LE QUOTIDIEN DES NAUFRAGES DE ST BARTH

Edition N°3

4ème jour de grève, vendredi 6 novembre,
toujours mobilisés

12h30 : Rassemblement ce jour devant la maternité du CHU.

Au programme :

Distribution du quotidien des naufragés de St Barth ainsi que de nos revendications au personnel du CHU et aux usagers.

Notre détermination a été plus forte que le mauvais temps !

Les signataires de notre pétition (environ 350 personnes) lors de cet après midi nous ont fait part de leurs encouragements et sont bien conscients de la dégradation de nos conditions de travail.

La direction a recensé 50% d'intentions de grève sans compter les agents qui étaient grévistes sur leur temps personnel !

La presse était à nouveau présente pour relayer cette nouvelle action visant à alerter la population sur nos conditions de travail dégradées.

Nous avons convenu d'une nouvelle assemblée générale lundi 9 novembre à 11h à la chapelle de la Claverie.

SOUTENEZ NOUS ET AIDEZ NOUS A FAIRE EVOLUER NOS CONDITIONS DE TRAVAIL, EN NOUS REJOIGNANT NOMBREUX MARDI 10 NOVEMBRE 2015 A PARTIR DE 14H30
AU BATIMENT ADMINISTRATIF DU CHU
POUR RENCONTRER LE DIRECTEUR GENERAL !

Nous précisons que notre mouvement est entièrement soutenu par l'ensemble des organisations CFDT, CFTC, CGT, FO et SUD du CHU.

L'ensemble de l'équipe du DSSSLD

Saint-Barthélemy. Déjà 5 000 signatures pour les soignants en grève

Les grévistes de la Claverie, à Saint-Barthélemy-d'Anjou, ont déjà recueilli 5 000 signatures. Ils pétitionnaient encore, ce vendredi 6 novembre, devant le CHU d'Angers.

Déjà 5 000 signatures en ligne ! Les grévistes de la Claverie, le service de soins de suite et de longue durée du CHU d'Angers, font un tabac sur les réseaux sociaux. Et sur le terrain.

"Nous avons déjà plus de 5 000 signatures en ligne mais aussi 400 commentaires. Les soutiens nous arrivent de toute la France", se réjouissent les grévistes qui ont réussi à bien médiatiser leur conflit.

Ils réclament toujours une dizaine de postes de plus, un pool de remplacements et une revalorisation des salaires. Une rencontre avec Yann Bubien, le directeur général du CHU, est prévue ce mardi 10 novembre.

Toujours en grève

En attendant, ils poursuivent leur mouvement. "Nous ne céderons pas avant que nos revendications ne soient satisfaites", assurent-ils. Sûrs de recueillir encore quelques milliers de soutiens supplémentaires.

Source: ouest-france.fr

Par le biais de l’intersyndicale, FO, CGT, le personnel de l’hôpital intercommunal de la Presqu’île vient de déposer un préavis de grève pour le jeudi 12 novembre.

Le 12 novembre, le personnel gréviste est invité à manifester à 9 h 30 devant la mairie de Guérande.

Ce jour-là, selon les syndicats, seront réunis à cet endroit « des maires, des représentants du conseil départemental, les tutelles et la direction de l’hôpital intercommunal ». En attendant ce jour de grève, le personnel mobilisé distribuera des tracts à la population sur les marchés de Guérande et du Croisic.

Ces personnes s’inquiètent pour l’avenir de l’hôpital et un projet de réduction de lits en médecine à Guérande, ou encore la possibilité de vente d’un établissement pour personnes âgées, du Croisic, à une entreprise privée.

Ce mouvement social a débuté en septembre 2015 par des manifestations à Guérande et au Croisic, mais cette fois dans l’enceinte de l’hôpital intercommunal.

Source: ouest-france.fr

En grève illimitée depuis hier, les aides-soignants et les agents des services hospitaliers du bloc opératoire de l’hôpital de Blois attendent des actes.

Les usagers du centre hospitalier de Blois n'ont pas pu hier pénétrer dans l'enceinte de l'établissement, sans voir cette banderole annonçant une grève illimitée au bloc opératoire. Ce mouvement contestataire, appuyé par la CGT, émane des aides-soignants (AS) et des agents des services hospitaliers (ASH). « C'est dommage d'en arriver là. » Mais leurs motifs de grogne sont devenus aujourd'hui trop importants à leurs yeux pour se taire. « Nos postes de travail sont obsolètes et ne sont plus adaptés d'un point de vue ergonomique, déclare l'équipe gréviste. Ça fait dix ans qu'on demande un changement des plans de travail qui servent à la désinfection du matériel, mais on ne voit rien venir. On se contente juste de donner un coup de peinture sur la rouille pour cacher la misère. Or, le bloc opératoire est censé être le service le plus stérile. Les patients n'ont pas envie de repartir de l'hôpital avec une maladie nosocomiale. »

Les AS et les ASH revendiquent également la création d'un poste supplémentaire et des remplaçants pour compenser les arrêts de longue durée, pour parvenir à un effectif total de leur équipe de treize la journée et de quatre la nuit. « Nous sommes arrivés à travailler un week-end sur deux ou trois alors qu'on est censé en faire un sur six, souligne Karine Mansour en poste au bloc opératoire. En raison d'un turn-over important, des nouvelles aides-soignantes sont arrivées et leur formation demande entre trois et six mois avant de pouvoir les laisser seules le week-end. En attendant, nous compensons. »
Conséquence de cette grève : l'activité du bloc opératoire a été perturbée, avec le report d'opérations.
La direction signale avoir pris la dimension des sujets soulevés. Le nouveau chef d'établissement est entré dans un cycle de négociation avec les organisations syndicales, concernant un projet d'accord local sur la qualité de vie au travail. Au niveau du matériel, le directeur convient que les conditions ne sont pas optimales pour les aides-soignants du bloc et annonce des investissements sur certains équipements dans les meilleurs délais. Sur la création de poste attendue, il ne peut pas aujourd'hui se prononcer, tant qu'il n'aura pas de visibilité correcte sur le budget 2016.

à chaud

Les Ehpad maintiennent la pression

Plusieurs autres services du centre hospitalier de Blois sont déjà en grève depuis plus d'un mois, comme c'est le cas dans les Ehpad de la Pinçonnière 2 la Forêt, de la Roselière 1 et 2, de Pimpeneau ainsi qu'en psychiatrie de nuit. « Malgré ces semaines de grève, nous ne voyons aucune avancée, regrettent des personnels des Ehpad de la Pinçonnière 2 la Forêt. Nous avons toujours des problèmes d'effectifs et de conditions de travail. Nous n'arrivons pas à passer du temps auprès des résidants. Aujourd'hui, ce que subissent les résidants est de la maltraitance institutionnelle. A ce sujet, une famille de résidant vient d'écrire une lettre à destination de la direction. Une réunion est en principe prévue le 10 novembre. »

Source: lanouvellerepublique.fr

Le personnel du centre hospitalier d’Eu est en grève depuis jeudi matin. Ils protestent contre les diminutions d’effectifs et les conditions de travail.

Ce jeudi matin, une partie du personnel du centre hospitalier d’Eu est en grève. Devant le pavillon Isabelle, une soixantaine d’entre eux manifeste leur mécontentement. « Les conditions de travail se sont détériorées et nous n’avons pas l’effectif pour assurer correctement les soins, gronde Sylvie Saintyves de la CGT, épaulée par Laurence Sellesques de la CFDT. On nous demande de faire plus avec moins alors que les arrêts maladie ne sont pas remplacés et les CDD pas embauchés. Il y a également du personnel en burn-out. C’est du travail à la chaîne. Les plannings sont modifiés au jour le jour, sans prise en compte de notre vie privée. Sommes-nous condamnés à devenir des robots de soin ? » D’après la représentante de la CGT, 80 % du personnel (l’établissement comptait 319 employés en décembre 2014, ndlr) serait en grève. « Le personnel est assigné car nous avons l’obligation de continuer les soins », rassure tout de même Sylvie Saintyves pour le service aux patients.

« On nous promène »

Le directeur de l’hôpital, Philippe Couturier, qui rencontre les représentants syndicaux dans la matinée, s’est adressé aux grévistes. Il a évoqué quatre problèmes qui concernent le centre hospitalier : le risque de non certification et donc l’impossibilité d’exercer ; les travaux à venir en fin d’année pour la mise en conformité des lieux suite à un avis défavorable sur le désenfumage ; la difficulté à recruter des médecins ; les difficultés financières de l’hôpital qui nécessitent un plan de retour à l’équilibre. Un premier contact qui n’a pas convaincu les grévistes. « Nous avons également rencontré Mme Pillet (adjointe de direction, ndlr)mercredi, précise Sylvie Saintyves. Mais il n’y a eu aucune négociation, on nous promène sans nous répondre franchement. » Reste à voir si la réunion entre la direction et les représentants des grévistes aboutira à des résultats et sur une levée du mouvement

Source: Courrier-picard.fr

L’intersyndicale SUD CGT CFDT du Centre Hospitalier Guillaume Régnier de Rennes a appelé à la grève et à un rassemblement des salariés le mardi 3 novembre 2015 à 12h00 à l’accueil du centre hospitalier.

Ce rassemblement a été un succès

Les salariés sont toujours massivement opposés aux mesures d’économies qui consistent à compenser les baisses de financement octroyées par le ministère, par des pertes de revenus des salariés eux-mêmes et des pertes de RTT synonymes des suppressions d’au minimum 23 postes de contractuels.

La mise en place de nouveaux cycles de travail sans aucune concertation, la dégradation des conditions de travail des salariés et la détérioration de la qualité de l’accueil des patients sont aussi des sujets de revendications.

Depuis la parution des décisions du directeur visant à supprimer des RTT et à remettre gravement en cause la progression des salaires, des recours en annulation des décisions ont été portés au tribunal administratif ainsi qu’un référé suspension. Le juge des référés conclue que la nouvelle notation est illégale, c’est encore une victoire pour les salariés et un nouveau revers pour la direction.

Sous la pression des salariés, la direction a déjà renoncé à appliquer ses mesures d’économies au 1er janvier 2015 et depuis le début de l’année les salariés s’opposent énergiquement à ces mesures afin que jamais elles ne soient mises en œuvre en 2016

Une nouvelle manifestation aurait lieu jeudi 5 novembre