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19 mars 2016 6 19 /03 /mars /2016 16:35

Le directeur des Ehpad du Relecq-Kerhuon et de Guipavas s’était fait copieusement augmenter, percevant plus de 100 000 € de manière irrégulière.

L’ancien directeur des Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Relecq-Kerhuon et de Guipavas a-t-il fait doubler son salaire sur le dos des résidents ? C’est en tout cas l’analyse faite par Yohann Nédelec, maire du Relecq-Kerhouon et président du Sivu des Rives de l’Elorn, qui gère ces organismes.

« Nous avons appris qu’il avait perçu plus de 100 000 € de manière irrégulière depuis 2009 », lance l’élu.

Salaire doubléCette année-là, l’ancien directeur est embauché pour une quinzaine de jours afin de diriger les établissements du Sivu. Rapidement prolongé, il voit son salaire doubler lors de son deuxième mois de travail. Il passe de 1 600 (en plus de primes) à 3 000 €.

Cette augmentation est accordée par le président de l’époque, Alain Quefellec, ancien maire de Guipavas. Mais, au-delà du caractère moral de cette gratification salariale, la loi l’obligeait à attendre six mois avant de pouvoir être augmenté. Ce nouvel indice salarial a tenu jusqu'en 2015. D'où les 100 000 €.

« Véritable bombe »Les élus du Sivu l’ont appris le 9 mars dernier, via un rapport de la Chambre régionale des comptes. « C’est une véritable bombe, commente Yohann Nédélec. Il va désormais falloir expliquer cela aux familles de résidents. D’autant que, depuis 2001, on explique qu’il faut faire des économies pour pouvoir construire un nouvel établissement ».

Alain Queffelec connaissait-il l’ancien directeur quand ce dernier a été recruté ? « C’est lui qui est allé le chercher au CCAS de Morlaix », répond simplement Yohann Nédélec, qui parle d’un « simulacre de recrutement ». Pour l'instant, l'ancien maire de Guipavas n’a pas répondu à nos demandes d’entretien.

L’affaire devrait être portée devant la Justice, le maire du Relecq-Kerhuon ayant fait part de son intention de porter plainte. Toutefois, la prescription est de deux ans. Le Sivu n’a donc aucune chance de récupérer l’intégralité de l’argent perdu.

En attendant, c'est Renaud Sarrabezolles, adjoint au maire du Relecq-Kerhuon, qui assure l'intérim à la tête des établissements. 
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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 09:35
COMBIEN DE TEMPS AVANT LA MORT DE L’HÔPITAL ?

Marisol Touraine, décide de retirer des hôpitaux des traitements anticancéreux, pour la plupart innovants, qui seraient considérés comme trop onéreux.

Autopsie d’un acte, qui participera à l’apparition d’une médecine à deux vitesses :

En effet, c’est très simple, c’est tout une partie de la population qui n’aura donc plus accès à une vingtaine de médicaments anticancéreux, mais également à des traitements antirejet pour les greffes du rein par exemple, car rayés de la liste des médicaments remboursés aux hôpitaux par la Sécurité sociale.

Conséquence directe : ces soins ne seront accessibles que dans certains établissements à condition d’y mettre le prix.

Malheureusement, cet acte de la part de la ministre de la santé n’est qu’une illustration supplémentaire de la dégradation actuelle du système de santé, et témoigne de la mise en place d’une sous-couverture santé généralisée, d’une médecine low-cost et de faible qualité accentuant davantage l’apparition d’une médecine à deux vitesses, plutôt que son endiguement supposé.

L’erreur de la part du gouvernement est de considérer la plupart des libéraux comme la peste, et les soins/matériaux de qualité comme symboles de l’inaccessibilité aux soins des Français.

Faute lourde, car c’est par cette qualité, cette liberté d’exercice et de pratique, qu’apparaît l’innovation et l’émergence de nouveaux soins. Par ce biais que le système de santé est tiré vers le haut.

A contrario, c’est par le mode de pensée actuel du ministère de la santé, par le désengagement de la sécurité sociale et le développement des mutuelles, que le praticien se retrouvera peu à peu placé sous tutelle, et le patient, quant à lui, disposera d’un choix restreint. Il sera défavorisé, et ne pourra plus bénéficier de l’excellence du système de soins français, étant donné qu’il aura logiquement plus de reste à charge (Pour plus de détails, nous vous invitons à consulter ce dossier).

Il se retrouvera, comme son soignant, ligoté, affaibli, muet, privé de liberté de choix, et ne pouvant obtenir des soins de qualité à moins d’y mettre le prix. Les impacts financiers sont lourds.

Malheureusement, attendez-vous à voir fleurir de plus en plus de déclarations similaires.

Quand nous savons que l’Etat décide de ponctionner les hôpitaux réalisant des bénéfices, sans savoir si ces bénéfices résultaient d’une bonne gestion, ou si ces bénéfices étaient réinvestis intelligemment. Non, rien de rien.

Quand nous savons qu’il existe une terrible surcharge sur les personnels soignants au sein des établissements de santé, dû aux contraintes budgétaires, bien trop présentes alors que la santé EST la santé, de ce fait, ne doit pas être considérée qu’avec des chiffres comptables.

Ne soyons pas donc surpris de la tournure des événements, de l’exode de ces chirurgiens, ces médecins, ces infirmiers, ces auxiliaires de santé, qui n’hésitent plus à démissionner de ces établissements pour s’installer plus loin, alors qu’auparavant, très impliqués.

Qu’espèrent-ils au fond ? Il leur a été montré plus de signes voulant détruire leur métier, que de signes voulant les soutenir.

Malheureusement, cet exode ne fera que s’aggraver. Et le lent déclin de la médecine française ne fera que s’accélérer ..

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 08:16
Manifestation du 17 mars à Caen

Ce sont environ 1500 manifestant(e)s, dont plus d'un millier de lycéen(ne)s et d'étudiant(e)s,qui ont répondu à l'appel des organisations syndicales lycéennes et étudiantes, mais aussi plusieurs centaines de salarié(e)s, de retraité(e)s et chômeurs qui se sont mobilisés à l'appel des syndicats professionnelles CGT, FO et Solidaires.

La jeunesse est dans la rue, et elle promet de ne rien lâcher tant que le retrait de la loi travail ne sera pas effectif!

Manifestation du 17 mars à Caen
Manifestation du 17 mars à Caen
Manifestation du 17 mars à Caen
Manifestation du 17 mars à Caen
Manifestation du 17 mars à Caen
Manifestation du 17 mars à Caen
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 07:32
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17 mars 2016 4 17 /03 /mars /2016 07:29
Les urgences et la médecine d'Aunay-sur-Odon fermées
Les urgences et la médecine d'Aunay-sur-Odon fermées

Après un an de mobilisation et d'inquiétudes, l'adoption de la cinquième révision du Sros (schéma régional d'organisation des soins) pour la période de 2014-2018 marque la fermeture iminente du service des urgences et celui de médecine, à Aunay-sur-Odon.

Un arrêté daté du mercredi 9 mars a scellé leur avenir. La cinquième révision du Sros (schéma régional d’organisation des soins) pour la période de 2014-2018 vient d’être adoptée.

Après un an de mobilisation et d’inquiétudes, voilà qui marque la fermeture iminente du service des urgences. Parmi les raison évoquée, les 7 500 passages annuels, bien loin du seuil fixé par l’ARS à 15 000.

Pour l’heure, tous les personnels concernés par ces changements n’ont « pas encore de solutions de reclassement ». De son côté, la médecine fermera également ses portes le 3 août. L’autorisation d’exercice du service, devant être renouvelée tous les 5 ans, arrivera à expiration. Le Schéma régional d’organisation sanitaire prévoit de revoir les implantations des 12 services de médecine. Il vient d’être validé une diminution à 11.

Source: lavoixlebocage.fr

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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 19:07
17 mars: MOBILISATION UNITAIRE
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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 19:06
La Grève N°2
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16 mars 2016 3 16 /03 /mars /2016 18:44

TOUS ET TOUTES EN GREVE

RV JEUDI 17 MARS 13H30

DEVANT LE PHENIX

UNIVERSITE DE CAEN

Le gouvernement recule, continuons à avancer !
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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 08:26
CHU Rouen : Suppression de 130 postes

Santé. L’annonce de la suppression de l’équivalent de 130 postes au sein du CHU fait bondir les syndicats, qui mobilisent la semaine prochaine.

C’est au détour d’une réunion que les syndicats du CHU Charles-Nicolle ont appris la semaine dernière que leur établissement prévoyait la suppression de l’équivalent de 130 postes en 2016

« Les effectifs des hôpitaux diminuent alors que leur activité ne cesse d’augmenter », dénoncent les syndicats en constatant que, malgré une hausse de l’activité à Rouen de plus de 7 % en 2015, un objectif de hausse de 4 % en 2016, leur établissement visait à diminuer le nombre de postes (7 800 équivalents temps plein aujourd’hui dans les personnels non médicaux et 2 200 personnels médicaux). Bref, l’équation bien connue de « faire plus avec moins ».

Les services déjà sous tension

Origine du problème : le plan du ministère de la Santé de réduire de 860 M€ les dépenses de personnel d’ici 2017, avec des effets dans tous les établissements de France.

« Le problème, c’est que tous les secteurs de l’hôpital sont déjà sous tension », disent en substance les syndicats, qui soulignent que les personnels sont souvent rappelés pendant leurs jours de repos, que l’absentéisme est fort (9,7 %, toutes causes d’arrêt maladie confondues) parce que les salariés « n’ont pas le temps de récupérer » alors même que la fonction publique subit un gel des salaires depuis 2010. De quoi faire monter la pression dans la cocotte-minute. « Nos dotations n’augmentent pas aussi vite que notre activité et l’État ferme le porte-monnaie, demande à l’hôpital de s’autofinancer alors qu’il y a des dépenses incompressibles ».

La parade économique ? Limiter le nombre de lits. Dans la stratégie de l’hôpital, d’ailleurs ratifiée par l’Agence régionale de santé, les actes en ambulatoire devaient passer de 27 % (2012) à 47 % cette année, avec des équipes de nuit démantelées et des coûts moindres. « On en est loin et il y a eu une erreur stratégique en ne créant pas d’hôpital de jour mais des consultations », estime un syndicaliste. « En clair, pour diminuer les dépenses de santé, on va renvoyer les malades chez eux », rajoute l’intersyndicale. «Le problème, c’est que certains patients reviennent aux urgences parce que tous les malades ne peuvent supporter l’ambulatoire. » Or les urgences sont déjà sous très forte pression.

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12 mars 2016 6 12 /03 /mars /2016 08:18
Bayeux : le personnel ne désarme pas
Bayeux : le personnel ne désarme pas

Hôpital : le personnel ne désarme pas

Le personnel de l'hôpital de Bayeux poursuit sa mobilisation contre la fermeture de services et la suppression de lits. La mutualisation envisagée avec Aunay-sur-Odon fait peur.

Ils étaient plus d’une trentaine ce vendredi après-midi réunis sur le parvis de l’hôtel de Ville de Bayeux aux environs de 16 h. Soignants, personnels administratifs, techniques, et logistiques, tous avaient répondu présents à l’appel de l’intersyndicale pour continuer de montrer leur détermination face aux préconisations de l’Agence nationale de santé (ARS) et notamment la mutualisation des hôpitaux de Bayeux et Aunay-sur-Odon.

En grève illimitée depuis le lundi 22 février dernier, les salariés restent mobilisés.“Actuellement, il y 200 grévistes quotidiens mais les autres restent solidaires. Il faut sauver la santé et les patients”, clame une syndicaliste de SUD.

La mutualisation des deux hôpitaux fait peur. “Dans ce projet de mutualisation, il est prévu la fermeture d’un service de médecine donnée à Aunay. Ce sont des patients âgés, relevant souvent de la gériatrie. De fait, les urgences de l’hôpital vont être embolisées et nous aurons un engorgement en médecine donnée. Toute la politique de soin est cassée, nous n’accueillerons pas nos patients âgés dans des conditions qui leur sont dues”, se lamente Viviane Mancé, déléguée CFDT.

Ce service qu’évoque Viviane Mancé possède 29 lits, et un taux d’occupation de 80 %.

Une inquiétude identique dans les bouches des autres salariés et des syndicalistes. Car outre la fermeture de lits à Aunay-sur-Odon, d’autres fermetures pourraient suivre à Bayeux. “La fatalité ne nous anime pas et ce ne sera jamais le cas. Nous demandons au directoire de l’hôpital et à l’agence régionale de santé une réflexion sur la dynamisation des services de l’hôpital. La perte d’un seul lit d’hospitalisation serait intolérable”, concède les délégués SUD.

Formant une chaîne humaine avec les lettres du mot HOPITAL, les salariés présents se sont couchés devant la mairie en signe de protestation. Ils espèrent être entendus et ne désarment pas.

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