Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 mars 2016 5 04 /03 /mars /2016 19:18
Bayeux: Près de 300 manifestants défilent pour l'hôpital

Mardi matin, près de 300 personnes ont participé à ce rassemblement dans le centre-ville. Une délégation a été reçue par la sous-préfète, avant que les manifestants ne s'invitent à la mairie.

Reportage

Il est à peine 8 h 30, mardi. Dans l'arrière-cour de l'hôpital, une petite centaine de personnes sont déjà rassemblées. D'autres continuent à arriver, tandis que de nombreux agents sont en pleine discussion avec la direction.

Une réunion à huis clos, pour évoquer la restructuration de l'établissement et le projet de mutualisation des services avec l'hôpital d'Aunay-sur-Odon, soutenu par les élus. « C'est un peu une fusion pour mieux diviser », lance une aide-soignante. Comme beaucoup, elle s'inquiète pour l'avenir du personnel et sur le déficit de l'établissement.

9 h, le cortège se met en marche. En passant sous les fenêtres de l'hôpital, les messages de soutien aux agents d'astreinte succèdent aux slogans. « Nous sommes solidaires », crient plusieurs manifestants, pendant que les autres leur répondent par signe, depuis les différents services.

De cette rencontre avec la direction, le personnel n'attendait pas grand-chose. « Olivier Ferrandier, le directeur, nous a dit qu'il n'était qu'un simple exécutant, raconte Jean-Paul Hamel, délégué CGT, représentant syndical, à l'issue de la rencontre. Il nous a confirmé qu'il appliquerait les ordres de l'Agence régionale de santé (ARS). »

3 600 signatures pour la pétition

Quelques minutes plus tard, après avoir arpenté les rues de la ville, le cortège s'immobilise place De-Gaulle. Une délégation rencontre Laurence Béguin, la sous-préfète, et en profite pour lui remettre une pétition lancée depuis une semaine auprès des usagers. « Nous avons collecté 3 601 signatures, expliquent les membres de l'intersyndicale. Nous demandons à la sous-préfète de remettre cette pétition à l'ARS. Nous avons proposé au directeur de le faire, mais il a refusé. »

Parmi les agents hospitaliers, beaucoup font part de leurs désillusions. « Le message de la hiérarchie est « Débrouillez-vous », regrette Magali Glon, une aide-soignante de la maison de retraite. Certains jours, nous sommes deux au lieu de cinq, pour quarante résidents. »

Elle dénonce les modifications dans les congés et le manque de personnel. « Nous ne sommes pas de mauvais soignants, mais nous n'avons pas assez de temps à consacrer aux patients. Nous devons être au service des malades, mais il faut aussi nous respecter, nous, les soignants. »

Après cette brève halte, le cortège, cette fois-ci composé de 300 personnes, reprend sa marche. Direction la rue principale et la maison de retraite du Champ-Fleury. Après ce défilé dans le centre-ville, les 300 manifestants se sont rendus à l'hôtel de ville et se sont invités dans le bureau du maire.

« Les élus municipaux ont bien fait part de leurs craintes et se sont exprimés sur ce sujet, estime un manifestant. Mais il est regrettable de ne pas en voir un seul défiler à nos côtés aujourd'hui. »

Source: ouest-france.fr

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 10:12
Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
3 mars 2016 4 03 /03 /mars /2016 09:55
Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 15:23
Bayeux, 300 manifestants défilent pour l’avenir de l’hôpital

Ce mardi matin, près de 300 personnes ont participé à la manifestation. Une délégation a été reçue par la sous-préfète, avant que les manifestants ne s’invitent à la mairie.

Depuis plus d’une semaine, le personnel du centre hospitalier est en grève. Ce mardi 1er mars 2016, une manifestation était organisée à l’appel de l’intersyndicale. La matinée a commencé par une rencontre avec la direction de l’établissement. Les représentants du personnel ont fait part de leurs craintes, notamment avec le projet de fusion des hôpitaux de Bayeux et Aunay-sur-Odon défendu par les élus du Bessin et du Bocage.

« Olivier Ferrandier, le directeur nous a dit qu’il n’était qu’un simple exécutant, raconte Jean-Paul Hamel, représentant syndical, à l’issue de la rencontre. Il nous a confirmé qu’il appliquerait les ordres de l’agence régionale de santé (ARS). »

3 600 signatures sur la pétition

Le cortège s’est ensuite rendu à la sous-préfecture. Une délégation a rencontré Laurence Béguin, la sous-préfète et lui a remis une pétition lancée depuis une semaine auprès des usagers. « Nous avons collecté plus de 3 600 signatures, expliquent les membres de l’intersyndicale. Nous lui demandons de remettre cette pétition à l’ARS.»Les manifestants s'invitent à la mairieAprès un défilé dans le centre-ville, les 300 manifestants se sont ensuite rendus à l’hôtel de ville et se sont invités dans le bureau du maire. « Les élus municipaux ont bien fait part de leurs craintes et se sont exprimés sur ce sujet, estime un manifestant. Mais il est regrettable de ne pas en voir un seul défiler à nos côtés aujourd’hui. »

Source: ouest-france.fr

Photographies par Résistances CAEN
Photographies par Résistances CAEN

Photographies par Résistances CAEN

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
1 mars 2016 2 01 /03 /mars /2016 13:18
Grève à l'hôpital de Bayeux : 300 manifestants crient leur colère

D'un côté, les conditions de travail et de prises en charge se dégradent. De l'autre, l'ARS ne donne aucune garantie. Ce matin, près de 300 manifestants se sont faits entendre.

“Patient, si tu savais, ton avenir il est mauvais !” C’est au son de ce slogan que les quelque 300 manifestants ont rejoint la sous-préfecture de Bayeux ce mardi matin vers 9 h 30. Le cortège avait quitté l’hôpital une quinzaine de minutes plus tôt où une réunion s’était déroulée entre personnels hospitaliers, représentants syndicaux et le directeur, Olivier Ferrendier. Environ 80 personnes y ont participé. La salle ne pouvait en contenir plus. Presque autant ont donc attendu de 8 h 30 à 9 h 15 à côté du self de l’hôpital. Les représentants syndicaux départementaux et la presse n’ont pu assister aux échanges. Le directeur s’y est opposé.

Grand rassemblement

A l’origine, un comité technique d’établissement (CTE) devait avoir lieu, rassemblant représentants syndicaux et direction autour de la table. Mais les grévistes ont profité de l’occasion pour organiser un grand rassemblement. Ils appelaient en effet toute la population à les rejoindre dès 8 h 30. Mais dans l’assemblée, il n’y avait presque que des personnels hospitaliers et des représentants de l’intersyndicale (SUD, CGT, CFDT et CFTC). Même la municipalité n’était pas représentée, alors que le maire Patrick Gomont avait appelé tous les habitants à se mobiliser lors du dernier conseil municipal où les élus ont voté une motion préconisant une fusion entre les hôpitaux d’Aunay-sur-Odon et de Bayeux.

3 600 signatures pour la pétition

Arrivé devant la sous-préfecture, le cortège s’est arrêté le temps pour une délégation d’aller à la rencontre de la sous-préfète Laurence Béguin. L’occasion de lui remettre la pétition lancée depuis le lundi 22 février, date où l’hôpital a commencé sa grève illimitée. Au total, elle a recueilli 3 601 signatures. De quoi réjouir les manifestants qui ont longuement applaudi lorsqu’ils l’ont appris. “Cette pétition sera transmise à la préfecture et à l’ARS (agence régionale de santé)”, assurent les syndicats, qui espèrent qu’elle remontera jusqu’au Ministère de la santé.

En attendant, ils regrettent que “le directeur dise qu’il suivra les directives de l’ARS”, là où tous voudraient qu’il soutienne son personnel, qui se trouve dans un grand désarroi. Entre des conditions de travail et de prises en charge qui se dégradent selon eux et une incertitude quant à l’avenir de l’hôpital, “certains sont à bout”. La colère ne devrait pas se tarir de si tôt. Un mouvement est un marche.

Source: larenaissance-lebessin.fr

Grève à l'hôpital de Bayeux : 300 manifestants crient leur colère
Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 18:42

Après la démission de la chef de service et le cri d'alarme d'urgentistes, deux réunions avaient lieu, jeudi, sur l'avenir des soins d'urgences à Cherbourg et Valognes.

Aides-soignants, infirmières, médecins ou encore agents administratifs de l'hôpital Pasteur, à Cherbourg, ont rencontré hier après-midi, le maire Benoît Arrivé, en tant que futur membre du conseil de surveillance de l'hôpital, afin d'établir des pistes de travail et trouver des solutions, « son rôle étant de veiller au bien-être de la population, patients ou soignants »,a rapporté dans la foulée le Dr Jean-Christophe Mariotti, médecin urgentiste.

En parallèle, d'autres médecins s'entretenaient avec le directoire de l'établissement hospitalier. L'entrevue a permis d'éclaircir certains points sans pour autant rassurer le médecin urgentiste Charles Jeleff, présent à la réunion.

« Par la voix de l'Agence régionale de santé, la ministre de la Santé a émis le souhait qu'un centre de soins non programmés ouvre le 7 mars, à Valognes et la direction le fera. Ce sont des instructions, ça doit ouvrir. Cela paraît surprenant mais qu'il y ait les effectifs ou pas, ça doit ouvrir, vous dit-on... », déplore-t-il.

Table ronde le 2 marsLes effectifs de Cherbourg, déjà surchargés depuis la fermeture des urgences de Valognes (au point « que ce sont les patients dans les couloirs qui surveillent les patients du brancard d'à côté »), seront ainsi sollicités, et c'est tout le coeur du problème à l'origine d'une grande manifestation, dimanche dernier, à Cherbourg. « Nous sommes perplexes, pessimistes », poursuit le Dr Charles Jeleff, à l'évocation de cette structure qui n'allégera pas pour autant Cherbourg en fin de journée.

Une autre table ronde est prévue, mercredi 2 mars, à Cherbourg, entre médecins, organisée par la Ville, ainsi qu'une rencontre avec la députée Geneviève Gosselin-Fleury, le lendemain.

Source: ouest-france.fr

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 09:03

L'Agence régionale de santé (ARS) assure que l'hôpital de Bayeux n'est pas menacé. Mais les élus craignent que les propositions de réorganisation de celui d'Aunay-sur-Odon, dont il est proche, aient des répercussions localement.

Hôpital de Bayeux : le maire appelle à une mobilisation générale

Les lits de médecine de l’hôpital d’Aunay-sur-Odon pourraient bien être supprimés. C’est une des propositions que fait l’ARS dans sa cinquième révision du Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS) du Projet Régional de Santé de Basse-Normandie. De quoi inquiéter les élus bayeusains, qui ont voté mercredi soir à l’unanimité (moins l’abstention de Jean-Luc Hamon, ancien directeur financier de l’hôpital) une motion pour soumettre à l’organisme des « contre-propositions ». Car si la directrice de l’ARS a assuré que l’hôpital de Bayeux n’est pas en danger, les menaces qui planent aujourd’hui sur celui d’Aunay pourraient à terme avoir des répercussions dans le Bessin.

Défendre les gros au détriment des petits

« Il y a des échanges importants entre la communauté médicale mais aussi entre les patients qui sont dirigés vers l’un ou l’autre site. Si l’on commence à amputer Aunay qui fonctionne avec Bayeux, il y aura forcément des conséquences ici. Car certes, il y a du chiffre à Bayeux, mais il y a aussi un problème de déficit chronique », souligne le maire, Patrick Gomont, qui est par ailleurs particulièrement remonté contre l’Agence de santé. « Si l’on ne va pas sur leur site Internet, on ne sait pas que l’on peut réagir à ces propositions. C’est assez extraordinaire lorsque l’on parle de concertation. La moindre des choses serait d’aller au-devant des parties prenantes et notamment des élus pour savoir qu’elles sont leurs attentes sur leur territoire, mais manifestement, ce n’est pas le fonctionnement de l’ARS ! » L’édile se plaint aussi de la Fédération des hôpitaux de France, « qui joue un jeu pas très productif en défendant les grands hôpitaux sans se soucier des petits ». Pour lui, pas question d’avoir « une guerre » CHU contre Bayeux-Aunay. Il préconise plutôt une collaboration.

Fusionner Bayeux et Aunay

Dans la motion votée, que le maire de Bayeux a été défendre hier jeudi avec d’autres élus devant la directrice de l’ARS, il est notamment proposé de développer l’excellence en matière de rééducation, spécificité reconnue de l’hôpital d’Aunay. Et d’aller vers une mutualisation renforcée entre Aunay et Bayeux, « source d’économies », comme la Ville et l’Intercom l’ont fait ici. Cette « fusion en un seul établissement », partenaire du CHU, permettrait de « faire porter les efforts prioritairement sur l’administration et non plus sur le service à la population ».

Mobiliser la population

Si le vote de cette motion est une action concrète, le maire sait pertinemment que ce n’est pas suffisant. « Nous devons tous être mobilisés. Il faut que l’on ait conscience qu’en utilisant les services de l’hôpital, notamment celui de la maternité, on évite l’évasion sur la région caennaise, particulièrement dans le privé. Car aller ailleurs peut pénaliser l’hôpital en terme de réputation et d’activité. Il y va ainsi d’une responsabilité de l’ensemble de la population. Ce ne sont pas que les élus qui doivent monter au créneau, toute la communautémédicale doit aussi être soudée et les habitants doivent défendre leur offre de santé ».

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 09:02

Les élus de Bayeux ont réagi à la proposition de supprimer des lits de médecine de l’hôpital d’Aunay. Ils défendent une mutualisation renforcée entre les deux établissements.

L’hôpital d’Aunay-sur-Odon se retrouverait fragilisé si l’Agence régionale de santé (ARS) venait à appliquer sa proposition : supprimer les lits de médecine. « Ils représentent 40 % des lits de médecine adulte du territoire Bessin/pré Bocage », précise le maire de Bayeux, Patrick Gomont. Aussi, les élus s’inquiètent des conséquences de cette fermeture sur la qualité des soins.

Mercredi soir, lors du conseil municipal, les élus bayeusains ont indiqué vouloir achever le rapprochement des hôpitaux d’Aunay et de Bayeux et leur fusion en un seul établissement. « Ce que nous vivons nous au niveau des collectivités serait proposé au niveau des hôpitaux,précise le maire de Bayeux. Cette démarche doit nous conduire à rechercher des économies et élaborer un projet médical commun. »Le but ? Inscrire cet établissement « dans le projet de groupement hospitalier de territoire (GHT) tout en conduisant un projet médical de proximité ».

Source: ouest-france.fr

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
27 février 2016 6 27 /02 /février /2016 08:58
CH Bayeux: Le mouvement de grève continue !

Les agents en colère se mobilisent à tour de rôle pour faire durer le mouvement jusqu'au 1er mars. Date à laquelle le projet de l'établissement sera voté.

Depuis lundi, une grève a été lancée pour une durée illimitée dans l'ensemble des sites du centre hospitalier de Bayeux. Les agents en colère s'opposent au projet de l'établissement et au troisième plan de retour à l'équilibre. « Après avoir décidé de licencier plus de vingt-cinq agents l'année dernière, notre tutelle continue son plan de route en nous annonçant encore cinquante-cinq licenciements dans les quatre ans à venir », rappelle les syndicats, dans un tract.

Si les agents grévistes n'ont pas pu être comptabilisés précisément pour le moment, la pétition, lancée lundi, a déjà récolté 228 signatures. « Des agents ont rencontré le président de la commission médicale de l'établissement, Dr Gandon, qui soutient notre mouvement, des cadres ont signé la pétition, la mobilisation est suivie », analyse Yoran Guillochon, du syndicat Sud.

Défilé dans Bayeux le 1er mars

Une grève qui est assurée à tour de rôle tous les matins. Ce mardi, ce sont les agents de la blanchisserie et les agents techniques qui étaient mobilisés. « Le service minimum est assuré dans les services. Aujourd'hui, à la blanchisserie, ils ne sont que quatre titulaires, un agent contractuel et un emploi en contrat unique d'insertion. » Une première pour les agents prêts à continuer leur action. « En quatorze ans de service à Bayeux, je n'ai encore jamais vu ça. Cela montre bien le ras-le-bol général », souligne un agent.

Cette action solidaire et unitaire va durer jusqu'au 1er mars, date du comité technique d'établissement où le projet qui prévoit, entre autres, « des horaires en coupure, pour commencer, à l'Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)ou encore déduire la pause cigarette ou téléphonique du temps de pause réglementaire »,sera voté.

« On appelle tous les salariés et la population de Bayeux à venir manifester le 1er mars, à 8 h 15, devant le self de l'hôpital », précise Yoran Guillochon. Une action suivie par un défilé dans les rues de Bayeux. D'ici cette date butoir, les agents restent déterminés et attendent de leur directeur de « se positionner ». « La gestion à la Danone, on n'en veut pas ! On travaille dans l'humain, on est là pour soigner », clament-ils.

Source: ouest-france.fr

Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen
25 février 2016 4 25 /02 /février /2016 14:25
Partager cet article
Repost0
Published by sud-chu-caen

Présentation

  • : Le blog de sud-chu-caen
  • : Site du syndicat SUD Santé du CHU de CAEN
  • Contact

Recherche

Archives