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10 août 2012 5 10 /08 /août /2012 11:44

Le collectif d’usagers Touche pas à ma santé, à mon hosto est plus que jamais mobilisé pour la sauvegarde de la maternité, dont l’activité est suspendue jusqu’au 1er novembre. Ses membres prévoient une action d’ampleur samedi 1er septembre à 10 h. « Nous avons envoyé une lettre à 130 maires du Bocage virois pour qu’ils soient à nos côtés, indique Véronique Legrain. On travaille sur le déroulement de cette journée, tout n’est pas encore défini. Pourquoi pas un blocage du rond-point du 6-Juin avec des tracteurs ? » D’autre part, le collectif donne rendez-vous samedi 6 octobre sur la place du Château. Après une manifestation prévue à 11 h, un concert de soutien est prévu avec en tête d’affiche le groupe caennais Mes souliers sont rouges. A noter, que deux candidats gynécologues obstétriciens semblent tenir la corde pour rejoindre la maternité. Ils devraient être prochainement reçus par la direction, puis par une commission composée de membres de l’ordre des médecins et du réseau de périnatalité

Source : Ouest-France

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
29 juillet 2012 7 29 /07 /juillet /2012 10:55

 

 

Pour lire l'article de "La Manche Libre", cliquez sur l'image ci dessous

 

 

Maternité de Vire

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 08:41

Des infirmières du bloc des urgences en repos sont revenues soutenir leurs collègues grévistes lundi dernier.

Elles dénoncent une surcharge de travail et un manque d'effectifs au bloc opératoire des urgences du CHU de Nantes. Assignées, elles soignent les patients comme d'habitude.

« Passionnant, haletant, glorifiant. » C'est ainsi que les infirmières du bloc opératoire des urgences du CHU qualifient leur travail. « Un défi quotidien » qu'elles ont choisi et qu'elles aiment. « Mais là, on n'en peut plus...» Elles sont 18 infirmières et un infirmier à se relayer dans les quatre salles du bloc opératoire des urgences. Ces professionnels « de l'ombre »,soutenus par Sud, dénoncent une surcharge de travail dans des moments où il faut aller très vite.

Activité en hausse « avec des cas de plus en plus lourds à prendre en charge », manque de personnels, remplaçants pas formés, Émilie, Claire, Laëtitia et les autres disent stop. À 29 ans, dont 3 de bloc, Laëtitia a terminé son service à minuit dimanche soir et repris à 13 h 30 hier lundi. « Les week-ends, les nuits, les astreintes...La vie privée en prend un coup »,lâche la jeune femme.« La mise en poste de personnels non formés au bloc entraîne de la dangerosité pour le patient », note Claire, 32 ans, depuis 2 ans au bloc.

Ce lundi, elles égrènent « les histoires familiales du dimanche » et leurs conséquences qu'elles ont dû panser : la chute de vélo ou la chute de trampoline et ses fractures, les doigts coincés dans la porte pendant la partie de cache-cache, la grave brûlure du barbecue, les accidents de voiture au retour de la fête du 14-Juillet, etc.« Aux urgences, il peut y avoir des brancardiers, des chirurgiens, mais s'il n'y a pas d'infirmières de bloc, les interventions chirurgicales ne sont pas possibles. Voilà pourquoi les patients peuvent attendre des heures avant d'être opérés. »

Les griefs des infirmières du bloc des urgences ont été entendus par la direction de l'hôpital.« Un poste supplémentaire va être recruté à courte échéance », note Ariane Bénard, directeur du pôle personnel et relations sociales. « Un travail de rééquilibrage de l'activité des cinq autres blocs opératoires de l'hôpital va être entrepris. » En outre, et pour soulager les astreintes, « nous allons lancer un appel au volontariat des personnels des autres blocs. Une réflexion est aussi entamée pour faire en sorte que des astreintes soit transformées en poste de travail ».

 

Source : Ouest france

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 13:43

 

 

 

 

CHBM

 

Au terme d’un mois de grève, il n’est plus question d’ « effectifs cibles » devant entraîner 95 suppressions de postes de travail au CHBM, mais de « projet d’amélioration des organisations et des conditions de travail ».

 

Un comité de pilotage sera mis en place dès la rentrée de septembre et se réunira chaque mois en présence de l’ARS, de la direction, des organisations syndicales et des médecins du CHBM pour juger des avancées réalisées dans chacun des huit pôles du centre hospitalier.

 

C’est, pour l’intersyndicale, « un grand pas en avant ». Il entraîne par voie de conséquence le gel des 95 suppressions d’emploi envisagées, même si le retour à l’équilibre financier demeure pour l’ARS et la direction du CHBM un impératif au cours des deux années à venir. Cette démarche de progrès se poursuivra jusqu’au mois de décembre prochain.

 

Ce dernier élément d’ordre financier est mis en avant par l’ARS et la direction par le fait même que « sur les dix projets maintenus dans le cadre du plan national « Hôpital 2012 » et financés par le ministère de la Santé, figurent le site médian ainsi que le pôle logistique de Trévenans (Territoire de Belfort »).

 

Autre point de revendication central de l’intersyndicale, il concernait les conditions de travail et les risques psychosociaux. Un travail de fond sera réalisé avec Franche-Comté amélioration des conditions de travail (FACT) dès le mois de septembre.

 

Pour ce qui concerne les contrats à durée déterminée (CDD), que la direction comptait ne pas renouveler, décision a été prise de les reconduire jusqu’à la fin de l’année.

16 000 signatures

 

En attendant, est mise en place cet été une « cellule de veille » chargée de vérifier que « l’effectif minimum » est assuré dans tous les services de soins.

 

La direction s’est engagée, par ailleurs, à ne prendre aucune sanction disciplinaire à l’encontre des grévistes.

 

Ce projet sera soumis d’ici à lundi prochain aux 3 600 salariés du CHBM. L’intersyndicale donnera à la suite de cette consultation sa réponse définitive à ce plan de sortie de crise, la plus grave jamais connue depuis la fusion en 2000 des hôpitaux de Belfort Montbéliard.

 

Plus de 16 000 personnes ont signé les pétitions de soutien aux grévistes du CHBM, parmi lesquels de très nombreux usagers, mais aussi des élus et pas mal de médecins.

 

Source : Le Pays

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Published by sud-chu-caen - dans Hôpital en lutte
11 juillet 2012 3 11 /07 /juillet /2012 12:37

 

 

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Les personnels du centre hospitalier universitaire (CHU) toulousain ont manifesté, hier, contre le plan de réorganisation des services, synonyme, selon eux, d'austérité.

 

« Y en a marre, marre ! » C'est au son des boîtes de conserves que les personnels soignants du CHU de Toulouse ont manifesté, hier matin, devant l'Hôtel-Dieu. Dans leur viseur, le plan « Performance » anti-crise dévoilé par la direction lors du comité technique d'établissement. « C'est un plan d'austérité déguisé qui valide des conditions de travail épouvantables », explique Alain Motes, le représentant syndical Sud, kiné à Purpan, qui pointe « les effectifs minimums et les services qui explosent au moindre aléa ».

 

Pour les salariés, la restructuration envisagée n'a qu'un but : « entériner une situation déjà tendue au nom de la productivité ». Plusieurs services sont déjà en grève depuis quelques semaines, comme les soins intensifs de Mondor, la néphrologie à Rangueil ou le transport des malades à l'hôpital des enfants. Et le mouvement risque de faire tache d'huile.

 

« Le nouveau gouvernement a très peu parlé de la santé jusqu'à présent, note Alain Motes, mais attention, la manif d'aujourd'hui n'est que l'annonce de la mobilisation de la rentrée qui s'annonce massive ». Du côté de la direction, on considère que le plan « Performance » est « tout le contraire d'un plan d'austérité puisque l'objectif est de dépenser mieux sans nuire à la qualité des soins prodigués voire à l'améliorer ». Avant d'en appeler à « une évolution culturelle des pratiques et une adhésion sans faille de tous les acteurs hospitaliers qui doivent se comporter au quotidien avec honnêteté et sincérité, esprit collectif et loyauté institutionnelle »…

 

Un discours qui fait rire jaune dans les rangs. « Ils ne se rendent pas compte de l'état d'exaspération du personnel. ça craque de partout », glisse une militante CGT. Le CHU sait pourtant que la pilule aura du mal à passer. « La mise en œuvre et la réussite de ce plan performance, essentiel pour assurer un service de qualité aux malades, ne sont pas sans difficultés », précise la feuille de route.

 

Toute la question est maintenant de les négocier au mieux.

Six chantiers

 

Le plan « Performance » de l'hôpital se décline en six chantiers : la pertinence des soins ; le travail bien fait ; l'efficacité de la décentralisation ; la réduction des dépenses de fonctionnement ; le développement des recettes ; l'investissement réfléchi et productif…

 

 Source : La Dépêche

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10 juillet 2012 2 10 /07 /juillet /2012 07:43

 

 

 

 

 

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La commission devant statuer sur le renouvellement de l’activité de la maternité de Vire ne s’est pas réunie suite a un arbitrage ministériel  qui met en place un délais (1 novembre) afin que l’hôpital se mette en conformité avec les recommandations de la commission d’enquête qui vient d’être rendu.

La direction informée le lundi, 9juillet s’est déclarée dans l’incapacité de répondre et de mettre en œuvre ces recommandations : présence d’une équipe médicale complète, respects des protocoles concernant les risques graves…

L’ARS a donc décidé de suspendre tout accouchement a la maternité de Vire, la direction de l’hôpital en informe individuellement toutes les patientes suivies dès aujourd’hui.

L’ARS déclare qu’il n’y aura pas de licenciement et que la direction est chargée de la réorganisation du travail.

Le syndicat SUD dénonce la volonté réelle d’interruption définitive des accouchements a VIRE. Depuis  deux ans la direction et les tutelles n’ont pas réussi a réaliser les recrutements exigés, quatre mois  avec de plus une suspension d’activité nous laissent septiques.

Concernant les personnels nous avons demandé que le traitement de la situation se fasse dans le respect et en tenant compte de la dimension individuelle. Quel devenir pour les agents sous contrat ?

 

Source photographique : Ouest france

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 08:42

Mobilisation, hier, des hospitaliers de Saint-Denis contre 40 suppressions de postes.

 

Les salariés de l’hôpital Delafontaine, à Saint-Denis, ont manifesté jeudi à l’appel de l’intersyndicale (CGT, FO, SUD, CFDT), devant l’agence régionale de santé (ARS). Une centaine d’employés sont entrés dans l’ARS pour obtenir un rendez-vous avec celle-ci. L’agence a proposé de débloquer 1 million d’euros mais les syndicats considèrent ce montant insuffisant. « C’est un vrai problème ! Le nombre de patients en situation précaire augmente, il faut donc un véritable effort financier », explique Stéphane Degl’innocenti, délégué SUD, affirmant que la mobilisation se poursuit. Forts du soutien du maire PCF de Saint-Denis, Didier Paillard, et de la maire adjointe à la santé, Virginie Le Torec, les hospitaliers dénoncent aussi les conditions de plus en plus difficiles dans lesquelles ils travaillent. À la suite de l’annonce d’une baisse budgétaire de 2,8 millions d’euros, la menace de la suppression de 40 postes plane sur l’hôpital. « Très rapidement, le personnel va être en danger », alerte le syndicaliste. En mai, Marisol Touraine, ministre de la Santé, a proposé le dégel de 950 000 euros pour l’établissement, mais il faut « passer des paroles aux actes ». « Le personnel est affaibli par le travail en sous-effectif », ajoute le délégué. D’ailleurs, selon les syndicats, le nombre d’accidents du travail a augmenté de 30 % entre 2008 et 2011, « un indicateur de souffrance », estiment-ils. Le centre hospitalier de Saint-Denis est le plus touché par cette crise financière dans l’Île-de-France, c’est pourquoi l’intersyndicale attendait beaucoup du rassemblement d’hier pour éviter les coupes budgétaires menaçantes, mais la direction n’est pas revenue sur les suppressions de postes. Un prochain rendez-vous avec l’ARS est fixé en septembre. D’ici là, l’intersyndicale ne compte pas relâcher la pression.

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 10:12

Mater Vire

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30 mai 2012 3 30 /05 /mai /2012 21:43

POUR FAIRE AVALER LES JOURNÉES DE TRAVAIL EN AMPLITUDES HORAIRES 10H30 AUX INFIRMIÈRES ANESTHÉSISTES ET AUX INFIRMIÈRES DE BLOCS OPÉRATOIRES, LA DIRECTION PROPOSE UN TABOURET !

 

En grève depuis lundi 21 mai 2012, les IBODE et les IADE du CHU de Rennes refusent les nouveaux horaires de travail en amplitude horaire de 10 heures 30 que veut imposer la Direction pour les personnels infirmiers des blocs opératoires à l’ouverture du CUR.

 Pourtant alertée pendant le Comité Médical d’Établissement du 24 avril dernier, par la lecture d’un texte et la remise d’une pétition massivement signée, la Direction est restée muette depuis, semblant ignorer l’évidence :

 Fatigue, perte de vigilance et de concentration, autant de facteurs de risques qui démontrent qu’il n’est pas concevable de travailler en 10 heures 30 dans un bloc opératoire.

 De plus, cette amplitude horaire impacte très sévèrement la vie sociale et familiale.

 

Il a fallu que le processus de grève s’engage, pour que la Direction du Personnel et la Direction des Soins nous rencontrent ce mercredi 23 mai. On nous a « évidemment » évoqué les problèmes d’organisation du travail : Il fallait nécessairement la modifier, et il manquait certainement du matériel dans les blocs opératoires… La direction est prête à évaluer ces manques, Tout cela, bien sûr, faciliterait grandement le travail en amplitude horaire de 10 heures 30 !!!

 Comme si les problèmes n’étaient que matériels et que l’humain n’existait pas ! C’est bien sûr pour obtenir un siège pour s’asseoir et limiter ainsi la position debout pendant 2 heures 30 supplémentaires de travail quotidien que les IADE et les IBODE sont en grève à un taux de plus de 70 % depuis plus d’une semaine !!!

S.op en grève

 

Les revendications des IBODE et des IADE sont toutes autres :

 

• Le maintien des horaires de 8 heures d’amplitude. • Le refus des horaires en 10 heures 30 d’amplitude. • La création des postes nécessaires au bon fonctionnement des blocs opératoires pour limiter les dépassements horaires.

 

Mais les infirmiers spécialisés des blocs opératoires sont-ils réellement la cause de ces mauvaises organisations ?

 

Plutôt que de régler les problèmes qui perdurent depuis des années (retards dans les programmes opératoires, modifications incessantes dans les organisations et programmes opératoires, impossibilité de prendre une véritable pause déjeuner, heures supplémentaires à répétition et imprévisibles,…), la Direction prétend tout solutionner simplement en modifiant l’amplitude horaire des infirmiers spécialisés ?

 Quiconque a travaillé un tant soit peu dans un bloc opératoire, de quelque côté du champ, ne peut pas y croire une seconde !

 D’ailleurs, à ce jour, la Direction est incapable d’apporter la moindre garantie quant au non dépassement des amplitudes horaires en 10 heures 30, car il y va bien sûr du bon vouloir et de l’organisation des équipes médicales …

 

La vérité est ailleurs !

 

C’est encore pour accroître l’activité du CHU et le faire à moindre coût, que la Direction tente de pressuriser encore un peu plus le personnel. Quand on ouvre un bâtiment neuf à effectifs constants, c’est le personnel qui le paye !

 Mais lorsque l’inacceptable est atteint, c’est définitivement NON !

 

Au terme de cette discussion, il nous a été révélé par la Direction, que d’autres organisations n’étaient pas envisagées ! (Mais en réalité, aucune autre solution n’a été vraiment étudiée car incompatibles avec leurs objectifs « d’austérité » financière.)

 Aucune proposition sur des horaires de 8 heures d’amplitude, par exemple, avec une extension de l’amplitude d’ouverture des blocs et du programme opératoire. La Direction du Personnel et la Direction des Soins « transmettent » nos revendications et notre désaccord au Directeur Général.

 

En attendant un retrait du projet de la part de la Direction, le mouvement de grève continue et s’amplifie. Des actions dans les blocs opératoires, dans le CHU et à l’extérieur vont être menées.

 

Être solidaire de ce mouvement, c’est contribuer à empêcher l’extension de ces horaires journaliers en 10h30 pour tous les services où cela permettrait de supprimer de l’emploi.


Source : SUD Santé 35

Pour lire cet article dans son intégralité c'est ici

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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 13:09

Après s’être mobilisés pour obtenir le versement uniformément réparti de leur prime annuelle, les agents des hôpitaux de Saint Maurice étaient de nouveau en grève ce jeudi 24 mai pour défendre les modalités de leur promotion et dénoncer le versement des primes salariales au mérite. Retour sur la situation.« Suite à la fusion de l’hôpital Esquirol et de l’HNSM, la direction avait promis l’harmonisation des deux hôpitaux sur le mieux disant social. Et donc aligner l’HNSM à l’hôpital d’Esquirol au sein du quel les modalités d’évolution sont plus rapides. Or, aujourd’hui, il y a une remise en question de cet accord, explique Nelly Derabours, élue Sud Santé. Pourtant, cette harmonisation a été évaluée par la direction à 90 000 euros, ce qui ne représente que 0.06% du budget de l’établissement. Dans le même temps, l’établissement emploie 16 directeurs là où d’autres hôpitaux en ont 10 et ce pour le même nombre d’agents! »

 

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S’ajoute à ce malaise la remise en question de l’accord passé il y a trois mois, suite au mouvement social de plusieurs semaines lors duquel le sénateur-maire de Saint Maurice, Christian Cambon était intervenu en écrivant à l’Agence régionale de Santé pour tenter d’apaiser le conflit. Les agents avaient alors obtenu que la prime de fin d’année soit versée de manière égalitaire à l’ensemble des salariés. Selon les syndicats, environ 40 000 euros auraient pourtant été versés à une trentaine d’agents de l’encadrement supérieur en tant que sur-prime de près de 1200 euros.

 

Après un rassemblement de plus de 4 heures dans la cour d’honneur des hôpitaux, les syndicats ont été reçus par la direction. La direction a également saisi l’Agence Régionale de l’Hospitalisation (ARH) pour arbitrer le conflit. Un arbitrage qui prendra plusieurs semaines. En conséquence, la commission paritaire (entre les personnels des deux sites) normalement prévue le 7 juin devrait être reportée.

 

En parallèle, Patricia Richard, conseillère municipale de Saint-Maurice et candidate à l’élection législative dans la 8ème circonscription, a profité d’une réception des candidats aux législatives par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, pour lui glisser le dossier. Et selon Arieh Adida, conseiller municipal à Saint Maurice et soutien à la candidate Patricia Richard, ce dernier l’aurait confié ) la ministre de la santé, Marisol Touraine.

 

Une assemblée générale est prévue le 25 mai par les syndicats, qui déterminera la suite des actions.

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