqu’un an.

Facture détaillée

Le 2 février, lors d’une réunion à huit clos avenue Duquesne, Marisol Touraine a présenté les efforts demandés aux hôpitaux à quelques hauts fonctionnaires. D’après un document du ministère de la Santé, que Challenges Soir s’est procuré, la facture s’élève au bas mot à 3 milliards sur 3 ans.

 

La mutualisation des achats des hôpitaux et l’obtention de meilleurs tarifs auprès des fournisseurs doivent dégager 1,2 milliard. Les baisses de prix des médicaments et des dispositifs médicaux les plus coûteux rapporteraient 350 millions et les synergies liées aux rapprochements entre hôpitaux voisins quelque 450 millions.

Plus sensible, le développement de la chirurgie dite "ambulatoire", sans nuit à l’hôpital, doit générer 400 millions et la réduction des durées d’hospitalisation 600 millions. Le ministère affiche un objectif ambitieux de 57% d’opérations effectuées en ambulatoire en 2017, contre 43 % aujourd’hui, et estime à 15.000 le nombre de "réhospitalisations" qui pourraient être évitées.

"Le sujet est explosif, confie un connaisseur du dossier, puisque ces gains reposent majoritairement sur la réduction des dépenses de personnel". Le ministère de la Santé table sur une "maîtrise de la masse salariale" de l’ordre de 860 millions soit l’équivalent de 22.000 postes et 2% des effectifs de la fonction publique hospitalière.

Médecins surveillés

Les médecins des hôpitaux seront mis à contribution sur d’autres postes budgétaires. Comme leurs collègues libéraux, ils devront prescrire de plus en plus de médicaments génériques et limiter les examens redondants. Les enjeux ne sont pas minces. L’amélioration de la pertinence des soins doit permettre d’économiser 3,1 milliards sur l’ensemble des dépenses de santé et la montée en puissance des génériques et biosimilaires 1,3 milliard. Le reste des efforts concerne les établissements médico-sociaux (500 millions), les baisses de prix des médicaments (1,6 milliard) et les gains sur les dispositifs médicaux et prothèses (250 millions). Autant de mesures délicates à annoncer au lendemain de la plus forte grippe à l’œuvre depuis 5 ans.

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