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29 juillet 2015 3 29 /07 /juillet /2015 11:48
Depuis le 19 janvier 2015, SUD Santé Sociaux se bat pour défendre vos droits en reconduisant une grève. Différentes réunions de négociations ont eu lieu dont celle du 29 juin avec le Directeur de la CHT. A l’issue de celle-ci, nous avons eu des propositions seulement le 17 juillet, via un projet de procès-verbal :

 Mise en place d’une équipe dédiée au remplacement des reliquats et CET gérée par la Direction des Soins et composée de 2 AS et 2 IDE.
 En parallèle de cette équipe dédiée aux CET et reliquats, constitution d’une équipe centrale de compensation de l’absentéisme de courte durée composée de 3 IDE et 3 AS.
 Recomposition du groupe de travail RPS pour la recentrer sur les membres CHSCT
 Pas d’effet rétroactif au 1er janvier 2015 pour le versement des primes et indemnités versées aux contractuels infirmiers et aides-soignants

SUD Santé Sociaux est conscient de cette avancée. Pour autant, les 4 postes dédiés au remplacement des reliquats et CET correspondaient aux 4 ETP dus depuis le Contrat de Retour à l’Equilibre Financier de 2013.

SUD Santé Sociaux n’est donc pas prêt à tout accepter et a d’ailleurs fait des contres propositions.
SUD Santé Sociaux revendique toujours et encore pour l’ensemble des agents et ce, sans distinction !!!

 Le Respect de la législation, notamment l’arrêt des rappels à domicile des agents,

 Le maintien de l’emploi gravement menacé au sein de l’hôpital !!! De nombreux contractuels sont remerciés !!!

 Le versement des primes et indemnités versées aux contractuels Infirmiers et Aides-Soignants avec un effet rétroactif au 1er Janvier 2015 et non pas au 1er avril 2015,

 La remise à zéro immédiate des heures de travail non rendues aux agents (55 postes équivalent temps plein)

[La grève est le seul acte de résistance qui puisse faire état de notre situation et interpeler l’Agence Régionale de Santé de Bretagne ainsi que le Ministère de la Santé.
L’objectif principal étant de s’opposer à la dégradation continue de nos conditions de travail.}

SUD Santé Sociaux rappelle que c’est l’ensemble des agents qui pourra faire que nos revendications aboutissent. Nous n’acterons aucun positionnement sans concertation du personnel en amont.

Source : Sud Santé Sociaux

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 08:46
Hôpital à Quimper. Débrayage aux urgences !

Le personnel des urgences du Chic a débrayé cet après-midi, à Quimper. Il met en cause le manque d’un aide-soignant, principalement en début de soirée.

Une cinquantaine de soignants était présente cet lundi après-midi pour un débrayage, de 14 h 30 à 15 h 30, aux urgences de l’hôpital de Quimper (Finistère). Le personnel de nuit des urgences, des personnes du service transport, des représentants de toutes les corporations des urgences, des ambulanciers de l’hôpital et une délégation de médecins " en soutien avec le mouvement ", assure Jean-Paul Sénéchal, de Sud Santé.

Principale revendication : le manque d’un aide-soignant pour l’accueil et les soins, surtout en début de nuit, " au moment où on accueille beaucoup de personnes ".

Au premier trimestre 2015, " 6 % d’entrées supplémentaires sont comptabilisées, assène Jean-Paul Sénéchal. Le personnel, lui, est constant. La direction sait que le boulot a augmenté dans tous les services, mais elle refuse de mettre du personnel en plus. "

Les urgences de Concarneau ont également débrayé, aux mêmes horaires, en soutien. Le mouvement continue la semaine prochaine.

Source: sudsante29

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 15:29
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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:32

Ça bouge au C.H de Saint-Denis !

La grève aux urgences continue et les équipes du secteur de pédopsychiatrie seront aussi en grève lundi 8 juin. Plusieurs autres services semblent vouloir en découdre.

Un préavis de grève a été déposé sur l'hosto pour permettre au personnels de participer (en autre) au rassemblement devant le Ministère de la Santé le 8 juin à 14 h.

Le 11 juin, les collègues de Saint-Denis seront bien sûr aussi dans la rue aux côtés de leur collègues de l'AP-HP (et des autres hôpitaux).

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:24
Créteil : à Mondor, la grève s’envenime avec la fermeture du self

Ils se réuniront ce lundi midi pour un grand pique-nique en signe de protestation, et malgré l’absence d’autorisation pour ce rassemblement. Les personnels de l’hôpital Henri Mondor (Assistance Publique Hôpitaux de Paris) sont entrés dans un bras de fer avec la direction de l’établissement hospitalier de Créteil.

Jeudi dernier, dans le cadre des mobilisations contre le plan de réorganisation de Martin Hirsch sur le temps de travail dans les hôpitaux de l’AP-HP, certains membres du personnel et du syndicat SUD-Santé sont allés s’exprimer dans le self et ont laissé une partie des présents manger sans payer. Le self a alors été fermé par la direction, qui a mandaté un huissier pour constater l’action menée. « Nous avons alors dû utiliser le bouton anti-panique de la porte pour pouvoir sortir et laisser déjeuner ceux qui arrivaient, tandis que la direction voulait fermer le site », raconte Blandine Hery, déléguée du personnel Sud Santé.« Un micro-événement », selon la directrice

Les syndicats ont ensuite appris dans l’après-midi que le self serait fermé vendredi, provoquant la colère du personnel. « Tout cela est de l’ordre du micro-événement, commente Martine Orio, directrice du CHU Mondor. Jeudi, nous avons perdu l’équivalent de 180 repas entre le personnel qui s’est servi pour emporter à manger et ceux qui n’ont pas payé leur repas. La porte du self a été cassée et n’a pu être réparée que vendredi après-midi, il n’était donc pas question de rouvrir. Le self fonctionnera ce lundi. »

Les incidents de jeudi sont les premiers à Mondor depuis le début de la grève francilienne dans tous les hôpitaux de l’AP-HP. « La direction fait barrage à chacune de nos actions de protestations, nous envoie des notes pour empêcher les assemblées générales dans le hall, fait venir les huissiers, interdit l’affichage, regrette Sylvie Richeton, déléguée SUD-Santé, qui travaille à Mondor depuis 40 ans. Du coup nous proposons à tous de partager un pique-nique ce lundi, sur le temps de la pause déjeuner, pour échanger autour de la réforme. On n’est pas des casseurs, on veut juste discuter avec le personnel étant donné qu’il n’y a plus de dialogue social avec la direction. »

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:13
La Roche-Guyon: Le personnel de l’hôpital en grève !

Les salariés de l'hôpital de La Roche-Guyon ont protesté contre la réorganisation du temps de travail et le gel de leurs salaires depuis 6 ans

À l’instar de leurs collègues parisiens de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (Ap-Hp), les hommes et femmes de l’hôpital pour enfants de La Roche-Guyon ont débrayé quelques minutes, jeudi 21 mai.

La cause de ce mouvement de protestation, lancé à l’appel de tous les syndicats : le projet de réorganisation du temps de travail que le directeur de l’Ap- Hp Martin Hirsch veut mettre en place d’ici à janvier 2016. «Il s’agit de revoir le fonctionnement des 35 heures», explique Sandrine Védie, secrétaire Cfdt pour le comité d’hygiène et de sécurité de l’établissement. Ce remodelage prévoit notamment de réduire la durée de la journée de travail de 7h36 à 7h30. «En réduisant ce temps, cela leur permet de nous retirer cinq jours de Rtt par an.» Une occasion de limiter le nombre de jours accumulés par les salariés sur les comptes épargne-temps, selon le directeur. Le projet de Martin Hirsch prévoit aussi de décompter du temps de travail quotidien la pause méridienne et les temps d’habillage et déshabillage des soignants. De plus, des journées comme celles accordées à l’occasion de la fête des mères ou des médaillés du travail pourraient disparaître. «C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, lâche Sandrine Védie. Ce sont inévitablement les malades qui vont subir les conséquences de cette réduction du temps de travail.» Les quelque 150 salariés de l’hôpital de La Roche-Guyon et leurs collègues parisiens dénoncent également le gel de leurs salaires depuis 2009.

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:09

Alors que le déménagement de l'hôpital Saint-Roch vers un nouveau centre flambant neuf continue, la CGT a déposé un préavis de grève, ce lundi. En cause, des conditions de travail qui "se détériorent", selon le syndicat

"On va inaugurer Pasteur 2 à notre manière !". La CGT est pour le moins remontée face aux conditions de travail qui "se détériorent", selon elle, alors que le déménagement de l'hôpital Saint-Roch vers le nouveau centre flambant neuf, qui vient d'ouvrir, continue. Avec pour conséquence, une offre de soin, elle aussi dégradée d'après Joëlle Monta, secrétaire générale CGT du CHU de Nice.

Le syndicat majoritaire au CHU de Nice a déposé un préavis de grève, renouvelable, pour le lundi 8 juin. Le personnel est invité à se réunir dans le hall d'entrée dès 8 h 30 pour manifester son mécontentement.

Celui-ci est grandissant assure Laurent Gliezes, responsable syndical: "la direction refuse les négociations, alors que certains services commencent à se rendre compte de la réalité du travail, maintenant à Pasteur 2. Ce sont eux qui nous ont alertés."

Selon la CGT, le manque d'effectif est criant: "aujourd'hui, il y a une infirmière de nuit pour 28 lits, alors qu'avant il y en avait deux pour 30 lits. » 300 postes seraient ainsi manquants, calcule le syndicat. « Il y a urgence. On se tire une balle dans le pied" note Stéphane Gauberti, secrétaire générale CGT à Cimiez. « Les patients vont vite se rendre compte qu'à Pasteur 2, ce n'est pas si merveilleux que cela. Ils ne reviendront pas, ni leurs proches."

Les poches des salariés

S'ajoutent en plus des revendications sur des suppressions des indemnités de nuit du personnel contractuel (1 100 personnes sur les 6 000 agents), des primes de laboratoire, des heures supplémentaires... "On veut faire la poche des agents" s'insurge Joëlle Monta, « ce n'est pas en baissant sans cesse la masse salariale, qu'on offrira des soins de qualité. »

"On est face à un mur" malgré deux réunions, dont une de deux heures, hier matin, la direction et le syndicat ont échoué à trouver un terrain d'entente. « Il n'y a pas de concertation » déplorent les représentants du personnel, qui en appellent à l'Agence régionale d'hospitalisation et au président de l'hôpital, le maire, Christian Estrosi.

Article "Nice - Matin" en PDF ci joint

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8 juin 2015 1 08 /06 /juin /2015 09:02
Hôpital du Havre. Préavis de grève des agents hospitaliers

Les agents hospitaliers du Havre (Seine-Maritime), en charge de l'entretien des locaux de l'hôpital, annoncent (encore) un mouvement de grève, vendredi 12 juin 2015.

Depuis l’été 2014, « où la surcharge de travail, faute de remplacements suffisants, avait généré de la souffrance au travail », les agents de l’hôpital du Havre (Seine-Maritime) dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Ils programment un nouveau mouvement de protestation. À l’appel des syndicats SUD et CGT, un préavis de grève est déposé : les agents hospitaliers vont cesser le travail, vendredi 12 juin 2015, de 9h à 10h, lors de la tenue du CHSCT (Comité d’hygiène, de sécurité, et des conditions de travail). « Les agents réaffirmeront leur opposition au projet de direction », annoncent les syndicats.

Contre la sous-traitance

Le 18 décembre 2014, puis le 23 janvier 2015, les agents en charge, au sein du Groupe hospitalier du Havre, de l’entretien de l’ensemble des locaux, s’étaient déjà mobilisés pour défendre leur cause.

Cette dégradation des conditions de travail conduit à un fort taux d’absentéisme. Un argument que la direction utilise aujourd’hui pour justifier le recours à des sociétés de nettoyage extérieures. Une entreprise est déjà en place à l’hôpital sans même que le personnel ne soit formé à l’entretien en milieu hospitalier. Les agents hospitaliers condamnent fermement ce recours à la sous-traitance », attaquait Sud Solidaires, en janvier 2015.

« L’hygiène hospitalière est remise en cause »

Suite à ces mouvements, un groupe de travail a été mis en place par la direction pour débloquer la situation. « Mais les conclusions livrées par la direction sont loin de nous satisfaire », argumente Françoise Gosset, pour Sud Santé Sociaux. Les syndicats dénoncent « l’externalisation rampante » du service ménage voulue par la direction et la mise en place d’une organisation de travail qui ne fait qu’accentuer le surmenage et le mal-être au travail. « Les agents ne peuvent plus faire un travail de qualité. L’hygiène hospitalière est fortement remise en cause », s’agacent les syndicats.
Les agents de service hospitaliers – 65 sur une effectif total de 180 – réunis en assemblée générale mardi 2 juin 2015 ont donc décidé d’un nouveau mouvement.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 10:52
Ambroise-Paré:La nouvelle organisation met l'hôpital en colère

A Ambroise-Paré comme dans les autres établissements de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’exaspération va crescendo.

A moins de quarante-huit heures de la manifestation prévue devant le siège de l’AP-HP, environ 150 agents du centre hospitalier de Boulogne-Billancourt ont participé ce mardi à une assemblée générale organisée par la CGT, la CFDT et Sud-santé.

« Au moins un tiers du personnel présent sur le site en ce moment a répondu présent », se réjouit Olivier Cammas, délégué de l’Usap-CGT. L’intersyndicale réagit ainsi à la réforme de l’organisation du temps de travail lancée le 6 mai par Martin Hirsch, le directeur général de l’AP-HP. « La direction veut nous enlever des RTT », s’inquiète un aide-soignant qui pense perdre 5 jours de repos par an. « Martin Hirsch s’attaque aux RTT et aux modes d’organisation », précise Olivier Cammas qui dénonce un chantage à l’emploi : « Il nous dit que si nous ne faisons pas de sacrifices, nous perdrons 4 000 emplois. » « Modifier les organisations du travail, c’est un levier pour éviter les suppressions d’emploi, tout en tenant nos engagements », a justifié Martin Hirsch lors de l’ouverture des discussions le 6 mai.

Dans le hall d’entrée d’Ambroise-Paré, l’assemblée écoute avec attention les interventions successives des représentants syndicaux. Les mécontents ne veulent pas que leurs revendications passent pour des caprices. « Nous avons tous comme objectif commun le bien-être des patients, insiste le porte-parole de Sud. Cependant, dans certains services, nous n’avons même plus le matériel pour travailler. »

A l’AP-HP, on dément remettre en cause les 35 heures. Une note explicative a été éditée à l’intention des agents. La direction de l’AP-HP tente d’y mettre en avant les avantages du changement : nécessité d’adapter l’organisation du travail aux nouveaux besoins des patients, plannings des salariés plus stables, personnel plus présent auprès des malades… Des arguments qui peinent à convaincre. Jusqu’à nouvel ordre, les manifestants d’Ambroise-Paré ont prévu de débrayer une heure tous les mardis.

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20 mai 2015 3 20 /05 /mai /2015 10:33

C’était ce mardi la dernière journée de négociation entre syndicats et direction à l’hôpital de Calais. Pas d’accord en vue : le ton se durcit. La CGT, la CFDT et SUD appellent à la grève jeudi. Près de deux cents agents se sont rassemblés ce mardi dans le hall de l’établissement.

Il y a longtemps qu’on n’avait pas vu une telle mobilisation. Ce mardi, en début d’après-midi, près de deux cents agents hospitaliers se sont réunis dans le hall de l’hôpital à l’appel des trois syndicats, qui, pour l’occasion ont mis leur discorde dans la poche. Un seul mot d’ordre dans la bouche de la CGT, de la CFDT et de SUD : « Tous en grève jeudi ». La CGT, qui avait suspendu sa grève en avril, l’a réactivée lundi. La CFDT et SUD ont déposé leur préavis. Les choses sont claires, aucun des trois n’entend lâcher la pression concernant l’accord sur les RTT. C’était la troisième et dernière journée de négociation sur le sujet. La réunion a duré quarante-cinq minutes avec le directeur Martin Trelcat. Au sortir, point d’accord en vue. « Au bout de ces trois réunions de négociation nous sortons dépités, lance aux agents Catherine Meyns, représentante de la CFDT, signataire de l’accord sur les RTT en 2002. Nous avons besoin de votre soutien pour faire bouger les choses et ne pas être spectateurs de la perte de nos acquis. »

Même son de cloche dans la bouche de Christian Boulanger pour la CGT : « Nous avons pris sur nous avec la CFDT pour nous réconcilier dans votre intérêt. Venez défendre votre pain quotidien en vous déclarant gréviste jeudi. » Valérie Gorré pour SUD « n’a pas grand-chose à ajouter sinon de défendre les acquis ».

Ce jeudi, les syndicats seront présents dans la hall de l’hôpital dès le début de la matinée. L’appel à la grève se fait en solidarité avec les agents des hôpitaux de Paris, qui protestent aussi contre le projet de réforme des 35 heures. « On prévoit également d’aller à l’hôtel de ville parce que nous avons sollicité un rendez-vous avec Natacha Bouchart (présidente du conseil de surveillance) que nous n’avons pas eu. », souligne Catherine Meyns.

Augmentation de prime, garde d’enfants, conciergerie : les contreparties de la direction

Si, par la grève, les syndicats entendent maintenir la pression sur la renégociation de l’accord sur les RTT, la marge de manœuvre est néanmoins restreinte puisqu’en théorie le directeur de l’hôpital n’a, depuis la loi Bachelot, plus besoin de la signature des syndicats pour valider le texte qu’il propose. Pour autant, Martin Trelcat explique vouloir éviter cette issue mais se trouver dans l’impasse. « Les syndicats m’ont fait des contre-propositions diamétralement opposées à ce que j’ai proposé. Il faut se rendre compte que la majorité des établissements de santé sont à 37,5 heures avec 15 RTT. La situation de Calais est exceptionnelle, ce n’est juste qu’un retour à la normale. C’est mon septième hôpital, c’est la première fois que je vois ça : 18 RTT, quatre jours de récupération, deux fêtes locales… Il y a beaucoup de remplacements parce qu’il y a trop de personnes absentes en même temps», explique-t-il.

Critiqué sur le nombre de contractuels au sein de l’établissement, Martin Trelcat précise que le centre hospitalier de Calais est « l’un des établissements de la région qui dispose du plus grand nombre d’agents titulaires (91 %). Le nombre de CDD est de 142 (sur 1 800) ce qui relativise la précarité de l’emploi».

« La prime zéro absence a presque doublé »

D’autres avancées sociales sont mises en avant avec la création d’une maison d’assistantes maternelles (dont les travaux commenceront en juin pour une ouverture en septembre) et avec le projet d’une conciergerie d’entreprise (avec différents services proposés aux agents : dépôt et envoi de courrier ou de colis, prise de rendez-vous…). « La prime pour zéro absence est passée de 180 à 330 euros», souligne encore Martin Trelcat. Après la réunion d’hier, il fera connaître sa proposition définitive dans les jours ou semaines qui suivront. « Si elle n’est pas acceptée par les syndicats, je déposerai un constat d’échec des négociations, dans ce cas la proposition du directeur s’impose.» Le protocole sera soumis aux instances les 23 et 30 juin pour une mise en application prévue au 1er janvier.

Les raisons de la colère

La direction et les syndicats sont autour de la table des négociations pour revoir le protocole local sur les RTT, signé en 2002. Dans la proposition de la direction et afin d’avoir davantage d’agents présents chaque jour dans les services, la journée de travail serait réduite de six minutes, soit à 7 h 30. Ainsi, le nombre de RTT passerait de 18 à 15. Des temps de transmissions seraient aussi supprimés. Un tiers des 1 800 agents perdraient alors neuf jours de RTT ou de récupération, deux tiers trois jours de RTT. Les deux jours de fête locale, qui seraient également perdus, sont aussi un point de crispation. Parmi les autres sujets, les syndicats réclament la titularisation de certains agents.

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