Le voile est levé ! Parti du Rosmeur à 16 h, le Den Paolig 2015 fait le tour de la ville. En ce premier jour des Gras, Douarnenez découvre le visage de son bonhomme carnaval.
Pour comprendre le jeu de mot, il faut avoir suivi l’actualité d’une ville préoccupée, depuis six mois, par le maintien de la chirurgie ambulatoire au sein de son hôpital de proximité.
Jeu de mot
Depuis que les anesthésistes du Bloc opératoire de Cornouaille (Boc) refusent de pratiquer à Douarnenez, toute la ville et, au-delà, le territoire de santé, du Cap Sizun à la Presqu'île de Crozon, en passant par le Haut-Pays bigouden (au total, entre 50 000 et 100 000 habitants), s’inquiètent pour l’hôpital Michel-Mazéas et redoutent sa transformation en un pavillon de long séjour…
Début décembre, ils étaient déjà 4 500 à défiler dans les rues de Douarnenez, derrière l’unique banderole unitaire « Touche pas mon hosto », pour contester la décision de l’Agence régionale de santé (ARS) de fermer la chirurgie ambulatoire de cet hôpital de proximité.
Un anesthésiste !
L’ARS invoque une pénurie conjoncturelle de médecins anesthésistes. Le comité de soutien, lui, estime légitime une clause d’exception dans le Schéma régional d’organisation des soins (Sros), qui permettrait de recruter un anesthésiste, spécialement à Douarnenez et non au sein du Bloc opératoire de Cornouaille (Boc).
Un anesthésiste pour Douarnenez ? Oui, quelqu'un qui endormirait ici, pour plagier le jeu de mot du Comité d'animation des Gras de Douarnenez.
source: ouest-france