Source : Ouest France du 18/02/2011
Le jeudi 17 février, des salarié(e)s du CHU de Caen accompagné(e)s par l'intersyndicale CGT, CFDT, CFTC, FO, SUD et UNSA ont filtré les voitures et distribué des tracts aux automobilistes au rond point de l'entrée ouest du CHU de 7h à 10h. Cette action a eu comme effet de paralyser très rapidement la circulation sur le périphérique caennais et les principales entrées de la ville (Rots dans le sens Cherbourg-Paris, Mondeville dans le sens Paris-Cherbourg, Colombelles à l'est de Caen).
Lors de l'Assemblée Générale, il a été décidé par les salarié(e)s en colère de se rendre dans les locaux de l'administration afin d'interpeler le Directeur Général.
Ainsi les salariés ont pu exprimer l'impact des suppressions de postes sur la qualité des soins, la remise en cause de la sécurité des patients et des agents, la dégradation des conditions de travail, l'altération de l'équilibre entre vie privée et vie au travail.
L'intersyndicale s'est réunie l'après midi et a décidé à l'unanimité une nouvelle journée d'action pour le 24 février.
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D'importants bouchons se sont formés, ce matin, dès 8 h, sur le boulevard périphérique de Caen, essentiellement dans le sens Cherbourg-Paris. Des personnels du CHU qui protestent contre des suppressions de postes ont distribué des tracts aux automobilistes sur le plateau du CHU et ont filtré le trafic de 7 h à 10 h. Etant donné la densité de circulation à cette heure, les ralentissements se sont vite transformés en voitures immobilisées sur la chaussée. Les transports en commun ont, conséquemment, affiché des retards aux arrêts, hier matin. La situation est progressivement revenue à la normale dans la matinée.
Source : Ouest-France
A 7h du matin, une trentaine de syndicalistes du CHU se sont retrouvés sur le plateau hospitalier. Ils se sont postés à l'entrée ouest du plateau afin de distribuer des tracts sur la situation de l'emploi au CHU. Quelques palettes ont été brûlées. A 10h30, près de 250 membres du personnel se sont rassemblés dans l'ancien hall de l'hôpital. Ils ont décidé collectivement de se rendre à l'administration pour exprimer leur colère face aux suppressions de postes et aux dysfonctionnements qui en découlent. Le bâtiment de l'administration a été rapidement envahi par les manifestants.
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Aujourd’hui, dans de nombreux hôpitaux, la colère monte.
A Vire, à Flers, malgré l’avis des organisations syndicales, leur administration a décidé de façon unilatérale : la suppression de RTT, le retour à des horaires coupés et la modification des horaires de prise de service, le non remplacement des départs en retraite, le redéploiement et la mobilité brutale des agents dans les services, la demi heure de repas déduite du temps d travail …
Prenons le pouvoir… de dire NON !
Pourquoi citer Vire où Flers ? Parce que les mesures prises dans ces hôpitaux illustrent comme au CHU, une politique nationale menée par le gouvernement contre le système de soins public, salué voici peu par bien d’autres pays. Une politique de restrictions de moyens qui ne nous permettent plus d’exercer efficacement notre travail.
Comme ailleurs, pour masquer cette agression contre les salariés et la population (réduction de l’offre et de l’accès aux soins), au CHU notre directeur ne cesse de ressasser à longueur de communications : «déficit, déficit..». Or ce déficit malgré les frasques du précédent directeur, est la conséquence de la loi Bachelot. Souvenez –vous : « La loi Bachelot tue l’hosto » disions-nous alors. Ce déficit est la conséquence de la mise en place de la T2A, de la loi HPST et d’autres mesures gouvernementales.
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L'intersyndicale CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD et UNSA avait lancé un appel à la grève ce jeudi 10 février. 250 à 300 agents se sont réunis dans le hall de l'hôpital Femme-Enfant-Hématologie du CHU de Caen pour une Assemblée Générale de 10H30 à 12H, parmi eux était présent une délégation des salarié(e)s du pôle Santé-Mentale toujours mobilisé(e)s.
Les agents présents ont protesté contre les suppressions d'emplois et le manque d'effectifs dans les services. L'intersyndicale a également demandé au personnel d'expliquer ce qui ne fonctionnait pas service par service.
Les organisations syndicales qui se réunissaient l’après-midi pour faire le point sur la suite à donner aux actions ont déposé un nouveau préavis de grève pour le jeudi 17 février.