Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 13:19

Pétition nationale pour l'ABROGATION de l'ORDRE NATIONAL INFIRMIER imposé à la profession infirmière en décembre 2006. En cas de litige, les tribunaux du peuple suffisent à rendre la justice. Pas besoin des chambres disciplinaires ordinales où tout n'est que magouilles et petits arrangements entre amis. L'ordre infirmier est sur endetté et se retrouve pieds et poings liés au bon vouloir de sa banque qui continue à le soutenir abusivement dans le seul but de récupérer sa mise de départ de ... 19 millions d'euros. Cet ordre est devenu l'enjeu de pouvoirs politiques et financiers qui n'ont rien à voir avec les intérêts de la profession infirmière.

 

 

Pour signer la pétition cliquez sur l'image ci dessous

 

 

21-non-a-l-ordre.jpg

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 19:23

HOSPIMEDIA |

 

"Le Conseil national de l'ordre des infirmiers (Cnoi) a pris la décision de provoquer le regroupement de certains conseils départementaux suite aux résultats des élections du 3 avril dernier", écrit Didier Borniche, président de l'Oni dans un courrier adressé aux responsables ordinaux et daté du 10 juillet. Courrier diffusé le 16 juillet par le syndicat Résilience. Dès le 7 avril, l'ordre évoquait dans un communiqué le cas "des départements n’ayant pas, à l’issue du vote, suffisamment de conseillers élus" et annonçait qu'il procèderait à un "deuxième tour électoral permettant d’optimiser les forces vives mobilisées et assurer ainsi la réalisation des missions ordinales sur tous les territoires". C'est donc la date du 30 octobre qui a été choisie pour organiser ces nouvelles élections, mais à la différence des précédentes celles-ci sont "interdépartementales". Autre information, elles n'annulent pas la totalité des résultats précédents. Le regroupement est une disposition inscrite dans le Code de la santé publique. L'article L4312-7 prévoit en effet que "le conseil national peut, en raison de difficultés de fonctionnement liées à la situation de la démographie de la profession d'infirmier ou à une insuffisance d'élus ordinaux, provoquer le regroupement de conseils départementaux ou interdépartementaux par une délibération en séance plénière". La délibération s'est donc déroulée le 11 avril dernier.

 

Sur les 100 conseils départementaux, 75 sont concernés par un rattachement. Au total ce sont donc 31 conseils interdépartementaux qui vont être mis en place, signale à Hospimedia Yann de Kerguenec, directeur de l'Ordre national des infirmiers. Dans la version initiale présentée le 10 juillet dernier - dans la lettre de Dider Borniche -, 32 conseils interdépartementaux étaient évoqués, mais depuis, le département du Lot-et-Garonne qui devait se rapprocher de la Dordogne a été affilié aux départements des Landes et des Pyrénées-Atlantiques. La Dordogne ne fait donc plus partie des interdépartements.

 

Cette nouvelle carte géographique devrait permettre à l'Oni d'avoir des élus sur l'ensemble du territoire et va dans le sens des rapprochements territoriaux qui se multiplient, ajoute Yann de Kerguenec. Dans certaines régions, il n'y aura qu'une seule structure interdépartementale. Mais pour lui, cela ne posera aucun problème dans la mesure où les missions et compétences des conseils régionaux et départementaux de l'Oni sont distinctes. Le Poitou-Charentes, la Basse-Normandie, l'Auvergne, la Picardie, la Franche-Comté ou la Haute-Normandie se retrouvent dans ce cas de figure. Ces élections intermédiaires doivent maintenant être annoncées avant le 30 juillet par annonces légales dans les départements concernés. Les convocations des électeurs seront envoyées avant le 30 août. Par ailleurs, les élections des élus ordinaux des conseils régionaux sont repoussées au 29 janvier.

 

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 20:48

Fin de partie pour l’Ordre infirmier ?

 

le projet de loi relatif à la politique de santé, qui devrait être présenté officiellement le 17 juin proposerait l’abrogation pure et simple de l’Ordre national des infirmiers (ONI), selon un document de travail dévoilé par nos confrères de l'Espace Social Européen. Le projet de loi devrait ensuite être présenté au parlement début 2015.

 

Selon ce document de travail daté du 15 avril non daté, dans le chapitre sur l'exercice de la profession, le verdict est clair : "suppression de l'ordre national des infirmiers".

 

Contacté, l'ONI "refuse de commenter" ce document "qui n'est pour l'instant qu'une fuite". Cependant, par la voix de son service de presse, l'Ordre indique que "supprimer une institution telle que l'Ordre ne se fait pas en un article de loi. Il faut organiser des transferts de compétence. C'est complexe".

 

le document de travail précise juste sur ce point que "l'habilitation devra préciser si des mesures de remplacement doivent être prises".


Relations orageuses entre Marisol Touraine et l'ONI

 

Il ne s'agit cependant guère d'un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Rappelons qu'à l'occasion de la séance de questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale le 13 mai dernier, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, avait déclaré : "la situation que vivent aujourd'hui les infirmiers au regard de l'Ordre infirmier n'est évidemment pas satisfaisante".

 

Précisant qu'une "écrasante majorité" d'infirmiers était opposée depuis le départ à cet Ordre, la ministre a poursuivi : "Je le dis très sincèrement et très fermement, l'Ordre des infirmiers est un Ordre contesté, un Ordre sans légitimité, et donc un Ordre dont l'avenir est clairement menacé".

 

Les relations ne sont certes pas améliorées depuis la lettre ouverte à la ministre de la Santé, envoyée par Didier Borniche, président d l'ONI, le 16 mai dernier. Ce dernier s'offusquait : « Vous avez profité du regrettable incident survenu dans le Haut-Rhin (la convocation à la gendarmerie d'infirmières non inscrites au tableau, NDLR) - relevant du seul ministère de la Justice et dans lequel l'Ordre n'a aucune responsabilité - pour une fois encore stigmatiser l'ONI et appeler à sa suppression".

 

Il tient, dans ce courrier,Marisol Touraine pour "responsable" du fait que « tous les infirmiers diplômés ne soient pas inscrits au tableau de l'Ordre », ce qui selon lui « permet à des faux infirmiers de profiter de cette faille et d'exercer illégalement".

 

Didier Borniche s'indignait également "du refus obstiné de dialogue" de la ministre. "Il y a maintenant plus d’un an que les élus de l'Ordre (...) demandent à être reçus par vous-même ou vos collaborateurs. Nos demandes sont restées sans réponse", ajoutait-t-il. Didier Borniche espère désormais être reçu au ministère avant le 17 juin.


Le deuxième tour des élections départementales compromises ?

 

Suite au premier des élections départementales qui n'avaient pas permis à chaque département de disposer d'un nombre suffisant d'élus pour fonctionner, l'Ordre avait indiqué qu'un second tour serait organisé à l'automne. Ce rattrapage serait-il compromis, ainsi que les élections régionales prévues pour 2015 ?

 

"Plus de la moitié des conseils départementaux de l’ordre infirmier sont empêchés de fonctionner normalement, par manque d’élus en nombre suffisant. Cette situation très embarrassante pour l’ordre infirmier le conduit à faire nommer par les ARS des conseillers des départements voisins, eux même en nombre insuffisant dans leur département d’origine", indique Hugues Dechilly, président du syndicat Resilience.

 

Ce dernier compte attaquer devant le Tribunal administratif l'organisation de ce second tour. Mais il se pourrait bien que Hugues Dechilly n'ait bientôt plus besoin de se pourvoir devant le tribunal administratif, si l'hypothèse de la suppression de l'Ordre se confirme.

 

Il restera alors à régler la dette qu'a accumulé cette institution. laquelle se monterait à environ 7,5 millions d'euros, selon les estimations de Resilience.


Source: Actusoins

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
14 mai 2014 3 14 /05 /mai /2014 08:46

À l'occasion de la séance de questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale ce 13 mai, la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a été interpellée par le député UMP du Haut-Rhin Jean-Luc Reitzer sur sa position concernant l'obligation d'adhésion à l'Ordre infirmier. Cette question intervient dans un contexte où, informé de la non-adhésion d'une soixantaine d'infirmiers à l'Ordre, le Parquet de Mulhouse mène actuellement une enquête et des infirmières se trouvent convoquées en gendarmerie et sommées de se conformer à la loi . "Certaines ont été traitées comme de véritables criminelles, avec prises de photos et prises d'empreintes digitales", s'est ému le député. "Je vous laisse imaginer l'état psychologique de ces infirmières, dont chacun reconnaît ici la difficulté du travail et le dévouement exemplaire", a-t-il appuyé. "Vous avez (...) affirmé à plusieurs reprises que l'adhésion à l'Ordre des infirmiers devait être facultative. Pourriez-vous aujourd'hui clarifier votre position ?", a-t-il demandé à la ministre. 

Après avoir rendu hommage au travail quotidien "remarquable" des quelque 550 000 infirmier(e)s en France, Marisol Touraine a ironisé en premier lieu sur la préoccupation du député UMP : "Je me réjouis de vos propos car s'il y a aujourd'hui un Ordre infirmier, c'est parce que votre majorité a souhaité en 2006 l'installer et l'instaurer". "La situation que vivent aujourd'hui les infirmiers au regard de l'Ordre infirmier n'est évidemment pas satisfaisante", a-t-elle déclaré. Appuyant qu'une "écrasante majorité" d'infirmiers était opposée depuis le départ à cet Ordre, la ministre a poursuivi : "Je le dis très sincèrement et très fermement, l'Ordre des infirmiers est un Ordre contesté, un Ordre sans légitimité, et donc un Ordre dont l'avenir est clairement menacé". Elle a salué les travaux - menés depuis plusieurs mois mais dont les conclusions tardent à être rendues publiques - du groupe de travail Socialiste, radical et citoyen (SRC) à l'Assemblée, chargé de réfléchir au devenir de l'Ordre et placé sous la responsabilité de la députée des Côte d'Armor Annie Le Houérou . Ces parlementaires "travaillent à l'évolution de la loi et vont proposer de façon très rapide désormais des dispositions", a assuré la ministre. "Cet Ordre est contesté et [sa] grande caractéristique (...) est qu'une grande majorité, 85% des infirmiers travaillent en établissements. La mise en place d'un Ordre avec adhésion obligatoire ne correspond donc pas à la situation que vivent les infirmiers et cette situation évoluera", a conclu Marisol Touraine.

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 18:36

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 10:03

PARIS, 13 février 2014 (APM) - La députée Annie Le Houérou (apparentée PS, Côtes-d'Armor), devrait déposer "avant l'été" une proposition de loi rendant facultative l'adhésion à l'ordre infirmier, a déclaré mardi la ministre des affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine, lors de journées organisées à Paris par la CFDT santé-sociaux.

 

Annie Le Houérou préside depuis janvier 2013 un groupe de travail interne au groupe socialiste, républicain et citoyen (SRC) de l'Assemblée nationale consacré à l'ordre infirmier, et notamment à la question d'une éventuelle adhésion facultative, rappelle-t-on (cf APM NCPLD001).

 

La fédération CFDT santé-sociaux a organisé des "journées CHU" mardi et mercredi, avec des responsables de ses sections de CHU et de ses syndicats départementaux, a-t-elle rapporté dans un communiqué mardi soir. Ces journées n'étaient pas ouvertes à la presse, note-t-on.

 

Mardi matin, Marisol Touraine, ainsi que le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, et la secrétaire générale de la CFDT santé-sociaux, Nathalie Canieux, "ont échangé avec les militants sur la place des CHU dans la stratégie nationale de santé", selon le communiqué.

 

Il indique que la ministre a notamment été interpellée sur la problématique de l'ordre infirmier et rapporte certains de ses propos.

 

L'APM s'est procuré une vidéo de cette séquence. "Sur l'ordre infirmier (...) la situation est évidemment inacceptable", a déclaré Marisol Touraine. Elle avait déjà affirmé à plusieurs reprises son souhait d'une adhésion facultative pour les infirmiers salariés, tout en affirmant que la décision devait revenir au Parlement, qui a créé l'ordre fin 2006 (cf APM ABPJO001).

 

Annie Le Houérou "va déposer une proposition de loi très prochainement". Elle "devrait [...] aller dans le sens [...] du fait qu'on ne rendrait pas obligatoire l'adhésion à l'ordre, qui est probablement la démarche la plus simple", a poursuivi la ministre.

 

"Sur le plan juridique, les choses [...] sont un peu compliquées, parce que vous [la CFDT, ndlr], vous voyez uniquement la question de l'adhésion à l'ordre, mais il y a une situation financière qui risque d'engager l'Etat, et donc c'est pour ça qu'on ne peut pas aussi simplement que ça basculer...", a-t-elle continué.

 

Elle a aussitôt précisé ce qu'elle entendait par "engager l'Etat". "Ce n'est pas une question de mettre de l'argent ou des millions, [mais] il y a des gens qui travaillent dans cet ordre. Et donc, moi, je veux bien que vous me disiez qu'un plan social à l'ordre infirmier, c'est secondaire, mais je m'en préoccupe aussi."

 

La CFDT santé-sociaux fait partie d'une large intersyndicale opposée aux ordres, qui a axé ses revendications sur la demande d'une adhésion facultative. Elle associe également les fédérations santé-sociaux CFTC, CGT, FO, SUD et Unsa et le Snics-FSU, rappelle-t-on.

 

"Je crois que normalement, la proposition de loi devrait être déposée, pour ce qui concerne l'ordre infirmier" (...) "dans les semaines qui viennent, ou les mois, en tout cas avant l'été", a ensuite déclaré Marisol Touraine. "Et je n'ai pas de doute qu'elle sera votée", a-t-elle ajouté, suscitant des applaudissements dans la salle.

 

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
4 février 2014 2 04 /02 /février /2014 19:15

 

 

Quand l'Ordre se fait menaçant !

 

Source: Actusoins

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 11:06

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
23 novembre 2013 6 23 /11 /novembre /2013 19:05

Nouvelle décision de justice favorable à des masseurs-kinésithérapeutes hospitaliers poursuivis pour non-inscription à l'ordre


CHAMBERY, 18 novembre 2013 (APM) - Les opposants à l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes ont obtenu une nouvelle victoire fin octobre avec la relaxe prononcée par la cour d'appel de Chambéry au bénéfice de deux professionnels exerçant au centre hospitalier de Sallanches (Haute-Savoie), poursuivis pour exercice illégal faute de s'être inscrits à leur ordre.

 

Dans ce jugement rendu le 30 octobre, et mis en ligne sur le site internet du syndicat Alizé, la cour d'appel de Chambéry annule un jugement rendu par le tribunal correctionnel de Bonneville (Haute-Savoie) du 5 mars 2012.

 

Les professionnels, tous deux titularisés dans la fonction publique hospitalière, avaient refusé de s'inscrire à l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes, qui les avait traduit en justice pour exercice illégal. Ils avaient été condamnés de ce chef à 1.500 euros d'amende dont 1.000 euros avec sursis.

 

La CA de Chambéry a annulé cette condamnation, en accueillant les arguments soulevés par les opposants à l'ordre devant de nombreuses juridictions, tenant notamment à l'absence de certains textes d'application de la loi créant l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes, pour laquelle l'Etat a d'ailleurs été sanctionné (cf APM VGQFO001).

 

Mais les conseillers de la cour d'appel ont relevé d'emblée un autre argument, tenant à la légalité de l'infraction elle-même. Ils constatent ainsi une difficulté d'interprétation des articles du code de la santé publique relatifs à l'inscription obligatoire des professionnels et aux peines susceptibles d'être prononcées pour exercice illégal de la profession.

 

"Sans que cela soit clairement édicté par le législateur, il faudrait pour le juge déduire de ces deux articles que l'exercice illégal de la profession de masseur-kinésithérapeute serait constitué en cas de défaut d'enregistrement du diplôme ou de défaut d'inscription sur le tableau tenu par l'ordre, ce qui ne serait pas sans poser des difficultés quand on sait que les lois pénales sont d'interprétation restrictive", écrivent les magistrats.

 

Elle constate par ailleurs qu'en cas de refus volontaire des professionnels de s'inscrire, il était "parfaitement possible pour l'ordre", qui a accès aux listes des professionnels exerçant en établissement, d'inscrire lui-même les deux praticiens. Mais elle souligne qu'en l'espèce, cela n'a pu être fait, puisque le décret relatif à l'inscription automatique n'a jamais été publié.

 

"Il apparaît difficile de venir incriminer pénalement des praticiens pour une infraction posant déjà problème au niveau légal de sa définition, alors même que la situation serait régularisable sur un plan administratif et que cela n'a pu être fait par manque de précisions sur les modalités à envisager par suite du défaut d'intervention des textes concernés", conclut la cour d'appel.

 

Elle a donc prononcé la relaxe des deux masseurs-kinésithérapeutes.

 

SATISFACTION CHEZ LES OPPOSANTS, INQUIETUDE A L'ORDRE

 

Dans une lettre ouverte adressée le lendemain de la décision aux ministères de la santé et de la justice, ainsi qu'au Premier ministre et au président de la République, le syndicat Alizé réclame "l'arrêt immédiat de toutes les poursuites envers les kinésithérapeutes et l'annulation de toutes les condamnations pour défaut d'inscription à l'ordre".

 

Le syndicat réclame également l'abrogation des ordres paramédicaux.

 

Dans plusieurs communiqués, Alizé se réjouit de constater que plusieurs juridictions ont suivi son argumentation reposant sur l'absence de plusieurs textes d'application pour les ordres paramédicaux, et rappelle notamment le jugement rendu par le tribunal correctionnel de Nanterre le 11 février au profit d'un pédicure-podologue.

 

Contacté par l'APM, le Conseil national de l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes (Cnomk) s'est déclaré "extrêmement inquiet" des conséquences d'une telle décision si elle devait faire jurisprudence.

 

"Le gros danger, c'est la remise en question de toute la répression de l'exercice illégal de la profession des auxiliaires médicaux", pas seulement ceux qui refusent de s'inscrire mais ceux qui exercent sans diplôme, estime Jean-François Dumas, l'un des vice-présidents de l'instance, contacté lundi par l'APM.

 

Le Cnomk a écrit à la ministre de la justice, Christiane Taubira, afin que le ministère public décide de se pourvoir en cassation dans ce dossier, compte tenu des conséquences d'une telle interprétation sur l'ensemble des ordres professionnels paramédicaux. En matière pénale, la partie civile ne peut se pourvoir en cassation que sur les seuls intérêts civils, ce que le Cnomk a fait, précise-t-on.

 

Depuis 2008, l'ordre des masseurs-kinésithérapeutes a engagé de nombreuses poursuites contre ceux qui refusaient de s'inscrire. Si certains professionnels ont eu gain de cause en première instance, certains ont subi un revers en appel (cf APM VGOJQ001, APM VGPB2001 et APM VGMF5002).

 

Faute d'être arrivée devant la Cour de cassation, la jurisprudence ne s'est jamais consolidée, certaines juridictions du fond continuant de rendre des décisions favorables aux professionnels réfractaires à l'ordre.

 

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier
1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 10:27

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen - dans Ordre Infirmier

Présentation

  • : Le blog de sud-chu-caen
  • : Site du syndicat SUD Santé du CHU de CAEN
  • Contact

Recherche

Archives