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13 janvier 2018 6 13 /01 /janvier /2018 09:12

Dans un message publié sur Facebook, Mathilde Basset a décidé d’interpeller la ministre de la Santé. Infirmière en Ehpad, elle dénonce des conditions de travail déplorables.

 

C'est un long texte d'une quarantaine de lignes, que Mathilde Basset a posté sur sa page Facebook, fin décembre. L'infirmière de 24 ans a travaillé pendant trois mois au sein de l'hôpital du Cheylard (Ardèche). D'abord aux urgences, puis au sein de l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Avant de craquer. "Je rends mon uniforme",écrit-elle. "Dégoûtée, attristée", par les conditions de travail des personnels soignants.

 

Madame la Ministre,

 

Je suis infirmière depuis un an et demi. Je travaille depuis trois mois au Centre Hospitalier du Cheylard en Ardèche. Enfin, je travaillais, car mon dernier contrat de 3 semaines se termine le 4 Janvier prochain et c'est avec dégout et la boule au ventre que je quitte ce radeau de la méduse. J'y ai travaillé 2 mois en médecine / SSR / Urgences. Dans ce service, une infirmière peut se retrouver à gérer seule 35 patients relevant d'une surveillance clinique accrue, accueillir un ou plusieurs usager(s) qui entre de manière "programmée" et prendre en charge une ou deux urgence(s) vitale(s), le tout simultanément. C'est ce qui m'est arrivé. Pour m'aider ? la bienveillance d'une infirmière coordinatrice du service qui devait étre partie depuis plus de deux heures, des aide-soignantes à raison de une pour un couloir de 15 à 20 patients. J'ai tenu deux mois - octobre et novembre - puis j'ai arrété. On continue ?

En Décembre, je suis descendue d'un étage direction l'EHPAD de l'Hopital. ( des couloirs hospitaliers, des chambres doubles sans vide ni oxygène mural, des chariots lourds, seulement 2 ascenseurs pour les visites et les soins). Ce que j'ai omis de vous dire, c'est que l'EHPAD comprend 99 résidents sur trois niveaux. Nous tournons à 3 infirmières ( matin, journée et soir), à deux (matin, soir) les week ends, les fériés, les vacances et en cas d'arrêt. Bien que situé dans un hôpital, l'EHPAD n'embauche pas d'infirmière de nuit faute de budget pathos. Et on continue à faire croire au usagers et à leur famille qu'ils seront soignés quoi qu'il arrive. Ce matin, j'étais donc seule pour 99 résidents, 30 pansements, un oedeme aigü du poumon, plusieurs surveillances de chutes récentes et j'en passe. Mes collègues aide-soignants étaient eux aussi en effectif réduit ce qui ne leur permettaient pas de distribuer les médicaments comme généralement pratiqué après vérification des 99 piluliers complétés par la pharmacie interne. (Et ce, dans le cas où il s'agit bien d'aide-soignants et non d'agents de service hospitaliers faisant fonction d'AS, pas formés ou formés sur le tas avec toutes les lacunes que cela engendre)

Ce matin, j'ai craqué. Comme les 20 jours précédents. Je m'arrache les cheveux, au propre comme au figuré. Je presse les résidents pour finir péniblement ma distribution de médicaments à 10h15 ( débutée à 7h15), je suis stressée donc stressante et à mon sens, maltraitante. Je ne souhaite à personne d'étre brusqué comme on brusque les résidents. Disponible pour personne, dans l'incapacité de créer le moindre relationnel avec les familles et les usagers, ce qui, vous en conviendrez, est assez paradoxal pour un soi-disant lieu de vie. 
Je bacle. Je bacle et agis comme un robot en omettant volontairement les transmissions de mes collégues que je considère comme les moins prioritaires pour aller à l'essentiel auprès des 99 vies dont j'ai la responsabilité.

J'adore le soin, le care, la relation de confiance avec mes patients, mais je ne travaille pas dans un lieu de vie médicalisé. Je suis dans une usine d'abattage qui broie l'humanité des vies qu'elle abrite, en pyjama ou en blouse blanche. 
Arrivez-vous à dormir ? Moi non. Et si c'était vous? Vos parents? Vos proches ? Que voulons-nous faire pour nos personnes agées ? Pour les suivants ?

J'ai peur Mme la Ministre. Votre politique gestionnaire ne convient pas à la logique soignante. Ce fossé que vous avez créé, que vous continuez de creuser promet des heures bien sombres au "système de Santé". Venez voir, rien qu'une fois. Moi je rends mon uniforme, dégoutée, attristée.

 

"Dans une usine d'abattage"

 

Mathilde Basset raconte l'épuisement de ses collègues, le manque d'effectifs dans beaucoup de services. Aux urgences, elle pouvait "se retrouver à gérer seule 35 patients relevant d'une surveillance clinique accrue, accueillir un ou plusieurs usager(s) qui entre de manière "programmée" et prendre en charge une ou deux urgence(s) vitale(s), le tout simultanément".

Elle détaille par exemple sa journée du 27 décembre, semblable à toutes les autres. "Je presse les résidents pour finir péniblement ma distribution de médicaments à 10h15 (débutée à 7h15), je suis stressée donc stressante et à mon sens, maltraitante." Mathilde raconte qu'elle "brusque les résidents", n'est "disponible pour personne" et est incapable de "créer le moindre relationnel avec les familles et les usagers". C'était comme "dans une usine d'abattage qui broie l'humanité des vies qu'elle abrite, en pyjama ou en blouse blanche", écrit-elle.

A la fin de son message, la désormais ex-infirmière interpelle la ministre de la Santé Agnès Buzyn et sa "politique gestionnaire". A L'Humanité, elle explique que sa situation n'est pas isolée. Elle "dépasse de très loin le cadre du centre hospitalier du Cheylard".

 

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11 janvier 2018 4 11 /01 /janvier /2018 09:09

L'information est révélée par Force Ouvrière: le gouvernement s'apprêterait à faire paraître un décret fixant les modalités de licenciement économique dans les hôpitaux publics... en attente depuis 1986. La nouvelle devrait faire l'effet d'une bombe à un moment où la tension n'a jamais été aussi forte, du fait des réductions de moyens, dans les établissements de santé. 

La possibilité de procéder à des licenciements économiques dans les hôpitaux publics existe depuis 1986. Elle est prévue dans les statuts de la fonction publique hospitalière. Mais cette disposition est peu pratiquée, notamment par l'absence d'un décret (prévu par la loi de 86) fixant l'ordre de priorité géographique pour les postes à proposer obligatoirement avant un licenciement sec. Le gouvernement devrait remédier à cette lacune qui dure depuis plus de trente ans.

 

Les licenciements dans les hôpitaux publics et l'injonction du Conseil d'État

 

En réalité, le gouvernement n'a pas sorti cette idée de son chapeau. Elle résulte d'une injonction du Conseil d'État. Dans un arrêt du 25 octobre 2017, celui-ci a enjoint au gouvernement de prendre le fameux décret tant attendu.

L'arrêt faisait suite à une saisine de la CFDT qui reprochait au gouvernement de ne pas vouloir prendre ce décret. L'affaire devrait donc être réglée. 

 

Vers des licenciements collectifs dans les hôpitaux publics

 

Sur la portée de l'arrêt du Conseil d'État, on lira avec intérêt l'analyse de la direction juridique des hôpitaux de Paris. Celle-ci a, entre les lignes, mis le doigt sur les sujets qui font mal:

Le Conseil d’Etat considère que les dispositions des articles 92 et 94 relatives aux consultations préalables aux suppressions d’emplois et à l’indemnité en capital due aux fonctionnaires hospitaliers licenciés en raison de la suppression de leur emploi et ne pouvant prétendre à une pension de retraite avec entrée en jouissance immédiate n’impliquent pas la prise de dispositions réglementaires.

Toutefois, la mise en œuvre de l’article 93 de cette même loi, relatif à la priorité de recrutement sur tout emploi correspondant à son grade, exige que le pouvoir réglementaire fixe, par décret, le délai dans lequel le fonctionnaire dont l’emploi est supprimé se voit proposer trois autres emplois, l’ordre de priorité géographique selon lequel ces propositions lui sont faites et le délai de réflexion dont il dispose.

Le gouvernement devrait donc sécuriser les hôpitaux publics qui entendent recourir à des suppressions de postes. 

 

Une fois de plus, le secteur public est avantagé

 

On notera que la mécanique de suppressions de postes dans le secteur hospitalier public se résumera donc à trois articles de loi et un décret. Beaucoup d'employeurs privés rêveraient d'une telle facilité. 

On s'interrogera, pour le coup, et une nouvelle fois, sur la différence de traitement entre le secteur privé, criblé de réglementations absconses dans le domaine du droit du travail, et le secteur public qui s'arroge une étonnante souplesse de fonctionnement. S'agissant des hôpitaux, les cliniques privées ne manqueront sans doute pas de pointer du doigt la discrimination dont elles font l'objet. 

Rappelons que la France présente l'originalité de mettre en concurrence, sur des activités de marché, des hôpitaux publics subventionnés par l'État et des structures privées qui obéissent à une réglementation différente... mais décidée par leurs concurrents publics.  

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5 janvier 2018 5 05 /01 /janvier /2018 08:17

Une lettre de certaines ARS demande aux personnels des établissements de santé mentale de faire signer aux patients, et en particulier à ceux hospitalisés sous contrainte, leur notification d'obligation de sortie du territoire. Quand ce n'est pas le sinistre Collomb qui veut instrumentaliser la psychiatrie, ce sont les ARS (dépendant du ministère de la santé) qui prennent le relais; ci dessous le réaction des syndicats de psychiatres;

Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux
Union Syndicale de la Psychiatrie

Communiqué du 29 décembre 2017

Etre aux ordres du Ministère de l’Intérieur ne fait pas partie des voeux de la psychiatrie publique .

Certaines ARS viennent de donner l’instruction aux établissements psychiatriques de faire signer sous contrôle des cadres de santé, pour une transmission aux préfectures, les notifications d’obligations de quitter le territoire pour des patients hospitalisés sous contrainte.

Cette collusion entre des agences chargées de la santé et des décisions de police intérieure est déjà regrettable, mais l’utilisation des hospitalisations en SDRE pour repérer et contrôler des personnes non désirées sur le territoire, est très inquiétante. La consigne donnée aux personnels soignants de devenir des agents administratifs pour le compte du Ministère de l’Intérieur est de plus inacceptable.
Irrémédiablement placée entre le marteau et l’enclume, la psychiatrie publique, toujours suspecte pour l’opinion de jouir d’un excès de pouvoir, doit d’un côté mettre fin aux mesures sécuritaires, et devrait de l’autre, devenir auxiliaire de la (non) politique d’immigration, en faisant fi de l’état psychique des patients dont ils ont l’obligation de s’occuper et abandonner toute référence à la déontologie médicale et à l’éthique des soins.

De telles instructions mettent fin à l’illusion que la loi de 2011 serait bien la loi sanitaire équilibrée comme l’ont vanté les réformateurs, ce que dément le maintien de l’intervention des préfets dans les décisions de sorties des patients.

L’USP et le SPH n’ont pas l’intention de collaborer à de tels mélanges des genres : il est indispensable de définir les espaces d’intervention respectifs entre Ministère de
l’Intérieur et Ministère de la Santé dont relève, jusqu’à preuve du contraire, la psychiatrie française.
Puisqu’il est demandé par ailleurs à la psychiatrie de mieux se couler dans les modèles médicaux, l’USP et le SPH en appellent à la Ministre de la Santé pour faire annuler ce type de directives.

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 10:14

 

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4 janvier 2018 4 04 /01 /janvier /2018 10:07

Depuis le 17 décembre dernier, toutes les infirmières du service des urgences de l’hôpital de Cherbourg sont en grève. Dix jours plus tard, les médecins urgentistes ont rejoint le mouvement. Tous dénoncent un problème organisationnel et des suppressions de postes.

 

« Nous en avons ras-le-bol de nos conditions de travail, témoigne Francis Normand, infirmier aux urgences du centre hospitalier public du Cotentin, à Cherbourg. Les conditions de mise en place du transport infirmier interhospitalier (TIIH) et la volonté de la direction de supprimer un poste infirmier, c’est la goutte de d’eau qui fait déborder le vase… » En effet, s’il manque environ 50 % d’effectifs en médecine libérale, le nombre de passages ne cesse d’augmenter – avec jusqu’à 140 passages par jour –, et en parallèle, « en quatre ans, 80 lits ont été supprimés au sein de l’établissement », explique Eric Labourdette, secrétaire général national de la Fédération autonome de la Fonction publique hospitalière (FAFPH), l’un des syndicats représentatifs dans l'établissement.

Aujourd’hui, outre la suppression de 100 postes sur l’ensemble de l’établissement à la demande de l’Agence régionale de santé, la colère se cristallise autour de la mise en place, dès janvier 2018, du transport infirmier interhospitalier. Avec ce dispositif, « un infirmier est responsable du transport d’un patient vers le centre hospitalier de Caen, qui dispose d’un plateau technique plus important que celui de Cherbourg, pour des examens complémentaires, souligne Francis Normand. Les patients transportés par l’infirmier doivent être stabilisés. Mais notre direction ne voit pas les choses de cette manière. Pour elle, le TIIH va diminuer les transferts secondaires médicalisés assurés actuellement par le Smur [un médecin, un infirmier, un chauffeur, NDLR]. Il est pourtant hors de question qu’un infirmier soit responsable d’un patient instable, d’autant plus pendant un trajet d’une heure et demie ! Nous revendiquerons notre droit de retrait afin de protéger notre diplôme.  »

Suppression d’un poste infirmier

Par ailleurs, « la direction de l’hôpital table sur deux à trois transferts par semaine, et considère, de ce fait, que l’infirmière en charge du TIIH pourra effectuer, en parallèle, des actes aux urgences, explique l’IDE. Or, nous estimons qu’elle pourra effectuer entre deux et trois transferts par jour, et ne pourra, en aucun cas, faire des actes aux urgences. Mais suivant son raisonnement, la direction prévoit la suppression d’un poste aux urgences. » Il s’agirait du poste d’infirmier en poste décalé (10 h-22 h) qui aide en traumatologie ainsi qu’à l’accueil. Il y a des raisons comptables derrière cette décision, indique Eric Labourdette. Le poste de TIIH ne va rien coûter à l’établissement puisqu’il est financé par ARS, et la direction prévoit la suppression d’un poste qu’elle finance. »

Malgré la grève, le service tourne toujours car les infirmières sont assignées. « Il y a eu des couacs car des assignations n’ont pas été envoyées à temps », rapporte Eric Labourdette. Par conséquent, la direction a sollicité des huissiers afin de remettre les assignations en main propre aux IDE. Elle a, par ailleurs, adressé des assignations illimitées et a expliqué, dans une note de service, que si nous n’étions pas présents, cela relevait du pénal », poursuit Francis Normand. La FAFPH a donc adressé un courrier à l’inspection du travail et attend le retour de son avocat. « En fonction, nous ferons un référé au tribunal administratif pour délit d’entrave au droit de grève, et éventuellement un recours au pénal », conclut Eric Labourdette. Contactée, la direction de l’hôpital n’a pas donné suite, pour l’heure, à notre demande d’interview…

Laure Martin

 

 

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2 janvier 2018 2 02 /01 /janvier /2018 10:17

L’Assemblée Générale Contre Toutes les Expulsions a rendu public en début d’après-midi de ce samedi 30 décembre l’occupation d’un ancien hôtel restaurant situé rue Pasteur à Mondeville.

Ce bâtiment comprenant une douzaine de chambres était discrètement occupé depuis 48H. Il n’est désormais plus légalement expulsable sans une procédure devant un tribunal compétent.

Il accueille maintenant plusieurs familles albanaises et des célibataires de diverses nationalités qui ont désormais un toit au dessus de la tête en cette période hivernale.

Venez dès maintenant nous soutenir avec votre énergie, votre pique-nique, vos appareils photos.... 

"Plus personnes dans les rues avant la fin de l'année" Macron l'a dit, l'AG l'a fait.
Venez nombreuses et nombreux. Faites tourner !
 
Les capitaux qui circulent et les êtres humains qu’on refoule et expulse…

Les poubelles qui débordent de nourriture et les ventres vides…

Les bâtiments vides et les dizains de milliers de gens à la rue…

L’erreur, dans tout ça, c’est le système…

Assemblée Générale de lutte contre toutes les expulsions

 

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30 décembre 2017 6 30 /12 /décembre /2017 08:02

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 15:09

 

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18 décembre 2017 1 18 /12 /décembre /2017 10:19
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12 décembre 2017 2 12 /12 /décembre /2017 09:44

Lundi 11 décembre 2017, habitants et militants de collectifs ont manifesté en plein conseil municipal de Ouistreham (Calvados) pour exiger l'ouverture d'un abri pour les migrants.

Lundi 11 décembre 2017. Commencé à 17h30, le conseil municipal est mené tambour battant à la mairie de Ouistreham (Calvados). Le maire Romain Bail a rapidement laissé entendre que ce serait bien de terminer tôt. Et pour cause, des Ouistrehamais et des militants de divers collectifs et associations ont décidé d’organiser un rassemblement humain devant la mairie. Le rendez-vous est donné à 19h30. 

Plus de 300 personnes mobilisées pour les migrants

A 19h30, des coups de klaxon se font entendre. 300 à 400 personnes sont devant la mairie. Les prises de paroles commencent pour dénoncer les difficiles conditions de vie des migrants qui attendent à Ouistreham la possibilité d’embarquer à bord d’un ferry pour rejoindre la Grande Bretagne. 

 

 

Objectif, attirer l’attention du maire, farouchement opposé à l’ouverture d’un gymnase ou d’une salle pour héberger les migrants. La pétition en ligne lancée aujourd’hui pour l’ouverture des gymnases pour les migrants de Ouistreham a déjà recueilli plus de 400 signatures, annonce un militant au micro. Les interventions suivantes évoquent « le manque d’humanité de Romain Bail » et promettent de « continuer à nourrir les migrants ». 

C’est criminel de la part du maire de Ouistreham de refuser d’ouvrir un lieu… Il y aura des morts (faisant référence aux très basses températures qui sévissent actuellement NDLR). 

 

Les élus de la majorité de Ouistreham hués par la foule

20h05. Le conseil municipal est terminé. Environ 200 manifestants attendent encore la sortie des élus de la majorité qui feront leur apparition quelques minutes plus tard sous les huées de la foule. Ils scandent :

Pour les migrants, un gymnase. 

A 20h50, Romain Bail n’était, quant à lui, pas encore sorti de la mairie.

Dans leurs allocutions, les militants ont également appelé les conseillers municipaux à démissionner. Cette importante mobilisation s’est déroulée deux jours après l’évacuation d’un squat ouvert pour les migrants à Ouistreham. 

Photos: SUD CHU CAEN

 

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