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18 janvier 2017 3 18 /01 /janvier /2017 09:32

 Sabrina Ali Benali : "L’hôpital ne tient plus que grâce à la dévotion des personnels soignants"

Interne en médecine, Sabrina Ali Benali dénonce la gestion de l'épidémie de grippe par Marisol Touraine. Pour elle, l'état d'urgence est le quotidien à l'hôpital. Elle était l’invitée de Léa Salamé

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 19:03

Alors que la ministre de la santé a assuré que la situation dans les hôpitaux était "maîtrisée", une interne aux urgences lui raconte son quotidien.

Marisol Touraine ne sortira pas indemne de l'épidémie de grippe. Mercredi 11 janvier, la ministre de la santé a lancé un message d'alerte, indiquant que "les services d'urgence étaient particulièrement sollicités, aux limites de leurs capacités", en raison de l'épidémie intense de grippe. Des propos qui ont fait bondir une interne aux urgences, qui a partagé son exaspération sur Facebook.

"Juste une petite question: c'est quoi cette grosse blague?" commence Sabrina Aurora, en brandissant le journal Le Parisien du 11 janvier qui affiche à sa une "Grippe, l'état d'urgence". "Mais c'est tous les jours l'état d'urgence, madame Touraine, à l'hôpital!" s'exclame l'interne qui dénonce "une bonne opération de communication, genre 'j'ai pris mes responsabilités'".

 

L'interne revient également sur les augmentations d'effectifs et de moyens mis en avant par la ministre dans de récentes interviews... et les étrille, chiffres à l'appui.

"Les besoins de santé croissent de 4% par an, et l'Odam (l'Objectif national des dépenses d'assurances maladies) augmentent seulement de 2% par an." Pour faire simple? "C'est comme si mon malade a besoin de 4 milligrammes d'adrénaline, j'en mets 2... 'J'ai augmenté la posologie', 'Mais docteur je vais mourir si vous en mettez pas 4.'" Le parallèle est sans équivoque.

 

Pourtant, ce jeudi 12 janvier, la ministre a affirmé sur France 2 que la situation face à l'épidémie de grippe était "maîtrisée". "Les hôpitaux sont en situation tendue, mais ils ne sont pas débordés et ils font face. Je suis aujourd'hui sereine quant à leur capacité à faire face aux besoins des malades", a-t-elle déclaré: "Ils prennent en charge dans de bonnes conditions tous ceux qui ont besoin d'être soignés." De quoi exacerber à nouveau le ressenti du personnel médical.

 

Car derrière cette publication, visionnée plus de 2 millions de fois en moins de 24h sur Facebook, se cache toute l'exaspération d'une profession, qui dénonce depuis des mois le manque de moyens et d'effectifs dans les hôpitaux.

"Je vous dis clairement que vous devriez voir peut-être un ORL parce qu'il me semble que vous avez peut-être un bouchon, parce qu'on vous alerte sans arrêt et vous n'entendez pas", insiste l'interne, qui ne peut s'empêcher d'ironiser sur "le type de surdité" dont souffrirait la ministre, qui entend parfaitement "les intérêts économiques, ceux du Grand capital et de la Commission Européenne".

"Je vais retourner voir dans mes cours d'ORL si je trouve cette maladie du ... 'j'me moque de vous'" conclut la jeune femme.

 
 
 
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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 12:09

L'épidémie de grippe met les hôpitaux de France sous tension. Sur franceinfo, le porte-parole de l'association des médecins urgentistes de France, Christian Prudhomme a expliqué les problèmes rencontrés par les établissements de santé.

Le bilan de l'épidémie de grippe sera probablement lourd cette année a affirmé mercredi 11 janvier la ministre de la santé Marisol Touraine. Selon elle, les urgences sont "sous tension". 142 hôpitaux sur les 850 établissements publics français sont débordés par la grippe.

Les réductions d'effectifs pointées du doigt

"Il faut que la ministre reconnaisse, que depuis 30 ans, nous avons mis à mal notre système de santé qui n'est plus capable de répondre chaque année à une épidémie de grippe", a réagi mercredi sur franceinfo Christophe Prudhomme, le porte-parole de l'association des médecins urgentistes de France. "Notre système de santé est à un seuil de dégradation qui ne lui permet plus de répondre à un évènement tout à fait banal qui survient régulièrement", explique-t-il.

On a fermé trop de lits d'hôpitaux, il n'y a pas assez de médecins généralistes, ils sont mal répartis dans les territoires et il n'y a pas assez de personnels dans les maisons de retraite.

Christophe Prudhomme, porte-parole de l'association des médecins urgentistes de France sur franceinfo

Cette situation critique s'aggrave d'année en année car "on est soumis à la potion amère des réductions d'effectifs, des fermetures de lits, avec des directeurs qui n'ont qu'un seul mot à la bouche, faire des économies au détriment des patients", s'alarme Christophe Prudhomme.

L'urgentiste précise que l'épidémie de grippe est plus forte cette année, "comme c'est le cas tous les quatre ou cinq ans". La grippe "se surajoute chez des patients déjà fragiles" atteints de maladies chroniques, d'hypertension, d'insuffisance respiratoire et de diabète. "Cela nécessite de les hospitaliser pour dix ou quinze jours. Aujourd'hui ces lits n'existent plus, parce qu'on les a fermés."

Les urgentistes au bout du rouleau ?

Christophe Prudhomme alerte également sur l'épuisement des médecins qui ne sont pas "en capacité de prendre en charge les patients correctement". Il souligne des "démissions importantes de collègues qui n'en peuvent plus".

Le porte-parole de l'association des médecins urgentistes de France a interpelé la ministre de la Santé sur l'accord concernant le temps de travail des médecins urgentistes, qui a été signé en décembre 2014 et qui n'est "toujours pas appliqué". Pour lui, "un certain nombre de morts auraient pu être évités si on avait pu prendre en charge les patients dans de meilleures conditions."

Source: franceinfo.fr

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 09:45

Si la France a pu être considérée comme ayant le meilleur système de santé au monde à la fin du 20ème siècle, elle ne peut plus le revendiquer aujourd’hui.

La Fédération SUD Santé Sociaux alerte sur cette situation depuis des mois, des années : notre système de santé n’est plus capable de faire face à une urgence sanitaire grave et ses rouages sont « grippés » à la première attaque virale. Gastro, bronchiolite, grippe…, des épidémies prévisibles et habi-tuellement gérables en ville deviennent des problèmes qui mettent en péril le dispositif de soin par effet de saturation

Les urgences saturent au-delà du possible. Chaque année une « surmortalité » est constatée dans la population par l’INSEE, 41 000 pour 2015 et la seule chose qui fonctionne encore, ce sont les justifications hasardeuses du Ministère pour les expliquer : « Il a fait trop chaud, trop froid, la grippe a été précoce, plus forte etc… ad nauseam »

Si notre système est à bout de souffle, les personnels le sont aussi. Pour faire face à la situation, avec le manque de moyens dont ils souffrent, les personnels puisent dans leurs réserves physiques et psychiques. Jusqu’à quand cette situation pourrait-elle perdurer avant qu’ils ne craquent totalement ? Si l’on ne prend pas soin des personnels qui prennent soin de la population, il n’y aura un jour plus personne pour répondre à personne.

La Fédération SUD Santé Sociaux exige que le gouvernement prenne les mesures pour remédier durablement à cette situation inacceptable pour un pays « riche » comme le nôtre. La Fédération SUD Santé Sociaux exige une politique propre à restaurer le « chef d’œuvre en péril » bâti sur les ruines de la seconde guerre mondiale et qui nous avait permis d’atteindre en quelques décennies un niveau d’excellence.

La Fédération SUD Santé Sociaux considère qu’il est du devoir des politiques, et notamment au-jourd’hui aux candidat-es à la présidentielle, de répondre aux besoins de la population qu’ils et elles ad-ministrent et non de gonfler les dividendes des groupes qui financent leurs campagnes. Pour SUD Santé Sociaux mettre des moyens dans la santé et le social est un choix politique.

C’est aussi un choix politique de mettre des moyens dans les déterminants sociaux de la santé, éducation, logement, nourriture, environnement et santé au travail…

C’est pourquoi la Fédération SUD Santé Sociaux dénonce les tentatives de justification après coup d’un ministère pompier pyromane niant que les dégâts cumulés sont le fait des cures d’austérité qu’il a infligées au système de santé. Il y a urgence à mettre en œuvre une politique de santé préservant et développant un service public de santé sur l’ensemble du territoire, garant d’une réelle égalité d’accès aux soins, garant d’une réelle possibilité de soins, garant de la santé des personnels en charge de celle des citoyen-nes…

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12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 09:41

Monsieur le Président, elle arrive quand la relève ?

 

« Depuis 5 ans il y a eu 31 000 personnes qui ont été recrutées dans les hôpitaux, des soignants ».
(François Hollande/ 22 décembre 2016)

Sur le terrain, dans les Hôpitaux, les EHPAD, les SSR… Nous, les personnel-les, avons du mal à vous croire. Les 31000 personnes ne sont pas là. Elles ne sont pas là, pas là… On les remplace… Comme on peut…

Sur le terrain, dans les Hôpitaux, les EHPAD, les SSR… Nous, les personnel-les, faisons le décompte tous les jours. Monsieur le Président, autour de nous, nos collègues qui disparaissent ne sont jamais remplacé-es. Au contraire, on nous rappelle sans cesse à domicile, pendant nos repos, quelquefois à peine rentré-es chez-nous. Nous ne savons jamais quand va se terminer la journée, la nuit, la semaine de travail…

Vous allez nous dire que vous aussi, vous êtes sur le pont tous les jours. Sauf que votre salaire de 13000 euros mensuel qui sera suivi d’une retraite de 35000 euros, comparé aux nôtres, nous donne la nausée… Nombre d’entre nous ne bouclent plus le mois, certains d’entre nous vont aux restos du cœur, certains d’entre nous sont SDF… Alors vous avez beau jeu d’attaquer dans votre discours un de vos hypothétiques successeurs quand il menace de faire disparaitre 500000 fonctionnaires alors même que vous les avez déjà mis à la rue… Quand partout en France, vous fermez des lits dans le cadre du plan triennal de "maitrise de l’évolution des dépenses de santé".

Les hôpitaux sont assiégés par l’hôstérité
Cette hôstérité tue les patient-es, les soignant-es…

Les hôpitaux sont attaqués de tous côtés, baisse des budgets, baisse des effectifs, attaque des conquis sociaux, les économies à coup de serpe des politiques associées aux économies de bout de chandelle des DRH sapent le moral, désespèrent les « petites mains » regardant là le service public hospitalier mourir.
D’un côté les Plans de Retour à l’Equilibre, les restructurations forcées via les GHT, l’inhumanité gouvernementale au pouvoir coupable de 41000 morts de plus en France en 2015 !
De l’autre, plus en détail, orchestré par la FHF, notre MEDEF à nous, l’enfer se cache, l’enfer nous mine :

  • La demi-heure de repas qui disparait par-là,
  • 5 RTT soustraites par ici,
  • Les salaires grignotés partout (Remise en cause des NBI, remise en cause des primes dont celle d’Assistant-e de Soins en Gérontologie…).

La liste est longue, la liste est sans fin au contraire de ce qui pointe à l’horizon, la fin du service public…

L’Hôstérité, ça suffit !

Comme il n’y a pas un jour où l’hôstérité ne frappe, comme il n’y a pas un hôpital, un EHPAD, un SSR… qui ne soit pas touché. Il n’y aura pas un jour où nous ne laisserons tranquilles vos chiens de garde, vos directeurs, vos ministres !

Dans chaque hôpital, EHPAD, SSR… nous mènerons des actions ponc-tuelles, des actions pérennes, des actions collec-tives, en intersyndicale, avec tous-tes celles et ceux qui souhaitent en finir avec la fatalité imposée par la technocratie.

Dehors les têtes d’œuf !
Du fait de la démarche normative imposée par des cohortes de certificateur-trices, d’évaluateur-trices et autres chercheur-euses d’efficience… les person-nel-les sont déjà épuisé-es, à bout de souffle, alors qu’ils ont à accueillir, soigner au mieux avec des moyens diminuant une population elle-même de plus en plus précarisée, maltraitée par les mesures d’austérité et de rejet de l’état.

Dans chaque hôpital, EHPAD, SSR… nous allons en finir avec tous ces gens qui osent nous faire la leçon sur notre exercice quotidien alors qu’ils n’y connais-sent rien !

Alors non, nous n’allons plus nous laisser faire.
Alors non, nous n’allons plus nous laisser endormir.

Nos revendications portent sur :
• L’abrogation de la loi travail,
• La réalisation d’une étude sur la morbidité des professionnel-les dont le ministère de la santé et de l’action sociale a la charge,
• L’abrogation du décret sur les GHT,
• Abrogation de la loi de modernisation du système de santé,
• Un processus démocratique pour une loi sanitaire et sociale, qui tienne compte des besoins de la popula-tion et respectueuse des salarié-es,
• Résorption effective des emplois précaires dans tous les secteurs,
• Carrière avec évolution linéaire et sans barrage pour tous-tes les salarié-es, en prenant en compte l’égalité salariale femme/homme,
• Augmentation générale des salaires avec un smic à 1700€ net mensuel,
• Réduction du temps de travail, 32h en 4 jours et 30h en 3 nuits par semaine,
• Abandon de la politique d’austérité : de la loi NOTRe ainsi que du pacte de responsabilité…

Depuis 2016, pour tous les jours de l’année, un pré-avis de grève a été déposé. Pour 2017, pour tous les jours de l’année des préavis de grève continueront d’être déposés.

Dans chaque hôpital, EHPAD, SSR… nous allons nous mettre en marche pour arriver à Paris le 7 mars prochain, un premier rendez-vous national qui en appellera d’autres, tant que nous ne serons pas satisfait-es de nos conditions d’exercice, de nos conditions de vie, de nos conditions salariales et surtout des conditions d’accueil et de soin proposées à la population.

Vous l’avez compris Monsieur le Président, c’est en nombre que SUD Santé Sociaux va venir vous souhaiter ainsi qu’à toutes celles et ceux qui vous sont proches, une bonne année 2017 !

7 MARS 2017
GRÈVE GÉNÉRALE
DANS LES ÉTABLISSEMENTS SANITAIRES
SOCIAUX ET MÉDICO-SOCIAUX

GRANDE MANIFESTATION À PARIS !

PERSONNEL-LES ETUDIANT-ES USAGER-ÈRES…
DE PARTOUT EN FRANCE
REJOIGNEZ LE MOUVEMENT

DES TRANSPORTS SONT PRÉVUS
RENSEIGNEZ-VOUS AUPRÈS DE SUD

PRÉPAREZ D’ORES ET DÉJA CHARS,
DRAKKARS, TRACTS, BANDEROLES,
DÉCOREZ VOS HOSTOS, INVITEZ-VOUS DANS LES INSTANCES, REPRENEZ VOS N°DE TELEPHONE AUX DRH, REPRENEZ VOS DROITS À REPOS, REPRENEZ LE POUVOIR !

 

   

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Published by sud-chu-caen
12 janvier 2017 4 12 /01 /janvier /2017 09:37

Le conseil d’administration réuni à PARIS le 14 décembre 2016 a voté grâce à la voix prépondérante de son président FHF (représentant des directeurs) et contre l’avis unanime des représentants du personnel, la baisse ou la disparition de la majorité des prestations ouvertes aux hospitalier-es.

Ainsi, la compensation de salaire en cas d’arrêt maladie de plus de 3 mois passera de 47,5% à 45% dès le 1er janvier 2017.

Cette mesure est inacceptable pour SUD

La maladie de plus de 3 mois augmente de plus de 5% par an depuis 2010 et la seule réponse de nos directeurs est de proposer de réduire la compensation de salaire pour ne pas mettre en déficit le budget du CGOS qui est lui-même en diminution en raison d’une baisse des cotisations.

Se sont-ils posés la question des répercussions de l’allongement des carrières dû aux réformes des retraites et de la politique managériale de plus en plus inhumaine imposée aux agents ?

Lors des dernières assemblées générales, SUD a revendiqué le déplafonnement des cotisations CGOS aujourd’hui bloquées à l’indice majoré 489 alors que le salaire en cas de maladie est compensé à l’indice réel de l’agent.

La maladie, prestation incontournable qui permet aux agents atteints dans leur chair de pouvoir continuer à faire face à leurs charges, n’est pas la seule prestation impactée par les votes du conseil d’administration.

Dès le 1er janvier 2017 :
 Suppression de la prestation mariage et du coupon sport.
 Baisse de la prestation décès de 673€ à 163€
 Baisse de la prestation naissance
 Baisse des aides aux vacances

Bref : Une véritable cure d’austérité imposée à des personnels de plus en plus en difficulté.

La représentante du ministère, présente au CA, en réponse à l’interrogation de SUD sur la question du déplafonnement, a tout simplement été scandaleuse : le ministère accepterait le déplafonnement des cotisations mais à montant de contribution constant. Ce qui signifie la baisse du pourcentage des cotisations fixé actuellement à 1,5%.

Concrètement, au vu de la baisse de la masse salariale, cela revient à accepter l’idée d’une baisse progressive du taux de compensation de salaire en cas de maladie. Marisol Touraine peut toujours prôner la qualité de vie au travail, toutes les mesures prises visent à casser encore plus les hospitalier-es et les plonger dans la précarité. Au lieu de se pencher sur les problèmes de fond des conditions de travail, les directeurs sont confortés dans un management discriminant pour leur personnel malade !

Nous considérons que le CGOS sera, dans ces conditions, dans l’incapacité de remplir le rôle social pour lequel il a été créé en 1960.
La FHF a fait semblant de s’offusquer quand le ministère a décidé de ponctionner 300 millions d’euros sur les excédents de l’ANFH mais n’hésite pas à faire passer ses propositions drastiques d’économie au CA du CGOS.

Exit le paritarisme géré par une oligarchie : c’est aux salarié-es de gérer le CGOS !

Le CGOS, une béquille sociale incontournable.

Pour SUD, le CGOS est avant tout une institution qui aide les hospitalier-es dans les circonstances difficiles de la vie, tout particulièrement en cas de maladie, grâce aux compléments de salaire.

A écouter médias, patronat et gouvernement, les fonctionnaires se la coulent douce et s’arrêtent pour le moindre bobo. La réalité est toute autre et la dégradation brutale des conditions de travail provoque une usure physique et psychique chez des milliers de collègues.

Dans un monde meilleur, nos salaires nous permettraient de vivre pleinement et la sécurité sociale couvrirait l’ensemble des dépenses de santé, y compris le versement des salaires pendant toute la durée de la maladie. Après tout, qui finance la sécurité sociale si ce n’est notre travail ?

Mais nous vivons dans un monde de traders, de patrons, d’exploiteurs qui préfèrent s’enrichir sans limite sur notre dos en pleurnichant parce qu’il y en a toujours un, quelque part, qui gagne encore plus et que ce n’est pas juste.

Leurs larbins politiques sont aux ordres et pour quelques miettes du gâteau trahissent quotidiennement leurs engagements électoraux. Quand ils ne mettent pas la main directement dans le pot de confiture !

Alors nous avons besoin du CGOS pour éviter la noyade sociale de trop de collègues et nos représentants-es se battent pour sauver les maigres prestations distribuées.
Nous avons fait un rêve. La disparition du CGOS devenu inutile grâce aux salaires corrects versés aux hospitalier-es en rétribution de leur travail et de leur engagement professionnel sans faille. Un rêve….

Et si on se battait pour passer du rêve à la réalité !

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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 11:01
Voeux 2017
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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 14:23

A l’ordre du jour du CHSCT du 13 décembre 2016 figurait la mise en place des douze heures dans les réanimations, l’UHCD, l’UHU. 

12 heures; Un passage en force intolérable !
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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 14:01
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15 décembre 2016 4 15 /12 /décembre /2016 10:47
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