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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:56

Parmi les 13 mesures retenues par Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales dans le Pacte de confiance à l'hôpital, le rôle des paramédicaux semble minoré. Certaines voix se sont élevées pour dénoncer cet état de fait. Dans l'attente de futurs groupes de travail...

 

L'analyse

 

Au lendemain de l'annonce par Marisol Touraine, ministre de la Santé et des Affaires sociales, des treize mesures du Pacte de confiance à l'hôpital, l'absence des paramédicaux dans la feuille de route gouvernementale a été pointée du doigt par plusieurs représentants syndicaux dans des communiqués (lire notre sujet du 04/03/2012 et notre interview du 04/03/2012). La CFDT, par exemple, s'est demandé, concernant "les personnels non médicaux, sans doute sont-ils cachés entre les lignes…" (lire notre sujet du 07/03/2013). Outre l'ironie de cette réflexion, ce sentiment est partagé par d'autres. La CGT a ainsi souligné que les paramédicaux étaient très peu présents dans le rapport d'Édouard Couty qui a servi de base aux préconisations de la ministre. "Ceux qui, au quotidien, œuvrent pour le service public n'auront aucune perspective de négociations spécifiques pour l'évolution de leur rémunération et de leurs conditions de travail", regrette le syndicat. Pour la Coordination nationale infirmière (CNI), les paramédicaux sont "les dindons de la farce", déplorant "l'absence de proposition concrète sur l'amélioration des conditions de travail et sur la reconnaissance de la pénibilité".

 

Une loi et des décrets en attente

 

Nathalie Canieux, secrétaire générale de la CFDT Santé sociaux, intervenant dans une vidéo diffusée sur le site de son syndicat, se demande finalement quelles mesures concrètes sortiront du rapport Couty. Certaines des treize propositions devraient se retrouver dans des décrets et une loi en 2014, mais cette date paraît un peu tardive à Nathalie Canieux, qui estime que "sur l'organisation et les conditions de travail à l'hôpital, il y a urgence à trouver des solutions pour les professionnels". Quant au contenu de la future loi, il reste encore imprécis. Le nouveau texte pourrait modifier à la marge la loi HPST, a indiqué à Hospimedia, Marie-Hélène Durieux, représentante de la fédération nationale Sud Santé social, laquelle déplore l'absence plus largement des agents hospitaliers dans le pacte. La ministre à évoqué simplement la réactivation de Contrats locaux d'amélioration des conditions de travail (CLACT) autour de 25 millions d'euros, rapporte-t-elle. Ajoutant que ce dispositif, déjà mis en place par le passé, concerne généralement des changements de matériel et rarement les personnels.

 

Incertitudes autour des groupes de travail

 

Quant aux groupes de travail issus des propositions ministérielles, là aussi Marie-Hélène Durieux relève que trois semaines après la remise du rapport Couty et de la présentation des 13 mesures ils n'ont pas encore été programmés, ni constitués. Elle espère que ces groupes permettront la négociation et ne seront pas une nouvelle fois des réunions de concertation sans suite concrète. Si cela devait être le cas, elle ne pense pas que la fédération Sud participera à ces groupes. Globalement, les syndicats paraissent donc déçus par ce Pacte de confiance qui selon Thierry Amouroux, secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) CFE-CGC, se révèle n'être que des mots. Interrogé par Hospimedia, il pointe du doigt la détérioration des conditions de travail à l'hôpital de l'ensemble du personnel (soignants et médecins).

 

Conditions de travail toujours dégradées

 

S'il salue la volonté ministérielle d'un renforcement du service public, il s'interroge sur le quotidien des hôpitaux où se multiplient, selon lui, les ruptures de stocks (blouses, draps, médicaments...). Certains établissements demanderaient à leurs patients de venir avec leurs propres médicaments, rapporte-t-il. Les hôpitaux se retrouvent dans des gestions à flux tendus, devant aussi faire face à des erreurs de soins de plus en plus nombreuses... Dans ce contexte, il qualifie le Pacte de confiance proposé par Marisol Touraine de décevant, restant simplement au stade des bonnes intentions sans les moyens nécessaires. Il attendait par exemple "un moratoire sur les suppressions de postes et de lits à l'hôpital", mesure qui aurait été un signe fort pour les personnels soignants. En dix ans, 100 000 lits ont été fermés en France, tout établissement confondu, poursuit-il.

 

Une attention particulière pour les médecins ?

 

Cerise sur le gâteau pour quelques syndicats, non seulement la ministre n'a pas inscrit une seule fois dans sa feuille des préconisations concernant spécifiquement les paramédicaux, mais elle semble accorder toute son attention aux médecins via la Commission médicale d'établissement (CME) ou la mise en place d'une section médicale au sein des Comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), relèvent plusieurs syndicats. Pour Thierry Amouroux, la création d'une section spécifique aux médecins crée un distinguo entre les professionnels médicaux et soignants. De son côté, Marie-Hélène Durieux redoute que l'arrivée des médecins au sein des CHSCT n'entraîne la diminution des sièges des syndicats.

 

Source: Hospimedia

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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 18:52

Ci-dessous l'intervention de Solidaires 93 lors du rassemblement unitaire contre l'ANI et sa transposition dans la loi,ce matin à Epinay devant la permanence du député, Mr Le Roux, par ailleurs Président du groupe PS à l'Assemblée Nationale.

 

" Les chiffres sont tombés, sans surprise : 22eme mois consécutif de hausse du nombre de chômeur-euses, 3,2 millions d'inscrit-es à Pôle emploi... 5 millions en réalité (activité réduite,...) dont la moitié ne sont pas indemnisés.

Partout en Europe, les marchés financiers, les patronats, sont à l'offensive pour infliger aux peuples : austérité et précarité. Et ils ont la main lourde.

Mais qui protège un tant soit peu les intérêts du monde du travail dans cette guerre sociale ? En France, Hollande candidat, avait promis face au détricotage méticuleux de nos droits, de nos acquis sociaux par Sarkozy, "le changement maintenant".

Sarkozy, son équipe, ont été chassé, la majorité parlementaire a changé de couleur. Les salarié-es, y ont largement contribué et attendaient quelques mesures qui les protègent un tant soit peu, c'est bien le minimum, face à la grande vague libérale qui menace de tout emporter

 

Or jusqu'ici, force est de constater que le gouvernement Hollande semble avoir écrit une toute autre feuille de route ; il épouse avec zèle les désidératas de la troika (FMI, BCE, Commission Européenne). Son objectif : faire baisser le coût du travail, pour que "nos" entreprises soient concurrentielles.

Il ne s'attaque pas au coût du capital, à cette petite minorité de possédants, de boursicoteurs, qui captent les richesses. In fine précarité et austérité, rétréciront les débouchés des entreprises, dont il sera tiré motif pour raboter encore et encore les droits et le coût du travail, c'est à dire nos salaires, notre protection sociale... Une spirale mortifère que Solidaires combat avec toute son énergie !

 

Face à leur crise, à l'avalanche des licenciements, des plans dits sociaux, le travail des élu-es du peuple, devrait consister à renforcer les digues protectrices pour les travailleur-euses (le Code du travail notamment), et à faire contribuer la minorité de nantis qui s'est suffisamment engraissée sur notre dos.

 

C'est tout le contraire qui est fait !

 

En claironnant sur le retour du dialogue social, avec l'Accord National Interprofessionnel du 11 janvier, le gouvernement a surtout permis au MEDEF de faire passer son cahier revendicatif, à la hussarde. Cet accord, applaudi par la droite et les marchés financiers, n'aurait pas été signé si l'on avait attendu la mise en place des nouvelles règles de représentativité syndicale. La ficelle est un peu grosse : dans les faits, cet accord est signé par des syndicats minoritaires !

 

Cet accord, dont le 1er Ministre réclame des parlementaires une transposition dans la Loi, en avril et en procédure d'urgence pour tenter d'entraver la montée en puissance de la contestation populaire, sans quasiment le retoucher selon les voeux de Mme Parisot, fait exploser le Code du Travail !

 

Les cadeaux supplémentaires pour le patronat sont insupportables, avec la possibilité, en cas de " graves difficultés conjoncturelles", de baisser les salaires, d'augmenter le temps de travail, d'organiser la mobilité forcée , comme chez Renault en ce moment. Gageons que si la Loi était votée, beaucoup d'entreprises connaîtraient demain "de graves difficultés conjoncturelles"... Et demandons aux Conti ce qu'ils pensent de ces fameux "accord-compétitivité", la plupart de nos camarades pointent aujourd'hui à pôle-emploi ! ... Une mobilité forcée qui s'imposera ensuite aux fonctionnaires !

Insupportable aussi la suppression de "plans sociaux", les recours juridiques plus difficiles pour les salarié-es volé-es par leur patron, la précarité toujours plus institutionnalisée... Quand au fameux "donnant-donnant", c'est une farce. Le Patronat n'a rien lâché !

 

L'U.S.Solidaires, la CGT, FO, la FSU (+ le syndicat de la Magistrature,+ ATTAC, Copernic + des militant-es de la CFDT... ) ont appelé ensemble à une journée nationale de grève et de manifestations le 5 mars. Quelques députés du PS avaient fait le déplacement.

 

Nous remettons le couvert le 9 avril, et en attendant dans les circonscriptions, sur tout le territoire, les parlementaires du Parti socialiste sont interpellés, comme nous le faisons aujourd'hui devant la permanence de Mr Le Roux, Président du groupe PS à l'A.N : le patronat ne doit pas faire la Loi ! c'est notre exigence !

 

La précarité permanente pour tous et toutes ne doit pas être la nouvelle norme sociale. Les parlementaires du P.S doivent bien prendre conscience que leur vote sera historique, qu'à travers celui ci ils choisiront leur camp : soient ils améliorent les protections des travailleur-euses face à cette crise, dont les salarié-es ne sont en rien responsables, et cela passe au minimum par le maintien du peu de protections restantes, soit ils servent la soupe au Patronat et aux marchés financiers, comme hélas l'ont fait le 11 janvier les dirigeants de la CFDT, de la CGC, de la CFTC (rejoints par l'UNSA).

 

Plutôt que la résistance, la lutte pour une autre répartition des richesses, ces derniers ont préféré courber l'échine, négocier le poids des chaînes, en jetant par dessus bord les acquis de décennies de luttes ouvrières, au nom de soit-disants sacrifices nécessaires en temps de crise.

 

Des sacrifices que le monde du travail est au final le seul à supporter, des sacrifices qui n'ouvrent que sur de nouveaux sacrifices, toujours plus de précarité, toujours moins de protection sociale... Et après le flinguage du Code du travail, viendra le tour des retraites....

 

Oui, l'Union syndicale Solidaires appelle les salarié-es, les chômeurs, les retraité-es à réussir la journée nationale d'action, de grèves et de manifestations le 9 avril. Vous pouvez compter sur Solidaires pour combattre jusqu'au bout ce projet de Loi !

 

Avec nos camarades de PSA Aulnay en grève depuis 10 semaines, avec les enseignant-es aujourd'hui en lutte, nous allons résister, nous battre, ne rien lâcher contre l'Armageddon social ! "

 

 

 

 

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 11:33

 

 

Si le cortège n’a rassemblé qu’environ 500 manifestants dans les rues de Vire, leur provenance témoignait de revendications à l’échelle du pays tout entier.

 

En Bretagne, en Vendée, à Paris et région parisienne comme aux Antilles (Marie-Galante), des villes voient fermer des unités de soins.

 

Des délégations de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité sont venues à Vire soutenir la lutte du collectif local « Touche pas à ma santé, à mon hosto ».

 

Depuis plusieurs mois, celui-ci demande la reprise des accouchements dans le Bocage virois, suspendus pour raisons sanitaires depuis juillet 2012. Une suspension confirmée fin janvier par l’Agence régionale de santé (ARS).

 

Vire est devenue ce samedi 23 mars un symbole du combat de citoyens pour que cesse la désertification médicale.

 

 

      
Olivier Besancenot et  Philippe Poutou soutiennent le collectif de défense de la maternité

Les responsables du Nouveau parti anticapitaliste, Christine Poupin, Philippe Poutou et Olivier Besancenot, ont cosigné un communiqué pour défendre la cause du collectif de défense de la maternité de Vire. « Ensemble nous avons les moyens d’imposer que la santé, soit à Vire, comme ailleurs, un bien fondamental auquel chacune et chacun doit pouvoir accéder à égalité. Ensemble, nous avons les moyens d’amplifier et de donner à la mobilisation un caractère national et déterminé pour mettre en échec l’austérité dans la santé. » Samedi, une nouvelle manifestation est prévue dans les rues en partenariat avec la coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité.



Le collectif de défense reçu par Michel Drucker avant la manifestation de samedi

 

 

Mercredi après-midi, une délégation du collectif de défense de la maternité de Vire a été reçue par l’animateur de télévision, Michel Drucker, Virois d’origine. « Il n’est pas insensible à ce qui se passe à Vire, d’autant que le bâtiment de la maternité porte le nom de son père », indique Véronique Legrain.

 

A l’issue de l’entretien, Michel Drucker a contacté la rédaction de France 2. La Coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité a choisi Vire comme symbole pour organiser sa manifestation nationale samedi après-midi. Vingt-sept délégations, venues de Grand Ouest et de la région parisienne, se joindront au collectif virois de défense de la maternité pour protester « contre les restructurations et les destructions de l’hôpital public ». Des débats sont prévus en début d’après-midi, avant une manifestation qui s’élancera du parvis de la Porte-Horloge à 15 h. A 17 h, des concerts (gratuits) sont programmés à l’hippodrome.

 

De son côté, le collectif local croit toujours à la relance des accouchements. « Cette journée de samedi est très importante pour l’avenir de la maternité. On joue une de nos dernières cartes ! » L’hôpital vient, d’autre part, de mettre entre les mains d’un cabinet extérieur le recrutement de deux gynécologues, nécessaires à la reprise de l’activité.

 

Source : Ouest-France

 




 

 

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19 mars 2013 2 19 /03 /mars /2013 18:12

 

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Pour protester contre ce qu'ils nomment «l'Hostérité», le personnel hospitalier de Toulouse appelle aujourd'hui à la grève et organise de nouveau des pique-niques de la colère devant les sites de Purpan et de Rangueil. Depuis la semaine dernière, les agents hospitaliers mobilisés sont intervenus devant la commission médicale d'établissement (CME) «pour avertir la communauté médicale de leurs difficultés à assurer des soins de qualité dans certaines conditions très dégradées». Ils ont également été reçus par la direction du CHU de Toulouse. Maternité, gériatrie, laboratoires, blocs opératoires, des services de soins et agents de bio-nettoyage : tous expriment des «difficultés» à assurer leur missions «de façon correcte».

 

Selon la CGT Santé, «le CHU de Toulouse a créé 436 postes depuis 2009 mais sur des activités nouvelles. En même temps 90 équivalent temps plein de médecins ont été recrutés. Les créations de postes sont équivalentes à seulement 5 agents (soignants, administratifs, techniques, encadrement) par médecin ce qui est très insuffisant au regard de l'activité de chacun de ces médecins. Le CHU de Toulouse a accueillis 2346 patients supplémentaires cette année par rapport à 2009. Les urgences ont accueillis 1706 patients supplémentaires cette année par rapport à 2009. Le taux d'occupation des lits en 2013 est de 94% en moyenne, alors qu'il était de 89% en 2009. Ces indicateurs prouvent l'intensification de la charge de travail de tous les hospitaliers et ceux malgré les embauches».

 

De son côté, la direction a assuré qu'il n'y aurait pas de baisse d'effectif en 2013.

 

La Dépêche du Midi

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 10:31

 

 

 

 

Fourberies de Sapin

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15 mars 2013 5 15 /03 /mars /2013 10:20

 

 

 

Blocus de Vire

 

Maternité de Vire (Solidaires)

mais aussi l'hôpital Paule de Viguier du CHU de Toulouse

 

Hôpital Paule de Viguier

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14 mars 2013 4 14 /03 /mars /2013 18:44

 

Elles sont où vos promesses ?

 


« Des syndicalistes de Solidaires se sont notamment réunis “pour lui rappeler qu’il est socialiste”. Plusieurs personnes lui lancent des reproches, l’accusant de “faire la politique du patronat”, et de se soucier davantage de la guerre au Mali et du mariage pour tous que des problèmes quotidiens des Français. L’un d’entre eux crie : “M. Hollande, elles sont où vos promesses ?” L’homme est immédiatement évacué, manu militari, par les services de la Direction départementale de la sécurité publique. »

 

 

 

 


 

 

 

 

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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 23:03

 

 

 

 

 


 
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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 22:56

Après le Médiator°, les pilules contraceptives…

 

Halte aux conflits d'intérêt, les scandales doivent cesser.

 

 

 

Depuis 1990, les lecteurs de la revue Prescrire et les médecins qui se forment de façon indépendante savent que les pilules dites « de troisième ou quatrième génération » font courir aux femmes un surcroît de risque pour une efficacité équivalente.

Depuis novembre 2012, la HAS (Haute Autorité de Santé) recommande de ne prescrire ces pilules qu'en deuxième intention.

Et pourtant ….elles représentent plus de la moitié des pilules vendues.

 

Le scandale vient de l'influence permanente des firmes pharmaceutiques auprès des prescripteurs (ici, les gynécologues, principalement, mais aussi les généralistes et les centres de planification) et de l'indigence de ceux-ci à se libérer de cette influence:

 

- Les firmes ont utilisé leurs moyens habituels d'influence. Des effets bénéfiques non prouvés de ces « nouvelles pilules » sur d’autres problèmes : acné, pilosité, jambes lourdes…sont devenus les principaux arguments de vente et de prescription.

 

- Dans le même temps la nouvelle réglementation réduit la formation continue indépendante des médecins de façon dramatique.

 

Le scandale vient de l'influence des firmes sur les Agences du médicament et de l’indigence de celles-ci en matière de contrôle des médicaments et de pharmacovigilance :

 

- On a vu avec l’affaire du Médiator° que les agences censées contrôler la mise sur le marché des médicaments étaient corrompues par des conflits d’intérêts qui mettent en cause leur efficacité et leur crédibilité.

- La pharmacovigilance est dramatiquement sous-développée en France et les patients n'ont pas été informés qu'ils peuvent dorénavant y faire des signalements.

 

Le scandale vient de l'influence des firmes sur les pouvoirs publics au niveau national et européen et du refus de ceux-ci de prendre les mesures légales nécessaires pour garantir l'indépendance du circuit du médicament :

 

- Suite au scandale du Médiator°, une loi dite de « sécurité du médicament» vient d'être élaborée en France, mais le projet de décret « Sunshine act » (1) a été modifié sous l'influence des firmes : sa version actuelle ne permettrait pas de connaître réellement les liens d'intérêt entre les firmes et les prescripteurs ou les associations de patients.

 

- Un règlement européen sur les essais cliniques est en cours d'élaboration : s'il était adopté en l'état, les participants aux essais seraient moins bien protégés et la transparence des essais cliniques ne serait toujours pas garantie. (2)

 

Pour que les scandales cessent de se succéder, il faut mettre en place :

 

- l'indépendance de la formation initiale et continue des médecins,

 

- la suppression des conflits d’intérêt dans les agences contrôlant les médicaments et autres produits de santé et émettant les recommandations avec, en particulier, la création d'un corps d'experts indépendants,

 

- le développement de la pharmacovigilance avec des campagnes d'information pour le public et des rappels d'obligation de déclaration pour les prescripteurs,

 

- une recherche publique sur les médicaments.

 

Il n’est pas tolérable de risquer la vie des patients aux bénéfices de l’industrie pharmaceutique.

 

 

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9 mars 2013 6 09 /03 /mars /2013 08:12

 

Téléchargez le tract en cliquant sur l'image ci dessous

 

 

Vire 23 mars

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