Qui sommes nous ?

D’un collectif de non syndiqués……

Agents du CHU ou de ses annexes qui se connaissaient de longue date pour certains et certaines, ou rencontrés lors de lutte pour d’autres.

Non syndiqués, nous n’acceptions pas l’attitude capitularde ou la passivité opportuniste qui a caractérisé des sections syndicales du CHU, lors de la lutte de février à avril 1997. Dans ce contexte nous nous sommes regroupés au sein du « Collectif Non Syndiqué », et avons continué la lutte avec la CGT.

L’absence de ces syndicats qui ont préféré désinformer et saboter la grève menée par les salariés contre les premières mesures de restructuration annoncées par la direction et l’implication de nombreux travailleurs du CHU, dont pour certain(e)s c’était leur première lutte nous ont permis de mesurer les limites de leur syndicalisme d’accompagnement et de cogestion.

En même temps émergeait la réflexion et le débat sur la nécessité de se doter d’un outil de lutte adapté à nos besoins pour défendre nos intérêts de classe, conscients des limites du Collectif des Non Syndiqués.

A SUD Santé Sociaux……

Durant les 43 jours de lutte de nombreux messages et témoignages de solidarité nous sont parvenus. Parmi eux celui des CRC, dont les membres de Rouen et du Havre étaient intervenus lors d’une AG dans le halle du CHU. Moins médiatique que SUD, ce syndicat à l’histoire similaire fut fondé en 1989 à l’initiative d’ex-militants de la CFDT exclus de leur fédération pour avoir soutenu la lutte des infirmières et de leur coordination.

Nous avons maintenu nos contacts avec le CRC qui lors de son congrès de juin 1997 s’est fédéré aux syndicats SUD et a pris l’appellation de SUD-CRC Santé Sociaux.

Pour notre part, après de nombreux et vifs débats :

- comment continuer à être une force collective et à agir pour la défense de nos intérêts

- comment ne pas se laisser isoler et diviser

- comment continuer à fonctionner de façon ouverte et démocratique

Nous avons décidé de créer une section SUD Santé Sociaux au CHU de Caen. Nos questionnements demeurent et la vigilance s’impose pour ne pas reproduire ce que nous avons refusé.