Aujourd’hui, dans les médias on vous dit que le taux de pauvreté recule en France. Mais c’est FAUX, avec les mêmes chiffres de l’INSEE, nous nous apercevons quela pauvreté augmente chez les plus âgés. Retenez bien un chiffre : en douze mois 39 000 retraités pauvres supplémentaires ! 7,9% des retraités sont pauvres soit 1 078 000 retraités pauvres ! Le minimum vieillesse n’a pas été augmenté, les retraités sont gelées, les seniors qui arrivent à la retraite n’ont pas toujours des carrières complètes…tous ces facteurs font que les retraités se paupérisent…en silence…
Les experts et les journalistes vont vous bassiner que le taux de pauvreté dans notre pays est passé en un an de 14,3% à 14%. Certes, la priorité des gouvernants a souvent été la jeunesse et dans cette tranche d’âge, la pauvreté diminue. Mais comment entendre et comprendre que de plus en plus de retraités sont pauvres. Voulons nous prendre comme exemple la Grèce, où le sort des plus vieux est dramatique ? Est-ce le modèle à suivre ?
Chez les plus de 50 ans, le taux de pauvreté a augmenté de 2012 à 2013 de 0,3% passant à 9,5% de cette catégorie d’âge soit 101 000 personnes seniors pauvres supplémentaires. Quel gâchis et quel drame !
Le taux de pauvreté chez les retraités avait baissé de 2010 à 2012 car le minimum vieillesse avait augmenté de 25% à l’époque. Mais là, avec le gel des retraites, des retraites complémentaires et de l’allocation de solidarité pour les personnes âgées, la situation des retraités va s’empirer.
Le 1er Octobre, normalement les retraités devraient être revalorisées mais attendons nous au pire. Il faut se préparer à une année supplémentaire de gel des retraites soit 42 mois consécutifs, d’avril 2013 à octobre 2016! C’est scandaleux !
C’est dramatique, un pays qui ne s’occupe pas de ses anciens est un pays qui …se meurt.
L’union syndicale Solidaires dénonce avec la plus grande fermeté l’intrusion violente de la police dans les locaux de la CNT de Lille et la mise en garde à vue de deux syndicalistes, de façon totalement arbitraire, le mercredi 20 avril. Nous déplorons, qui plus est, la généralisation des actes de violence de la police à l’encontre de manifestant-e-s et de syndicalistes qui s’opposent, pacifiquement dans leur très grande majorité, à la loi travail.
Article et vidéo :
http://www.cnt-f.org/59-62/2016/04/communique-cnt-lille-suite-a-saccage-de-son-local-par-police/
Devons-nous maintenant nous inquiéter de la sécurité de nos locaux syndicaux ainsi que de celle des personnes qui s’y trouvent ; devons-nous nous inquiéter de l’intrusion intempestive de la police dans nos locaux et de leur saccage par ces mêmes forces ?
Nous réaffirmons tout notre soutien à a la CNT, nous resterons très vigilants aux suites de cette énième bavure répressive.
De tels faits ne font qu’attiser la violence et le ressentiment, après la vaine polémique sur une affiche d’un syndicat CGT dénonçant les violences policières (http://www.infocomcgt.fr/). Dans le cas de la CNT de Lille, la violence dont ont fait preuve les forces de police n’est pas que symbolique.
Non-renouvellement de trois postes d'infirmières, d'1,4 poste d’aide soignant et 1,4 poste d’agent de service hospitalier.
Ouvert depuis janvier 2015, l'Institut d'hématologie a été inauguré ce vendredi 22 avril 2016 en début d'après-midi. Il rassemble des équipes soignantes d'hématologie du CHU de Caen et du centre de lutte contre le cancer François-Baclesse.
Une fusion de services qui a pris place dans les locaux du CHU. En contrepartie, le centre de luttre contre le cancer abritera prochainement le service ORL fusionné du CHU et de Baclesse.
Tous les représentants de la santé mais aussi le préfet du Calvados et le maire de Caen étaient présents lors de l'inauguration.
Les syndicats Unsa, FO, Sud et CGT étaient également là. Ils s'inquiètent de l'annonce du non-renouvellement de trois postes d'infirmières, d'1,4 poste d’aide soignant et 1,4 poste d’agent de service hospitalier. Une décision justifiée par les directions de Baclesse et du CHU par un déficit du service d'hématologie et la nécessité de réorganiser le service après la fusion.
Dans le cadre du plan de redressement des finances publiques, le gouvernement a demandé auxhôpitaux de réaliser 3 milliards d'euros d'économies en trois ans, de 2015 à 2017. Via la ministre de la Santé, il a même fixé l'objectif de supprimer 10 % des lits en chirurgie et médecine actuellement disponibles, portant donc à près de 16.000 la coupe à effectuer.
Sur le terrain, cette réforme nécessaire - les hôpitaux ont accumulé plus de 11 milliards de déficit - passe difficilement. Les professionnels insistent sur le fait que, contrairement à ce qu'affirme Marisol Touraine, de telles restructurations ne pourront pas se faire sans toucher aux effectifs et à la masse salariale - qui représente 65 % du budget total - des établissements hospitaliers.
une nouvelle initiative de Coutances !
les ami-e-s ont transporté à Thessalonique (au dispensaire social solidaire et au nouveau dispensaire dans l'usine autogérée de Viome) trois mètres cubes de matériel médical que nous avions stocké à Paris, et ils organisent d'ores et déjà leur prochain voyage en Grèce !