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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 07:32
Lisieux. La grève reconduite jusqu'à lundi à l'Ehpad

Le mouvement à démarré ce vendredi. Les employés de l'Etablissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) demandent plus de personnel.

La grève à l'Ehpad de Lisieux va se poursuivre "jusqu'à lundi prochain, le temps d'étudier les propositions faites par la direction. Mais a priori, il y a des avancées", annonce Côme Nesterowsky (Sud). Démarré ce vendredi à l'appel des syndicats Sud et CGT, le mouvement dénonce le sous-effectif au sein de l'établissement.

Sur les quelque 150 personnes qui composent le personnel, "une grande majorité" est en grève selon le syndicaliste. De son côté, la direction ne décompte "aucun gréviste". Les employés se sont en effet engagés à assurer leur travail auprès des 207 patients de l'Ehpad.

Face aux demandes de son personnel, la direction a fait plusieurs propositions. Elle s'est notamment engagée à créer "un pool de remplacement spécifique à l'Ehpad" et à mettre un terme au sous-effectif en s'attaquant à l'absentéisme.

Le personnel de l'Ehpad doit rendre son avis à la direction lundi prochain.

Source: ouest-france.fr

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9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 10:00
La Grève N°8
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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 08:47
Les 1100 hôpitaux vont devoir se constituer en groupements hospitaliers de territoire

Les GHT seront mis en place le 1er juillet 2016 et les nouveaux ensembles devront être effectifs au plus tard le 1er janvier 2021. Mais les rapprochements se feront sans l'aval des élus.

Un décret du 27 avril vient de mettre sur les rails les groupements hospitaliers de territoire (GHT) créés par l’article 107 de la loi de modernisation de notre système de santé. Les 1100 établissements publics de santé que compte le pays devront obligatoirement se regrouper pour aboutir en 150 à 250 GHT, on le saura le 1er juillet 2016 avec la liste définitive déterminée par les agences régionales de santé (ARS). Les GHT ont vocation à développer une prise en charge « graduée » des patients en mutualisant les moyens des établissements au niveau d’un territoire. Un établissement, dit « support », en sera la locomotive.

Une convention constitutive pour 10 ans

Le décret précise :

  • les règles d’élaboration de la convention constitutive, conclue pour une durée de 10 ans ;
  • la définition du projet médical partagé (d’une durée de 5 ans) avec organisations des soins par filières ;
  • les modalités de mise en place et de fonctionnement des instances communes : collège médical ou commission médicale ; comité stratégique ; comité des usagers ; commission des soins infirmiers, de rééducation et médico-techniques ; comité territorial des élus locaux ;
  • le périmètre des fonctions et activités gérées par l’établissement support pour le compte de tous.

Il prévoit un déploiement progressif, mais rapide, du dispositif pour permettre aux établissements de construire des projets médicaux sur l’ensemble de leurs activités. Tout devra être bouclé le 1er janvier 2021 avec la mise en place d’un système d’information « convergent ».

D’autres textes d’application, concernant notamment les ressources humaines, viendront compléter le dispositif règlementaire. Les GHT doivent, notamment, favoriser la création d’équipes de territoires, au sein desquelles exerceront les praticiens acceptant de partager leur activité entre différents établissements.

Un coup d’envoi après la bataille

« Le coup d’envoi aux GHT est donné, cette innovation majeure permettra le renforcement du service public hospitalier », s’est félicitée Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, qui parle du « fruit d’une large concertation de deux mois ». Mouvementée la concertation ! Les premiers avant-projets de décret avaient suscitéune volée de bois vert pour cause de technocratisme aigu. Message reçu par le gouvernement. Dans un communiqué du 2 mai, la Fédération hospitalière de France (FHF) se félicite même que la mobilisation de l’hôpital ait permis de revenir à « une vision plus en phase avec l’aspiration des acteurs de proximité à prendre en main cette réforme et à faire vivre les GHT au diapason des réalités territoriales ».

Mais en réalité, les grandes manœuvres ont commencé depuis plusieurs mois déjà.

Le sentiment des élus de compter pour du beurre

Les associations d’élus locaux sont, elles aussi, montées au créneau tant les remontées de terrain ont montré un sentiment quasi unanime de compter pour du beurre ! L’Association des petites villes de France, l’Association des maires ruraux de France, l’Association nationale des pôles d’équilibre territoriaux et ruraux et des pays et l’Assemblée des communautés de France ont alerté Marisol Touraine sur le sort des hôpitaux de proximité et la nécessité d’une concertation avant les réorganisations.

Reçue par la ministre le 29 mars, l’Association des maires de France a obtenu la garantie que le « comité territorial des élus locaux » serait élargi à d’autres élus que les maires des communes sièges d’hôpital, ce qui est devenu effectif dans le décret. Mais cette instance ajoutée par raccroc via un sous-amendement à la loi Santé pour compléter la gouvernance du GHT est en réalité dénuée de tout pouvoir de décision. La FHF peut bien écrire que « l’association réelle et effective des élus locaux, seuls représentants légitimes des citoyens et des territoires aux différentes étapes de constitution des GHT, reste un défi entier auquel la FHF apportera tout son soutien », on en reste à un vœu pieux.

Source: lagazettedescommunes.com

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8 mai 2016 7 08 /05 /mai /2016 08:39
Saint Nazaire: le personnel des urgences s’adresse aux usagers

"Toujours plus de passages aux urgences et un manque chronique d’effectifs pour faire face à cette situation", dénoncent les syndicats CGT et FO.

Une trentaine de salariés employés au service des urgences ont effectué un débrayage d’une heure dans le hall de la Cité sanitaire, ce mercredi après-midi. Ils dénoncent, depuis l'ouverture de la Cité sanitaire il y a trois ans, "une hausse continue du nombre de passages évaluée à 20 % sans aucune création de postes permettant de faire face à cette situation."

Des tracts ont été distribués aux usagers par les personnels soignants afin de sensibiliser la population à cette situation. Une délégation était reçue dans l'après-midi par la directrice du personnel, Pascale Limoge.

Source: ouest-france.fr

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 08:21
Les député(e)s doivent écouter la rue !
Les député(e)s doivent écouter la rue !

Le tract en PDF ci dessous

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7 mai 2016 6 07 /05 /mai /2016 08:16
Différent N° 54

Retrouvez le N° 54 de Différent ci dessous en PDF

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 05:50
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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 05:42
Urgences de Valognes : le tribunal administratif confirme la fermeture

Un centre de soins non programmés a remplacé les urgences de l’hôpital de Valognes (Manche), dont la fermeture a été confirmée par le tribunal administratif de Caen.

Le tribunal administratif de Caen a rendu sa décision finale le 20 avril. Le service des urgences de l’hôpital de Valognes, dans le département de la Manche, ne rouvrira pas. Le recours commun des collectivités locales, de l’Association de défense du Centre Hospitalier Public du Cotentin (CHPC) et de promotion de la santé, et de la CGT pour la suspension et l’annulation de sa fermeture a donc échoué.

Rémi Besselièvre, président de l’association, joint par Pourquoidocteur, ne semble pas surpris par la décision, mais critique les arguments du débat. « Le tribunal n’a pas répondu à la question que nous posions qui était : "est ce qu’il y a une insécurité sanitaire causée par la fermeture des
urgences ?". Le tribunal n’a pas appuyé sa décision en termes juridiques sur la mise en danger, mais sur le plan politique en disant qu’il n’y a pas assez de médecins pour faire tourner le service. »

« Dégradation de la qualité de soins »

Par sa décision rendue le 20 avril, le juge confirme en effet que la décision a été prise dans le strict respect des règles de droit et était justifiée par la réalité démontrée de la pénurie de médecins. Le service d’urgences avait fermé ses portes le 6 août 2015, suite à une décision de l’Agence régionale de santé (ARS) de Basse-Normandie sur ce motif.

Dès le 10 septembre 2015, le juge des référés estimait que l’urgence à suspendre l’exécution de la décision de fermeture n’était pas établie et qu’une réouverture des urgences de Valognes ne pourrait s’effectuer « sans une dégradation de la qualité des soins et de la sécurité des patients, incompatible avec les exigences de santé publique ».

Une alternative insuffisante

Le service fermé, les urgences vitales sont reportées dur l’hôpital de Cherbourg. Pour les urgences non vitales, un Centre de soins non programmés (CSNP) a ouvert au début du mois de mars en lieu et place du service d’urgences. Il est appuyé par le SMUR de Valognes, opérant 24h/24. Une offre de soins d’urgence insuffisante, selon Rémi Besselièvre.

« Cette réponse n’est que partielle, explique-t-il. Le CSNP n’est ouvert que jusqu’à 18h 30, et fermé pendant les vacances scolaires ! Il faudrait dans un premier temps qu’il ouvre au moins jusqu’à minuit. Ces horaires ont été fixées suite à un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), qui avait estimé qu’après 20h, le nombre de consultations était considérablement réduit. Mais il ne s’agissait en fait que de l’arrivée aux urgences, pas de la prise en charge, qui peut être bien plus tardive. »

Un coût humain de la désertification

Les conséquences de la fermeture n’ont pas tardé. « Un homme âgé est décédé d’un infarctus à son arrivée à l’hôpital de Caen, car sa femme hésitait à faire la route de nuit, et le couple a préféré reporter l’admission au matin », déplore le président d’association.

Mais sur le plan juridique, Rémi Besselièvre semble résigné quant aux possibilités d’action. « On perd notre temps dans les recours. Dans des cas similaires, les décisions qui sont favorables aux associations citoyennes ne sont de toutes façons pas respectées ».
Il préfère se concentrer sur la mise en place d’un rapport de force avec les institutions, en faisant grandir la mobilisation afin que les élus ne puissent plus les ignorer.

L’Association de défense du CHPC et de promotion de la santé prépare une action pendant le passage du tour de France 2016, qui sera pendant trois jours dans la région. Une vitrine médiatique pour leur combat. « C’est l’occasion pour nous, mais aussi pour les paysans, les enseignants et d’autres associations citoyennes d’exprimer le désespoir des habitants de cette région qui ce désertifie sur le plan médical mais pas uniquement… »

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5 mai 2016 4 05 /05 /mai /2016 05:34
Inquiétudes autour de l’unité pour adolescents à l’hôpital psychiatrique du Havre

À peine deux mois après un appel au débrayage lancé par des agents de l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet pour réclamer davantage de moyens humains, l’établissement connaît une nouvelle convulsion. Hier, autour de représentants du syndicat SUD, de l’Union nationale des amis et familles des personnes malades et/ou handicapées psychiques et d’élu (Jean-Louis Jégaden pour le groupe d’opposition « Le Havre à Cœur »), des agents ont interpellé leur directrice, Laurence Biard.

Depuis plusieurs jours, résonne avec insistance la rumeur de la fermeture provisoire de l’unité d’hospitalisation Équinoxe accueillant 24 h/24 des adolescents (capacité : 8 lits, 12 infirmiers, 6 aides-soignants, 3 éducateurs, 2 praticiens à temps partiel).

La piste de l’intérim ?

La prise d’un simple congé maternité aura suffi pour mettre le feu aux poudres dans cette unité ouverte en 2007 pour assurer les soins à temps complet des adolescents pris en charge par le Maison des Adolescents afin d’éviter les hospitalisations d’adolescents en structure adultes. « Si on devait y avoir recours, ce serait tout bonnement exposer ces jeunes à une mise en danger, à une atteinte à leur dignité. Les structures adultes sont déjà saturées, sans moyens supplémentaires et ne peuvent donc plus accueillir des patients mineurs dont certains très violents du fait de leurs troubles. »

Concrètement, SUD affirme que le départ en congé maternité de l’un des deux praticiens responsables du service ne pourra être remplacé. L’hospitalisation de nuit (18 h-9 h) se ferait à partir du 1er juin dans un pavillon d’accueil de patients adultes.

« Je ne peux évidemment pas certifier ce qui se passera dans trois semaines mais personne ici ne souhaite la fermeture d’Équinoxe », tente de rassurer Laurence Biard. « J’entends votre colère et je ferai tout pour apporter les moyens. Il existe des pistes. Nous sollicitons actuellement des sociétés d’intérim. Les réponses ne peuvent être immédiates, nous découvrions la situation il y a à peine huit jours. »

Engagement insuffisant pour les salariés concentrés hier après-midi au pied de l’unité. « Notre sens du service public est irréprochable. Il y a un personnel particulièrement expérimenté à Pierre-Janet. S’il le faut, nous assumons la continuité de soins d’un service à l’autre. Pourquoi ne pas demander à un médecin de se dégager de ses responsabilités administratives pour venir assumer la chefferie. Quoi qu’il arrive on prendra nos quarts. Hors de question de laisser les adolescents hospitalisés avec les adultes. »

En attente de réponses, certains agents envisagent déjà de s’inviter à la séance de conseil municipal du lundi 9 mai au cours de laquelle un vœu devrait être soumis à l’assemblée.

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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 05:57
Caen. Des agents de bus chargés de compter des migrants ?

Des contrôleurs de bus expliquent avoir été mandatés par la préfecture afin de procéder à des contrôles de migrants, sur la ligne 61 (Caen-Ouistreham). Celle-ci dément.

« Nous avons été alertés par des salariés de Twisto, qui indiquent que la préfecture a sollicité la direction de Keolis Twisto afin de procéder au contrôle de migrants sur la ligne de bus 61 Caen - Ouistreham », indique Thierry Poulennec, secrétaire de la section des retraités de Twisto de la CGT.

Documents à l'appui, le secrétaire explique que les agents se sont vu remettre un tableau, comportant les colonnes « Nombre de migrants contrôlés » et « Nombre de migrants verbalisés », à remplir.

Il fait également état d'une note manuscrite, présente dans le bureau des contrôleurs, précisant de« faire remonter la mise en place de squats ».

Thierry Poulennec dénonce des « méthodes dignes d'une période très sombre de notre histoire ».

Lors du dernier conseil communutaire, jeudi 28 avril 2016, Joël Jeanne et Gérard Leneveu, élus PCF de Mondeville et Giberville, avaient interpellé le président de l'agglomération, Joël Bruneau (LR), à ce sujet. Il avait répondu ne pas être au courant des faits évoqués.

Problématiques « de sécurité et de lutte anti-fraudes »Pour la direction de Keolis Caen, jointe ce mardi 3 mai 2016, il s'agissait de répondre à des problématiques "de sécurité et de lutte anti-fraude. En février, les syndicats et des salariés nous ont alertés sur ces deux points, explique Bruno Guégan, directeur de Keolis Caen. Il n'y a pas eu d'incident, mais des conductrices ont senti une pression, de la part de certaines personnes. Et la plupart des migrants ne payaient pas leurs tickets pour aller à Ouistreham."

La direction se rapproche alors de la préfecture du Calvados. "Les trajets de la ligne 61, le soir, ont été systématiquement contrôlés, avec la présence d'agents de police, entre le 5 et le 12 mars 2016, poursuit Bruno Guégan. Aujourd'hui, les contrôles sont plus espacés, il y a moins de fraudes. A partir du moment où les gens paient, ils peuvent prendre le bus."

Concernant le tableau qui aurait été remis aux agents, la direction renvoie vers la préfecture. « En tant que préfet, je ne délivre pas d'injonctions aux agents de Twisto, a déclaré ce mardi 3 mai le préfet du Calvados, Laurent Fiscus, sur l'antenne de France Bleu Normandie. En revanche, les contrôleurs de tous les transports publics peuvent apporter certaines informations (...) que ce soit à propos de migrants ou de tout autre problème. »

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