Aux Lilas, un État aveugle et son exécutant docile l'ARS veulent continuer scandaleusement à réduire l'offre de soins.
Mais en plus ils s'en prennent à une conception de la santé qui nous est essentielle. C'est à dire une santé qui permet aux femmes (et à leurs compagnons) de choisir d'interrompre ou de poursuivre leur grossesse, et qui met les rapports humains au centre en écoutant et respectant les désirs des futurs parents.
Des dizaines de centres d'IVG, des centaines de maternités ont déjà disparu de notre territoire. Des maternités-usines naissent un peu partout.
Ce n'est surtout pas ce que nous voulons !!!
Nous exigeons d'arrêter les restructurations stupides, dangereuses, coûteuses, inégalitaires.
Nous exigeons de maintenir des structures de proximité, proche des personnes, pour
renforcer la médecine égalitaire, solidaire et humaniste que nous défendons.
TOUTES ET TOUS AUX LILAS LE SAMEDI 24 SEPTEMBRE
NOUS ACCUSERONS UN RÉGIME QUI DÉTRUIT NOTRE QUALITÉ DE VIE ET DE SOINS
LA MATERNITÉ ET LE CENTRE IVG DES LILAS DOIVENT ÊTRE MAINTENUS ET SOUTENUS !!!
Pour la Coordination Nationale Michel ANTONY
www.collectif-maternite-des-lilas.org/
le 8 sept 2011 ,l'equipe soignante du service d'orthopedie septique (10-22) était reçue par la DRH, (accompagnée par sud,cfdt et cgt),afin d'exposer leur situation actuelle pour obtenir un poste supplémentaire d'AS le matin car leur charge de travail s'est fortement accrue (cotations siips à l'appui) depuis la reduction d'effectif en 2010 les laissant à 2 AS le matin pour 20 à 24 patients très lourds .
en préambule à la discussion avec la DRH et DSSI une requête a été lue que nous reproduisons ci dessous
Pour lire la requête en PDF, cliquez dessous
Inquiétude à l’Hôpital d’Argentan. L’établissement pourrait perdre 8 de ses 30 medecins à la fin de l’année car ils sont étrangers. 8 praticiens hospitaliers qui pourraient être déclarés hors la loi parce qu’officiellement, ils n’ont pas les bons diplômes.
Agents des Services Hospitaliers, Aides-Soignants, Aides Médico-psychologiques, Auxilliaires de puériculture, Dessinateurs, Ouvriers Professionnels Qualifiés, Agents de maîtrise, Maîtres ouvriers, Adjoints administratifs, Conducteurs Ambulanciers, Agents d’Entretien et de Salubrité, Aides d’électroradiologie, Aides de laboratoire, Aides préparateur...
Oui on les prend toutes et tous pour des c... !
L’ensemble de la catégorie C, qui représente environ la moitié du personnel de la Fonction Publique Hospitalière, voit défiler les reclassements des catégories, les revalorisations des grilles indiciaires et rien pour les C !
Aucune perspective d’action intersyndicale nationale pour revaloriser les salaires et le déroulement de carrière de cette catégorie ! Ce qui démontre le peu d’intérêt général pour les « petites mains » alors qu’elles constituent une part essentielle dans le bon fonctionnement des établissements et la qualité globale des soins.
Actuellement les catégories A progressent en moyenne de 12 points par an alors que les catégories C seulement de 2, une aumône ! Rappel : 1 point = 4,6302 euros
Ce constat n’est pas fait pour opposer les catégories entre elles. Si une différence de traitement salarial en début de carrière peut paraître justifiable au regard du niveau de qualification, de responsabilité …, celle du déroulement de carrière ne l’est pas.
SUD Santé Sociaux a toujours défendu l’égalité de toutes et de tous dans le déroulement de carrière, l’ancienneté doit être reconnue pour tout le monde de la même façon.
Chaque agent, peu importe son grade, doit être augmenté du même nombre de points d’indices dans les mêmes intervales de temps, du début à la fin de la carrière. C’est ce que nous appelons : une carrière linéaire et sans barrage.
Loin de nous l’idée de dire que certains gagnent trop, ce sont les agents de catégorie C qui sont sous payés. La perte du pouvoir d’achat des agents de la catégorie C, mois après mois, fragilise encore plus ces personnel et à travers eux l’hôpital public. Pour mémoire le prix du pain (au kilo) a augmenté de 77% en 20 ans (de 1990 à 2010), le prix des loyers a augmenté de 24% en dix ans (de 2000 à 2010), et le prix du gazole a augmenté de 124.13% en 20 ans (de 1990 à 2010).
Il serait temps que la pénibilité des tâches, la technicité et les compétences spécifiques soient enfin reconnues à leur juste valeur.
Ensemble, toutes filières C confondues, exigeons une reconnaissance de ces métiers, de leurs compétences, de leurs spécificités et de leurs nécessité, de leur importance dans la structure hospitalière.
Les agents de la catégorie C ne doivent plus être laissés pour compte !
Revendications Sud Santé Sociaux
Dans l’immédiat :
Suppression de tous les quotas sur les grades supérieurs et exceptionnels.
Passage à durée minimum des échelons.
Droit à la formation continue et professionnelle pour toutes et tous en augmentant leurs financements.
Prime de service intégrale pour tous (titulaires et contractuels sans pénalités).
Revalorisation des grilles indiciaires (pas de salaires en dessous de 1600 euros net).
Intégration des primes dans le salaire de base.
Titularisation de tous les contractuels sans conditions et remplacement de tous les postes vacants. Et nous nous battrons pour : Un déroulement linéaire des carrières (pour une carrière sans quotas ni barrages).
Pour lire le tract en PDF, cliquez dessus
Le collectif « Touche pas à ma santé, touche pas à mon hosto » appelle à un rassemblement mardi 27 devant l’hôpital de Vire à 18 h. « La maternité de Vire est clairement en danger », indique Véronique Legrain, membre du collectif. L’Agence régionale de santé mène actuellement une étude pour établir le Schéma régional d’organisation des soins (Sros). Ce plan fixe les priorités en terme d’offres de soins et de moyens dans chaque territoire pour une période de cinq ans, entre 2012 et 2017. « Nous faisons appel à la population et au personnel de l’établissement. La lutte continue. Nous savions que la maternité de Vire n’était pas sortie d’affaire. »
Source : Ouest-France
À l’appel de l’intersyndicale CGT, CFDT, Sud et FO, une partie des personnels a manifesté dans la rue principale du centre-ville et sur la partie ouest du By-Pass de Bayeux ce mardi 13 septembre, en matinée. Près de 120 manifestants ont ainsi été recensés, moins que lors du dernier mouvement de grogne mené avant l’été où ils étaient plus de 200. Au cœur des revendications : l’abandon du Plan de retour à l’équilibre, mettant en place de nombreuses mesures touchant aux acquis sociaux du personnel. Un plan élaboré par le directeur de l’hôpital à la demande de l’Agence régionale de santé pour effacer, d’ici 2015, un déficit prévisionnel d’1,7 millions d’euros. « Toutes mesures confondues, ce plan aboutit à la suppression de 20 emplois, dénonce Bernadette Gouth, du syndicat Sud. Et cela alors que les personnels sont déjà au bord de l’épuisement. »